Une étude révèle des liens troublants entre Huawei et l’armée chinoise
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Une étude menée par un professeur agrégé de la Fulbright University Vietnam de Hô Chi Minh-Ville et le think tank anglais Henry Jackson Society, semble démontrer que les liens entre Huawei et les services de renseignement et l’armée chinoise sont bien plus étroits que ne veut l’admettre le géant des télécoms.
Les chercheurs ont analysé trois CV d’employés de Huawei. L’un d’entre eux décrit un(e) employé(e) qui aurait simultanément occupé une fonction chez Huawei et dans l’Armée populaire de libération (en d’autres termes, l’armée chinoise). Après recoupage avec les autres documents, les analystes ont conclu que « de nombreux techniciens de niveau intermédiaire de Huawei ont une forte expertise dans le domaine de la collecte d’informations et des activités militaires ». Le nom de certains d’entre eux serait même directement lié à des affaires d’espionnage industriel visant des compagnies occidentales.
Ce rapport est-il la confirmation que Huawei pose un véritable risque de sécurité nationale pour les États-Unis et tous les autres pays utilisant leurs équipements ? Pour défendre sa compagnie, l’un de ses dirigeants affirme : « Nous acceptons les publications professionnelles et basées sur des faits concernant les enquêtes sur la transparence de Huawei. Nous espérons que toutes les recherches futures contiendront moins de conjectures lorsqu’elles tireront des conclusions, et qu’elles éviteront toutes ces déclarations spéculatives à propos de ce que le Professeur Balding “croit”, “déduit” et “ne peut pas exclure” ». Lorsque l’on sait que la Henry Jackson Society est un think tank néoconservateur et que les relations Vietnam-Chine sont exécrables, on ne peut effectivement pas exclure que cette étude a été publiée à des fins politiques.
REF.:
Une étude menée par un professeur agrégé de la Fulbright University Vietnam de Hô Chi Minh-Ville et le think tank anglais Henry Jackson Society, semble démontrer que les liens entre Huawei et les services de renseignement et l’armée chinoise sont bien plus étroits que ne veut l’admettre le géant des télécoms.
Les chercheurs ont analysé trois CV d’employés de Huawei. L’un d’entre eux décrit un(e) employé(e) qui aurait simultanément occupé une fonction chez Huawei et dans l’Armée populaire de libération (en d’autres termes, l’armée chinoise). Après recoupage avec les autres documents, les analystes ont conclu que « de nombreux techniciens de niveau intermédiaire de Huawei ont une forte expertise dans le domaine de la collecte d’informations et des activités militaires ». Le nom de certains d’entre eux serait même directement lié à des affaires d’espionnage industriel visant des compagnies occidentales.
Ce rapport est-il la confirmation que Huawei pose un véritable risque de sécurité nationale pour les États-Unis et tous les autres pays utilisant leurs équipements ? Pour défendre sa compagnie, l’un de ses dirigeants affirme : « Nous acceptons les publications professionnelles et basées sur des faits concernant les enquêtes sur la transparence de Huawei. Nous espérons que toutes les recherches futures contiendront moins de conjectures lorsqu’elles tireront des conclusions, et qu’elles éviteront toutes ces déclarations spéculatives à propos de ce que le Professeur Balding “croit”, “déduit” et “ne peut pas exclure” ». Lorsque l’on sait que la Henry Jackson Society est un think tank néoconservateur et que les relations Vietnam-Chine sont exécrables, on ne peut effectivement pas exclure que cette étude a été publiée à des fins politiques.
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