Drôle de surprise pour les policiers qui ont lancé une opération sur
ce qu’ils pensaient être une ferme de cannabis. Ils ont découvert alors
une ferme clandestine de minage de Bitcoin
L’histoire peut faire sourire, mais comment la police a-t-elle pu se
tromper à ce point ? À quelques kilomètres de Birmingham, une usine
désaffectée semblait utiliser beaucoup d’électricité. Suspicieux, les
policiers ont effectué une reconnaissance arrière avec un drone équipé d’une caméra thermique. Vu le dégagement de chaleur, aucun doute possible, l’usine a été transformée en centre de culture pour du cannabis.
La culture de la plante nécessite en effet beaucoup de lumière, d’eau
et de chaleur. De plus, des modifications structurelles avaient été
apportées afin d’assurer une ventilation supplémentaire. Il n’en fallait
pas plus pour que les forces de l’ordre montent une opération anti-stupéfiants. Mais en arrivant sur place, une surprise les attendait.
Pas de cannabis, mais des ordinateurs
La perquisition a eu lieu le 18 mai 2021 et a permis de découvrir une centaine de machines branchées sur le réseau électrique au lieu des plants de cannabis attendus.
En effet, une centaine de Antminer S9 génère une quantité importante de
chaleur et ils nécessitent eux aussi beaucoup d’électricité.
Les Antminer sont des unités Asics, c’est-à-dire un matériel optimisé et destiné au minage de cryptomonnaie. Au contraire, les rigs détournent des cartes graphiques comme les RTX, dont les prix ne cessent d’augmenter, pour profiter de leur puissance de calcul.
Si le minage de cryptomonnaie au Royaume-Uni n’a rien d’illégal,
se brancher clandestinement sur le réseau électrique afin de ne pas
payer la facture est un déli. Il faut avouer que la consommation d’une
telle installation peut fortement réduire la rentabilité du matériel et «
pirater » l’électricité permet de générer plus de profit.
Pas de saisie spectaculaire de drogue donc pour la police, mais l’opération a permis de mettre fin au minage clandestin et à la ponction de l’équivalent de milliers de livres d’électricité.
Puisque personne n’était présent lors de l’opération, il n’y a eu
aucune arrestation. Néanmoins, le matériel, estimé à 600 dollars l’unité
au cours actuel, représente une saisie approchant les 50 000 euros.
Une opération insolite qui risque de rester dans les annales de
l’unité qui est intervenue, mais qui risque fortement de se reproduire à
l’avenir. Le Bitcoin représentait 0,25 % des consommations électriques mondiales en 2019
selon une étude et au prix de l’énergie, il est fort probable que des
installations clandestines similaires existent un peu partout et se
multiplient.
Snapchat lance enfin de vraies lunettes connectées
Par:David Eisenberg
Il était temps ! Snapchat, ou plutôt Snap, a annoncé
hier soir lors de son événement annuel les toutes premières “vraies”
lunettes connectées de son histoire, des lunettes qui… ne seront pas
commercialisées. Comment ça, vous pensiez réellement que ce serait aussi
facile ?
Les vrais le savent, mais ce n’est pas tout à fait la première fois que Snap lance une paire de lunettes.
Ces dernières années, la firme a en effet commercialisé plusieurs produits analogues, les fameuses Spectacles. Des lunettes munies d’une caméra et qui n’ont pas franchement rencontré un franc succès.
Snap n’en a pas fini avec les lunettes connectées
Un manque d’intérêt principalement dû au fait que les lunettes ne
proposaient que trop peu de fonctions pour être réellement viables.
Néanmoins, et en dépit des quelques moqueries qui ont visé
l’entreprise, Snap a gardé le cap et elle vient donc de dévoiler une
nouvelle version des Spectacles… avec pas mal de changements à la clé.
Côté design, déjà, elles font l’impasse sur le look rétro des modèles
précédents et elles troquent ainsi leurs rondeurs au profit de lignes
anguleuses et… hmmm… disons futuristes. Elles semblent aussi un peu plus
massives et, on l’image, plus lourdes.
Des Spectacles qui vont plus loin que les modèles précédents
En compensation, ces nouvelles Spectacles iront cependant un peu plus
loin que les modèles précédents. Elles seront en effet capables de
projeter des filtres ou des Lens sur ses verres, ce qui permettra du
même coup à leur porteur d’utiliser des filtres dans la vraie vie. Et
donc de voir le monde sous un angle un peu différent.
Les écrans, justement, semblent assez lumineux puisque Snap annonce
une luminosité de 2 000 nits. Ce qui leur permettra de délivrer des
expériences plus confortables, et ce de jour comme de nuit. Toujours au
rayon des détails techniques, on peut également citer une latence de 15
ms et la présence de deux caméras et de quatre microphones, ainsi que
deux haut-parleurs en prime.
Sans grande surprise, Snap a également intégré un SoC à ses lunettes, et plus précisément un Snapdragon XR1.
Une plateforme basée sur le Snapdragon XR1
L’ergonomie, de son côté, reposera principalement sur deux axes : la
reconnaissance vocale et les gestes. Ici, l’utilisateur aura le choix et
il pourra s’appuyer sur le pavé tactile intégré à la branche des
lunettes ou sur les caméras présentes à bord du dispositif. Ce qui veut
également dire qu’il sera en mesure d’interagir avec les expériences en
réalité augmentée délivrées par le biais des lunettes.
En revanche, et comme expliqué un peu plus haut, on ne parle pas ici
d’un produit trouvable dans le commerce, ou par le biais de
distributeurs.
Snap réserve en effet les nouvelles versions des Spectacles aux
développeurs, et plus précisément aux créateurs de Lens et de filtres.
Précision qui a son importance, l’entreprise compte procéder par étape
et elle se focalisera pour commencer sur un panel restreint
d’utilisateur afin d’ouvrir les lunettes à plus de monde.
Cap sur la réalité augmentée !
Pour celles et ceux qui aiment les chiffres, on peut également
profiter de l’occasion pour indiquer que Snapchat vient de franchir un
tout nouveau cap, celui des 500 millions d’utilisateurs actifs par mois.
Si la croissance de l’application est loin d’égaler celle de Twitter,
Facebook, Instagram ou même TikTok, elle reste conséquente et elle
prouve bien que l’entreprise a encore une carte à jouer.
Et cette carte, visiblement, se situera du côté de la réalité
augmentée, un secteur en pleine explosion et sur lequel devraient se
lancer de nombreux géants comme Google ou encore Apple, qui aurait pas
moins de deux gros projets sur le feu : un casque et… une paire de
lunettes.
Qui sont les braqueurs de Bitcoins et comment procèdent-ils ?
Ils
procèdent tous de façons différentes, je vais te présenter brièvement
quelques-unes de techniques pour « braquer » de la crypto =>
Hameçonnage et les logiciels malveillant:
De
la façon la plus probable, les cybercriminels se procurent une liste
des employées d’un exchange, par la suite ils entament une recherche
conséquente sur leur vie personnelle, sur leurs habitudes, et ainsi de
suite, ils vont jusqu’à vérifier la récurrence de prises de contact
entre les comptables et l’exchange de cryptomonnaie. Même si cette étape
peut prendre du temps, elle peut éventuellement conduire les
cybercriminels à l’ordinateur d’un employé ayant accès aux systèmes
importants. Si le système automatique d’échange est configuré pour
envoyer de la crypto-monnaie, les cybercriminels possédant les droits
pour opérer peuvent alors s’envoyer de l’argent. Une récente attaque
contre l’échange Binance se serait déroulée de cette façon.
L’attaque des 51 % qui s’opère principalement sur la blockchain:
Vous
avez probablement entendu parler de l’axiome immuable selon lequel «
les données de la blockchain ne peuvent pas être modifiées. » Néanmoins,
ce n’est pas forcément vrai tout le temps. Une attaque à 51 % est une
attaque potentielle contre le Bitcoin (ou un autre réseau blockchain),
par laquelle une seule entité ou organisation est capable de contrôler
la majorité du taux de hachage, entraînant potentiellement une
perturbation du réseau. En d'autres termes, celui qui mène une attaque
51 % disposerait de la puissance de minage suffisante pour exclure ou
modifier intentionnellement l'ordre des transactions. Une telle attaque
permettrait à l'entité malveillante d'essayer d'inverser les
transactions qu'elle a effectué tout en possédant le contrôle, ce qui
entraînerait probablement un problème de double dépense. Une attaque à
la majorité réussie permettrait également à l'attaquant d'empêcher la
confirmation de certaines ou de toutes les transactions (déni de service
de transaction) ou d'empêcher certains ou tous les autres mineurs de
miner, ce qui conduirait au prétendu monopole de minage.
Vol de clés secrètes :
Afin
de pouvoir stocker vos cryptomonnaies, vous allez avoir besoin d’un
wallet, mis à part si vous optez pour les garder sur un exchange ce qui
est assez risqué, notamment pour les deux techniques qui précèdent
celle-ci. Un wallet peut être physique, sous forme de clé USB ( LEDGER
), celui-ci peut être un logiciel ou une application de bureau / web.
Le
fonctionnement est simple, à l’ouverture du compte, vous allez générer
un mot de passe avec 14 mots au hasard, cette clé vous permet d’accéder à
votre portefeuille. Un vol se produit généralement par ce biais parce
que, de nos jours, les applications ne sont généralement pas écrites à
partir de rien mais plutôt assemblées à partir de composants, y compris
de développeurs tiers. Autrement dis, si le pirate prend conscience du
dictionnaire et de l’algorithme utilisé il pourra accéder à un nombre
conséquent de portefeuille.
Microsoft vient enfin d’annoncer officiellement la fin d’Internet
Explorer. Le fameux navigateur web fera ses adieux le 22 juin 2022 après
près de 27 ans de bons et loyaux services. Microsoft compte évidemment
le remplacer définitivement par Edge.
Microsoft 365 et les autres applications ne supporteront plus Internet Explorer après le 17 août 2021
Internet Explorer 11 aurait dû s’arrêter le 17 août 2021,
mais Microsoft a finalement repoussé d’un an la date fatidique. L’un
des meilleurs navigateurs web (à son époque) prendra donc sa retraite le 22 juin 2022.
La société de Redmond l’a officiellement confirmé. En ce qui concerne
le support d’Internet Explorer, Microsoft 365 et les autres applications
arrêteront de le prendre en charge à partir du 17 août 2021.
Bien entendu, cette décision n’impactera pas Windows 10 Enterprise Long-Term Servicing Channel.
Ce système d’exploitation est dédié à des utilisateurs professionnels
avec des besoins très spécifiques. Windows 10 Enterprise LTSC est
justement utilisé pour des ordinateurs qui doivent fonctionner avec les
mêmes applications pendant une longue durée. Cela comprend par exemple les systèmes de contrôle du trafic aérien ou encore ceux de l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
De plus, la fin d’Internet Explorer 11 ne concerne pas le moteur de rendu Trident
aussi connu en tant que MSHTML. Elle ne touche pas non plus les
applications de bureau Server Internet Explorer 11. Microsoft conseille
donc à tous les utilisateurs actuels d’Internet Explorer, les
irréductibles qui ne craignent pas le navigateur dangereux et obsolète, de s’habituer à un nouveau navigateur web. Bien entendu, Microsoft pousse à choisir Edge, mais il y a d’autres options comme Chrome, Firefox ou même Opera.
Google s’associe à Samsung pour révolutionner Wear OS
Accueil » Android
Android
Par Remi Lou le
Non, Google n’a pas abandonné WearOS, son système d’exploitation
dédié aux montres connectées. La firme annonce un partenariat d’ampleur
avec Samsung pour développer une plateforme commune.
On s’attendait à une montre connectée Pixel, mais finalement, la conférence d’ouverture de la Google I/O
ne comportait aucune annonce d’ordre matériel. En revanche, sur le
secteur des smartwatches, Google n’est pas resté de marbre et annonce un
partenariat avec Samsung pour fusionner Wear OS et Tizen en une seule
et même plateforme ne comportant que le meilleur.
Samsung et Google main dans la main
Forte de l’acquisition de Fitbit,
Google se rapproche donc de celui qui est à la fois son pire ennemi et
son plus grand allié. La nouvelle plateforme, qui devrait conserver le
nom de Wear OS, sera de ce fait disponible à fois sur les montres
connectées de Samsung et sur toutes les smartwatches qui utilisaient
déjà la solution logicielle de Google.
Les constructeurs tiers
auront toujours la possibilité d’y ajouter leurs propres surcouches,
mais le fonctionnement de la base change quelque peu. Il sera désormais
plus aisé de switcher entre plusieurs applications, et Google annonce la
possibilité pour les développeurs de créer des « tuiles » de leurs
applications, lesquelles seront accessibles depuis l’écran d’accueil.
Si
la firme n’a pas dévoilé plus en détail le design de cette refonte
majeure de Wear OS, elle nous donne tout de même quelques informations
croustillantes sur ses atouts. Ainsi, cette nouvelle plateforme
permettrait de booster drastiquement l’autonomie des smartwatches, qui
passeraient à deux jours pour certains modèles. Ce nouveau Wear OS
devrait également accélérer le lancement des applications — jusqu’à 30%
plus rapide — et « toutes vos applications Google favorites » ainsi que les nombreuses applications du Play Store seront désormais disponibles sur les montres connectées de Samsung.
Pour l’heure, Google ne s’avance pas sur une date de sortie précise, si ce n’est un lancement pour « plus tard dans l’année ».
Mais puisque Samsung est désormais un acteur majeur de Wear OS, nul
doute que nous devrions avoir des nouvelles au moment du lancement de la
prochaine Galaxy Watch du constructeur sud-coréen.
YouTube : modification des conditions d’utilisation, quelles conséquences ?
Thomas Coëffé / Publié le 19 mai 2021 à 10h30
YouTube prévient ses membres par email : les conditions d’utilisation changent.
YouTube pourra monétiser la plupart des vidéos, sans reverser un centime aux créateurs.
Lorsqu’une plateforme met à jour ses conditions d’utilisation,
elle indique généralement que les changements seront bénéfiques pour les
utilisateurs. YouTube n’échappe pas à la règle : « nous mettons à
jour les Conditions d’utilisation de YouTube afin de les rendre plus
claires et d’offrir davantage de transparence à nos utilisateurs ».
Pourtant, en y regardant de plus près, les nouveautés semblent un peu
plus importantes qu’une simple réécriture des CGU pour les rendre plus
lisibles. On fait le point.
Un changement majeur : les droits de monétisation de YouTube
YouTube informe les utilisateurs de son droit de « monétiser tous les contenus de la plateforme ». YouTube peut donc désormais insérer des publicités sur toutes « les vidéos de chaînes qui ne participent pas au Programme Partenaire YouTube ».
Précision importante : les publicités ajoutées par YouTube « ne donne droit à aucun paiement », comme indiqué dans les nouvelles conditions d’utilisation. Autrement dit : YouTube va inclure des publicités sur les vidéos sans rétribuer les créateurs.
Royalties et reconnaissance faciale : les autres nouveautés des CGU
Concernant la monétisation, Google précise que « les revenus versés aux créateurs éligibles seront traités comme des royalties du point de vue fiscal américain ».
La plateforme est ainsi disposée à appliquer une retenue à la source,
comme l’exige la loi américaine. Les paiements liés au programme
partenaire YouTube, les souscriptions aux chaînes et les Super Chats
sont concernés.
La clarification apportée par la mise à jour des CGU concerne la reconnaissance faciale. YouTube indiquait déjà « qu’il est interdit de collecter toute information pouvant mener à l’identification d’une personne sans son autorisation ». Les conditions d’utilisation de la plateforme évoquent désormais la reconnaissance faciale de manière explicite.
De nouvelles CGU appliquées dès le 1er juin 2021 en France
Ces conditions d’utilisation sont déjà appliquées aux États-Unis depuis novembre 2020. On se souvient qu’à l’époque, le fait que YouTube puisse « ajouter des publicités sur les vidéos sans rémunérer les créateurs »
avait fait grincer quelques dents. Les nouvelles CGU seront appliquées
dans le reste du monde – dont la France – à partir du 1er juin 2021.
Contrairement à WhatsApp, aucune action de votre part n’est requise. YouTube indique : « si
vous continuez à utiliser YouTube après cette date, vous acceptez les
nouvelles Conditions. Sachez également que si vous autorisez votre
enfant à utiliser YouTube Kids, vous acceptez les nouvelles Conditions
en son nom. »
Apple Watch Series 7: Avec les Processeurs double-face S7(double sided)une petite révolution est en route !
Watch : une petite révolution serait en route pour le processeur S7:
Avec même une meilleure autonomie au programme ?
Publié le
Par;Valentin
Alors que le magazine assure déjà que TSMC est à pleine puissance sur les futures puces A15 Bionic des iPhone 12S, DigiTimes
vient d’annoncer que leur équivalent pour montre connectée aurait pour
sa part droit à une impression double face. Commençons par une rapide
explication de ce procédé, jusque là jamais utilisé sur les Apple Watch
commercialisées auparavant.
Pour le comprendre, il faut d’abord savoir que les processeurs
classiques, prenant la forme d’un plan en deux dimensions, sont en fait
imprimés d’un seul côté. Mais avec la technologie dite double-sided
en anglais, il est possible d’y installer des transistors des deux
côtés. Par conséquent, le fabricant a besoin de deux fois moins de
surface et peut donc faire appel à une carte plus compacte.
Plus de place pour les autres composants ?
De
même, si le CPU est plus petit qu’avant, ceci peut alors signifier que
le constructeur a la possibilité de repenser l’agencement des
différentes pièces de sa montre. Et qui mieux que la batterie, source de
nombreuses critiques, pour en profiter ? On sait déjà qu’elle a toutes les chances d’être revue à la hausse du côté des iPhone 12S, alors pourquoi pas avec l’Apple Watch Series 7.
La mouture précédente,
pour sa part, s’en tient à 303,8 mAh. Mais ce n’est pas suffisant pour
beaucoup, car ce nombre ne permettrait de tenir que jusqu’à dix-huit
heures. Et encore : il s’agit évidemment des chiffres officiels, qui
contrastent avec les conditions réelles d’utilisation où des programmes
gourmands et le réglage de la luminosité peuvent largement changer la
donne. Sans compter l’écran always-on, bien sûr.
Meilleur suivi du sommeil
Avec l’annonce de watchOS 7, à
savoir le système d’exploitation de l’Apple Watch Series 6, son
développeur a présenté une fonctionnalité très attendue : le suivi du
sommeil. Sauf que comme la tocante ne peut pas tenir vingt-quatre heures
allumée d’affilée, la plupart des utilisateurs profitent justement de
la nuit pour la recharger. Et sont donc dans l’incapacité de compter sur
le suivi du sommeil pour améliorer leur bien-être.
Mais avec une
batterie plus imposante et grâce au processeur double face, le problème
est peut-être en passe d’être résolu. Rendez-vous lors du potentiel
keynote de fin septembre 2021 pour en avoir le cœur net.
Apple paye 300 millions de dollars à Google pour utiliser leurs serveurs
Apple
serait obligé de se fournir au près de Google, ses serveurs ne
suffisant plus à stocker les données utilisateurs de la Pomme.
Publié le
Par :Tristan Carballeda
Apple développe de façon accélérée son service de cloud, iCloud.
Utilisée par de plus en plus de propriétaires d’iPhone, iPad et Mac, la
solution de stockage à distance de la Pomme s’est faite, en quelques
années, une place de choix dans le monde du cloud. Il est donc assez
cocasse de savoir qu’Apple dépense près de 300 millions de dollars dans
des frais de serveurs auprès de Google. Car si la firme de Cupertino
utilise ses propres serveurs pour stocker les montagnes d’informations
dont elle dispose, ces derniers ne suffisent pas, et Apple est bien
obligé de faire appel à la concurrence pour ranger toutes les données
qu’elle a en sa possession.
Selon les informations de The Information, les frais en service de stockage à distance d’Apple
auraient augmenté de 50 % d’une année sur l’autre, s’élevant
aujourd’hui à plus de 300 millions de dollars. Une somme qui irait pour
sa très grande partie directement dans les poches de Google, la firme de
Mountain View étant le principal associé de la Pomme dans cette
affaire. Au total, le G de GAFA stockerait pas moins de huit exaoctets
(8 millions de To) d’informations pour son acolyte et concurrent.
Apple va trop vite pour suivre son propre rythme
Une pratique étrange, qui est finalement assez peu exotique dans le monde des nouvelles technologies.
Autre exemple « d’entraide » entre géants du numérique, le stockage des
données de Facebook, sur des serveurs d’Amazon. En effet, la grande
majorité des données de Facebook sont stockées sur des serveurs
appartenant à AWS, une filiale du mieux connu groupe Amazon.
La présence d’Apple dans les serveurs de Google aurait même gagné son petit nom « Bigfoot » selon les sources de The information. Apple
paye ici le prix de son développement ultra-rapide, qu’elle-même
n’arrive pas à suivre. La Pomme travaillerait fortement en interne pour
résoudre ce problème de stockage, la firme de Cupertino ne voulant pas
être prise dans un scandale de fuite de données provoqué par Google.
iOS : des éditeurs majeurs tentent d’outrepasser le blocage du suivi
Et selon les dernières directives dictées par Apple, ils risquent gros à ce jeu-là.
Publié le
Par;Valentin
Depuis iOS 14, Apple propose une nouvelle stratégie appelée app tracking transparency (abrégée le plus souvent en ATT).
Celle-ci prend notamment la forme d’une option supplémentaire au sein
des Réglages, où chacun a la possibilité d’interdire aux développeurs de
le suivre à travers d’autres applications. Une initiative qui,
d’ailleurs, semble connaître un véritable succès puisque la majorité des
internautes en profitent ainsi pour mieux se protéger.
Mais comme souvent, s’il y a un gagnant dans l’histoire, on y
retrouve aussi un perdant. Il s’agit des créateurs de contenu eux-mêmes,
qui se retrouvent alors avec beaucoup moins de données collectées pour
mieux cibler les publicités à destination de leurs utilisateurs. Tout
logiquement, et alors même qu’il existe des alternatives dans les clous, ceux-ci se sont donc empressés d’imaginer des solutions pour contourner la limitation mise en place par Apple.
L’astuce
L’une
des méthodes privilégiées par les éditeurs consiste tout simplement à
bloquer l’accès à certaines fonctions de leur app lorsque le suivi est
désactivé. Une fenêtre contextuelle apparaît alors lorsqu’on tente de
lire les sections en question, incitant à changer ses paramètres de
confidentialité pour avoir droit à une expérience complète. Si l’affaire relative à la nouvelle politique de traitement de données chez WhatsApp vous a interpellé, sachez qu’il s’agit peu ou prou du même stratagème.
Jusqu’à
maintenant toutefois, seuls quels acteurs mineurs et particulièrement
zélés se permettaient de tromper les consommateurs de cette façon. En
effet, Apple a d’ores et déjà annoncé que les petits malins qui
tenteraient de contrevenir à sa nouvelle barrière risquaient de se faire
bannir de l’App Store. Et donc, potentiellement, de perdre encore
davantage de revenus.
Premiers cas de figure marquants
Si l’on en reparle
aujourd’hui, c’est car deux entreprises bien connues des technophiles
viennent à leur tour d’être épinglées à ce propos. Et cette fois-ci, le
procédé est bien en place. En fait, c’est l’authentification via la
connexion Google qui pose problème. Microsoft et Outlook requièrent en
effet que le suivi inter-applications soit de rigueur pour
s’authentifier de cette manière.
Apple sévira-t-elle ? Contre
deux géants de cette taille, pas si sûr… Ce qui est certain, en
revanche, c’est qu’Alphabet n’y est pour rien. En tout cas, selon l’un
de ses vice-présidents qui a pu s’exprimer sur le sujet via Twitter :
Hi
Dieter – just to clarify – Google Sign-In doesn’t collect data for any
tracking/advertising purposes. Ultimately, it’s up to developers to
decide whether to show the ATT prompt and how to configure it. https://t.co/SUFVmXekva
Un tutoriel apprend à la police comment pirater un iPhone
Une fuite partagée par Vice nous montre les techniques des autorités pour infiltrer nos mobiles…
Publié le
Par Valentin
Ce n’est plus un secret pour
personne : il est désormais facile pour qui en a les moyens de s’offrir
une machine à quelques milliers d’euros capable d’accéder au contenu de
n’importe quel iPhone. Pour ce faire, deux solutions : passer par le
darknet, ou profiter du passe-droit accordé aux institutionnels faisant
appel à ce genre d’appareil -officiellement- sous couvert de sécurité
nationale.
La réalité, elle, est plus floue, si bien qu’il est difficile de connaître la véritable liste des clients de Cellebrite ou de Grayshift, deux sociétés concevant ces machines. D’autant plus quand un manuel précis pour les utiliser arrive entre les mains de Vice,
dont l’audience particulièrement grand public dépasse les frontières
des consommateurs Apple. Ces dernières années, sous le giron de Tim
Cook, cette dernière met pourtant un point d’honneur à vanter les
promesses de confidentialité de ses produits.
La
méthode privilégiée par GrayKey (il s’agit du nom du périphérique) pour
attaquer un iPhone n’est en réalité rien d’autre que le brute force. Stratégie bien connue des acteurs du secteur, puisqu’on la retrouve également au cœur de l’affaire de San Bernardino. À l’époque, c’est alors le FBI qui avait misé sur une autre entreprise elle aussi spécialisée dans le hack.
Évidemment,
tout ceci n’est guère commode pour Apple qui essuie par conséquent
moult critiques relatives à la protection censée être offerte par ses
smartphones. La firme joue d’ailleurs au chat et à la souris avec ces
intrus, qui sont aussi à l’origine de découvertes de failles majeures
ensuite comblées par Cupertino.
Comme le montrent les captures d’écran obtenues par Motherboard,
GrayKey est capable de déverrouiller un iPhone presque sans condition.
En effet, le logiciel sait même accéder au contenu d’iOS alors que
l’appareil est éteint ou qu’il ne lui reste qu’un faible pourcentage
d’autonomie. Pour aller plus rapidement, une fonctionnalité appelée
HideUI permet qui plus est d’identifier le mot de passe de l’utilisateur
(à l’instar d’un keylogger) en enregistrant ses frappes au clavier.
Même avec la meilleure volonté du monde, ce n’est donc pas demain qu’il existera un système d’exploitation inviolable. Mais les bug bounties
sont aussi là pour faire avancer les technologies existantes, si bien
qu’Apple aussi compte sur ces récompenses pour renverser la balance.
Attention les N3 arrive: Apple lorgne la technologie de puce « la plus avancée au monde »
Les puces 3 nm sont dans les starting-blocks pour l’année prochaine.
Publié le
Par;Hadrien Augusto
La pénurie des
microprocesseurs touche l’ensemble des marchés des nouvelles
technologies jusqu’aux constructeurs automobiles. Aux États-Unis, le
fédéral cherche à motiver les fournisseurs pour produire directement au
sein du pays. Fort de son partenariat et son influence auprès de TSMC,
Apple évite les problèmes et prépare déjà la suite : une puce gravée en 3
nm, plus puissante et économe.
Dans un récent rapport de Digitimes, nous apprenons
aujourd’hui que cette prochaine génération de microprocesseurs arrivera
en production de masse au second semestre 2022. Apple a d’ores et déjà
réservé l’exclusivité de la production de ces puces gravées en 3 nm,
encore plus fines que les actuels composants gravés en 5 nm (et déjà
exceptionnellement efficients).
Les futures puces 3 nm Apple
Il
est indiqué que ces prochaines puces fourniront pas moins de 15 % de
puissance supplémentaire en plus d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie
comparée aux microprocesseurs actuels. Actuellement, TSMC appelle ses
futurs composants en 3 nm la technologie « N3 ».
« TSMC a
affirmé que sa technologie N3 sera la technologie la plus avancée au
monde lorsqu’elle commencera la production en volume au second semestre
2022. S’appuyant sur l’architecture éprouvée des transistors FinFET pour
les meilleures performances, efficacité énergétique et rentabilité, N3
offrira jusqu’à 15 % de gain de vitesse et une consommation jusqu’à 30 %
plus faible que le N5 ».
Faut-il en tirer la conclusion que la génération de septembre 2022
des iPhone en sera équipée ? Bien évidemment, non. Apple vient tout
juste de lancer les puces 5 nm, notamment sur les Macs avec la nouvelle
puce M1 (première du nom après l’éloignement de la marque avec Intel).
Les intégrations logiciel et les nouvelles technologies 5 nm avancée du prochain iPhone 13
réservent encore bien des améliorations avant de choisir de lancer une
technologie en 3 nm. De la même manière, TSMC devrait fournir des
processeurs en 4 nm l’année prochaine particulièrement pour la future génération de puces M, pour les Macs.
Résumé Keynote WWDC 2021 : iOS 15, macOS Monterey, Siri, iCloud+ et autres nouveautés
Retrouvez
ici toutes les annonces importantes faites par Apple lors de cet Apple
Event de la WWDC. Au menu, de nouveaux OS, comme prévu, et quelques
surprises…
Publié le
Par
Pierre Otin
Comme chaque année à la même
période, Apple tient la WWDC, pour Worldwide Developers Conference. Il
s’agit d’un évènement centré autour du développement pour les
différentes plateformes d’Apple. Ateliers avec des ingénieurs Apple,
tutoriels, tables rondes, concours et autres sessions de travail
rythment le salon sur 5 jours. Et traditionnellement, la WWDC débute par
une présentation d’ouverture lors de laquelle sont généralement
présentées les nouveautés majeures des prochaines versions des OS à la
pomme : iOS, iPadOS, tvOS, mais aussi macOS et watchOS. Il arrive aussi
que durant le keynote, des nouveautés matérielles se fassent voir, mais
ce n’est pas systématique.
Cette année, l’Apple Event spécial WWDC a eu lieu le lundi 7 juin.
Et dans ce cadre-là, voici ce que la firme californienne a présenté,
encore une fois sans publique, après une WWDC 2020 qui s’était déjà
tenue en virtuelle.
C’est donc parti pour notre résumé complet des annonces WWDC 2021 !
Vous pouvez retrouver le replay de la conférence ci-dessous :
iOS 15 : communications, santé et autres améliorations
Voici ci-dessous les nouveautés majeures d’iOS 15.
FaceTime
Améliorations audio : les
appels se veulent plus naturels, au niveau du son, grâce à Spatial
audio par exemple. Ainsi, toutes les personnes d’une conversation sont
entendues comme se situant dans la même pièce. Une nouvelle technologie
d’isolation de voix permet aussi de mieux vous faire entendre en
éliminant les bruits environnants
Améliorations vidéos : nouvelle vue en grille, pour voir tous les participants affichés à l’écran
Portrait : vue et effets Portrait pour FaceTime pour améliorer l’image de son visage
FaceTime Links : ces liens intelligents permettent de plus facilement rejoindre une conversation FaceTime
SharePlay : pour
partager son écran, une expérience vidéo ou musicale via FaceTime. La
fonctionnalité va notamment profiter d’API pour intégrer facilement
différents services à partager entre participants à une conversation
FaceTime
Messages
Design : améliorations de design pour afficher les médias partagés
Share with You : différentes
applications natives profitent d’une nouvelle section “Partagé avec
Vous”, affichant les contenus partagés avec vous par d’autres personnes
via Messages (dans Apple Music, Podcasts, mais aussi Safari et d’autres
app Apple)
Santé et bien-être
Design des notifications : changement de design, avec affichage des photos de contacts notamment
Résumé des notifications :
nouvelle vue des notifications reçues dans les dernières heures, pour
permettre de mieux voir les notifications importantes du jour par
exemple
Réponses automatiques : en mode “ne pas déranger”, un message automatique est envoyé à un correspondant tentant de vous joindre par Messages
Focus : nouvelle fonctionnalité permettant de préparamétrer son iPhone selon différentes modes, travail, loisir, famille, etc.
Photos
Live Text :
nouvelle fonctionnalité de capture de texte pour convertir du texte vu
en photo en du texte éditable. Fonctionne avec 7 langues, dont le
français. Fonctionne aussi sur des objets, animaux, paysages, etc. ce
qui permet par exemple d’affichage la race d’un chien vu en photo
Souvenirs : amélioration
de la création automatique des souvenirs, mais aussi de leur
consultation. Ils profitent d’une nouvelle fonctionnalité nommée
“Memories Mixies”, permettant notamment d’appliquer différents filtres
intelligents et divers types de montage pour un même souvenir
Notes
Tags : prise en charge des tags pour un nouveau classement de ses notes
Activité : affichage des derniers changements réalisés sur des notes partagées
Quick Note :
affichage de ses notes dans une fenêtre volante qui reste à l’écran
tandis que l’on navigue sur d’autres app. Permet de faciliter la prise
de notes à la volée
Autre
Spotlight :
la recherche intelligente d’iOS est encore améliorée, en profitant du
Live Text justement, mais aussi grâce à de nouveaux résultats enrichis
pour les contacts, entre autres
Wallet et clés : compatibilité
avec de nouvelles clés, plus seulement limitées aux voitures. Par
exemple, il sera possible sous peu d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec sa
clé de chambre numérique dans Wallet, son appartement, ou encore la
porte de sa maison
Wallet et pièces d’identité : aux
USA uniquement dans un premier temps, l’application Wallet contiendra
prochainement le permis de conduire et la carte d’identité. On espère
voir arriver cela un jour en France…
Météo : améliorations de design, avec fonds d’écran plus dynamiques, mais aussi apports de cartes météorologiques haute résolution
Safari : la
barre d’onglet est améliorée et profite d’un nouveau design volant. Les
onglets sont aussi affichés dans une nouvelle vue en grille
Extensions : Safari sur iOS et iPadOS 15 supporte maintenant les extensions web
Apple Plans : nombreuses
améliorations de design, avec notamment un nouveau mode nuit, mais
aussi amélioration du guidage en voiture. Idem pour les transports en
commun, Apple a prévu des changements en termes d’ergonomie pour mieux
se repérer lors d’un trajet en métro par exemple. Sans oublier une
nouvelle vue 3D pour mieux appréhender un trajet piéton en ville, entre
autres
iPadOS 15
Widgets : les
widgets peuvent être placés entre les applications sur l’écran
d’accueil. Ajout de nouveaux widgets, dont le widget Localiser, ainsi
que d’une nouvelle taille de widget, le format large
Bibliothèque d’apps : cette fonction apparue avec iOS 14 est disponible sur iPad sous iPadOS 15
Multitâche :
le travail sur plusieurs applications en même temps est amélioré, avec
un changement d’apps plus simple en Split View. Il y a aussi une
nouvelle vue fenêtrée permettant d’afficher une fenêtre d’app par-dessus
le reste de l’écran, tout en gardant en bas d’écran plusieurs fenêtres
d’apps pour un accès rapide
Traduction : arrivée de l’app sur iPad avec de nouvelles fonctionnalités pour une traduction dans les apps plus facile
Swift Playground :
nombreuses améliorations pour faciliter le codage, dont une fonction de
complétion automatique de code avec des propositions faites
intelligemment selon ce que l’on écrit
watchOS 8
Respirer :
l’application est améliorée et propose notamment un nouveau mode
Reflect pour réduire son stress et améliorer son bien-être mental
Sommeil : l’Apple Watch peut suivre le rythme respiratoire pendant la nuit
Cadran :
nouveau cadran Portrait qui s’affiche avec un effet 3D, jouant sur la
perspective entre fond de l’image, heure et visage du portrait
Photos : l’application Photos propose des améliorations d’ergonomie et affiche désormais les souvenirs
Timers multiples
tvOS 15
HomePod mini: possibilité de choisir le HomePod mini comme sortie de l’Apple TV
Mais aussi
AirPods
Conversation Boost :
permet de mieux entendre les conversations grâce à une captation audio
plus directe. Pratique notamment pour les personnes malentendantes
Notifications vocales : Siri lit les notifications pour vous les faire entendre
Localiser : AirPods Pro et AirPods Max compatibles avec le réseau Localiser
Confidentialité
Mail : nouvelle
fonction “Mail Privacy Protection”. Celle-ci cache l’adresse IP aux
expéditeurs les empêchant de suivre vos activités sur les mails reçus
Applications : nouvelle section permettant de voir quelles applications ont accès à quelles informations utilisateurs
Siri : par
défaut, l’audio est traité et reconnu en local, sans aucun partage sur
les serveurs d’Apple, et donc sans besoin de connexion internet !
Santé
Station debout : améliorations
de la capture de données, notamment pour la station debout. Permet de
suivre différents paramètres et d’analyser le risque de chutes selon la
qualité de la station debout. Apport en outre de conseils et d’exercices
à voir en vidéos pour améliorer son équilibre et la stabilité de sa
station debout
Résultats de laboratoires : améliorations de la prise en charge de résultats de laboratoires, sanguins par exemple
Tendances : fonction
de suivi de toutes les données de l’application Santé pour proposer un
meilleur monitoring de sa santé général dans le temps
Partage Santé :
nouvelle section de partage de données santé avec d’autres personnes
permettant par exemple recevoir des alertes en cas de mauvais signe de
santé pour certains de ses proches à risque
Services
Fitness+ :
de nouveaux entrainements disponibles sur le service de sport d’Apple,
mais aussi de nouvelles playlists Artist Spotlight Series
iCloud+
: nouveau service qui veut améliorer la vie privée des utilisateurs,
notamment sur Safari, avec un nouveau mode de surf confidentiel, mais
aussi sur Mail, avec une nouvelle option pour cacher son adresse email.
iCloud+ est inclus dans les abonnements iCloud déjà existants, sans
surcoût
Nouvelle option de récupération iCloud : vous pouvez désigner un utilisateur qui peut avoir accès à votre compte, par exemple en cas de décès
HomeKit : lien entre appareils HomeKit, qui va permettre par exemple de demander au HomePod de lancer un contenu sur l’Apple TV
Siri et accessoires tiers : Siri peut être utilisé sur des accessoires tiers désormais
Matter :
nouveau protocole de communication pour la domotique, compatible
HomeKit, développé par Apple en partenariat avec d’autres fabricants
Apple Music : disponible sur Apple Music dès aujourd’hui
macOS 12 : “Monterey”
FaceTime : mêmes améliorations que sur iOS 15, avec “SharePlay” et “Partagé avec vous”
Mode Focus
Notes : QuickNotes et autres améliorations de Notes vues sur iOS 15
Universal Control :
possibilité d’utiliser un même clavier sur iPad et sur Mac, ou une même
souris. Fonctionne avec le clavier du MacBook ou même le Trackpad…
Compatible aussi avec les fichiers, que l’on peut glisser-déposer entre
iPad et Mac, simplement en glissant un ficher avec la souris
AirPlay : compatible désormais dans le sens “vers le Mac”, pour partager par exemple sur un iMac, l’écran de son iPhone ou de son iPad
Raccourcis : arrivée de l’application de raccourcis vue sur iOS sur macOS
Safari : simplification
de l’interface, amélioration de son fonctionnement allègement du design
pour un résultat plutôt minimaliste et assez attirant ! L’application
profite désormais d’une nouvelle fonction de recherche par onglet.
Safari inclut aussi désormais les groupes d’onglets, qui peuvent être
sauvegardés et rechargés à volonté. Les groupes d’onglets sont
synchronisés entre appareils Apple compatibles évidemment
iOS 15 rend plus simple les remboursements d’achats intégrés:API « StoreKit »
Fini les erreurs et les migraines pour demander remboursement à Apple.
Publié le
Par;Hadrien Augusto
La WWDC 2021 a mis en ligne
tout un lot d’informations pour les développeurs, en plus de sa
conférence pour le grand public, en prévision de la sortie d’iOS 15.
Pour le second semestre 2021, les utilisateurs pourront profiter d’une
nouvelle fonctionnalité en cas d’erreur d’achat intégré.
Une procédure in-app
Plutôt que de devoir passer par
l’assistance d’Apple sur son site internet, les demandes de
remboursement pourront se réaliser directement depuis les applications tierces.
Apple propose avec iOS 15 une nouvelle API « StoreKit » qui offrira
tous les éléments aux développeurs pour intégrer un bouton « Demander un
remboursement ».
En cliquant dessus, les utilisateurs n’auront
même plus besoin de sortir de l’application. L’intégralité de la
procédure sera réalisée dessus, et le système communiquera de lui-même
avec Apple pour envoyer la demande. Bien évidemment, il faudra tout de
même justifier qu’il s’agissait d’un achat par inadvertance.
Pour
cela, les mêmes informations seront à communiquer que sur l’actuelle
page de support d’Apple. La procédure sera plus simple et confortable,
de quoi éviter de décourager des utilisateurs perdus par la procédure
plus complexe qui régit actuellement.
À la WWDC, la marque à la pomme a réaffirmé qu’elle s’engagera à répondre à chaque demande de remboursement dans les 48 heures. Pour suivre l’état de la procédure, il faudra continuer de se rendre sur la page d’aide d’Apple toutefois.
Les nouveautés iOS 15
Pour
rappel, iOS 15 est actuellement à sa première version bêta (pour les
développeurs). Plusieurs détails ont été présentés à l’occasion de la
Worldwide Developer Conference 2021 (lire notre résumé de la WWDC 2021) et de nouveaux détails émergent chaque semaine.
Dernièrement, nous avons appris que les futurs widgets seront plus discrets
à l’affichage et que les émojis seront d’autant plus personnalisables.
Siri, l’assistant vocal d’Apple, prévoit une mise à jour importante avec
l’arrivée de la prise en charge hors connexion.
Monterey facilite l’usage des Mac comme écran externe
Rendez-vous à l’automne (version finale) pour le tester chez vous en toute sécurité.
Publié le
Par:Valentin
Si avec Sidecar il est
relativement facile d’agrandir l’espace de travail virtuel de macOS avec
un iPad, la technique n’est pas si aisée avec un autre ordinateur. En
effet, jusqu’à maintenant il était nécessaire de passer par des
manipulations longues et relativement techniques, qui plus est pas
toujours conseillées par Apple pour y arriver. C’était sans compter sur
la dernière mouture du système d’exploitation de ses Mac.
Monterey permet ainsi de connecter très facilement la dalle d’un Mac
à un autre afin que celle-ci fasse office d’écran externe. Baptisée
AirPlay to Mac, la fonctionnalité qui autorise cette petite prouesse
semble assez fluide et surtout bien plus pratique qu’auparavant. Ceux
qui ont opté pour l’iMac avec processeur M1 mais disposent déjà d’un MacBook Pro pour leurs déplacements pourraient en être les premiers ravis.
Une idée datant de… 2009
Certains
auront probablement remarqué que cette solution n’est pas sans rappeler
une autre elle aussi signée Apple et dévoilée il y a plus d’une dizaine
d’années. Appelée target display mode à l’origine, celle-ci consiste à utiliser “un iMac en tant qu’écran avec le mode d’affichage cible” selon le fabricant. Mais les modèles sortis après mi-2014 ont finalement abandonné cet outil pourtant bienvenu.
AirPlay
to Mac, pour sa part, serait différent à plusieurs égards. Tout
d’abord, les vidéos envoyées d’une machine à l’ordre seraient
compressées. Un sérieux inconvénient pour les monteurs et autres
professionnels de l’imagerie. De plus, une certaine latence aurait été
remarquée par quelques utilisateurs. Le délai lié à la transmission des
contenus est certes minime, mais tout de même davantage perceptible que la fameuse inclinaison de l’iMac. Gageons toutefois que tout ceci sera résolu d’ici à la sortie de la bêta.
L’audio aussi !
Avec macOS 12, AirPlay to Mac (avec ou sans
fil) permet aussi de transformer les haut-parleurs de l’iMac M1
-particulièrement sophistiqués depuis sa sortie- en enceinte réceptrice.
Un cas de figure assez simple pour illustrer le système est celui d’un
amateur de vinyles découvrant des titres sur l’app Discogs de son
iPhone, avant d’en transférer le son vers celui de son grand écran pour
mieux admirer le design du macaron.
AirPlay to Mac fonctionne
avec les MacBook Pro et les MacBook Air sortis en 2018 et ensuite, les
iMac de 2019 et suivants, le Mac Pro, l’iMac Pro et le Mac mini de 2020.
Pour l’essayer, sachez que la date de déploiement de la bêta publique
est fixée au mois de juillet.
Xbox Game Pass est un service d'abonnement de Microsoft destiné à être utilisé avec sa console de jeux Xbox One. Décrit comme le « Netflix pour les jeux vidéo » 1,
le Xbox Game Pass permet aux joueurs d’avoir accès à un catalogue de
jeux de différents éditeurs pour un prix unique par abonnement mensuel.
Le service a été lancé le 1 er , tandis que les abonnés à Xbox Live Gold ont obtenu un accès prioritaire le .
Lors de l'E3 2019, Microsoft annonce l'arrivée du Xbox Game Pass sur PC, au départ en bêta puis dans la version ultimate ou l'on peut jouer sur un serveur avec un PC non performant.
Le service compte au plus de 18 millions d’abonnés2.
Le ,
Microsoft a annoncé le lancement de Xbox Game Pass et a mis à la
disposition des membres de sa communauté Xbox Insider un catalogue
limité de jeux à des fins de test et de retour1.
Plus tard au deuxième trimestre de 2017, le service a été ouvert aux
joueurs abonnés à Xbox Live Gold , puis à tous les autres joueurs. Un
abonnement Xbox Live Gold n'est pas requis pour le Xbox Game Pass, mais il est nécessaire pour les jeux avec contenant le multijoueur en ligne.
Dans le cadre de la conférence de presse de Microsoft sur l'E3 2017
, Microsoft a annoncé que certains titres Xbox seraient rendus
disponibles via une nouvelle fonctionnalité de compatibilité ascendante
similaire à celle des titres Xbox 360. Dans une interview ultérieure, Phil Spencer a déclaré que certains de ces jeux pourraient également se retrouver sur Game Pass3.
Le ,
Microsoft a annoncé une extension de Game Pass permettant aux titres
propriétaires d’arriver sur le catalogue avec la version commerciale du
jeu4. Sea of Thieves est le premier nouveau titre à apparaître sur Game Pass le , date de son lancement dans le commerce5. Crackdown 3 , State of Decay 2 et Forza Horizon 4
seront également ajoutés lors du lancement, bien que Les dates de
lancement n’étaient pas annoncées à ce moment-là et les versions futures
des franchises Microsoft existantes, telles que Halo et Gears of War, seraient également ajoutées lors de leur sortie4. De plus, une séléction de titre ID@Xbox sont également ajoutés au service à leurs dates de sortie, le premier étant Robocraft Infinity.
Spencer a déclaré que l'intention de Microsoft avec le Xbox Game
Pass était de le rendre disponible sur de nombreux appareils, y compris
ceux de leurs concurrents. Spencer a déclaré: "Nous voulons utiliser la
Game Pass sur n'importe quel appareil sur lequel quelqu'un veut jouer
... Non seulement parce que c'est notre métier, mais vraiment parce que
le modèle commercial permet aux utilisateurs de consommer et de trouver
des jeux auxquels ils n'auraient jamais joué. " 6 En ,
Microsoft a annoncé l'arrivée du Xbox Game Pass pour les ordinateurs
Windows 10, qui contiendrait plus de 100 jeux de ses propres studios
ainsi que de tiers lors de son lancement7.
Le , Microsoft a annoncé Xbox Game Pass Ultimate, un nouveau niveau combinant le Xbox Game Pass et Xbox Live Gold
en un seul abonnement. Il est devenu disponible pour des tests pour les
initiés Xbox le même jour, alors que la disponibilité générale a
commencé le .
Le ,
Microsoft a annoncé que le Xbox Game Pass pour PC serait lancé en
version bêta ouverte, ce qui serait également inclus dans Ultimate.
Structure
Xbox Game Pass est similaire à l’abonnement de jeu vidéo fourni par EA se nommant EA Play existant sur Xbox One et au service PlayStation Now proposé par son rival Sony1,8,9.
Le catalogue sur abonnement contient plus de 100 jeux au lancement, des jeux étant ajoutés et parfois retirés du catalogue10.
Xbox Game Pass permet au joueur de télécharger le jeu complet sur la
console. Selon le responsable de la Xbox Phil Spencer, cet objectif
visait à offrir aux joueurs "un jeu continu et fidèle sans se soucier
des problèmes de streaming, de bande passante ou de connectivité"11. Contrairement à EA Access, Xbox Game Pass propose des jeux provenant d’un grand nombre d’éditeurs, tels que Namco, Capcom, WB Games, 2K Games, Bethesda Softworks et des jeux à la première partie de Xbox Game Studios10.
Le catalogue propose des jeux sélectionnés pour Xbox One ainsi que des titres sélectionnés pour Xbox 360 et Xbox avec lesquels Xbox One est compatible avec les versions antérieures11.
Il n’y a pas de limite au nombre de jeux qu’un joueur peut télécharger
et installer sur ses consoles, mis à part la quantité d’espace de
stockage disponible sur la console. Tant qu'un jeu reste dans le
catalogue, il est disponible en téléchargement illimité et peut être lu
par les abonnés11.
Les joueurs peuvent acheter des jeux dans le catalogue avec un rabais
de 20% et tout contenu complémentaire associé à ces jeux avec un rabais
de 10%. Le prix réduit est disponible uniquement pendant que le jeu est
dans le catalogue et uniquement pour le jeu en particulier; à titre de
comparaison, la remise d'abonné EA Access 10% s'applique à tout contenu
publié par EA, et pas uniquement au contenu de son catalogue
d'abonnements11.
Les jeux du catalogue peuvent être lus lorsque la console est hors
ligne, mais au plus 30 jours avant de devoir se reconnecter pour
vérifier un abonnement actif12.
Si le jeu est supprimé du catalogue par Microsoft ou si le joueur
met fin à son abonnement, l'accès est suspendu jusqu'à ce que le joueur
achète le jeu ou renouvelle son abonnement, mais leur progression dans
le jeu est enregistrée11.
Si le jeu est un titre Xbox 360, il sera compatible avec la version
antérieure et doit être utilisé sur Xbox One. il ne peut pas être
téléchargé sur la console Xbox 360 d'un lecteur à moins que le joueur ne
décide de l'acheter11.
Disponibilité
Le
service est disponible en Argentine, Australie, Autriche, Belgique,
Brésil, Canada, Chili, Colombie, République tchèque, Danemark, Finlande,
France, Allemagne, Grèce, Hong Kong, Hongrie, Inde, Irlande, Israël,
Italie, Corée, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne,
Portugal, Russie, Arabie Saoudite, Singapour, Slovaquie, Afrique du Sud,
Espagne, Suède, Suisse, Taïwan, Turquie, Émirats arabes unis,
Royaume-Uni et États-Unis13.
Windows 11 : nouveautés, date de sortie, compatibilité TMP 2.0, mise à jour, prix…
Windows 11, le successeur de Windows 10,
arrivera à l'automne 2021 avec de nombreuses nouveautés. Après la
présentation officielle de Microsoft du 24 juin, voici ce qu'il faut
savoir sur le prochain système d'exploitation des PC.
Cette fois, c'est officiel : le successeur de Windows 10 s'appellera bien Windows 11.
Microsoft l'a annoncé ce jeudi 24 juin, lors d'une conférence diffusée
en direct sur Internet, en présentant ce qui sera le prochain système
d'exploitation des PC. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que
l'éditeur n'a pas brillé dans sa communication, en égrenant des messages
parfois contradictoires et en semant la confusion. Surtout, l'évolution
risque de ne pas se dérouler en douceur, du fait des exigences
matérielles de Microsoft, et nombre d'ordinateurs actuels risquent de
rester sur le carreau, condamnés à fonctionner avec Windows 10…
Depuis le début du
printemps 2021, la Toile bruissait de multiples rumeurs sur Windows.
Plus exactement, sur la prochaine version de Windows 10, censée arriver à
l'automne. Tout s'est précipité à la mi-juin, quand Microsoft a annoncé
une grande conférence de presse pour le 24 juin, en parlant d'événement
et en truffant sa communication de mystérieux indices. Hélas, le
suspense aura été de courte durée. Et l'effet de surprise complètement
gâché. En effet, dès le 15 juin, une préversion du futur Windows a
circulé sur Internet sous forme de fichier ISO, dévoilant une partie de
ce que Microsoft réservait à sa présentation officielle. Toutefois,
malgré la fuite, l'éditeur avait gardé plusieurs atouts dans sa manche
et Windows 11 comporte plusieurs nouveautés qui n'avaient pas été
révélées…
Ainsi, au-delà de
l'interface graphique sensiblement remodelée, Windows 11 incarnera des
changements profonds en termes d'utilisation. Lors de sa conférence,
Microsoft a insisté sur des notions de "productivité", de "créativité"
et de "liberté" qui sonnent comme un classique discours marketing, bien
dans l'air du temps. Mais force est de constater après une démonstration
rapide que l'éditeur a fait de gros progrès sur le plan pratique, en
rendant son système plus simple et plus ergonomique, et en misant sur de
nouveaux usages.
Découvrir Windows 11 en vidéo
Si vous n'avez pas assisté à la diffusion en direct, vous pouvez
revoir la conférence de Microsoft et découvrir les princpales nouveautés
de Windows 11 en suivant les liens ci-dessous.
En 2015, à la sortie de Windows 10, Microsoft avait clamé haut et
fort qu'il s'agissait de la dernière version de Windows. Entendez
par-là, la version ultime de son système d'exploitation pour PC. Il faut
savoir que depuis le tout premier Windows, apparu au milieu des années
1980, l'éditeur a fait évoluer Windows à de nombreuses reprises en
changeant continuellement sa politique de dénomination selon une logique
quelque peu obscure (Windows 3.1, Windows 95, Windows 98, Windows Me,
Windows 2000, Windows XP, Windows NT, Windows Vista, Windows 7, Windows
8, Windows 8.1, Windows 10).
Avec Windows 10,
Microsoft s'est inspiré du fameux Mac OS X d'Apple, qui présentait une
rupture technologique avec les précédents systèmes d'exploitation pour
Mac. Une inspiration qui s'est essentiellement limitée au nom et à
l'interface, car malgré de nombreuses améliorations, les fondations
changeaient peu, pour maintenir la compatibilité avec l'immense parc de
PC installés dans le monde. Les progrès étaient néanmoins là, avec une
ergonomie et une stabilité accrues, Windows 10 plantant globalement
beaucoup moins que ses prédécesseurs. Pour autant, malgré de multiples
mises à jour, de nombreux éléments et outils hérités des ancêtres
persistent encore, perdus voire cachés dans les tréfonds du système,
avec une interface et des fonctions datés d'un autre temps (panneau de
configuration, gestionnaire de périphériques, etc.).
En principe,
Microsoft aurait donc du continuer à faire évoluer son système phare en
conservant son nom avec des mises à jour semestrielles. Mais il
semblerait que Windows 10 ait perdu un peu de son éclat originel depuis
2015, d'autant qu'en 2020, Apple a franchi un cap important en passant
de macOS 10 à macOS 11. En parallèle, Microsoft travaillait depuis
quelque temps à un Windows nouvelle génération, baptisé Windows 10X. Ce
projet a toutefois été abandonné et il semblerait que la plupart des
nouveautés apportées par Windows 10X aient été intégrées à la nouvelle
version de Windows 10, en principe estampillée 21H2 et surnommée Sun
Valley – encore une inspiration due à Apple, qui donne des noms de
régions à ses versions de macOS depuis quelques années…
Si l'on ignore ce
qui s'est dit au quartier général de Microsoft, il semblerait que
l'éditeur ait donc décidé lui aussi de frapper un grand coup en
changeant la numérotation de son système pour passer à Windows 11, qui,
de fait, remplacera bien Windows 10. Une façon de marquer l'arrivée de
changements profonds et le début d'une nouvelle ère.
Microsoft a d'ailleurs discrètement annoncé que le support de
Windows 10 devrait prendre fin en 2025. D'ici là, l'éditeur publiera
évidemment des mises à jour pour entretenir son système. Mais il est
clair que les jours et les améliorations de Windows 10 sont désormais
comptés.
Quelle la date de sortie de Windows 11 ?
Lors de sa conférence, Microsoft n'a pas donné de date précise
concernant la sortie de son prochain système d'exploitation, en se
contenant de parler de l'automne 2021. Logique dans la mesure où c'est à
cette époque qu'aurait du sortir la version 21H2 de Windows, la seconde
mise à jour du système de 2021 (voir notre fiche pratique Windows 10 21H1 : télécharger la mise à jour de mai 2021).
Toutefois, l'éditeur
a indiqué que Windows 11 sera d'emblée installé de nouveaux PC qui
seront commercialisés à cette période, en citant les noms de plusieurs
constructeurs majeurs comme Dell, HP, Lenovo ou Samsung, sans oublier la
gamme Surface de Microsoft. Pour le reste et notamment les PC déjà
équipés de Windows 10, l'avenir est plus flou. Bien évidemment,
Microsoft proposera une mise à jour, mais à une échéance non précisée,
qui semblerait s'étaler de la fin 2021 au milieu 2022. Quelques jours
après la présentation, un message sur le compte Twitter officiel de
Windows, on apprenait que cette migration serait très progressive et
qu'elle s'étalerait tout au long du premier semestre 2022, par vagues.
Il faudra donc se montrer très patient, d'autant que nombre de PC
actuels et anciens ne pourront pas profiter de Windows 11 (voir plus
bas).
D'ici à la sortie
officielle de Windows 11, plusieurs versions de test seront proposées
sur les canaux Insiders de Microsoft, afin de recueillir des retours
d'utilisateurs. Une première version bêta – officiellement publique
cette fois ! – sera ainsi disponible dès la semaine prochaine. Libre à
chacun de goûter ainsi aux nouveautés et de se faire sa propre opinion,
en restant bien conscient que ces versions peuvent se montrer instables
et receler divers bugs…
Signalons encore
que, comme Microsoft l'a annoncé, Windows 11 ne bénéficiera que d'une
seule mise à jour "fonctionnelle" par an, contre deux pour Windows 10.
En principe, elle devrait être publiée au cours du second semestre de
chaque année, probablement à l'automne… comme Apple le fait pour
macOS !
Quel sera le prix de Windows 11 ?
Contrairement à macOS, qui est gratuit – plus exactement, fourni en
standard avec les Mac vendus… –, Windows reste officiellement un système
d'exploitation payant. Si l'on s'en tient aux tarifs affichés sur la
boutique en ligne de Microsoft, il faut compter 145 euros pour la
version Famille et 259 euros pour la version Pro de Windows 10. On peut
donc logiquement s'attendre à des prix équivalents pour Windows 11.
Certes, il est possible de télécharger Windows 10 gratuitement et
d'acheter pour quelques euros une clé de licence légale. Mais, surtout,
l'éditeur s'est montré très généreux à l'arrivée de Windows 10 en
offrant gratuitement la mise à jour aux utilisateurs de versions
officielles de Windows 7 et de Windows 8.1. Et même si la période la
transition gracieuse est officiellement terminée, il est toujours
possible d'en profiter (voir notre fiche pratique Passer gratuitement de Windows 7 ou 8.1 à Windows 10), de façon tout à fait légale.
Microsoft a levé les
derniers doutes sur la question lors de sa conférence du 24 juin : la
mise à jour vers Windows 11 sera bien gratuite pour les utilisateurs de
Windows 10. Une excellente nouvelle, qui devrait inciter tous ceux qui
utilisent encore une version plus ancienne à franchir le pas en passant
par l'étape Windows 10 d'ici là. En revanche, et comme toujours, la
licence sera intégrée au prix des nouveaux PC qui seront fournis avec
Windows 11 préinstallé.
Avant l'annonce
officielle, certains experts prédisaient également l'arrivée d'un
nouveau modèle économique : l'abonnement. Un modèle déjà utilisé pour la
suite bureautique Microsoft 365 – anciennement Office 365 –, déclinée
en plusieurs formules (pour les particuliers, les PME, les grandes
entreprises et l'éducation) fonctionnant en mode cloud, via Internet,
avec des enrichissements continuels. Une prédiction inquiétante – et qui
aurait constitué une première pour un système d'exploitation – dans la
mesure où il n'est pas certain que le grand public adhère à ce principe
qui l'obligerait à payer Windows en permanence, même pour une somme
modique… Fort heureusement, Microsoft n'a rien évoqué de ce genre et ce
modèle devrait logiquement ne rester qu'un fantasme.
Quels seront les PC compatibles avec Windows 11 ?
Si la question de la compatibilité de Windows 11 avec les nouveaux
ordinateurs qui sortiront à l'automne ne se pose évidemment pas, elle
risque d'être beaucoup plus épineuse pour les PC anciens et actuels.
Mais pas pour des histoires de puissance de calcul. En effet, selon les
tests menés avec la préversion en fuite, Windows 11 ne semble pas plus
gourmand que Windows 10 en termes de ressources matérielles : son
utilisation s'avèrerait même très fluide, y compris sur des machines
virtuelles, Microsoft ayant optimisé le code de son système
d'exploitation pour le rendre plus rapide et plus efficace.
Et, officiellement,
Microsoft n'a pas changé de façon drastique ses exigences minimales par
rapport à Windows 10. Sur le papier, il suffit d'un PC avec un
processeur à deux cœurs à 1 GHz, 4 Go de mémoire vive, 64 Go d'espace de
stockage et un circuit graphique compatible DirectX 12. En pratique,
mieux vaut tabler sur 8 Go de mémoire vive (ou plus) et un SSD plutôt
qu'un disque dur et un processeur multicœurs "moderne", la seule
fréquence de fonctionnement ne constituant plus un indice de
performances depuis longtemps. L'éditeur a d'ailleurs publié sur son
site la liste des processeurs Intel, AMD et Qualcomm
officiellement compatibles avec Windows 11. D fait, il est désormais
certain que Windows 11 fonctionnera aussi sur des puces – plus
exactement des SoC – à architecture ARM, comme celles que propose
Qualcomm, grand spécialiste des composants pour appareils mobiles.
Bien entendu,
certaines fonctions – comme la reconnaissance faciale du système Hello –
devrait imposer des éléments compatibles tels une webcam adaptée. Et il
est probable que le système sache tirer parti de technologies récentes
sur les processeurs et les circuits graphiques de dernière génération à
travers des réglages et des options spécifiques. Mais il paraîtrait
logique que Windows 11 ne se montre pas trop gourmand, pour pouvoir
conquérir rapidement le parc de PC installés. Idem côté logiciel.
L'architecture interne ne changeant pas, toutes les applications
fonctionnant sous Windows 10 devraient en principe tourner sous
Windows 11. Selon toute vraisemblance, si votre ordinateur tourne déjà
correctement avec Windows 10, vous devriez pouvoir passer à
Windows 11 sans problème en continuant à utiliser vos logiciels
habituels, quitte à faire l'impasse sur quelques nouveautés. Voilà pour
la théorie, que la préversion de Windows 11 semblait confirmer.
Mais c'était sans
compter sur Microsoft. Sans insister sur ce point lors de sa
présentation, l'éditeur a en effet introduit de nouvelles exigences
après sa présentation. Ainsi, dans la plus grande confusion, l'éditeur a
mis à jour ses listes de processeurs compatibles en faisant des choix
assez drastiques et en écartant les processeurs antérieurs à 2017. À
l'heure actuelle, seuls les processeurs Intel de 8e génération (ou suivante) et les puces AMD Ryzen de 2e
génération (ou plus récente) sont officiellement compatibles avec
Windows 11. Une sélection surprenante qui laisse de côté des CPU
pourtant assez récents et puissant, comme les Intel Core de 7e génération, dont certains sont bien plus performants que des puces de 9e ou 10e
génération. D'autant plus incompréhensible que, dans la liste
officielle, figurent des modèles de type Atom et Celeron qui ne sont pas
réputés pour leurs performances…
Comme si cela ne
suffisait pas, un autre "détail" va poser de sérieux problèmes et fait
déjà l'objet d'une polémique. De fait, pour fonctionner correctement,
Windows 11 exige la présence d'un module TPM 2.0 (Trusted Platform
Module) dans le PC. Or, ce système cryptographique de sécurité, qui est
censé garantir une meilleure protection face aux malwares et aux
attaques de pirates, n'est pas présent sur toutes les configurations. En
outre, il n'est pas activé par défaut et la manipulation pour l'activer
n'est pas évidente, car elle nécessite de modifier un paramètre dans le
BIOS/UEFI du PC, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde… De
fait, et c'est ce qui engendre un immense mouvement de grogne sur la
Toile, nombre de PC actuels – y compris quelques modèles récents et
chers de Surface Microsoft ! – ne seront pas compatibles avec
Windows 11. En clair, il ne suffira pas de posséder un ordinateur équipé
d'un processeur compatible (voir les liens vers les listes plus haut),
ce qui fait dire à beaucoup que Microsoft pousse à la consommation en
forçant la marche et en faisant l'obsolescence programmée. Et ce, au
pire moment, car depuis la pandémie, il y a une pénurie de composants
sur le marché et les prix sont fortement à la hausse.
Face au tollé
soulevé par ces annonces et ces exigences surprenantes, Microsoft a
tenté de s'expliquer en arguant de la sécurité, élément clé de
Windows 11. L'éditeur reconnaît que son système peut fonctionner sur des
configurations plus légères et plus anciennes – comme c'était le cas
pour la préversion en circulation "libre". Et il semble probable que ses
équipes travaillent à assouplir les conditions requises pour faire
fonctionner Windows 11. Bref, il règne encore une grande confusion sur
ce sujet, et il faut s'attendre à ce que la situation évolue dans les
prochaines semaines.
Pour éviter toute
déconvenue, Microsoft a développé un outil gratuit permettant d'ores et
déjà de vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11. Il suffit de
le télécharger et d'effectuer un test pour avoir le verdict. Mais la
réponse est sommaire, l'outil ne donnant aucune explication en cas
d'incompatibilité… Et le verdict n'est pas définitif : Microsoft ayant
promis de faire évoluer son outil dans les prochaines semaines, il
conviendra de refaire le test à plusieurs reprises pour être réellement
fixé. Pour davantage de détails sur la marche à suivre et sur le module
TPM, consultez notre fiche pratique Vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11.
Par ailleurs, si l'on en croit le site de l'éditeur, il semblerait
qu'un compte Microsoft et une connexion Internet soient désormais
indispensables pour installer et utiliser Windows 11 dans sa version
Famille, contrairement à Windows 10 qui peut fonctionner avec un compte
local. Affaire à suivre…
Quelles sont les principales nouveautés de Windows 11 ?
La préversion de Windows 11 en fuite avait donné un petit aperçu de
ce qui sera intégré au prochain système de Microsoft. Tout s'est révélé
exact, mais l'éditeur avait tout de même conservé quelques nouveautés,
dont certaines bienvenues. À défaut de véritable révolution – logique,
dans la mesure où il faut maintenir une compatibilité avec les PC
existants, et, surtout, ne pas rompre complètement avec les habitudes
des utilisateurs –, Windows 11 se présente comme une belle évolution de
Windows 10, avec quelques améliorations majeures qui promettant
d'apporter un réel confort au quotidien.
Une barre des tâches réorganisée
Comme prévu, Windows 11 profite de
plusieurs changements d'ordre esthétique. Ainsi, la barre des tâches,
toujours présente, a été remaniée. Par défaut, le menu Démarrer, l'outil
de recherche et les applications épinglées s'affichent désormais au
centre, à la manière du Dock de macOS. Il sera toutefois possible de
revenir à une organisation classique, en alignant tout sur la gauche,
comme dans Windows10.
Notons que Microsoft a prévu dès le
départ une utilisation sur écran tactile, en éloignant légèrement les
icônes les unes des autres afin de faciliter leur manipulation.
Le champ de recherche a disparu de la
barre des tâches : il est remplacé par une icône de loupe, plus
discrète. Son fonctionnement reste identique : il peut être utilisé
aussi bien pour trouver du contenu local sur le PC (applications,
documents, etc.) que pour effectuer une recherche sur le Web.
Un menu Démarrer modernisé
Comme il en était question depuis un
moment, le menu Démarrer a subi une refonte complète. S'affichant par
défaut au centre de l'écran, il est totalement débarrassé des vilaines
tuiles héritées de Windows 8 et présente uniquement les applications
épinglées, des suggestions et des éléments récents, et le bouton
Marche-Arrêt. Un menu en haut à droite permet d'afficher toutes les
applications installées sur le PC.
Des widgets nouvelle génération
Les widgets sont de retour, dans la
lignée du wigdet Actualités arrivé il y a quelques semaines dans
Windows 10. Ainsi, un bouton Widgets placé dans la barre des tâches
permet d'afficher différents modules (météo, finances, résultats
sportifs, actualités, etc.) en transparence par-dessus le reste de
l'écran, avec une présentation modulaire inspirée de ce que l'on trouve
sur Android. Bien entendu, les widgets seront personnalisables. Surtout,
Microsoft promet de les ouvrir à des éditeurs tiers, afin qu'ils
proposent de nouvelles fonctions. Une excellente nouvelle !
Des bureaux virtuels à mémoire
L'icône des applications actives est
remplacée par un bouton Affichage des tâches, qui permet d'afficher,
comme auparavant, un carrousel des logiciels ouverts ainsi que le
gestionnaire des bureaux virtuels. Cette fonction a d'ailleurs beaucoup
évolué. Il sera ainsi possible d'associer certaines applications à des
bureaux spécifiques et même de définir des fonds d'écran différents, de
façon à mieux s'organiser. L'ensemble profitera également du nouveau
système d'organisation des fenêtres, qui permettra de mieux les répartir
à l'écran mais aussi de mémoriser leur position.
Une meilleure gestion des écrans multiples
Dans le même ordre d'idée, et toujours
dans le but d'améliorer le confort au quotidien, Microsoft a
particulièrement soigné la gestion de l'affichage sur plusieurs écrans.
Ainsi, Windows11 se montre capable de mémoriser automatiquement ce qui
est affiché sur un écran secondaire et de tout rétablir dès qu'on le
rebranche, sans nécessiter la moindre reconfiguration. Un énorme
progrès !
Des icônes plus élégantes
Comme Microsoft l'avait déjà laissé
entrevoir, les icônes des applications et des fonctions système ont été
modernisées, aussi bien dans la barre des tâches que le menu Démarrer et
les fenêtres de l'Explorateur. De quoi se remettre au goût du jour. À
noter que les icônes des dossiers sont désormais plus colorées, ce qui
est appréciable pour les distinguer.
En plus de nouveaux thèmes, fonds
d'écran, sons et animations, comme pour chaque version de Windows, on
retrouve les modes clair et sombre, légèrement remaniés. Le mode sombre,
de puis en plus prisé, gagne encore en élégance. D'une manière général,
l'interface de Windows11 est à la fois plus épurée et plus cohérente
que celle de Windows 10, Microsoft allant jusqu'à parler d'environnement
"calme".
Un design dans l'air du temps
La mode est aux coins arrondis. Après
Apple dans macOS 11 et Google dans Android 12, Microsoft suit la
tendance et Windows 11 hérite de fenêtres légèrement arrondies. De la
pure cosmétique, pour rester dans l'air du temps, mais qui apporte une
touche de douceur à l'ensemble.
L'Explorateur profite bien évidemment de
cette retouche esthétique, mais s'enrichit également d'une fonction
d'organisation des fenêtres qui semble héritée en partie de l'utilitaire
Fancy Zones intégrés aux PowerToys. Ainsi, en passant le pointeur dans
le coin supérieur droit d'une fenêtre, une bulle apparaît permettant de
choisir une façon d'organiser le placement sur l'écran. Une nouvelle
habitude à prendre. Enfin, et surtout, il semblerait que Windows 11
conserve la taille et la position des fenêtres ouvertes après extinction
du PC – comme le fait macOS. Un vrai progrès, qui
améliorera considérablement le confort d'utilisation au quotidien. À
noter que le ruban de fonctions situés en haut des fenêtres de
l'Explorateur évolue aussi en douceur, en se voyant épuré pour mieux se
fondre dans l'interface de Windows 11.
Des réglages rajeunis
Dans la préversion de test, les
paramètres de Windows semblaient inchangés et les vieux modules hérités
des anciennes versions de Windows (Panneau de configuration…) étaient
toujours présents. Mais lors de sa conférence de présentation, Microsoft
a rapidement montré un écran avec une nouvelle interface pour les
paramètres de Windows, ce qui laisse de l'espoir pour la version finale…
Teams en standard à place de Skype
Comme la préversion le laissait deviner,
Skype ne fera plus partie des applications installées par défaut dans
Windows – même s'il sera toujours possible de l'installer
manuellement. Microsoft a en effet décidé d'abandonner sa mythique
solution de discussion audio et vidéo via Internet au profit d'une
version spéciale de Teams, son outil de visioconférence professionnel,
désormais décliné en version gratuite pour le grand public. Un
bouton dédié, placé par défaut sur la barre des tâches, donnera ainsi
accès à ce service dans Windows 11, avec toutes sortes de fonctions, y
compris de partage d'écran. Microsoft promet que l'on pourra contacter
n'importe qui, quelle que soit la plateforme ou l'appareil qu'il
utilise, Windows, Android ou iOS. C'est clair, Windows 11 sera vraiment
axé sur la communication multiformats – la pandémie, le confinement et
le télétravail sont passés par là.
Un Windows Store entièrement revu
C'était attendu : Microsoft a
profondément revu son magasin d'applications intégré. Et les changements
ne sont pas mineurs. Ainsi, le Windows Store bénéficie d'une interface
entièrement revue, plus claire et plus agréable, tout en se dotant de
nouvelles fonctions. Surtout, alors qu'il était beaucoup trop fermé, il
s'ouvre de façon inédite aux développeurs, en leur permettant de
diffuser leurs applications de manière assez libre, y compris pour la
facturation – Microsoft se privant même de commission dans le cas où la
transaction est directe ! En clair, les développeurs pourront soit
facturer via Microsoft – en cédant 15 % de commission à l'éditeur – soit
directement, via PayPal ou une autre solution de paiement, en
conservant cette fois 100 % du prix affiché. Une petite révolution qui
risque de bouleverser le marché, et de faire de l'ombre à Apple qui
continue à s'octroyer de confortables commissions sur les applications
diffusées sur l'App Store… il convient cependant d'attendre de voir
comment les choses se passent en pratique avat d'émettre un avis
définitf sur cette nouvelle politique assez étonnante.
La compatibilité avec les applications Android
Mais la grande – l'immense ! – surprise
vient du fait qu'il sera possible de télécharger des applications
Android et de les utiliser sur le PC. Une première qui promet une
meilleure cohabitation entre mobile et fixe. Pour mettre en place cette
nouveauté assez sensationnelle, Microsoft s'est appuyé sur le magasin
d'applications d'Amazon et sur une technologie d'Intel, baptisée Bridge,
qui joue le rôle de traducteur. Lors de la présentation officielle, on a
pu voir TikTok tourner dans une fenêtre Windows. Il faudra attendre
pour en savoir plus et connaître les applications compatibles. Toujours
est-il que cette technologie Bridge ne semble pas réservée au
processeurs Intel : elle fonctionnera également sur les puces d'AMD et
de Qualcom, un acteur spécialisé dans les processeurs mobiles à
architecture ARM. Dernier détail sur le sujet : il semblerait que l'on
puisse installer directement des applications sous forme de fichiers
APK. Encore une belle preuve d'ouverture de la part de Microsoft.
Le jeu vidéo à l'honneur
Microsoft n'a pas oublié le monde du jeu
vidéo, bien au contraire, ce domaine constituant aujourd'hui l'un des
principaux moteurs du marché, tant pour le matériel que pour le
logiciel. Et Windows 11 comporte plusieurs améliorations destinées aux
gamers. Sur le plan technique, le système intégrera DirectX 12 Ultimate,
la version la plus aboutie de la bibliothèque (API) multimédia de
Microsoft, qui gère notamment la 3D et les effets spéciaux, comme sur
les consoles Xbox. Windows 11 gérera également la
technique DirectStorage qui permet de décompresser directement des
éléments graphiques dans la mémoire vidéo, sans passer par le processeur
principal, et ainsi d'accélérer le chargement des jeux sur les SSD de
type NVMe, comme c'est le cas sur les nouvelles Xbox. De façon plus
anecdotique, le HDR (High Dynamic Range) sera activé de façon
automatique sur les jeux et les écrans éléments compatibles pour offrir
une plus grande gamme de nuances de lumière et de couleurs. Enfin,
l'application Xbox désormais incluse dans Windows 11 donnera un accès
direct au Xbox Game Pass, le service d'abonnement de Microsoft qui
propose déjà plus de 100 titres dans divers genres. Surtout, la formule
Ultimate permettra d'accéder au Xbox Cloud Gaming. Comme d'autres
plateformes du même genre, ce service de cloud gaming de Microsoft
permet de jouer en ligne via un navigateur Web et de profiter de jeux
exigeants même avec un PC d'entrée de gamme, les calculs étant effectués
sur de puisants serveurs.
Une installation sans Cortana
Le processus d'installation de Windows
évolue, avec de nouvelles options de personnalisation. Il est ainsi
possible, dès le premier démarrage, de préciser le cadre dans lequel on
utilisera le PC (personnel, professionnel ou scolaire), chaque option
définissant les paramètres accessibles et modifiables (dans certains
cas, ils seront limités à un administrateur). Il est même possible de
préciser l'usage du PC (jeu, création, familial…). À noter qu'une
connexion Internet semblerait obligatoire pour installer complètement
Windows 11. Microsoft a visiblement désactivé – ou du moins, bien caché –
la possibilité de faire une installation locale comme pour Windows 10. À
vérifier avec la version finale. Signalons enfin que Cortana ne sera
plus convié lors de la configuration initiale du PC avec Windows 11.
Certes, l'assistant intelligent ne disparaît pas complètement du
système, mais il semble être mise à l'écart, au moins momentanément…
Un système plus réactif
Enfin, si l'on en croit les premiers
tests effectués avec la préversion, il semblerait que Windows 11 soit
plus rapide que Windows 10. À configuration identique, les analystes ont
ainsi relevé un gain de vitesse d'environ 10 % sur les benchmarks les
plus réputés, qui simulent des opérations coutantes. Certes, la
différence n'est pas énorme, mais elle peut s'avérer sensible dans
certains usages, et notamment les jeux. Microsoft a d'ailleurs
confirmé l'optimisation du code de Windows 11 pour tirer un meilleur
parti des composants, et en particulier des futurs processeurs d'Intel –
connus sous le nom de code Alder Lake – qui, comme par hasard,
devraient également sortir à l'automne 2021. Principale
caractéristique : l'implantation de l'architecture appelée big.LITTLE,
une technologie héritée du monde ARM qui combine des cœurs hautes
performances et de cœurs basse consommation, formant ainsi des
processeurs qualifiés d'hybrides. Là encore, il faut attendre l'arrivée
effective de Windows 11 pour vérifier les progrès en termes de
performances sur des PC classiques.
Nul doute qu'il reste encore beaucoup à apprendre sur
ce futur système d'exploitation. En attendant d'autres détails, vous
pouvez dès à présent obtenir des informations officielles en consultant
la page Web spéciale – et en français – que Microsoft consacre à Windows 11. L'éditeur publie par ailleurs une liste
très intéressante récapitulant les exigences matérielles pour Windows
11 mais aussi les applications qui évoluent, ainsi que les fonctions et
modules qui disparaissent purement et simplement.