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jeudi 1 juillet 2021

Royaume-Uni : la police lance une opération antidrogue et découvre une ferme de minage

 

 

Royaume-Uni : la police lance une opération antidrogue et découvre une ferme de minage

Drôle de surprise pour les policiers qui ont lancé une opération sur ce qu’ils pensaient être une ferme de cannabis. Ils ont découvert alors une ferme clandestine de minage de Bitcoin

L’histoire peut faire sourire, mais comment la police a-t-elle pu se tromper à ce point ? À quelques kilomètres de Birmingham, une usine désaffectée semblait utiliser beaucoup d’électricité. Suspicieux, les policiers ont effectué une reconnaissance arrière avec un drone équipé d’une caméra thermique. Vu le dégagement de chaleur, aucun doute possible, l’usine a été transformée en centre de culture pour du cannabis.

Image 1 : Royaume-Uni : la police lance une opération antidrogue et découvre une ferme de minage
Crédit : West Midlands Police

La culture de la plante nécessite en effet beaucoup de lumière, d’eau et de chaleur. De plus, des modifications structurelles avaient été apportées afin d’assurer une ventilation supplémentaire. Il n’en fallait pas plus pour que les forces de l’ordre montent une opération anti-stupéfiants. Mais en arrivant sur place, une surprise les attendait.

Pas de cannabis, mais des ordinateurs

La perquisition a eu lieu le 18 mai 2021 et a permis de découvrir une centaine de machines branchées sur le réseau électrique au lieu des plants de cannabis attendus. En effet, une centaine de Antminer S9 génère une quantité importante de chaleur et ils nécessitent eux aussi beaucoup d’électricité.

Les Antminer sont des unités Asics, c’est-à-dire un matériel optimisé et destiné au minage de cryptomonnaie. Au contraire, les rigs détournent des cartes graphiques comme les RTX, dont les prix ne cessent d’augmenter, pour profiter de leur puissance de calcul.

Si le minage de cryptomonnaie au Royaume-Uni n’a rien d’illégal, se brancher clandestinement sur le réseau électrique afin de ne pas payer la facture est un déli. Il faut avouer que la consommation d’une telle installation peut fortement réduire la rentabilité du matériel et « pirater » l’électricité permet de générer plus de profit.

Pas de saisie spectaculaire de drogue donc pour la police, mais l’opération a permis de mettre fin au minage clandestin et à la ponction de l’équivalent de milliers de livres d’électricité. Puisque personne n’était présent lors de l’opération, il n’y a eu aucune arrestation. Néanmoins, le matériel, estimé à 600 dollars l’unité au cours actuel, représente une saisie approchant les 50 000 euros.

Une opération insolite qui risque de rester dans les annales de l’unité qui est intervenue, mais qui risque fortement de se reproduire à l’avenir. Le Bitcoin représentait 0,25 % des consommations électriques mondiales en 2019 selon une étude et au prix de l’énergie, il est fort probable que des installations clandestines similaires existent un peu partout et se multiplient.

Source. : theverge

Snapchat lance enfin de vraies lunettes connectées

 

 

Snapchat lance enfin de vraies lunettes connectées

Il était temps ! Snapchat, ou plutôt Snap, a annoncé hier soir lors de son événement annuel les toutes premières “vraies” lunettes connectées de son histoire, des lunettes qui… ne seront pas commercialisées. Comment ça, vous pensiez réellement que ce serait aussi facile ?

Les vrais le savent, mais ce n’est pas tout à fait la première fois que Snap lance une paire de lunettes.


Ces dernières années, la firme a en effet commercialisé plusieurs produits analogues, les fameuses Spectacles. Des lunettes munies d’une caméra et qui n’ont pas franchement rencontré un franc succès.

Snap n’en a pas fini avec les lunettes connectées

Un manque d’intérêt principalement dû au fait que les lunettes ne proposaient que trop peu de fonctions pour être réellement viables.

Néanmoins, et en dépit des quelques moqueries qui ont visé l’entreprise, Snap a gardé le cap et elle vient donc de dévoiler une nouvelle version des Spectacles… avec pas mal de changements à la clé.

Côté design, déjà, elles font l’impasse sur le look rétro des modèles précédents et elles troquent ainsi leurs rondeurs au profit de lignes anguleuses et… hmmm… disons futuristes. Elles semblent aussi un peu plus massives et, on l’image, plus lourdes.

Des Spectacles qui vont plus loin que les modèles précédents

En compensation, ces nouvelles Spectacles iront cependant un peu plus loin que les modèles précédents. Elles seront en effet capables de projeter des filtres ou des Lens sur ses verres, ce qui permettra du même coup à leur porteur d’utiliser des filtres dans la vraie vie. Et donc de voir le monde sous un angle un peu différent.

Les écrans, justement, semblent assez lumineux puisque Snap annonce une luminosité de 2 000 nits. Ce qui leur permettra de délivrer des expériences plus confortables, et ce de jour comme de nuit. Toujours au rayon des détails techniques, on peut également citer une latence de 15 ms et la présence de deux caméras et de quatre microphones, ainsi que deux haut-parleurs en prime.

Sans grande surprise, Snap a également intégré un SoC à ses lunettes, et plus précisément un Snapdragon XR1.

Une plateforme basée sur le Snapdragon XR1

L’ergonomie, de son côté, reposera principalement sur deux axes : la reconnaissance vocale et les gestes. Ici, l’utilisateur aura le choix et il pourra s’appuyer sur le pavé tactile intégré à la branche des lunettes ou sur les caméras présentes à bord du dispositif. Ce qui veut également dire qu’il sera en mesure d’interagir avec les expériences en réalité augmentée délivrées par le biais des lunettes.

En revanche, et comme expliqué un peu plus haut, on ne parle pas ici d’un produit trouvable dans le commerce, ou par le biais de distributeurs.

Snap réserve en effet les nouvelles versions des Spectacles aux développeurs, et plus précisément aux créateurs de Lens et de filtres. Précision qui a son importance, l’entreprise compte procéder par étape et elle se focalisera pour commencer sur un panel restreint d’utilisateur afin d’ouvrir les lunettes à plus de monde.

Cap sur la réalité augmentée !

Pour celles et ceux qui aiment les chiffres, on peut également profiter de l’occasion pour indiquer que Snapchat vient de franchir un tout nouveau cap, celui des 500 millions d’utilisateurs actifs par mois. Si la croissance de l’application est loin d’égaler celle de Twitter, Facebook, Instagram ou même TikTok, elle reste conséquente et elle prouve bien que l’entreprise a encore une carte à jouer.

Et cette carte, visiblement, se situera du côté de la réalité augmentée, un secteur en pleine explosion et sur lequel devraient se lancer de nombreux géants comme Google ou encore Apple, qui aurait pas moins de deux gros projets sur le feu : un casque et… une paire de lunettes.

 

REF.:

Qui sont les braqueurs de Bitcoins et comment procèdent-ils ?

 

 

Ils procèdent tous de façons différentes, je vais te présenter brièvement quelques-unes de techniques pour « braquer » de la crypto =>

Hameçonnage et les logiciels malveillant:

De la façon la plus probable, les cybercriminels se procurent une liste des employées d’un exchange, par la suite ils entament une recherche conséquente sur leur vie personnelle, sur leurs habitudes, et ainsi de suite, ils vont jusqu’à vérifier la récurrence de prises de contact entre les comptables et l’exchange de cryptomonnaie. Même si cette étape peut prendre du temps, elle peut éventuellement conduire les cybercriminels à l’ordinateur d’un employé ayant accès aux systèmes importants. Si le système automatique d’échange est configuré pour envoyer de la crypto-monnaie, les cybercriminels possédant les droits pour opérer peuvent alors s’envoyer de l’argent. Une récente attaque contre l’échange Binance se serait déroulée de cette façon.

L’attaque des 51 % qui s’opère principalement sur la blockchain:

Vous avez probablement entendu parler de l’axiome immuable selon lequel « les données de la blockchain ne peuvent pas être modifiées. » Néanmoins, ce n’est pas forcément vrai tout le temps. Une attaque à 51 % est une attaque potentielle contre le Bitcoin (ou un autre réseau blockchain), par laquelle une seule entité ou organisation est capable de contrôler la majorité du taux de hachage, entraînant potentiellement une perturbation du réseau. En d'autres termes, celui qui mène une attaque 51 % disposerait de la puissance de minage suffisante pour exclure ou modifier intentionnellement l'ordre des transactions. Une telle attaque permettrait à l'entité malveillante d'essayer d'inverser les transactions qu'elle a effectué tout en possédant le contrôle, ce qui entraînerait probablement un problème de double dépense. Une attaque à la majorité réussie permettrait également à l'attaquant d'empêcher la confirmation de certaines ou de toutes les transactions (déni de service de transaction) ou d'empêcher certains ou tous les autres mineurs de miner, ce qui conduirait au prétendu monopole de minage.

Vol de clés secrètes :

Afin de pouvoir stocker vos cryptomonnaies, vous allez avoir besoin d’un wallet, mis à part si vous optez pour les garder sur un exchange ce qui est assez risqué, notamment pour les deux techniques qui précèdent celle-ci. Un wallet peut être physique, sous forme de clé USB ( LEDGER ), celui-ci peut être un logiciel ou une application de bureau / web.

Le fonctionnement est simple, à l’ouverture du compte, vous allez générer un mot de passe avec 14 mots au hasard, cette clé vous permet d’accéder à votre portefeuille. Un vol se produit généralement par ce biais parce que, de nos jours, les applications ne sont généralement pas écrites à partir de rien mais plutôt assemblées à partir de composants, y compris de développeurs tiers. Autrement dis, si le pirate prend conscience du dictionnaire et de l’algorithme utilisé il pourra accéder à un nombre conséquent de portefeuille.

 
 

Microsoft abandonne Internet Explorer : le navigateur fera ses adieux le 22 juin 2022

 

 

Microsoft abandonne Internet Explorer : le navigateur fera ses adieux le 22 juin 2022

Microsoft vient enfin d’annoncer officiellement la fin d’Internet Explorer. Le fameux navigateur web fera ses adieux le 22 juin 2022 après près de 27 ans de bons et loyaux services. Microsoft compte évidemment le remplacer définitivement par Edge.

La fin d’Internet Explorer lancé en 1995 traîne en longueur depuis déjà plusieurs années. Il y a 6 ans, le directeur marketing de Microsoft indiquait déjà qu’un successeur était en préparation pour le remplacer.


Il s’agissait bien évidemment de Microsoft Edge dont la version basée sur Chromium aura bientôt des mises à jour majeures toutes les 4 semaines. Néanmoins, nous sommes déjà en 2021 et Internet Explorer 11 existe toujours aux côtés d’Edge. Il fallait donc s’attendre à ce que Microsoft annonce le clap de fin officiel à tout moment.

Microsoft 365 et les autres applications ne supporteront plus Internet Explorer après le 17 août 2021

Internet Explorer 11 aurait dû s’arrêter le 17 août 2021, mais Microsoft a finalement repoussé d’un an la date fatidique. L’un des meilleurs navigateurs web (à son époque) prendra donc sa retraite le 22 juin 2022. La société de Redmond l’a officiellement confirmé. En ce qui concerne le support d’Internet Explorer, Microsoft 365 et les autres applications arrêteront de le prendre en charge à partir du 17 août 2021.

Bien entendu, cette décision n’impactera pas Windows 10 Enterprise Long-Term Servicing Channel. Ce système d’exploitation est dédié à des utilisateurs professionnels avec des besoins très spécifiques. Windows 10 Enterprise LTSC est justement utilisé pour des ordinateurs qui doivent fonctionner avec les mêmes applications pendant une longue durée. Cela comprend par exemple les systèmes de contrôle du trafic aérien ou encore ceux de l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

De plus, la fin d’Internet Explorer 11 ne concerne pas le moteur de rendu Trident aussi connu en tant que MSHTML. Elle ne touche pas non plus les applications de bureau Server Internet Explorer 11. Microsoft conseille donc à tous les utilisateurs actuels d’Internet Explorer, les irréductibles qui ne craignent pas le navigateur dangereux et obsolète, de s’habituer à un nouveau navigateur web. Bien entendu, Microsoft pousse à choisir Edge, mais il y a d’autres options comme Chrome, Firefox ou même Opera.

Source. : Engadget

Google s’associe à Samsung pour révolutionner Wear OS

 

 

Google s’associe à Samsung pour révolutionner Wear OS

Android

Par Remi Lou le

Non, Google n’a pas abandonné WearOS, son système d’exploitation dédié aux montres connectées. La firme annonce un partenariat d’ampleur avec Samsung pour développer une plateforme commune.



On s’attendait à une montre connectée Pixel, mais finalement, la conférence d’ouverture de la Google I/O ne comportait aucune annonce d’ordre matériel. En revanche, sur le secteur des smartwatches, Google n’est pas resté de marbre et annonce un partenariat avec Samsung pour fusionner Wear OS et Tizen en une seule et même plateforme ne comportant que le meilleur.

Samsung et Google main dans la main

Forte de l’acquisition de Fitbit, Google se rapproche donc de celui qui est à la fois son pire ennemi et son plus grand allié. La nouvelle plateforme, qui devrait conserver le nom de Wear OS, sera de ce fait disponible à fois sur les montres connectées de Samsung et sur toutes les smartwatches qui utilisaient déjà la solution logicielle de Google.

Les constructeurs tiers auront toujours la possibilité d’y ajouter leurs propres surcouches, mais le fonctionnement de la base change quelque peu. Il sera désormais plus aisé de switcher entre plusieurs applications, et Google annonce la possibilité pour les développeurs de créer des « tuiles » de leurs applications, lesquelles seront accessibles depuis l’écran d’accueil.


Si la firme n’a pas dévoilé plus en détail le design de cette refonte majeure de Wear OS, elle nous donne tout de même quelques informations croustillantes sur ses atouts. Ainsi, cette nouvelle plateforme permettrait de booster drastiquement l’autonomie des smartwatches, qui passeraient à deux jours pour certains modèles. Ce nouveau Wear OS devrait également accélérer le lancement des applications — jusqu’à 30% plus rapide — et « toutes vos applications Google favorites » ainsi que les nombreuses applications du Play Store seront désormais disponibles sur les montres connectées de Samsung.


Pour l’heure, Google ne s’avance pas sur une date de sortie précise, si ce n’est un lancement pour « plus tard dans l’année ». Mais puisque Samsung est désormais un acteur majeur de Wear OS, nul doute que nous devrions avoir des nouvelles au moment du lancement de la prochaine Galaxy Watch du constructeur sud-coréen.

 

REF.:

YouTube : modification des conditions d’utilisation, quelles conséquences ?

 

 

YouTube : modification des conditions d’utilisation, quelles conséquences ?

Thomas Coëffé / Publié le 19 mai 2021 à 10h30

YouTube prévient ses membres par email : les conditions d’utilisation changent.


YouTube pourra monétiser la plupart des vidéos, sans reverser un centime aux créateurs.

Lorsqu’une plateforme met à jour ses conditions d’utilisation, elle indique généralement que les changements seront bénéfiques pour les utilisateurs. YouTube n’échappe pas à la règle : « nous mettons à jour les Conditions d’utilisation de YouTube afin de les rendre plus claires et d’offrir davantage de transparence à nos utilisateurs ». Pourtant, en y regardant de plus près, les nouveautés semblent un peu plus importantes qu’une simple réécriture des CGU pour les rendre plus lisibles. On fait le point.

Un changement majeur : les droits de monétisation de YouTube

YouTube informe les utilisateurs de son droit de « monétiser tous les contenus de la plateforme ». YouTube peut donc désormais insérer des publicités sur toutes « les vidéos de chaînes qui ne participent pas au Programme Partenaire YouTube ».

Précision importante : les publicités ajoutées par YouTube « ne donne droit à aucun paiement », comme indiqué dans les nouvelles conditions d’utilisation. Autrement dit : YouTube va inclure des publicités sur les vidéos sans rétribuer les créateurs.

Royalties et reconnaissance faciale : les autres nouveautés des CGU

Concernant la monétisation, Google précise que « les revenus versés aux créateurs éligibles seront traités comme des royalties du point de vue fiscal américain ». La plateforme est ainsi disposée à appliquer une retenue à la source, comme l’exige la loi américaine. Les paiements liés au programme partenaire YouTube, les souscriptions aux chaînes et les Super Chats sont concernés.

La clarification apportée par la mise à jour des CGU concerne la reconnaissance faciale. YouTube indiquait déjà « qu’il est interdit de collecter toute information pouvant mener à l’identification d’une personne sans son autorisation ». Les conditions d’utilisation de la plateforme évoquent désormais la reconnaissance faciale de manière explicite.

De nouvelles CGU appliquées dès le 1er juin 2021 en France

Ces conditions d’utilisation sont déjà appliquées aux États-Unis depuis novembre 2020. On se souvient qu’à l’époque, le fait que YouTube puisse « ajouter des publicités sur les vidéos sans rémunérer les créateurs » avait fait grincer quelques dents. Les nouvelles CGU seront appliquées dans le reste du monde – dont la France – à partir du 1er juin 2021. Contrairement à WhatsApp, aucune action de votre part n’est requise. YouTube indique : « si vous continuez à utiliser YouTube après cette date, vous acceptez les nouvelles Conditions. Sachez également que si vous autorisez votre enfant à utiliser YouTube Kids, vous acceptez les nouvelles Conditions en son nom. »

 

REF.:

Apple Watch Series 7: Avec les Processeurs double-face S7(double sided)une petite révolution est en route !

 Apple Watch Series 7: Avec les Processeurs double-face S7(double sided)une petite révolution est en route !

 

Watch : une petite révolution serait en route pour le processeur S7:

Avec même une meilleure autonomie au programme ?


Publié le

 

Par;Valentin

Alors que le magazine assure déjà que TSMC est à pleine puissance sur les futures puces A15 Bionic des iPhone 12S, DigiTimes vient d’annoncer que leur équivalent pour montre connectée aurait pour sa part droit à une impression double face. Commençons par une rapide explication de ce procédé, jusque là jamais utilisé sur les Apple Watch commercialisées auparavant.

Pour le comprendre, il faut d’abord savoir que les processeurs classiques, prenant la forme d’un plan en deux dimensions, sont en fait imprimés d’un seul côté. Mais avec la technologie dite double-sided en anglais, il est possible d’y installer des transistors des deux côtés. Par conséquent, le fabricant a besoin de deux fois moins de surface et peut donc faire appel à une carte plus compacte.

Plus de place pour les autres composants ?

De même, si le CPU est plus petit qu’avant, ceci peut alors signifier que le constructeur a la possibilité de repenser l’agencement des différentes pièces de sa montre. Et qui mieux que la batterie, source de nombreuses critiques, pour en profiter ? On sait déjà qu’elle a toutes les chances d’être revue à la hausse du côté des iPhone 12S, alors pourquoi pas avec l’Apple Watch Series 7.

La mouture précédente, pour sa part, s’en tient à 303,8 mAh. Mais ce n’est pas suffisant pour beaucoup, car ce nombre ne permettrait de tenir que jusqu’à dix-huit heures. Et encore : il s’agit évidemment des chiffres officiels, qui contrastent avec les conditions réelles d’utilisation où des programmes gourmands et le réglage de la luminosité peuvent largement changer la donne. Sans compter l’écran always-on, bien sûr.

Meilleur suivi du sommeil

Avec l’annonce de watchOS 7, à savoir le système d’exploitation de l’Apple Watch Series 6, son développeur a présenté une fonctionnalité très attendue : le suivi du sommeil. Sauf que comme la tocante ne peut pas tenir vingt-quatre heures allumée d’affilée, la plupart des utilisateurs profitent justement de la nuit pour la recharger. Et sont donc dans l’incapacité de compter sur le suivi du sommeil pour améliorer leur bien-être.

Mais avec une batterie plus imposante et grâce au processeur double face, le problème est peut-être en passe d’être résolu. Rendez-vous lors du potentiel keynote de fin septembre 2021 pour en avoir le cœur net.

 

REF.:

Apple paye 300 millions de dollars à Google pour utiliser leurs serveurs

 

 

Apple paye 300 millions de dollars à Google pour utiliser leurs serveurs

Apple serait obligé de se fournir au près de Google, ses serveurs ne suffisant plus à stocker les données utilisateurs de la Pomme.


Publié le

 

Par :Tristan Carballeda


Apple développe de façon accélérée son service de cloud, iCloud. Utilisée par de plus en plus de propriétaires d’iPhone, iPad et Mac, la solution de stockage à distance de la Pomme s’est faite, en quelques années, une place de choix dans le monde du cloud. Il est donc assez cocasse de savoir qu’Apple dépense près de 300 millions de dollars dans des frais de serveurs auprès de Google. Car si la firme de Cupertino utilise ses propres serveurs pour stocker les montagnes d’informations dont elle dispose, ces derniers ne suffisent pas, et Apple est bien obligé de faire appel à la concurrence pour ranger toutes les données qu’elle a en sa possession.

Selon les informations de The Information, les frais en service de stockage à distance d’Apple auraient augmenté de 50 % d’une année sur l’autre, s’élevant aujourd’hui à plus de 300 millions de dollars. Une somme qui irait pour sa très grande partie directement dans les poches de Google, la firme de Mountain View étant le principal associé de la Pomme dans cette affaire. Au total, le G de GAFA stockerait pas moins de huit exaoctets (8 millions de To) d’informations pour son acolyte et concurrent.

Apple va trop vite pour suivre son propre rythme

Une pratique étrange, qui est finalement assez peu exotique dans le monde des nouvelles technologies. Autre exemple « d’entraide » entre géants du numérique, le stockage des données de Facebook, sur des serveurs d’Amazon. En effet, la grande majorité des données de Facebook sont stockées sur des serveurs appartenant à AWS, une filiale du mieux connu groupe Amazon.

La présence d’Apple dans les serveurs de Google aurait même gagné son petit nom « Bigfoot » selon les sources de The information. Apple paye ici le prix de son développement ultra-rapide, qu’elle-même n’arrive pas à suivre. La Pomme travaillerait fortement en interne pour résoudre ce problème de stockage, la firme de Cupertino ne voulant pas être prise dans un scandale de fuite de données provoqué par Google.

 

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iOS : des éditeurs majeurs tentent d’outrepasser le blocage du suivi

 

 

iOS : des éditeurs majeurs tentent d’outrepasser le blocage du suivi

Et selon les dernières directives dictées par Apple, ils risquent gros à ce jeu-là.


Publié le 

Par;Valentin

Depuis iOS 14, Apple propose une nouvelle stratégie appelée app tracking transparency (abrégée le plus souvent en ATT). Celle-ci prend notamment la forme d’une option supplémentaire au sein des Réglages, où chacun a la possibilité d’interdire aux développeurs de le suivre à travers d’autres applications. Une initiative qui, d’ailleurs, semble connaître un véritable succès puisque la majorité des internautes en profitent ainsi pour mieux se protéger.

Mais comme souvent, s’il y a un gagnant dans l’histoire, on y retrouve aussi un perdant. Il s’agit des créateurs de contenu eux-mêmes, qui se retrouvent alors avec beaucoup moins de données collectées pour mieux cibler les publicités à destination de leurs utilisateurs. Tout logiquement, et alors même qu’il existe des alternatives dans les clous, ceux-ci se sont donc empressés d’imaginer des solutions pour contourner la limitation mise en place par Apple.

L’astuce

L’une des méthodes privilégiées par les éditeurs consiste tout simplement à bloquer l’accès à certaines fonctions de leur app lorsque le suivi est désactivé. Une fenêtre contextuelle apparaît alors lorsqu’on tente de lire les sections en question, incitant à changer ses paramètres de confidentialité pour avoir droit à une expérience complète. Si l’affaire relative à la nouvelle politique de traitement de données chez WhatsApp vous a interpellé, sachez qu’il s’agit peu ou prou du même stratagème.

Jusqu’à maintenant toutefois, seuls quels acteurs mineurs et particulièrement zélés se permettaient de tromper les consommateurs de cette façon. En effet, Apple a d’ores et déjà annoncé que les petits malins qui tenteraient de contrevenir à sa nouvelle barrière risquaient de se faire bannir de l’App Store. Et donc, potentiellement, de perdre encore davantage de revenus.

Premiers cas de figure marquants

Si l’on en reparle aujourd’hui, c’est car deux entreprises bien connues des technophiles viennent à leur tour d’être épinglées à ce propos. Et cette fois-ci, le procédé est bien en place. En fait, c’est l’authentification via la connexion Google qui pose problème. Microsoft et Outlook requièrent en effet que le suivi inter-applications soit de rigueur pour s’authentifier de cette manière.

Apple sévira-t-elle ? Contre deux géants de cette taille, pas si sûr… Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’Alphabet n’y est pour rien. En tout cas, selon l’un de ses vice-présidents qui a pu s’exprimer sur le sujet via Twitter :

 

REF.: Valentin

Un tutoriel apprend à la police comment pirater un iPhone

 

 

Un tutoriel apprend à la police comment pirater un iPhone

Une fuite partagée par Vice nous montre les techniques des autorités pour infiltrer nos mobiles…


Publié le 

Par Valentin

Ce n’est plus un secret pour personne : il est désormais facile pour qui en a les moyens de s’offrir une machine à quelques milliers d’euros capable d’accéder au contenu de n’importe quel iPhone. Pour ce faire, deux solutions : passer par le darknet, ou profiter du passe-droit accordé aux institutionnels faisant appel à ce genre d’appareil -officiellement- sous couvert de sécurité nationale.

La réalité, elle, est plus floue, si bien qu’il est difficile de connaître la véritable liste des clients de Cellebrite ou de Grayshift, deux sociétés concevant ces machines. D’autant plus quand un manuel précis pour les utiliser arrive entre les mains de Vice, dont l’audience particulièrement grand public dépasse les frontières des consommateurs Apple. Ces dernières années, sous le giron de Tim Cook, cette dernière met pourtant un point d’honneur à vanter les promesses de confidentialité de ses produits.

GrayKey

© Vice / Motherboard

Une technique bien connue des experts

La méthode privilégiée par GrayKey (il s’agit du nom du périphérique) pour attaquer un iPhone n’est en réalité rien d’autre que le brute force. Stratégie bien connue des acteurs du secteur, puisqu’on la retrouve également au cœur de l’affaire de San Bernardino. À l’époque, c’est alors le FBI qui avait misé sur une autre entreprise elle aussi spécialisée dans le hack.

Évidemment, tout ceci n’est guère commode pour Apple qui essuie par conséquent moult critiques relatives à la protection censée être offerte par ses smartphones. La firme joue d’ailleurs au chat et à la souris avec ces intrus, qui sont aussi à l’origine de découvertes de failles majeures ensuite comblées par Cupertino.

GrayKey

© Vice / Motherboard

Quasiment aucune barrière

Comme le montrent les captures d’écran obtenues par Motherboard, GrayKey est capable de déverrouiller un iPhone presque sans condition. En effet, le logiciel sait même accéder au contenu d’iOS alors que l’appareil est éteint ou qu’il ne lui reste qu’un faible pourcentage d’autonomie. Pour aller plus rapidement, une fonctionnalité appelée HideUI permet qui plus est d’identifier le mot de passe de l’utilisateur (à l’instar d’un keylogger) en enregistrant ses frappes au clavier.

Même avec la meilleure volonté du monde, ce n’est donc pas demain qu’il existera un système d’exploitation inviolable. Mais les bug bounties sont aussi là pour faire avancer les technologies existantes, si bien qu’Apple aussi compte sur ces récompenses pour renverser la balance.

GrayKey

© Vice / Motherboard


i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG
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Attention les N3 arrive: Apple lorgne la technologie de puce « la plus avancée au monde »

 

 

Attention les N3 arrive: Apple lorgne la technologie de puce « la plus avancée au monde »

Les puces 3 nm sont dans les starting-blocks pour l’année prochaine.


Publié le

 

Par;Hadrien Augusto


La pénurie des microprocesseurs touche l’ensemble des marchés des nouvelles technologies jusqu’aux constructeurs automobiles. Aux États-Unis, le fédéral cherche à motiver les fournisseurs pour produire directement au sein du pays. Fort de son partenariat et son influence auprès de TSMC, Apple évite les problèmes et prépare déjà la suite : une puce gravée en 3 nm, plus puissante et économe.

Dans un récent rapport de Digitimes, nous apprenons aujourd’hui que cette prochaine génération de microprocesseurs arrivera en production de masse au second semestre 2022. Apple a d’ores et déjà réservé l’exclusivité de la production de ces puces gravées en 3 nm, encore plus fines que les actuels composants gravés en 5 nm (et déjà exceptionnellement efficients).

Les futures puces 3 nm Apple

Il est indiqué que ces prochaines puces fourniront pas moins de 15 % de puissance supplémentaire en plus d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie comparée aux microprocesseurs actuels. Actuellement, TSMC appelle ses futurs composants en 3 nm la technologie « N3 ».

« TSMC a affirmé que sa technologie N3 sera la technologie la plus avancée au monde lorsqu’elle commencera la production en volume au second semestre 2022. S’appuyant sur l’architecture éprouvée des transistors FinFET pour les meilleures performances, efficacité énergétique et rentabilité, N3 offrira jusqu’à 15 % de gain de vitesse et une consommation jusqu’à 30 % plus faible que le N5 ».

Faut-il en tirer la conclusion que la génération de septembre 2022 des iPhone en sera équipée ? Bien évidemment, non. Apple vient tout juste de lancer les puces 5 nm, notamment sur les Macs avec la nouvelle puce M1 (première du nom après l’éloignement de la marque avec Intel).

Les intégrations logiciel et les nouvelles technologies 5 nm avancée du prochain iPhone 13 réservent encore bien des améliorations avant de choisir de lancer une technologie en 3 nm. De la même manière, TSMC devrait fournir des processeurs en 4 nm l’année prochaine particulièrement pour la future génération de puces M, pour les Macs.


REF.:Hadrien Augusto

Résumé Keynote WWDC 2021 : iOS 15, macOS Monterey, Siri, iCloud+ et autres nouveautés

 

 

Résumé Keynote WWDC 2021 : iOS 15, macOS Monterey, Siri, iCloud+ et autres nouveautés

Retrouvez ici toutes les annonces importantes faites par Apple lors de cet Apple Event de la WWDC. Au menu, de nouveaux OS, comme prévu, et quelques surprises…


Publié le

 

Par

Pierre Otin

Comme chaque année à la même période, Apple tient la WWDC, pour Worldwide Developers Conference. Il s’agit d’un évènement centré autour du développement pour les différentes plateformes d’Apple. Ateliers avec des ingénieurs Apple, tutoriels, tables rondes, concours et autres sessions de travail rythment le salon sur 5 jours. Et traditionnellement, la WWDC débute par une présentation d’ouverture lors de laquelle sont généralement présentées les nouveautés majeures des prochaines versions des OS à la pomme : iOS, iPadOS, tvOS, mais aussi macOS et watchOS. Il arrive aussi que durant le keynote, des nouveautés matérielles se fassent voir, mais ce n’est pas systématique.

Cette année, l’Apple Event spécial WWDC a eu lieu le lundi 7 juin. Et dans ce cadre-là, voici ce que la firme californienne a présenté, encore une fois sans publique, après une WWDC 2020 qui s’était déjà tenue en virtuelle.

C’est donc parti pour notre résumé complet des annonces WWDC 2021 !

Vous pouvez retrouver le replay de la conférence ci-dessous :

iOS 15 : communications, santé et autres améliorations

Voici ci-dessous les nouveautés majeures d’iOS 15.

FaceTime

  • Améliorations audio : les appels se veulent plus naturels, au niveau du son, grâce à Spatial audio par exemple. Ainsi, toutes les personnes d’une conversation sont entendues comme se situant dans la même pièce. Une nouvelle technologie d’isolation de voix permet aussi de mieux vous faire entendre en éliminant les bruits environnants
  • Améliorations vidéos : nouvelle vue en grille, pour voir tous les participants affichés à l’écran
  • Portrait : vue et effets Portrait pour FaceTime pour améliorer l’image de son visage
  • FaceTime Links : ces liens intelligents permettent de plus facilement rejoindre une conversation FaceTime
  • SharePlay : pour partager son écran, une expérience vidéo ou musicale via FaceTime. La fonctionnalité va notamment profiter d’API pour intégrer facilement différents services à partager entre participants à une conversation FaceTime

Messages

  • Design : améliorations de design pour afficher les médias partagés
  • Share with You : différentes applications natives profitent d’une nouvelle section “Partagé avec Vous”, affichant les contenus partagés avec vous par d’autres personnes via Messages (dans Apple Music, Podcasts, mais aussi Safari et d’autres app Apple)

Santé et bien-être

  • Design des notifications : changement de design, avec affichage des photos de contacts notamment
  • Résumé des notifications : nouvelle vue des notifications reçues dans les dernières heures, pour permettre de mieux voir les notifications importantes du jour par exemple
  • Réponses automatiques : en mode “ne pas déranger”, un message automatique est envoyé à un correspondant tentant de vous joindre par Messages
  • Focus : nouvelle fonctionnalité permettant de préparamétrer son iPhone selon différentes modes, travail, loisir, famille, etc.

Photos

  • Live Text : nouvelle fonctionnalité de capture de texte pour convertir du texte vu en photo en du texte éditable. Fonctionne avec 7 langues, dont le français. Fonctionne aussi sur des objets, animaux, paysages, etc. ce qui permet par exemple d’affichage la race d’un chien vu en photo
  • Souvenirs : amélioration de la création automatique des souvenirs, mais aussi de leur consultation. Ils profitent d’une nouvelle fonctionnalité nommée “Memories Mixies”, permettant notamment d’appliquer différents filtres intelligents et divers types de montage pour un même souvenir

Notes

  • Tags : prise en charge des tags pour un nouveau classement de ses notes
  • Activité : affichage des derniers changements réalisés sur des notes partagées
  • Quick Note : affichage de ses notes dans une fenêtre volante qui reste à l’écran tandis que l’on navigue sur d’autres app. Permet de faciliter la prise de notes à la volée

Autre

  • Spotlight : la recherche intelligente d’iOS est encore améliorée, en profitant du Live Text justement, mais aussi grâce à de nouveaux résultats enrichis pour les contacts, entre autres
  • Wallet et clés : compatibilité avec de nouvelles clés, plus seulement limitées aux voitures. Par exemple, il sera possible sous peu d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec sa clé de chambre numérique dans Wallet, son appartement, ou encore la porte de sa maison
  • Wallet et pièces d’identité : aux USA uniquement dans un premier temps, l’application Wallet contiendra prochainement le permis de conduire et la carte d’identité. On espère voir arriver cela un jour en France…
  • Météo : améliorations de design, avec fonds d’écran plus dynamiques, mais aussi apports de cartes météorologiques haute résolution

  • Safari : la barre d’onglet est améliorée et profite d’un nouveau design volant. Les onglets sont aussi affichés dans une nouvelle vue en grille
  • Extensions : Safari sur iOS et iPadOS 15 supporte maintenant les extensions web
  • Apple Plans : nombreuses améliorations de design, avec notamment un nouveau mode nuit, mais aussi amélioration du guidage en voiture. Idem pour les transports en commun, Apple a prévu des changements en termes d’ergonomie pour mieux se repérer lors d’un trajet en métro par exemple. Sans oublier une nouvelle vue 3D pour mieux appréhender un trajet piéton en ville, entre autres

iPadOS 15

  • Widgets : les widgets peuvent être placés entre les applications sur l’écran d’accueil. Ajout de nouveaux widgets, dont le widget Localiser, ainsi que d’une nouvelle taille de widget, le format large
  • Bibliothèque d’apps : cette fonction apparue avec iOS 14 est disponible sur iPad sous iPadOS 15
  • Multitâche : le travail sur plusieurs applications en même temps est amélioré, avec un changement d’apps plus simple en Split View. Il y a aussi une nouvelle vue fenêtrée permettant d’afficher une fenêtre d’app par-dessus le reste de l’écran, tout en gardant en bas d’écran plusieurs fenêtres d’apps pour un accès rapide

  • Traduction : arrivée de l’app sur iPad avec de nouvelles fonctionnalités pour une traduction dans les apps plus facile
  • Swift Playground : nombreuses améliorations pour faciliter le codage, dont une fonction de complétion automatique de code avec des propositions faites intelligemment selon ce que l’on écrit

watchOS 8

  • Respirer : l’application est améliorée et propose notamment un nouveau mode Reflect pour réduire son stress et améliorer son bien-être mental
  • Sommeil : l’Apple Watch peut suivre le rythme respiratoire pendant la nuit
  • Cadran : nouveau cadran Portrait qui s’affiche avec un effet 3D, jouant sur la perspective entre fond de l’image, heure et visage du portrait
  • Photos : l’application Photos propose des améliorations d’ergonomie et affiche désormais les souvenirs
  • Timers multiples

tvOS 15

  • HomePod mini : possibilité de choisir le HomePod mini comme sortie de l’Apple TV

Mais aussi

AirPods

  • Conversation Boost : permet de mieux entendre les conversations grâce à une captation audio plus directe. Pratique notamment pour les personnes malentendantes
  • Notifications vocales : Siri lit les notifications pour vous les faire entendre
  • Localiser : AirPods Pro et AirPods Max compatibles avec le réseau Localiser

Confidentialité

  • Mail : nouvelle fonction “Mail Privacy Protection”. Celle-ci cache l’adresse IP aux expéditeurs les empêchant de suivre vos activités sur les mails reçus
  • Applications : nouvelle section permettant de voir quelles applications ont accès à quelles informations utilisateurs
  • Siri : par défaut, l’audio est traité et reconnu en local, sans aucun partage sur les serveurs d’Apple, et donc sans besoin de connexion internet !

Santé

  • Station debout : améliorations de la capture de données, notamment pour la station debout. Permet de suivre différents paramètres et d’analyser le risque de chutes selon la qualité de la station debout. Apport en outre de conseils et d’exercices à voir en vidéos pour améliorer son équilibre et la stabilité de sa station debout
  • Résultats de laboratoires : améliorations de la prise en charge de résultats de laboratoires, sanguins par exemple
  • Tendances : fonction de suivi de toutes les données de l’application Santé pour proposer un meilleur monitoring de sa santé général dans le temps
  • Partage Santé : nouvelle section de partage de données santé avec d’autres personnes permettant par exemple recevoir des alertes en cas de mauvais signe de santé pour certains de ses proches à risque

Services

  • Fitness+ : de nouveaux entrainements disponibles sur le service de sport d’Apple, mais aussi de nouvelles playlists Artist Spotlight Series
  • iCloud+ : nouveau service qui veut améliorer la vie privée des utilisateurs, notamment sur Safari, avec un nouveau mode de surf confidentiel, mais aussi sur Mail, avec une nouvelle option pour cacher son adresse email. iCloud+ est inclus dans les abonnements iCloud déjà existants, sans surcoût
  • Nouvelle option de récupération iCloud : vous pouvez désigner un utilisateur qui peut avoir accès à votre compte, par exemple en cas de décès
  • HomeKit : lien entre appareils HomeKit, qui va permettre par exemple de demander au HomePod de lancer un contenu sur l’Apple TV
  • Siri et accessoires tiers : Siri peut être utilisé sur des accessoires tiers désormais
  • Matter : nouveau protocole de communication pour la domotique, compatible HomeKit, développé par Apple en partenariat avec d’autres fabricants
  • Apple Music : disponible sur Apple Music dès aujourd’hui

macOS 12 : “Monterey”



  • FaceTime : mêmes améliorations que sur iOS 15, avec “SharePlay” et “Partagé avec vous”
  • Mode Focus
  • Notes : QuickNotes et autres améliorations de Notes vues sur iOS 15
  • Universal Control : possibilité d’utiliser un même clavier sur iPad et sur Mac, ou une même souris. Fonctionne avec le clavier du MacBook ou même le Trackpad… Compatible aussi avec les fichiers, que l’on peut glisser-déposer entre iPad et Mac, simplement en glissant un ficher avec la souris
  • AirPlay : compatible désormais dans le sens “vers le Mac”, pour partager par exemple sur un iMac, l’écran de son iPhone ou de son iPad
  • Raccourcis : arrivée de l’application de raccourcis vue sur iOS sur macOS
  • Safari : simplification de l’interface, amélioration de son fonctionnement allègement du design pour un résultat plutôt minimaliste et assez attirant ! L’application profite désormais d’une nouvelle fonction de recherche par onglet. Safari inclut aussi désormais les groupes d’onglets, qui peuvent être sauvegardés et rechargés à volonté. Les groupes d’onglets sont synchronisés entre appareils Apple compatibles évidemment

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iOS 15 rend plus simple les remboursements d’achats intégrés: API « StoreKit »

 

 

iOS 15 rend plus simple les remboursements d’achats intégrés:API « StoreKit »

Fini les erreurs et les migraines pour demander remboursement à Apple.


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Par;Hadrien Augusto


La WWDC 2021 a mis en ligne tout un lot d’informations pour les développeurs, en plus de sa conférence pour le grand public, en prévision de la sortie d’iOS 15. Pour le second semestre 2021, les utilisateurs pourront profiter d’une nouvelle fonctionnalité en cas d’erreur d’achat intégré.

Une procédure in-app

Plutôt que de devoir passer par l’assistance d’Apple sur son site internet, les demandes de remboursement pourront se réaliser directement depuis les applications tierces. Apple propose avec iOS 15 une nouvelle API « StoreKit » qui offrira tous les éléments aux développeurs pour intégrer un bouton « Demander un remboursement ».

En cliquant dessus, les utilisateurs n’auront même plus besoin de sortir de l’application. L’intégralité de la procédure sera réalisée dessus, et le système communiquera de lui-même avec Apple pour envoyer la demande. Bien évidemment, il faudra tout de même justifier qu’il s’agissait d’un achat par inadvertance.

Pour cela, les mêmes informations seront à communiquer que sur l’actuelle page de support d’Apple. La procédure sera plus simple et confortable, de quoi éviter de décourager des utilisateurs perdus par la procédure plus complexe qui régit actuellement.

À la WWDC, la marque à la pomme a réaffirmé qu’elle s’engagera à répondre à chaque demande de remboursement dans les 48 heures. Pour suivre l’état de la procédure, il faudra continuer de se rendre sur la page d’aide d’Apple toutefois.

Les nouveautés iOS 15

Pour rappel, iOS 15 est actuellement à sa première version bêta (pour les développeurs). Plusieurs détails ont été présentés à l’occasion de la Worldwide Developer Conference 2021 (lire notre résumé de la WWDC 2021) et de nouveaux détails émergent chaque semaine.

Dernièrement, nous avons appris que les futurs widgets seront plus discrets à l’affichage et que les émojis seront d’autant plus personnalisables. Siri, l’assistant vocal d’Apple, prévoit une mise à jour importante avec l’arrivée de la prise en charge hors connexion.

 

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Monterey facilite l’usage des Mac comme écran externe

 

 

Monterey facilite l’usage des Mac comme écran externe

Rendez-vous à l’automne (version finale) pour le tester chez vous en toute sécurité.


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Par:Valentin


Si avec Sidecar il est relativement facile d’agrandir l’espace de travail virtuel de macOS avec un iPad, la technique n’est pas si aisée avec un autre ordinateur. En effet, jusqu’à maintenant il était nécessaire de passer par des manipulations longues et relativement techniques, qui plus est pas toujours conseillées par Apple pour y arriver. C’était sans compter sur la dernière mouture du système d’exploitation de ses Mac.

Monterey permet ainsi de connecter très facilement la dalle d’un Mac à un autre afin que celle-ci fasse office d’écran externe. Baptisée AirPlay to Mac, la fonctionnalité qui autorise cette petite prouesse semble assez fluide et surtout bien plus pratique qu’auparavant. Ceux qui ont opté pour l’iMac avec processeur M1 mais disposent déjà d’un MacBook Pro pour leurs déplacements pourraient en être les premiers ravis.

Une idée datant de… 2009

Certains auront probablement remarqué que cette solution n’est pas sans rappeler une autre elle aussi signée Apple et dévoilée il y a plus d’une dizaine d’années. Appelée target display mode à l’origine, celle-ci consiste à utiliser “un iMac en tant qu’écran avec le mode d’affichage cible” selon le fabricant. Mais les modèles sortis après mi-2014 ont finalement abandonné cet outil pourtant bienvenu.

AirPlay to Mac, pour sa part, serait différent à plusieurs égards. Tout d’abord, les vidéos envoyées d’une machine à l’ordre seraient compressées. Un sérieux inconvénient pour les monteurs et autres professionnels de l’imagerie. De plus, une certaine latence aurait été remarquée par quelques utilisateurs. Le délai lié à la transmission des contenus est certes minime, mais tout de même davantage perceptible que la fameuse inclinaison de l’iMac. Gageons toutefois que tout ceci sera résolu d’ici à la sortie de la bêta.

L’audio aussi !

Avec macOS 12, AirPlay to Mac (avec ou sans fil) permet aussi de transformer les haut-parleurs de l’iMac M1 -particulièrement sophistiqués depuis sa sortie- en enceinte réceptrice. Un cas de figure assez simple pour illustrer le système est celui d’un amateur de vinyles découvrant des titres sur l’app Discogs de son iPhone, avant d’en transférer le son vers celui de son grand écran pour mieux admirer le design du macaron.

AirPlay to Mac fonctionne avec les MacBook Pro et les MacBook Air sortis en 2018 et ensuite, les iMac de 2019 et suivants, le Mac Pro, l’iMac Pro et le Mac mini de 2020. Pour l’essayer, sachez que la date de déploiement de la bêta publique est fixée au mois de juillet.

 

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mercredi 30 juin 2021

Xbox Game Pass

 

 

Xbox Game Pass est un service d'abonnement de Microsoft destiné à être utilisé avec sa console de jeux Xbox One. Décrit comme le « Netflix pour les jeux vidéo » 1, le Xbox Game Pass permet aux joueurs d’avoir accès à un catalogue de jeux de différents éditeurs pour un prix unique par abonnement mensuel. Le service a été lancé le 1 er , tandis que les abonnés à Xbox Live Gold ont obtenu un accès prioritaire le .

Lors de l'E3 2019, Microsoft annonce l'arrivée du Xbox Game Pass sur PC, au départ en bêta puis dans la version ultimate ou l'on peut jouer sur un serveur avec un PC non performant.

Le service compte au plus de 18 millions d’abonnés2.

Histoire

Le , Microsoft a annoncé le lancement de Xbox Game Pass et a mis à la disposition des membres de sa communauté Xbox Insider un catalogue limité de jeux à des fins de test et de retour1. Plus tard au deuxième trimestre de 2017, le service a été ouvert aux joueurs abonnés à Xbox Live Gold , puis à tous les autres joueurs. Un abonnement Xbox Live Gold n'est pas requis pour le Xbox Game Pass, mais il est nécessaire pour les jeux avec contenant le multijoueur en ligne.

Dans le cadre de la conférence de presse de Microsoft sur l'E3 2017 , Microsoft a annoncé que certains titres Xbox seraient rendus disponibles via une nouvelle fonctionnalité de compatibilité ascendante similaire à celle des titres Xbox 360. Dans une interview ultérieure, Phil Spencer a déclaré que certains de ces jeux pourraient également se retrouver sur Game Pass3.

Le , Microsoft a annoncé une extension de Game Pass permettant aux titres propriétaires d’arriver sur le catalogue avec la version commerciale du jeu4. Sea of Thieves est le premier nouveau titre à apparaître sur Game Pass le , date de son lancement dans le commerce5. Crackdown 3 , State of Decay 2 et Forza Horizon 4 seront également ajoutés lors du lancement, bien que Les dates de lancement n’étaient pas annoncées à ce moment-là et les versions futures des franchises Microsoft existantes, telles que Halo et Gears of War, seraient également ajoutées lors de leur sortie4. De plus, une séléction de titre ID@Xbox sont également ajoutés au service à leurs dates de sortie, le premier étant Robocraft Infinity.

Spencer a déclaré que l'intention de Microsoft avec le Xbox Game Pass était de le rendre disponible sur de nombreux appareils, y compris ceux de leurs concurrents. Spencer a déclaré: "Nous voulons utiliser la Game Pass sur n'importe quel appareil sur lequel quelqu'un veut jouer ... Non seulement parce que c'est notre métier, mais vraiment parce que le modèle commercial permet aux utilisateurs de consommer et de trouver des jeux auxquels ils n'auraient jamais joué. " 6 En , Microsoft a annoncé l'arrivée du Xbox Game Pass pour les ordinateurs Windows 10, qui contiendrait plus de 100 jeux de ses propres studios ainsi que de tiers lors de son lancement7.

Le , Microsoft a annoncé Xbox Game Pass Ultimate, un nouveau niveau combinant le Xbox Game Pass et Xbox Live Gold en un seul abonnement. Il est devenu disponible pour des tests pour les initiés Xbox le même jour, alors que la disponibilité générale a commencé le .

Le , Microsoft a annoncé que le Xbox Game Pass pour PC serait lancé en version bêta ouverte, ce qui serait également inclus dans Ultimate.

Structure

Xbox Game Pass est similaire à l’abonnement de jeu vidéo fourni par EA se nommant EA Play existant sur Xbox One et au service PlayStation Now proposé par son rival Sony1,8,9.

Le catalogue sur abonnement contient plus de 100 jeux au lancement, des jeux étant ajoutés et parfois retirés du catalogue10. Xbox Game Pass permet au joueur de télécharger le jeu complet sur la console. Selon le responsable de la Xbox Phil Spencer, cet objectif visait à offrir aux joueurs "un jeu continu et fidèle sans se soucier des problèmes de streaming, de bande passante ou de connectivité"11. Contrairement à EA Access, Xbox Game Pass propose des jeux provenant d’un grand nombre d’éditeurs, tels que Namco, Capcom, WB Games, 2K Games, Bethesda Softworks et des jeux à la première partie de Xbox Game Studios10.

Le catalogue propose des jeux sélectionnés pour Xbox One ainsi que des titres sélectionnés pour Xbox 360 et Xbox avec lesquels Xbox One est compatible avec les versions antérieures11. Il n’y a pas de limite au nombre de jeux qu’un joueur peut télécharger et installer sur ses consoles, mis à part la quantité d’espace de stockage disponible sur la console. Tant qu'un jeu reste dans le catalogue, il est disponible en téléchargement illimité et peut être lu par les abonnés11. Les joueurs peuvent acheter des jeux dans le catalogue avec un rabais de 20% et tout contenu complémentaire associé à ces jeux avec un rabais de 10%. Le prix réduit est disponible uniquement pendant que le jeu est dans le catalogue et uniquement pour le jeu en particulier; à titre de comparaison, la remise d'abonné EA Access 10% s'applique à tout contenu publié par EA, et pas uniquement au contenu de son catalogue d'abonnements11. Les jeux du catalogue peuvent être lus lorsque la console est hors ligne, mais au plus 30 jours avant de devoir se reconnecter pour vérifier un abonnement actif12.

Si le jeu est supprimé du catalogue par Microsoft ou si le joueur met fin à son abonnement, l'accès est suspendu jusqu'à ce que le joueur achète le jeu ou renouvelle son abonnement, mais leur progression dans le jeu est enregistrée11. Si le jeu est un titre Xbox 360, il sera compatible avec la version antérieure et doit être utilisé sur Xbox One. il ne peut pas être téléchargé sur la console Xbox 360 d'un lecteur à moins que le joueur ne décide de l'acheter11.

Disponibilité

Le service est disponible en Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Colombie, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hong Kong, Hongrie, Inde, Irlande, Israël, Italie, Corée, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne, Portugal, Russie, Arabie Saoudite, Singapour, Slovaquie, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Taïwan, Turquie, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis13.

REF.: Voir aussi

Windows 11 : nouveautés, date de sortie, compatibilité TMP 2.0, mise à jour, prix…

 

 

Windows 11 : nouveautés, date de sortie, compatibilité TMP 2.0, mise à jour, prix…

Windows 11, le successeur de Windows 10, arrivera à l'automne 2021 avec de nombreuses nouveautés. Après la présentation officielle de Microsoft du 24 juin, voici ce qu'il faut savoir sur le prochain système d'exploitation des PC.

Cette fois, c'est officiel : le successeur de Windows 10 s'appellera bien Windows 11. Microsoft l'a annoncé ce jeudi 24 juin, lors d'une conférence diffusée en direct sur Internet, en présentant ce qui sera le prochain système d'exploitation des PC. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'éditeur n'a pas brillé dans sa communication, en égrenant des messages parfois contradictoires et en semant la confusion. Surtout, l'évolution risque de ne pas se dérouler en douceur, du fait des exigences matérielles de Microsoft, et nombre d'ordinateurs actuels risquent de rester sur le carreau, condamnés à fonctionner avec Windows 10…

Depuis le début du printemps 2021, la Toile bruissait de multiples rumeurs sur Windows. Plus exactement, sur la prochaine version de Windows 10, censée arriver à l'automne. Tout s'est précipité à la mi-juin, quand Microsoft a annoncé une grande conférence de presse pour le 24 juin, en parlant d'événement et en truffant sa communication de mystérieux indices. Hélas, le suspense aura été de courte durée. Et l'effet de surprise complètement gâché. En effet, dès le 15 juin, une préversion du futur Windows a circulé sur Internet sous forme de fichier ISO, dévoilant une partie de ce que Microsoft réservait à sa présentation officielle. Toutefois, malgré la fuite, l'éditeur avait gardé plusieurs atouts dans sa manche et Windows 11 comporte plusieurs nouveautés qui n'avaient pas été révélées…

Ainsi, au-delà de l'interface graphique sensiblement remodelée, Windows 11 incarnera des changements profonds en termes d'utilisation. Lors de sa conférence, Microsoft a insisté sur des notions de "productivité", de "créativité" et de "liberté" qui sonnent comme un classique discours marketing, bien dans l'air du temps. Mais force est de constater après une démonstration rapide que l'éditeur a fait de gros progrès sur le plan pratique, en rendant son système plus simple et plus ergonomique, et en misant sur de nouveaux usages. 


Découvrir Windows 11 en vidéo

Si vous n'avez pas assisté à la diffusion en direct, vous pouvez revoir la conférence de Microsoft et découvrir les princpales nouveautés de Windows 11 en suivant les liens ci-dessous.

Revoir la conférence Windows 11 de Microsoft

 Découvrir Windows 11 sur YouTube

Windows 11 va-t-il remplacer Windows 10 ?

En 2015, à la sortie de Windows 10, Microsoft avait clamé haut et fort qu'il s'agissait de la dernière version de Windows. Entendez par-là, la version ultime de son système d'exploitation pour PC. Il faut savoir que depuis le tout premier Windows, apparu au milieu des années 1980, l'éditeur a fait évoluer Windows à de nombreuses reprises en changeant continuellement sa politique de dénomination selon une logique quelque peu obscure (Windows 3.1, Windows 95, Windows 98, Windows Me, Windows 2000, Windows XP, Windows NT, Windows Vista, Windows 7, Windows 8, Windows 8.1, Windows 10). 

Avec Windows 10, Microsoft s'est inspiré du fameux Mac OS X d'Apple, qui présentait une rupture technologique avec les précédents systèmes d'exploitation pour Mac. Une inspiration qui s'est essentiellement limitée au nom et à l'interface, car malgré de nombreuses améliorations, les fondations changeaient peu, pour maintenir la compatibilité avec l'immense parc de PC installés dans le monde. Les progrès étaient néanmoins là, avec une ergonomie et une stabilité accrues, Windows 10 plantant globalement beaucoup moins que ses prédécesseurs. Pour autant, malgré de multiples mises à jour, de nombreux éléments et outils hérités des ancêtres persistent encore, perdus voire cachés dans les tréfonds du système, avec une interface et des fonctions datés d'un autre temps (panneau de configuration, gestionnaire de périphériques, etc.). 

En principe, Microsoft aurait donc du continuer à faire évoluer son système phare en conservant son nom avec des mises à jour semestrielles. Mais il semblerait que Windows 10 ait perdu un peu de son éclat originel depuis 2015, d'autant qu'en 2020, Apple a franchi un cap important en passant de macOS 10 à macOS 11. En parallèle, Microsoft travaillait depuis quelque temps à un Windows nouvelle génération, baptisé Windows 10X. Ce projet a toutefois été abandonné et il semblerait que la plupart des nouveautés apportées par Windows 10X aient été intégrées à la nouvelle version de Windows 10, en principe estampillée 21H2 et surnommée Sun Valley – encore une inspiration due à Apple, qui donne des noms de régions à ses versions de macOS depuis quelques années… 

Si l'on ignore ce qui s'est dit au quartier général de Microsoft, il semblerait que l'éditeur ait donc décidé lui aussi de frapper un grand coup en changeant la numérotation de son système pour passer à Windows 11, qui, de fait, remplacera bien Windows 10. Une façon de marquer l'arrivée de changements profonds et le début d'une nouvelle ère. 

Microsoft a d'ailleurs discrètement annoncé que le support de Windows 10 devrait prendre fin en 2025. D'ici là, l'éditeur publiera évidemment des mises à jour pour entretenir son système. Mais il est clair que les jours et les améliorations de Windows 10 sont désormais comptés. 

Quelle la date de sortie de Windows 11 ?

Lors de sa conférence, Microsoft n'a pas donné de date précise concernant la sortie de son prochain système d'exploitation, en se contenant de parler de l'automne 2021. Logique dans la mesure où c'est à cette époque qu'aurait du sortir la version 21H2 de Windows, la seconde mise à jour du système de 2021 (voir notre fiche pratique Windows 10 21H1 : télécharger la mise à jour de mai 2021).

Toutefois, l'éditeur a indiqué que Windows 11 sera d'emblée installé de nouveaux PC qui seront commercialisés à cette période, en citant les noms de plusieurs constructeurs majeurs comme Dell, HP, Lenovo ou Samsung, sans oublier la gamme Surface de Microsoft. Pour le reste et notamment les PC déjà équipés de Windows 10, l'avenir est plus flou. Bien évidemment, Microsoft proposera une mise à jour, mais à une échéance non précisée, qui semblerait s'étaler de la fin 2021 au milieu 2022. Quelques jours après la présentation, un message sur le compte Twitter officiel de Windows, on apprenait que cette migration serait très progressive et qu'elle s'étalerait tout au long du premier semestre 2022, par vagues. Il faudra donc se montrer très patient, d'autant que nombre de PC actuels et anciens ne pourront pas profiter de Windows 11 (voir plus bas).


D'ici à la sortie officielle de Windows 11, plusieurs versions de test seront proposées sur les canaux Insiders de Microsoft, afin de recueillir des retours d'utilisateurs. Une première version bêta – officiellement publique cette fois ! – sera ainsi disponible dès la semaine prochaine. Libre à chacun de goûter ainsi aux nouveautés et de se faire sa propre opinion, en restant bien conscient que ces versions peuvent se montrer instables et receler divers bugs…

Signalons encore que, comme Microsoft l'a annoncé, Windows 11 ne bénéficiera que d'une seule mise à jour "fonctionnelle" par an, contre deux pour Windows 10. En principe, elle devrait être publiée au cours du second semestre de chaque année, probablement à l'automne… comme Apple le fait pour macOS ! 

Quel sera le prix de Windows 11 ?

Contrairement à macOS, qui est gratuit – plus exactement, fourni en standard avec les Mac vendus… –, Windows reste officiellement un système d'exploitation payant. Si l'on s'en tient aux tarifs affichés sur la boutique en ligne de Microsoft, il faut compter 145 euros pour la version Famille et 259 euros pour la version Pro de Windows 10. On peut donc logiquement s'attendre à des prix équivalents pour Windows 11. Certes, il est possible de télécharger Windows 10 gratuitement et d'acheter pour quelques euros une clé de licence légale. Mais, surtout, l'éditeur s'est montré très généreux à l'arrivée de Windows 10 en offrant gratuitement la mise à jour aux utilisateurs de versions officielles de Windows 7 et de Windows 8.1. Et même si la période la transition gracieuse est officiellement terminée, il est toujours possible d'en profiter (voir notre fiche pratique Passer gratuitement de Windows 7 ou 8.1 à Windows 10), de façon tout à fait légale.

Microsoft a levé les derniers doutes sur la question lors de sa conférence du 24 juin : la mise à jour vers Windows 11 sera bien gratuite pour les utilisateurs de Windows 10. Une excellente nouvelle, qui devrait inciter tous ceux qui utilisent encore une version plus ancienne à franchir le pas en passant par l'étape Windows 10 d'ici là. En revanche, et comme toujours, la licence sera intégrée au prix des nouveaux PC qui seront fournis avec Windows 11 préinstallé. 

Avant l'annonce officielle, certains experts prédisaient également l'arrivée d'un nouveau modèle économique : l'abonnement. Un modèle déjà utilisé pour la suite bureautique Microsoft 365 – anciennement Office 365 –, déclinée en plusieurs formules (pour les particuliers, les PME, les grandes entreprises et l'éducation) fonctionnant en mode cloud, via Internet, avec des enrichissements continuels. Une prédiction inquiétante – et qui aurait constitué une première pour un système d'exploitation – dans la mesure où il n'est pas certain que le grand public adhère à ce principe qui l'obligerait à payer Windows en permanence, même pour une somme modique… Fort heureusement, Microsoft n'a rien évoqué de ce genre et ce modèle devrait logiquement ne rester qu'un fantasme.

Quels seront les PC compatibles avec Windows 11 ?

Si la question de la compatibilité de Windows 11 avec les nouveaux ordinateurs qui sortiront à l'automne ne se pose évidemment pas, elle risque d'être beaucoup plus épineuse pour les PC anciens et actuels. Mais pas pour des histoires de puissance de calcul. En effet, selon les tests menés avec la préversion en fuite, Windows 11 ne semble pas plus gourmand que Windows 10 en termes de ressources matérielles : son utilisation s'avèrerait même très fluide, y compris sur des machines virtuelles, Microsoft ayant optimisé le code de son système d'exploitation pour le rendre plus rapide et plus efficace. 

Et, officiellement, Microsoft n'a pas changé de façon drastique ses exigences minimales par rapport à Windows 10. Sur le papier, il suffit d'un PC avec un processeur à deux cœurs à 1 GHz, 4 Go de mémoire vive, 64 Go d'espace de stockage et un circuit graphique compatible DirectX 12. En pratique, mieux vaut tabler sur 8 Go de mémoire vive (ou plus) et un SSD plutôt qu'un disque dur et un processeur multicœurs "moderne", la seule fréquence de fonctionnement ne constituant plus un indice de performances depuis longtemps. L'éditeur a d'ailleurs publié sur son site la liste des processeurs IntelAMD et Qualcomm officiellement compatibles avec Windows 11. D fait, il est désormais certain que Windows 11 fonctionnera aussi sur des puces – plus exactement des SoC – à architecture ARM, comme celles que propose Qualcomm, grand spécialiste des composants pour appareils mobiles. 

Bien entendu, certaines fonctions – comme la reconnaissance faciale du système Hello – devrait imposer des éléments compatibles tels une webcam adaptée. Et il est probable que le système sache tirer parti de technologies récentes sur les processeurs et les circuits graphiques de dernière génération à travers des réglages et des options spécifiques. Mais il paraîtrait logique que Windows 11 ne se montre pas trop gourmand, pour pouvoir conquérir rapidement le parc de PC installés. Idem côté logiciel. L'architecture interne ne changeant pas, toutes les applications fonctionnant sous Windows 10 devraient en principe tourner sous Windows 11. Selon toute vraisemblance, si votre ordinateur tourne déjà correctement avec Windows 10, vous devriez pouvoir passer à Windows 11 sans problème en continuant à utiliser vos logiciels habituels, quitte à faire l'impasse sur quelques nouveautés. Voilà pour la théorie, que la préversion de Windows 11 semblait confirmer.


Mais c'était sans compter sur Microsoft. Sans insister sur ce point lors de sa présentation, l'éditeur a en effet introduit de nouvelles exigences après sa présentation. Ainsi, dans la plus grande confusion, l'éditeur a mis à jour ses listes de processeurs compatibles en faisant des choix assez drastiques et en écartant les processeurs antérieurs à 2017. À l'heure actuelle, seuls les processeurs Intel de 8e génération (ou suivante) et les puces AMD Ryzen de 2e génération (ou plus récente) sont officiellement compatibles avec Windows 11. Une sélection surprenante qui laisse de côté des CPU pourtant assez récents et puissant, comme les Intel Core de 7e génération, dont certains sont bien plus performants que des puces de 9e ou 10e génération. D'autant plus incompréhensible que, dans la liste officielle, figurent des modèles de type Atom et Celeron qui ne sont pas réputés pour leurs performances… 

Comme si cela ne suffisait pas, un autre "détail" va poser de sérieux problèmes et fait déjà l'objet d'une polémique. De fait, pour fonctionner correctement, Windows 11 exige la présence d'un module TPM 2.0 (Trusted Platform Module) dans le PC. Or, ce système cryptographique de sécurité, qui est censé garantir une meilleure protection face aux malwares et aux attaques de pirates, n'est pas présent sur toutes les configurations. En outre, il n'est pas activé par défaut et la manipulation pour l'activer n'est pas évidente, car elle nécessite de modifier un paramètre dans le BIOS/UEFI du PC, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde… De fait, et c'est ce qui engendre un immense mouvement de grogne sur la Toile,  nombre de PC actuels – y compris quelques modèles récents et chers de Surface Microsoft ! – ne seront pas compatibles avec Windows 11. En clair, il ne suffira pas de posséder un ordinateur équipé d'un processeur compatible (voir les liens vers les listes plus haut), ce qui fait dire à beaucoup que Microsoft pousse à la consommation en forçant la marche et en faisant l'obsolescence programmée. Et ce, au pire moment, car depuis la pandémie, il y a une pénurie de composants sur le marché et les prix sont fortement à la hausse. 

Face au tollé soulevé par ces annonces et ces exigences surprenantes, Microsoft a tenté de s'expliquer en arguant de la sécurité, élément clé de Windows 11. L'éditeur reconnaît que son système peut fonctionner sur des configurations plus légères et plus anciennes – comme c'était le cas pour la préversion en circulation "libre". Et il semble probable que ses équipes travaillent à assouplir les conditions requises pour faire fonctionner Windows 11. Bref, il règne encore une grande confusion sur ce sujet, et il faut s'attendre à ce que la situation évolue dans les prochaines semaines. 

Pour éviter toute déconvenue, Microsoft a développé un outil gratuit permettant d'ores et déjà de vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11. Il suffit de le télécharger et d'effectuer un test pour avoir le verdict. Mais la réponse est sommaire, l'outil ne donnant aucune explication en cas d'incompatibilité… Et le verdict n'est pas définitif : Microsoft ayant promis de faire évoluer son outil dans les prochaines semaines, il conviendra de refaire le test à plusieurs reprises pour être réellement fixé. Pour davantage de détails sur la marche à suivre et sur le module TPM, consultez notre fiche pratique Vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11.  

Télécharger l'outil de vérification de compatibilité avec Windows 11

Par ailleurs, si l'on en croit le site de l'éditeur, il semblerait qu'un compte Microsoft et une connexion Internet soient désormais indispensables pour installer et utiliser Windows 11 dans sa version Famille, contrairement à Windows 10 qui peut fonctionner avec un compte local. Affaire à suivre…

Quelles sont les principales nouveautés de Windows 11 ?

La préversion de Windows 11 en fuite avait donné un petit aperçu de ce qui sera intégré au prochain système de Microsoft. Tout s'est révélé  exact, mais l'éditeur avait tout de même conservé quelques nouveautés, dont certaines bienvenues. À défaut de véritable révolution – logique, dans la mesure où il faut maintenir une compatibilité avec les PC existants, et, surtout, ne pas rompre complètement avec les habitudes des utilisateurs –, Windows 11 se présente comme une belle évolution de Windows 10, avec quelques améliorations majeures qui promettant d'apporter un réel confort au quotidien.

Une barre des tâches réorganisée

  • Comme prévu, Windows 11 profite de plusieurs changements d'ordre esthétique. Ainsi, la barre des tâches, toujours présente, a été remaniée. Par défaut, le menu Démarrer, l'outil de recherche et les applications épinglées s'affichent désormais au centre, à la manière du Dock de macOS. Il sera toutefois possible de revenir à une organisation classique, en alignant tout sur la gauche, comme dans Windows10. 

  • Notons que Microsoft a prévu dès le départ une utilisation sur écran tactile, en éloignant légèrement les icônes les unes des autres afin de faciliter leur manipulation.
  • Le champ de recherche a disparu de la barre des tâches : il est remplacé par une icône de loupe, plus discrète. Son fonctionnement reste identique : il peut être utilisé aussi bien pour trouver du contenu local sur le PC (applications, documents, etc.) que pour effectuer une recherche sur le Web.

Un menu Démarrer modernisé

  • Comme il en était question depuis un moment, le menu Démarrer a subi une refonte complète. S'affichant par défaut au centre de l'écran, il est totalement débarrassé des vilaines tuiles héritées de Windows 8 et présente uniquement les applications épinglées, des suggestions et des éléments récents, et le bouton Marche-Arrêt. Un menu en haut à droite permet d'afficher toutes les applications installées sur le PC.

Des widgets nouvelle génération

  • Les widgets sont de retour, dans la lignée du wigdet Actualités arrivé il y a quelques semaines dans Windows 10. Ainsi, un bouton Widgets placé dans la barre des tâches permet d'afficher différents modules (météo, finances, résultats sportifs, actualités, etc.) en transparence par-dessus le reste de l'écran, avec une présentation modulaire inspirée de ce que l'on trouve sur Android. Bien entendu, les widgets seront personnalisables. Surtout, Microsoft promet de les ouvrir à des éditeurs tiers, afin qu'ils proposent de nouvelles fonctions. Une excellente nouvelle !

Des bureaux virtuels à mémoire

  • L'icône des applications actives est remplacée par un bouton Affichage des tâches, qui permet d'afficher, comme auparavant, un carrousel des logiciels ouverts ainsi que le gestionnaire des bureaux virtuels. Cette fonction a d'ailleurs beaucoup évolué. Il sera ainsi possible d'associer certaines applications à des bureaux spécifiques et même de définir des fonds d'écran différents, de façon à mieux s'organiser. L'ensemble profitera également du nouveau système d'organisation des fenêtres, qui permettra de mieux les répartir à l'écran mais aussi de mémoriser leur position. 

Une meilleure gestion des écrans multiples

  • Dans le même ordre d'idée, et toujours dans le but d'améliorer le confort au quotidien, Microsoft a particulièrement soigné la gestion de l'affichage sur plusieurs écrans. Ainsi, Windows11 se montre capable de mémoriser automatiquement ce qui est affiché sur un écran secondaire et de tout rétablir dès qu'on le rebranche, sans nécessiter la moindre reconfiguration. Un énorme progrès !

Des icônes plus élégantes

  • Comme Microsoft l'avait déjà laissé entrevoir, les icônes des applications et des fonctions système ont été modernisées, aussi bien dans la barre des tâches que le menu Démarrer et les fenêtres de l'Explorateur. De quoi se remettre au goût du jour. À noter que les icônes des dossiers sont désormais plus colorées, ce qui est appréciable pour les distinguer.

  • En plus de nouveaux thèmes, fonds d'écran, sons et animations, comme pour chaque version de Windows, on retrouve les modes clair et sombre, légèrement remaniés. Le mode sombre, de puis en plus prisé, gagne encore en élégance. D'une manière général, l'interface de Windows11 est à la fois plus épurée et plus cohérente que celle de Windows 10, Microsoft allant jusqu'à parler d'environnement "calme". 

Un design dans l'air du temps

  • La mode est aux coins arrondis. Après Apple dans macOS 11 et Google dans Android 12, Microsoft suit la tendance et Windows 11 hérite de fenêtres légèrement arrondies. De la pure cosmétique, pour rester dans l'air du temps, mais qui apporte une touche de douceur à l'ensemble.
  • L'Explorateur profite bien évidemment de cette retouche esthétique, mais s'enrichit également d'une fonction d'organisation des fenêtres qui semble héritée en partie de l'utilitaire Fancy Zones intégrés aux PowerToys. Ainsi, en passant le pointeur dans le coin supérieur droit d'une fenêtre, une bulle apparaît permettant de choisir une façon d'organiser le placement sur l'écran. Une nouvelle habitude à prendre. Enfin, et surtout, il semblerait que Windows 11 conserve la taille et la position des fenêtres ouvertes après extinction du PC – comme le fait macOS. Un vrai progrès, qui améliorera considérablement le confort d'utilisation au quotidien. À noter que le ruban de fonctions situés en haut des fenêtres de l'Explorateur évolue aussi en douceur, en se voyant épuré pour mieux se fondre dans l'interface de Windows 11.

Des réglages rajeunis

  • Dans la préversion de test, les paramètres de Windows semblaient inchangés et les vieux modules hérités des anciennes versions de Windows (Panneau de configuration…) étaient toujours présents. Mais lors de sa conférence de présentation, Microsoft a rapidement montré un écran avec une nouvelle interface pour les paramètres de Windows, ce qui laisse de l'espoir pour la version finale…

Teams en standard à place de Skype

  • Comme la préversion le laissait deviner, Skype ne fera plus partie des applications installées par défaut dans Windows – même s'il sera toujours possible de l'installer manuellement. Microsoft a en effet décidé d'abandonner sa mythique solution de discussion audio et vidéo via Internet au profit d'une version spéciale de Teams, son outil de visioconférence professionnel, désormais décliné en version gratuite pour le grand public. Un bouton dédié, placé par défaut sur la barre des tâches, donnera ainsi accès à ce service dans Windows 11, avec toutes sortes de fonctions, y compris de partage d'écran. Microsoft promet que l'on pourra contacter n'importe qui, quelle que soit la plateforme ou l'appareil qu'il utilise, Windows, Android ou iOS. C'est clair, Windows 11 sera vraiment axé sur la communication multiformats – la pandémie, le confinement et le télétravail sont passés par là.

     

Un Windows Store entièrement revu 

  • C'était attendu : Microsoft a profondément revu son magasin d'applications intégré. Et les changements ne sont pas mineurs. Ainsi, le Windows Store bénéficie d'une interface entièrement revue, plus claire et plus agréable, tout en se dotant de nouvelles fonctions. Surtout, alors qu'il était beaucoup trop fermé, il s'ouvre de façon inédite aux développeurs, en leur permettant de diffuser leurs applications de manière assez libre, y compris pour la facturation – Microsoft se privant même de commission dans le cas où la transaction est directe ! En clair, les développeurs pourront soit facturer via Microsoft – en cédant 15 % de commission à l'éditeur – soit directement, via PayPal ou une autre solution de paiement, en conservant cette fois 100 % du prix affiché. Une petite révolution qui risque de bouleverser le marché, et de faire de l'ombre à Apple qui continue à s'octroyer de confortables commissions sur les applications diffusées sur l'App Store… il convient cependant d'attendre de voir comment les choses se passent en pratique avat d'émettre un avis définitf sur cette nouvelle politique assez étonnante.

La compatibilité avec les applications Android

  • Mais la grande – l'immense ! – surprise vient du fait qu'il sera possible de télécharger des applications Android et de les utiliser sur le PC. Une première qui promet une meilleure cohabitation entre mobile et fixe. Pour mettre en place cette nouveauté assez sensationnelle, Microsoft s'est appuyé sur le magasin d'applications d'Amazon et sur une technologie d'Intel, baptisée Bridge, qui joue le rôle de traducteur. Lors de la présentation officielle, on a pu voir TikTok tourner dans une fenêtre Windows. Il faudra attendre pour en savoir plus et connaître les applications compatibles. Toujours est-il que cette technologie Bridge ne semble pas réservée au processeurs Intel : elle fonctionnera également sur les puces d'AMD et de Qualcom, un acteur spécialisé dans les processeurs mobiles à architecture ARM. Dernier détail sur le sujet : il semblerait que l'on puisse installer directement des applications sous forme de fichiers APK. Encore une belle preuve d'ouverture de la part de Microsoft.


Le jeu vidéo à l'honneur

  • Microsoft n'a pas oublié le monde du jeu vidéo, bien au contraire, ce domaine constituant aujourd'hui l'un des principaux moteurs du marché, tant pour le matériel que pour le logiciel. Et Windows 11 comporte plusieurs améliorations destinées aux gamers. Sur le plan technique, le système intégrera DirectX 12 Ultimate, la version la plus aboutie de la bibliothèque (API) multimédia de Microsoft, qui gère notamment la 3D et les effets spéciaux, comme sur les consoles Xbox. Windows 11 gérera également la technique DirectStorage qui permet de décompresser directement des éléments graphiques dans la mémoire vidéo, sans passer par le processeur principal, et ainsi d'accélérer le chargement des jeux sur les SSD de type NVMe, comme c'est le cas sur les nouvelles Xbox. De façon plus anecdotique, le HDR (High Dynamic Range) sera activé de façon automatique sur les jeux et les écrans éléments compatibles pour offrir une plus grande gamme de nuances de lumière et de couleurs. Enfin, l'application Xbox désormais incluse dans Windows 11 donnera un accès direct au Xbox Game Pass, le service d'abonnement de Microsoft qui propose déjà plus de 100 titres dans divers genres. Surtout, la formule Ultimate permettra d'accéder au Xbox Cloud Gaming. Comme d'autres plateformes du même genre, ce service de cloud gaming de Microsoft permet de jouer en ligne via un navigateur Web et de profiter de jeux exigeants même avec un PC d'entrée de gamme, les calculs étant effectués sur de puisants serveurs.  

Une installation sans Cortana

  • Le processus d'installation de Windows évolue, avec de nouvelles options de personnalisation. Il est ainsi possible, dès le premier démarrage, de préciser le cadre dans lequel on utilisera le PC (personnel, professionnel ou scolaire), chaque option définissant les paramètres accessibles et modifiables (dans certains cas, ils seront limités à un administrateur). Il est même possible de préciser l'usage du PC (jeu, création, familial…). À noter qu'une connexion Internet semblerait obligatoire pour installer complètement Windows 11. Microsoft a visiblement désactivé – ou du moins, bien caché – la possibilité de faire une installation locale comme pour Windows 10. À vérifier avec la version finale. Signalons enfin que Cortana ne sera plus convié lors de la configuration initiale du PC avec Windows 11. Certes, l'assistant intelligent ne disparaît pas complètement du système, mais il semble être mise à l'écart, au moins momentanément…


Un système plus réactif

  • Enfin, si l'on en croit les premiers tests effectués avec la préversion, il semblerait que Windows 11 soit plus rapide que Windows 10. À configuration identique, les analystes ont ainsi relevé un gain de vitesse d'environ 10 % sur les benchmarks les plus réputés, qui simulent des opérations coutantes. Certes, la différence n'est pas énorme, mais elle peut s'avérer sensible dans certains usages, et notamment les jeux. Microsoft a d'ailleurs confirmé l'optimisation du code de Windows 11 pour tirer un meilleur parti des composants, et en particulier des futurs processeurs d'Intel – connus sous le nom de code Alder Lake – qui, comme par hasard, devraient également sortir à l'automne 2021. Principale caractéristique : l'implantation de l'architecture appelée big.LITTLE, une technologie héritée du monde ARM qui combine des cœurs hautes performances et de cœurs basse consommation, formant ainsi des processeurs qualifiés d'hybrides. Là encore, il faut attendre l'arrivée effective de Windows 11 pour vérifier les progrès en termes de performances sur des PC classiques.

Nul doute qu'il reste encore beaucoup à apprendre sur ce futur système d'exploitation. En attendant d'autres détails, vous pouvez dès à présent obtenir des informations officielles en consultant la page Web spéciale – et en français – que Microsoft consacre à Windows 11. L'éditeur publie par ailleurs une liste très intéressante récapitulant les exigences matérielles pour Windows 11 mais aussi les applications qui évoluent, ainsi que les fonctions et modules qui disparaissent purement et simplement.   

 

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