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lundi 26 avril 2021

Après l'Apple M1 : ce qui nous attend… et pourquoi Intel aura du mal à suivre

 

 

Après l'Apple M1 : ce qui nous attend… et pourquoi Intel aura du mal à suivre

REF.: Jean-Baptiste Leheup |
Club iGen 👑

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Maintenant que le processeur M1 est largement utilisé, il ne fait pas de doute qu'Apple a gagné son pari. Son processeur est aujourd'hui unanimement salué, et pas seulement dans le monde Apple. À part Intel, tout le monde s'accorde sur le fait que le système sur puce M1 est habilement conçu, puissant, économe, et particulièrement bien mis à profit par macOS et ses technologies. Et pourtant, il reste de belles marges de manoeuvre pour des améliorations que nous verrons sans doute apparaître au cours des prochains mois.

Le processeur M1, le plus petit des Apple Silicon

Aujourd'hui, le processeur M1 est au sommet de la gamme Apple Silicon. Il est le caïd de la famille, plus gros et plus fort que ses petits frères A13 et A14 embarqués dans les gammes iPad et iPhone. Et il n'a même pas peur d'aller se bagarrer dans la cour des grands. Mais viendra un temps où l'on se souviendra avec nostalgie de ce petit nouveau.


Car sur le papier, comparé aux processeurs qui équipent les autres ordinateurs, le M1 n'est pas si impressionnant. Pour commencer, il est tout petit. À peine 120 millimètres carrés, soit un ongle de pouce. L'Intel Core i9 de l'iMac est presque deux fois plus gros, et le Xeon du Mac Pro, six fois plus gros. Autrement dit : Apple peut sans difficulté envisager d'étendre son processeur pour y caser plus de cœurs, plus de mémoire cache, et plus de mémoire vive…

En termes de consommation, c'est aussi le petit poucet des processeurs du moment. Un Mac mini à fond la caisse consomme moins de 40 watts, tout en chatouillant l'iMac Pro qui en consomme 370. Apple n'est donc pas limitée par cet aspect. En quelque sorte, la gamme Apple Silicon permet à la marque de repartir d'une feuille presque blanche, sans contrainte particulière.

Il n'y a guère que sur la question de la cadence d'horloge qu'Apple n'a pas lésiné sur les moyens. Son premier processeur est directement calé sur une fréquence de 3,2 GHz, loin d'être ridicule au milieu de ses concurrents. Mais cette fréquence est atteinte avec une finesse de gravure de 5 nanomètres, qui doit offrir une marge que l'on ne connaît pas encore, puisqu'Apple est la première à s'y aventurer. On sait cependant qu'AMD dépasse cette fréquence avec la quasi-totalité de sa gamme Ryzen pourtant gravée en 7 nm. Et Intel, qui n'a peur de rien, parvient à maîtriser son i9 en 14 nm à près de 5 GHz.

Dans la communication d'AMD, on a toujours l'impression que ses processeurs Ryzen Threadripper sont à deux doigts de prendre feu…

Reste la question du coût. Là encore, il faut mettre tout le monde à l'aise : il y a de la marge. Un cadre d'IBM s'est lancé dans une estimation du coût du M1 pour Apple et pense pouvoir affirmer que chaque M1 coûte environ 50 $ à fabriquer. Apple a en quelque sorte internalisé le coût du développement de ce processeur, qui était auparavant facturé par Intel. Si elle doit maintenant payer elle-même les ingénieurs qui mettent au point ses processeurs, elle empoche en contrepartie une partie des copieux bénéfices qu'Intel engrangeait année après année.

M1, ce processeur dont on ne sait presque rien

Ce qui complique l'exercice de divination auquel je me prête aujourd'hui, c'est qu'on en sait relativement assez peu sur les spécifications techniques du processeur M1, malgré le travail d'analyse de l'A14 par Anandtech. Apple ne travaille que pour elle-même, contrairement à Intel, et n'a donc divulgué que les informations strictement nécessaires.

Parmi les éléments manquants, on ignore tout de la dotation en lignes PCIe des processeurs Apple Silicon. Jusqu'à présent, cette donnée n'avait que peu d'importance, que ce soit pour l'iPhone, totalement fermé, comme pour le Mac mini et le MacBook Air, dont les capacités d'extension se résument à quelques ports Thunderbolt. D'autant plus que, rappelons-le, le processeur M1 intègre la partie graphique, qui occupait auparavant plusieurs lignes PCIe (généralement, quatre lignes pour une petite carte graphique, mais jusqu'à vingt-quatre pour chaque carte AMD Radeon Pro Vega II Duo du Mac Pro 2019).


En intégrant la puce graphique à son système sur puce, Apple a sans doute pu réduire le nombre de lignes PCIe gérées par son système. Mais dans le même temps, on a vu grimper les exigences du Thunderbolt, au point que sa version 4 exige que chaque port dispose d'une capacité PCIe de 32 Gbit/s. Apple tente actuellement de noyer le poisson en n'annonçant pas officiellement de compatibilité avec le Thunderbolt 4. Elle ne pourra pas éternellement rester sur cette ligne.

Une partie de la réponse est peut-être dans le PCIe 4.0. Cette nouvelle version qui se démocratise depuis deux ans double le débit de chaque ligne, permettant ainsi d'économiser des ressources. On ne sait pas encore avec certitude si le processeur M1 gère cette nouvelle version de la norme, mais ce serait une solution pour offrir sans difficulté le niveau de connectivité des anciens Mac sans nécessiter autant de lignes physiques. Mais il y a un bémol : le PCIe 4.0 est surtout une version accélérée de la version précédente, avec peu d'optimisations. Ses composants chauffent donc beaucoup plus que ses prédécesseurs, ce qui est un frein à une adoption massive dans les petites configurations M1.

Pourquoi Apple ne proposera bientôt plus de carte graphique

Cette intégration d'un nombre croissant de fonctions au sein d'une seule puce est un mouvement de fond pour Apple. Le mouvement originel du « tout soudé » n'était qu'un début, avant la phase du « tout en un ». Il y a fort à parier que les gammes iMac et MacBook Pro se passent définitivement de cartes graphiques dédiées.


Si le « petit » M1 se contente de 8 cœurs graphiques, rien n'empêche Apple d'envisager un processeur plus richement doté, apte à propulser la gamme au niveau des cartes dédiées. Ajouter des cœurs supplémentaires à une architecture existante, c'est ainsi qu'Apple est passée de l'A10 à l'A10X ou de l'A12 à l'A12X. Et il n'y a pas beaucoup de retard à rattraper : les Mac M1 ne sont en retrait que de 10 à 30 % sur le MacBook Pro 16" et l'iMac 27" dotés d'une Radeon Pro 5300.

Autrement dit : si les 8 cœurs graphiques du M1 ne sont pas ridicules face aux cartes dédiées qu'Apple colle aujourd'hui dans sa gamme, sans doute une version enrichie pourra-t-elle venir chatouiller la Radeon Pro 5500 XT qui équipe avec ses 22 cœurs l'iMac haut de gamme. Car le rendu graphique est un domaine qui se plie fort bien à ces structures hautement parallèles où la charge de travail est répartie entre de nombreuses unités de calcul.


Là encore, Apple évitera d'enrichir un sous-traitant. Ayant habitué ses clients à des cartes de milieu de gamme ou issues du monde des ordinateurs portables, elle n'a pas besoin de s'attaquer directement aux monstres de Nvidia ou d'AMD et peut tranquillement nous assurer de meilleurs performances que la gamme précédente. Restera la question du gros Mac Pro, sur lequel nous reviendrons en fin d'article.

Pourquoi Intel n'applique-t-il pas les mêmes recettes ?

Loin de moi l'idée de tomber dans le sectarisme que l'on prête souvent aux clients d'Apple, mais ce décrochage du monde x86 face au monde ARM est l'une des questions récurrentes des observateurs depuis plusieurs mois. Qu'est-ce qui peut bien empêcher Intel d'appliquer les mêmes recettes à ses propres processeurs pour combler le fossé qui s'est creusé ? On imagine parfois qu'après tout, un processeur est un processeur, tout comme un vélo est un vélo. Il suffirait donc d'appliquer à un processeur x86 les mêmes solutions pour le rendre à la fois beaucoup plus puissant et plus économe.

Sauf que les « recettes miracles » adoptées par Apple pour son M1 sont intimement liées à l'architecture ARM qui le sous-tend. Dans cette architecture, les instructions traitées par le processeur ont une longueur fixe qui facilite leur dispersion entre les différentes unités de traitement. À l'inverse, dans l'architecture x86, les instructions se succèdent à un rythme irrégulier, ce qui complique la tâche du processeur. Intel et AMD ont inventé quelques astuces, comme un système qui tente de deviner où démarrera la prochaine instruction pour l'exécuter sans attendre. Mais plus on y a recours, plus le taux d'erreur augmente.


Tout ce qui pouvait être fait pour pousser l'architecture x86 dans ses derniers retranchements a été fait. Dès les années 1990, les processeurs 486 puis les Pentium ont adopté au plus profond de leurs transistors une structure décomposant les complexes instructions de haut niveau en micro-opérations élémentaires, plus aisées à manipuler, à réordonner et à anticiper. Ce choix technologique a également permis, au début des années 2000, de développer l'Hyper-Threading, où chaque cœur est mis à disposition de deux files d'attente d'instructions : à chaque fois que l'une des deux laisse un « blanc », l'autre file d'attente en profite pour lancer ses propres instructions. Et depuis quelques mois, Intel cherche à associer deux types de cœurs dans ses puces, à la manière de la technique big.LITTLE d'ARM. Ces méthodes ont permis d'optimiser les ressources matérielles en compensant les faiblesses héritées de la conception très linéaire des premières puces d'Intel.

Résultat : depuis quelques années, à défaut de pouvoir encore optimiser la gestion des instructions, on assiste plutôt à une multiplication des cœurs, au prix d'une explosion de la consommation électrique, du dégagement de chaleur et du coût de fabrication. Intel propose un Core i9 disposant de 10 cœurs physiques, qui tutoie les 200 watts à lui tout seul. Chez AMD, le fleuron de la gamme est actuellement le Ryzen Threadripper 3990X, un véritable monstre : un PC équipé de ce processeur à 4 500 $ peut atteindre une consommation de 1 000 watts quand il active ses 64 cœurs. Mais il se montre alors dix fois plus rapide qu'un Mac M1 sous CineBench et cinq fois plus rapide sous GeekBench.


Rien n'empêcherait aujourd'hui Intel de repartir aussi d'une page blanche. Elle en a d'ailleurs eu l'occasion en 1997 en rachetant à DEC sa famille de processeurs StrongARM, rebaptisée XScale. Elle n'a cependant pas trop su quoi en faire, et l'a revendue dix ans plus tard. Faute de succès des processeurs ARM dans le monde PC, Windows ARM n'a pas percé. Et puisque Windows ARM n'a pas percé, personne ne veut investir dans un processeur ARM pour le monde PC. Enfin, Qualcomm montre bien une certaine ambition dans le domaine, mais le fabricant vient juste de s'adjoindre les services d'anciens d'Apple pour tenter de rattraper son retard sur le processeur M1. Il est donc toujours aussi difficile de renoncer à ce qui fait l'essence de l'architecture x86, car tout l'écosystème du PC repose sur ces fondations, à commencer par Windows. C'est le serpent qui se mord la queue — pour le moment.

Verra-t-on un Mac Pro Apple Silicon ?

L'architecture ARM se prête facilement à la multiplication des cœurs, d'autant plus qu'Apple a organisé de longue date son système d'exploitation pour en tirer parti. Si Apple a le moindre doute sur la possibilité de caser toujours plus d'unités de calcul dans une puce, elle pourra s'intéresser à la microarchitecture Neoverse N1 qu'ARM diffuse depuis 2019. Le concepteur californien Ampere Computing en a tiré la puce Altra, dotée de 32 à 80 cœurs physiques (et bientôt 128). Grâce à une gravure à 7 nm, ce paquebot de 80 cœurs cadencés à 3,3 GHz, capable de gérer huit canaux de mémoire vive (contre six pour le Mac Pro actuel) et 128 lignes PCIe (contre 64 pour le processeur Xeon du Mac Pro, soit quatre fois moins de débit compte tenu de la différence de génération) se contente d'une enveloppe thermique (TDP) de 250W, à peine plus que le Xeon, dont les 28 cœurs tournent à 2,5 GHz.


Comme si un seul de ces cerveaux ne suffisait pas, Ampere a prévu la possibilité de les associer deux par deux. Des ordinateurs bi-processeurs, comme Apple a cessé d'en proposer depuis 2012. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle : selon les tests, la version 80 cœurs de l'Altra peut se montrer trois à cinq fois plus rapide que le Xeon, pour la moitié de son prix !

En attendant, la question du Mac Pro est une vraie épine dans le pied d'Apple. La marque est consciente que ce modèle est incontournable dans sa gamme, car il lui donne une légitimité auprès d'un public exigeant. Sans Mac Pro, sa gamme ne paraîtrait pas très professionnelle. Or jusqu'à présent, pour fabriquer un Mac Pro, ce n'était pas très compliqué. Il suffisait de faire une grosse boîte et d'y inclure un gros processeur produit par Intel. Apple a bien essayé d'expliquer aux professionnels qu'ils pouvaient se contenter d'un petit cylindre discret et silencieux, mais ça n'a pas marché : elle a dû se résoudre à leur proposer à nouveau un gros machin plein de vide avec une alimentation électrique digne d'une friteuse.


Mais au moins, Apple n'a pas eu à inventer le processeur qui va avec. Pour le plus puissant Mac Pro, le tarif public du Xeon W-3275M à 28 cœurs se situe aux alentours de 7 000 €. Intel en vend des palettes entières, car la plupart d'entre eux terminent dans des fermes de serveurs, où leurs nombreux cœurs font merveille pour servir plusieurs clients ou faire tourner plusieurs machines virtuelles en parallèle. Pour Apple, c'est juste un achat comme un autre, qu'elle rentabilise en vendant la machine au bon prix.

Mais voilà, pour équiper son futur Mac Pro d'un processeur à la hauteur de la gamme Xeon d'Intel, ou de leurs concurrents Threadripper d'AMD, Apple va devoir inventer son propre monstre de puissance. Et comme elle n'a sûrement pas l'intention de le vendre ensuite à ses concurrents, il faudra qu'elle rentabilise toute seule la recherche, le développement et la fabrication de ces processeurs. Elle a peut-être un projet secret consistant à envahir les centres de données, mais en attendant, la cible du Mac Pro ne semble pas suffisante pour rentabiliser l'investissement de base.


Il sera intéressant de voir quels seront les choix d'Apple en la matière. Multiplier les cœurs dédiés à l'intelligence artificielle (comme le Neural Engine) ou les cœurs GPU ne suffira pas à offrir une machine capable de se confronter à la force brute des modèles Intel ou AMD. On n'imagine quand même pas qu'Apple va proposer un nouveau Mac Pro doté d'un processeur x86 : ce serait reconnaître qu'elle ne peut pas concurrencer Intel sur le terrain de la puissance. Même à titre provisoire, ce serait un message négatif, dont Intel s’empresserait de tirer un profit médiatique.

Apple a-t-elle dans ses cartons un super-processeur à plusieurs dizaines de cœurs, peut-être pas rentable, mais capable de servir de vitrine technologique à Apple Silicon ? Un M1X, M1 Pro ou M2 qui serait ensuite adapté au reste de la gamme ? Va-t-elle développer des systèmes multi-processeurs en associant deux, quatre, voire des dizaines de ses petits M1 ? Va-t-elle développer ses propres cartes d'extension pour externaliser la puissance de calcul à la mode GPGPU ?

Et quand Apple aura résolu cette question, il lui en restera une autre : le design. On a entendu dire qu'elle réfléchissait à un Mac Pro de taille réduite. Cela signifierait qu'elle renoncerait à la possibilité d'offrir des emplacements pour des cartes d'extension, qui justifient à eux seuls le volume de l'actuel Mac Pro. Alors, retour au Mac Pro « poubelle » ou maintien d'un Mac Pro « camion » ? L'avenir s'annonce passionnant !

mercredi 20 juin 2018

AMD : 13 failles critiques découvertes dans les processeurs Ryzen et EPYC







Vous avez aimé les failles Spectre et Meltdown qui ont été révélées début 2018 et qui touchent, en gros, l'intégralité des processeurs en circulation, qu'ils soient pour ordinateur ou portable et qu'ils soient construits par AMD, Intel ou ARM ? Vous allez adorer les nouvelles failles critiques découvertes par les équipes de l'entreprise israélienne CTS Labs.

Petite particularité de ces nouvelles failles par rapport aux failles Spectre et Meltdown : elles ne concernent que les processeurs du fondeur AMD et, en particulier, les tous derniers, ceux basés sur l'architecture Zen.

Les processeurs AMD contiendraient 13 failles critiques


Alors que les patchs pour Spectre et Meltdown sont progressivement déployés par les fondeurs concernés, cette nouvelle découverte risque de faire encore des remous. Selon les experts de CTS Labs, qui ont dévoilé publiquement leurs découvertes, le 13 mars 2018, les processeurs basés sur l'architecture Zen d'AMD contiennent 13 failles critiques. Tous les processeurs, qu'ils soient destinés à des ordinateurs fixes, des ordinateurs portables ou à des serveurs.

Les chercheurs ont divisé les failles en quatre classes principales : trois failles sont appelées Masterkey et touchent de manière plus ou moins dangereuse l'ensemble des processeurs Ryzen et EPYC ; trois sont appelées Fallout et touchent exclusivement les processeurs EPYC (donc les processeurs dédiés aux serveurs) ; quatre failles sont appelées Ryzenfall et concernent essentiellement les processeurs Ryzen pour ordinateurs fixes ; deux failles appelées Chimera touchent également les ordinateurs fixes ; une dernière faille appelée PSP Privilege escalation concernent tous les processeurs.

ryzen 9


AMD n'a eu que 24 heures pour étudier les documents


CTS Labs confirme avoir pu exploiter ces failles 21 fois en fonction des processeurs ciblés et soupçonne 11 potentielles attaques non confirmées. Reste que l'ensemble des attaques nécessite un accès physique à la machine ciblée, ce qui laisse supposer que ces failles sont moins dangereuses que les failles Spectre et Meltdown dont il est prouvé qu'elles peuvent être utilisées à distance. Seule la faille Masterkey pourrait donner lieu à des attaques à distance.

Outre la découverte de ces failles, la révélation de CTS Labs soulève une nouvelle fois une polémique : l'entreprise israélienne n'aurait donné que 24 heures à AMD pour étudier les documents qui lui ont été fournis avant la publication des résultats des recherches. Un laps de temps extrêmement court qui pourrait en réalité mettre en danger les utilisateurs de processeurs AMD.

Combler une faille de ce type, comme l'ont montré les patchs pour Spectre et Meltdown, prend énormément de temps et ne manque pas de créer des problèmes de compatibilité. AMD n'aurait jamais pu réussir à créer un patch efficace en 24 heures, ce que CTS Labs ne pouvait pas ignorer.

jeudi 19 janvier 2017

Intel Core i7-7700K revue: Kaby Lake débuts pour le bureau



Aujourd'hui, Intel retire le couvercle de sa famille de microprocesseurs Core 7ème génération, baptisée Kaby Lake. Il y a environ cinq ans qu'Intel n'a pas livré un saut de performance significatif en une seule génération et le Core i7-7700K a un certain nombre de défis sur ses épaules. Il s'agit du premier nouveau processeur grand-cœur depuis que Intel est passé de Tick-Tock, qui a alterné de nouveaux noeuds de processus avec de nouvelles architectures, à une stratégie de Process-Architecture-Optimization en trois étapes. Il s'agit de la deuxième itération du noyau Skylake, mais il est mis en œuvre sur un nœud avancé 14nm, comme Intel a révélé plus tôt cette année. C'est aussi le premier processeur Intel à prendre en charge les nouveaux SSD Optane, à condition que le chipset approprié soit utilisé (plus sur cela plus tard).
Le Core i7-7700K a également la particularité d'être la dernière génération de puce que Intel lancera avant que l'architecture propre de Ryzen (née Zen) d'AMD ne débute au cours du trimestre et vous pouvez parier qu'AMD surveillera ces résultats très près lorsqu'il s'agit d'étalonner le Des vitesses et des alimentations de leur propre noyau d'unité centrale. Mettez-le tous ensemble, et ce lancement du processeur va à l'importance plus que la plupart. Jetons un coup d'oeil à ce que nous avons à parler - d'abord la plate-forme, suivie par le processeur et ses performances.Le chipset Z270
Les Core i7-7700K et Core i7-6700K sont compatibles avec les versions antérieures et antérieures, ce qui signifie que vous pouvez déposer un noyau de 6ème génération dans une nouvelle carte mère Z270 ou coupler une puce de 7ème génération avec l'ancien Z170. Nous avons couvert les principales différences ci-dessous.
Z270-Diagramme
Fréquence de la DRAM: Bien que nous ayons eu aucun problème à utiliser la DDR4-3200 pour nos tests aujourd'hui, le support officiel de Z170 est à 2133MHz, comparé à 2400MHz pour Z270.
Autres voies PCIe southbridge: Le Z170 supporte 20 voies PCIe 3.0 sur le southbridge, Z270 offre 24.
Intel Smart Connect: Intel Smart Connect réveille périodiquement votre PC pour télécharger des courriels ou recevoir des mises à jour périodiques. Cette technologie était offerte sur certains chipsets de bureau Intel, mais a été supprimée après le Z87 a fait ses débuts. Le Z270 l'ajoute comme option.
Il existe quelques nouvelles fonctionnalités qui nécessitent à la fois une carte mère Z270 et une CPU de 7ème génération.
4K en streaming: le streaming 4K est limité aux cartes Z270 et aux UC Kaby Lake, soit parce que Intel n'a pris en charge que le PlayReady 3.0 de Microsoft dans ses derniers chips, soit parce que seule la 7ème génération prend en charge le décodage accéléré par matériel pour HEVC 10 bits. La lecture 4K nécessite au moins la mise à jour Anniversaire de Windows 10 et n'est actuellement disponible que via Microsoft Edge.
Prise en charge Intel Optane de la mémoire: Selon Intel, Optane sera disponible à la fois comme mémoire principale et comme support de stockage de choix pour les SSD. La société n'a pas précisé quelle interface ses lecteurs SSD utiliseront, ou si elle envisage d'offrir des cartes SATA, PCI-Express ou M.2. La mémoire Optane (qui signifie DIMM) ne sera disponible que pour les chipsets Z270, tandis que les SSD Optane devraient être compatibles avec d'autres plates-formes prenant en charge tout ce que Intel décide de transporter.
Une caractéristique manquante notable? Prise en charge de la norme USB 3.1 Gen 2. Gen 2 offre des vitesses de transfert jusqu'à 10Gb / s, mais Intel n'a pas construit un contrôleur natif capable de fonctionner à ces vitesses d'horloge. Certains fournisseurs peuvent prendre en charge cette option soit en intégrant des contrôleurs tiers, soit en utilisant la solution Alpine Ridge Thunderbolt 3 d'Intel, qui offre également le support USB 3.1 Gen 2.La 7ème génération de la famille Core i7
Intel lance actuellement un certain nombre de processeurs de bureau Core i3, i5 et i7, mais les cœurs eux-mêmes sont modestement différents de ceux que nous avons vus avec Skylake en 2015. Comme nous l'avons déjà mentionné, le lac Kaby est construit sur une nouvelle seconde -generation 14nm nœud de processus avec une augmentation prévue de performance de 12%. H.265 Main10 et VP9 8 bits et 10 bits sont maintenant entièrement pris en charge dans le matériel (encoder et décoder) qui permettra de réduire considérablement la consommation d'énergie lors de la lecture de contenu codé dans ces formats. La puce permettra également d'améliorer la transition vers et hors des états d'horloge (Intel appelle cette technologie de changement de vitesse, comme montré ci-dessous).
Intel-Kaby-Lake3
Le Core i7-7700K que nous allons examiner aujourd'hui a une horloge de base de 4,2 GHz et une fréquence de turbo maximale de 4,5 GHz (notre puce surmonté à 4,4 GHz à pleine charge). Cela se compare bien au Core i7-6700K (4GHz base, 4.2GHz Turbo), d'autant plus que notre 6700K a refusé de bouger au-dessus de 4GHz sous charge, malgré beaucoup de puissance thermique et de puissance.
Sur le papier, le Core i7-7700K est seulement 5% et 7% plus rapide que les 6700K en termes d'horloge de base et d'horloge turbo, mais les résultats pratiques que nous avons vu ont montré un écart d'horloge plus important dans la pratique. Les autres SKU de la 7ème génération d'Intel montrent des écarts légèrement plus importants: le Core i5-7600K (base de 3,8 GHz, 4,2 GHz Turbo) dispose d'une horloge de base 9% supérieure et d'une impulsion de rappel 8% supérieure à celle du Core i5-6600K (3,5 GHz base, GHz Turbo). Cette tendance est vraie même à des TDPs inférieurs, le Core i5-7400T dispose d'un TDP de 35W, d'une horloge de base de 2,4 GHz et d'une horloge de boost de 3GHz. Le 6400T, en revanche, a un 2.


Source.: