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mardi 21 novembre 2023

Maladie d'Alzheimer: le rôle du microbiote se précise

 Maladie d'Alzheimer: le rôle du microbiote se précise


31 octobre 2023

Par La Presse Canadienne

Des chercheurs ont réussi à reproduire chez des souris en santé des symptômes cognitifs de la maladie d'Alzheimer en leur greffant le microbiote intestinal de patients humains atteints de la maladie.


Ces résultats, écrivent les chercheurs, «révèlent que les symptômes de la maladie d'Alzheimer peuvent être transférés à un jeune organisme sain par l'intermédiaire du microbiote intestinal, ce qui confirme le rôle causal du microbiote intestinal dans la maladie d'Alzheimer».


«La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative complexe et multifactorielle», a rappelé le docteur Charles Ramassamy, le titulaire de la Chaire Louise & André Charron sur la maladie d’Alzheimer à l'Institut national de la recherche scientifique.


«Des études récentes ont montré qu'il y a plusieurs altérations spécifiques de la composition du microbiote intestinal chez des patients qui sont atteints de la maladie d'Alzheimer.»


En revanche, a-t-il ajouté, on ne sait pas si ces altérations sont à l'origine de la maladie, ou si elles découlent plutôt de l'âge habituellement avancé du patient ou de traitements (comme la prise d'antibiotiques) qu'il a pu recevoir et qui peuvent modifier la composition du microbiote intestinal.


Dans la nouvelle étude, la greffe aux souris du microbiote de patients atteints de la maladie d'Alzheimer a provoqué chez elles des troubles de la mémoire, notamment des problèmes de mémoire spatiale à long terme et la difficulté à se souvenir d'événements, de gens ou d'objets précédemment rencontrés.


Ces troubles de la mémoire dépendent du développement de nouveaux neurones dans le cerveau. Les chercheurs ont constaté, chez les souris greffées, une réduction du nombre de cellules souches neuronales et de la durée de survie de celles-ci, «ce qui vient appuyer nos observations comportementales», écrivent-ils. Les cellules souches neuronales créées semblaient aussi avoir des problèmes de connexions.


Les auteurs de l'étude, a dit le docteur Ramassamy, «ont observé avec intérêt qu'il y a des altérations au niveau de l'épithélium intestinal des rats qui reçoivent la transplantation».


«Et de façon plus intéressante encore, il y a une altération de l'activité de l'hippocampe, qui est une région dans le cerveau qui est très importante, qui est impliquée dans l'apprentissage et dans la mémoire, et qui est altérée dans la maladie d'Alzheimer», a-t-il précisé.


Tout cela, poursuit-il, «montre vraiment que le microbiote des patients est à l'origine de ces problèmes au niveau du cerveau (et) de l'hippocampe».


Les chercheurs soulèvent maintenant l'hypothèse qu'il puisse être possible d'obtenir des «gains thérapeutiques» en agissant sur le microbiote intestinal pour influencer la création de neurones sains.


Il pourrait effectivement être possible de retarder l'apparition de la maladie chez des gens chez qui des signes avant-coureurs seraient détectés «en jouant sur des populations de bactéries spécifiques qui pourraient être bénéfiques ou non», a dit le docteur Ramassamy.


«Ça démontre une fois de plus la double communication qui existe entre le cerveau et l'intestin, a-t-il ajouté. C'est une nouvelle indication qui va dans le sens du rôle du microbiote intestinal sur le cerveau.»


Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical Brain.


Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne


REF.: https://www.lechodelarivenord.ca/actualites/societe/596667/maladie-d-alzheimer-le-role-du-microbiote-se-precise

jeudi 10 mars 2022

Les cellules de grille et le déficit de la mémoire spatiale dans la maladie d’Alzheimer

 

 Les cellules de grille et le déficit de la mémoire spatiale dans la maladie d’Alzheimer

 

 Par Douglas Centre de Recherche ,18 février 2022 

Une nouvelle approche pour évaluer le développement précoce et les futures thérapies de la maladie

Une toute nouvelle étude, publiée dans la prestigieuse revue Nature Communications, indique que l’évaluation de la mémoire spatiale et le fonctionnement de neurones spécifiques appelés cellules de grille pourrait être une nouvelle piste pour mieux surveiller l’évolution de la maladie d’Alzheimer au début de son développement.

L’article, « Disruption of the grid cell network in a mouse model of early Alzheimer’s disease » vient d’être publié par l’équipe de Mark Brandon, Ph. D., et met en vedette le travail mené par le premier auteur Johnson Ying. Ils démontrent une perturbation du réseau de cellules de grille lors des premiers stades de développement de la maladie d’Alzheimer. Ce réseau de neurones, qui se trouvent dans le cortex entorhinal médian, joue un rôle important pour les capacités de mémorisation spatiale. Les cellules de grille se déchargent lorsqu’un individu se trouve dans un endroit où il est déjà allé, à la manière d’un système de GPS interne.


L’équipe de recherche a observé des perturbations de ce réseau de neurones avant le développement de plaques d’amyloïde, l’étape reconnue comme étant un des marqueurs précoces de la maladie d’Alzheimer. Pour ce faire, l’équipe de chercheurs a eu recours à un modèle animal de la maladie d’Alzheimer basé sur des souris modifiées génétiquement. Ces souris expriment l’amyloïde beta, la protéine qui est retrouvée dans le cerveau des personnes ayant la maladie d’Alzheimer. Des problèmes d’orientation spatiale sont souvent rapportés comme symptômes de la maladie d’Alzheimer, qui ont fréquemment de la difficulté à se repérer dans l’espace – même dans des contextes qui leur sont familiers. En étudiant le fonctionnement des cellules du cerveau de ces souris, les chercheurs ont identifié que les souris ayant des déficits plus prononcés au niveau de l’activité des cellules de grille avaient également les plus grandes difficultés à se repérer dans l’espace.


Cette découverte apporte un nouvel éclairage sur les mécanismes de développement de cette maladie et comment elle affecte notamment la mémoire spatiale et les capacités d’orientation. Elle apporte aussi une nouvelle piste pour évaluer le développement de la maladie avant l’apparition des marqueurs biologiques traditionnellement utilisés pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer ou des formes de démences associées touche actuellement plus de 44 millions de personnes dans le monde. C’est une maladie pour laquelle il n’existe aucun remède. La recherche se concentre ces dernières années sur la détection précoce de la maladie pour limiter les conséquences et améliorer la qualité de vie des malades. Cette découverte identifie un type de neurone spécifique impliqué dans les toutes premières étapes de la maladie et qui pourrait être responsable des problèmes d’orientation souvent observés chez les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer, offrant ainsi une nouvelle piste pour mettre au point un système d’évaluation du développement de la maladie.

REF.:  Retrouvez l’article complet ici.

 

 

Qu’est-ce qu’une cellule de grille ?

Située dans l’hippocampe et dans d’autres zones du cerveau associées à la mémoire et à la conscience spatiale, la cellule de grille génère une activité électrique qui représente l’environnement d’un organisme. C’est l’un des trois types de neurones qui cartographient l’environnement à partir du cerveau. Découvertes dans le cerveau de souris en 2005, les cellules de grille créent des grilles en forme de triangle qui sont censées représenter des emplacements physiques. Ils ont été détectés dans le cerveau humain en 2010 à l’aide d’équipements permettant de détecter une réponse électrique neurologique en relation avec les grilles spatiales du terrain et des objets dans un environnement de réalité virtuelle.

Les cellules de grille permettent au cerveau de cartographier l’emplacement des objets et des caractéristiques dans l’environnement physique ainsi que de se rappeler où se trouvent les choses. Les motifs géométriques qui représentent l’activité électrique dans les cellules peuvent être tracés par des appareils d’imagerie et des ordinateurs. Alors qu’ils ont tendance à être disposés en triangles, l’effet est une ligne de latitude et de longitude comme l’analyse des informations qui sont créées dans le cerveau. L’activité des cellules de la grille est complétée par la fonction des cellules de lieu, qui est de se déclencher en conséquence lorsqu’une personne ou un animal reste dans une certaine position, et des cellules de tête qui détectent la direction. Le cerveau peut traiter l’information et se souvenir des points de repère même dans un environnement inconnu.

La fonction de la cellule de grille est affectée par la maladie d’Alzheimer car elle est située dans les régions du cerveau où la maladie commence. Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer éprouvent souvent une désorientation et des difficultés à se souvenir des détails spatiaux dès le début, et une perturbation de la capacité de cartographie des cellules de la grille peut en être la raison. Ces neurones fournissent une perception de l’environnement ainsi que des souvenirs. Sans la carte produite par l’activité des cellules de la grille pour servir de guide, le cerveau est incapable de traiter suffisamment les informations pour la conscience spatiale.

Les données recueillies en cartographiant l’emplacement des cellules de la grille et l’activité associée sont également bénéfiques pour les neurochirurgiens. En imageant l’activité électrique du cerveau et en analysant les signaux électriques, ils peuvent mesurer les zones affectées par des maladies telles que la maladie d’Alzheimer ou l’épilepsie, et utiliser les informations comme guide pendant l’opération. L’activité électrique d’une cellule de grille est symétrique par rapport à un cercle, la segmentation triangulaire se produisant dans six régions distinctes. Un mouvement plus rapide et des changements dans l’environnement font que les cellules se déclenchent plus fréquemment ; les changements de direction et de vitesse sont immédiatement détectés afin que le cerveau puisse reformuler une image interne de l’environnement.

 

REF.:   https://spiegato.com/fr/quest-ce-quune-cellule-de-grille


jeudi 10 février 2022

Nou­velle per­cée sur l’alz­hei­mer

 

 Nou­velle per­cée sur l’alz­hei­mer


Une étude pour­rait aider le trai­te­ment de la mala­die


Le  30 oct. 2021


WASHINGTON | (AFP) Une nou­velle étude sur le déclin cogni­tif des per­sonnes atteintes d’alz­hei­mer pour­rait doré­na­vant influen­cer la façon dont on traite la mala­die.

Des amas de pro­téines toxiques, qu’on pense res­pon­sables du déclin cogni­tif asso­cié à la mala­die d’alz­hei­mer, atteignent dif­fé­rentes zones du cer­veau et s’y accu­mulent au fil des décen­nies, selon un article publié hier dans Science advances.

L’étude est la pre­mière à uti­li­ser des don­nées humaines pour quan­ti­fier la vitesse des pro­ces­sus molé­cu­laires menant à cette mala­die neu­ro­dé­gé­né­ra­tive, et pour­rait influen­cer la façon dont les trai­te­ments sont conçus.

Elle bou­le­verse éga­le­ment la théo­rie selon laquelle les amas se forment à un seul endroit et déclenchent une réac­tion en chaîne dans d’autres zones, un schéma constaté chez la sou­ris.

400 ÉCHANTILLONS DE CERVEAU

« Deux élé­ments ont rendu ce tra­vail pos­sible », explique à L’AFP Georg Meisl, chi­miste à l’uni­ver­sité de Cam­bridge et l’un des auteurs prin­ci­paux de l’article.

« D’abord l’étude de don­nées très détaillées venant de Tep-scan [un type d’exa­men par ima­ge­rie médi­cale, NLDR] et de divers ensembles de don­nées ras­sem­blés, et les modèles mathé­ma­tiques qui ont été déve­lop­pés au cours des dix der­nières années. »

« D’abord l’étude de don­nées très détaillées venant de Tep-scan [un type d’exa­men par ima­ge­rie médi­cale, NLDR] et de divers ensembles de don­nées ras­sem­blés, et les modèles mathé­ma­tiques qui ont été déve­lop­pés au cours des dix der­nières années. »

Les cher­cheurs ont uti­lisé 400 échan­tillons de cer­veau pré­le­vés après la mort de per­sonnes atteintes d’alz­hei­mer et 100 Tep-scan effec­tués sur des per­sonnes qui vivent avec la mala­die pour suivre l’agré­ga­tion de pro­téine tau.

Cette der­nière et une autre pro­téine appe­lée bêta-amy­loïde s’accu­mulent, pro­vo­quant la mort des cel­lules céré­brales ainsi qu’un rétré­cis­se­ment du cer­veau.

Cela cause notam­ment des pertes de mémoire et une inca­pa­cité à accom­plir des tâches quo­ti­diennes. Cette mala­die est un des prin­ci­paux pro­blèmes de santé publique et touche plus de 40 mil­lions de per­sonnes dans le monde.

CINQ ANS POUR DOUBLER

Les cher­cheurs ont aussi décou­vert que cinq ans étaient néces­saires aux agré­gats pour que leur nombre double. C’est un chiffre « encou­ra­geant », selon Georg Meisl, car il montre que les neu­rones sont déjà capables de com­battre les agré­gats.

Les cher­cheurs ont aussi décou­vert que cinq ans étaient néces­saires aux agré­gats pour que leur nombre double. C’est un chiffre « encou­ra­geant », selon Georg Meisl, car il montre que les neu­rones sont déjà capables de com­battre les agré­gats.



« Peut-être que si nous par­ve­nons à les amé­lio­rer un peu, nous pour­rons retar­der consi­dé­ra­ble­ment l’appa­ri­tion de la mala­die grave. »

La mala­die d’alz­hei­mer est clas­si­fiée en sui­vant les « stades de Braak », et les scien­ti­fiques ont décou­vert qu’il fal­lait envi­ron 35 ans pour pas­ser du stade 3, où des symp­tômes légers appa­raissent, au stade 6, le plus avancé.

Les agré­gats suivent une crois­sance expo­nen­tielle, ce qui explique « pour­quoi la mala­die met si long­temps à se déve­lop­per, et pour­quoi l’état des per­sonnes a ten­dance à s’aggra­ver rapi­de­ment », selon Georg Meisl.

L’équipe veut appli­quer les mêmes méthodes pour étu­dier les lésions céré­brales trau­ma­tiques et la démence fronto-tem­po­rale, dans laquelle la pro­téine tau joue aussi un rôle.


REF.:  https://www.pressreader.com/canada/le-journal-de-quebec/20211030/281792812245141

vendredi 30 juillet 2021

Quels types d’oublis sont les plus liés à la maladie d’Alzheimer ?

 

Quels types d’oublis sont les plus liés à la maladie d’Alzheimer ?

 

La maladie d’Alzheimer, cette démence neurodégénérative qui affecte la mémoire est malheureusement bien connue du grand public. Au Canada, plus d’un demi-million de personnes vivent avec cette démence, et on prévoit que ce nombre doublera d’ici les dix prochaines années, notamment en raison du vieillissement de la population.

La maladie d’Alzheimer est redoutée : on l’accuse – parfois à la blague – lorsqu’on oublie d’acheter un article à l’épicerie, on s’en inquiète lorsqu’on ne trouve plus le nom de l’acteur d’un film, on la reconnaît en voyant une personne âgée désorientée. Cependant, est-ce que l’on connaît vraiment les comportements qui permettent de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ?

Je termine ma deuxième année de doctorat en neuropsychologie clinique à l’Université de Montréal, au Laboratoire de Neuropsychologie du vieillissement du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM). J'étudie cette question et la réponse n’est pas si simple.

On sait évidemment que la maladie d’Alzheimer affecte la mémoire. Sauf que, à tort, on imagine souvent la mémoire comme un grand tout, la considérant comme un même panier où s’entassent tous nos souvenirs. Il est donc d’abord important de comprendre qu’il y a différents types de mémoire, et jusqu’à quel point ils sont affectés dans la maladie d’Alzheimer.

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La mémoire épisodique

Il y a plusieurs types de souvenirs. La première catégorie comprend les souvenirs personnels des évènements que nous avons vécus depuis le début de notre vie.

Un peu comme un album de photos, la mémoire épisodique regroupe les souvenirs de notre enfance, de notre premier déménagement, de notre plus beau voyage, mais aussi de notre week-end dernier et de ce que l’on a mangé pour déjeuner ce matin.

Ce sont les souvenirs qui, pour être rappelés à la surface, nécessitent que l’on fasse une sorte de « voyage mental » dans le temps pour se replacer dans le contexte de l’évènement vécu (c’était quand ? où étions-nous ? avec qui ?).

La mémoire sémantique

Au contraire de la mémoire épisodique, la mémoire sémantique regroupe les souvenirs qui n’ont pas besoin d’être réactivés en se replaçant dans le contexte. On parle ici des connaissances générales sur le monde extérieur, qui ne sont pas liées à un endroit ou à un moment précis.

Par exemple, si nous nous demandons quel animal possède une carapace, ou encore qui était le mari de Céline Dion, nous n’avons pas besoin de réfléchir à un moment précis de notre vie pour trouver la réponse. Nous ne nous rappelons pas spécifiquement du contexte dans lequel nous avons appris cela, mais ces connaissances générales sont ancrées dans notre mémoire.

Des régions distinctes du cerveau

Évidemment, ces deux types de mémoire sont étroitement liés dans notre quotidien. Nous utilisons constamment nos souvenirs épisodiques et sémantiques pour fonctionner, et, en même temps, nous encodons continuellement de nouveaux souvenirs épisodiques et sémantiques.

Malgré le fait qu’ils soient liés, ces deux types de mémoire sont néanmoins sous-tendus par des régions partiellement distinctes dans le cerveau. La fabrication des souvenirs d’évènements vécus (liés à la mémoire épisodique) implique les hippocampes, des structures du lobe temporal interne, situé au milieu du cerveau, ainsi que le lobe frontal qui sert mettre mettre tout cela en contexte.

Les souvenirs de connaissances générales (liés à la mémoire sémantique), quant à eux, impliquent davantage le fonctionnement des régions parahippocampiques, c’est-à-dire les structures situées juste autour des hippocampes et la partie antérieure des lobes temporaux (pôles temporaux).

L’hippocampe sous-tend la mémoire épisodique, alors que les régions parahippocampiques, comme le cortex périrhinal (ici en vert), sous-tendent la mémoire sémantique. democritique.org/Cerveau/Cortex_perirhinal.svg.xhtml

Et dans la maladie d’Alzheimer ?

Et alors, entre oublier le film regardé la veille ou mélanger les noms de chanteurs, qu’est-ce qui est le plus inquiétant ?

Typiquement, la maladie d’Alzheimer est associée à un déclin de la mémoire épisodique. Les patients vont se plaindre de ne plus se rappeler des évènements qu’ils ont vécus, des conversations qu’ils ont eues, des choses qu’ils ont faites. C’est ce type de mémoire qui est le plus souvent testé en neuropsychologie lors de l’évaluation de la démence, et c’est aussi ce type de mémoire qui est étudié dans la grande majorité des recherches portant sur la maladie d’Alzheimer.

Cependant, un nouveau paradigme est en train d’émerger en recherche clinique, particulièrement au laboratoire où nous menons nos recherches.

Les récentes études démontrent qu’en fait, ce serait la mémoire sémantique qui serait atteinte en premier dans l’évolution de la maladie d’Alzheimer. On constate qu’avant même d’oublier leurs souvenirs d’évènements vécus, les patients montrent un déclin graduel de leurs connaissances générales.

Par exemple, ils ont plus de difficultés que les personnes âgées en santé à nommer des célébrités, comme Albert Einstein, ou des logos très connus comme celui de Pepsi ou de Desjardins. Ils ont aussi du mal à répondre à des questions sur la biographie de ces célébrités (par exemple, si Maurice Richard était, oui ou non, un chanteur), à répondre à des questions précises sur des objets ou des animaux (est-ce que l’autruche court, vole ou nage ?) ou à reconnaître des objets comme un harmonica, un hélicoptère ou un igloo d’après un dessin.

Des symptômes 12 ans avant

Selon une étude ayant évalué plusieurs centaines de personnes âgées sur différentes fonctions cognitives, les individus qui vont développer une maladie d’Alzheimer commenceraient à avoir des déficits en mémoire sémantique jusqu’à 12 ans avant de recevoir le diagnostic de démence. Les difficultés de mémoire sémantique surviennent donc avant l’oubli des évènements vécus, la désorientation spatio-temporelle, la perte d’effets personnels ou les difficultés de la parole.

 

Ces déficits sont toutefois rarement rapportés par les patients lorsqu’ils se plaignent de leur mémoire, car ils trouvent généralement le moyen de compenser ces difficultés dans leur vie quotidienne. Ils vont utiliser des mots-valises, comme « chose » ou « truc » pour décrire des concepts qu’ils ne peuvent plus nommer. Cela explique notamment pourquoi la mémoire sémantique a été peu étudiée en lien avec la maladie d’Alzheimer.

Surtout, ne pas s’alarmer

Il est fréquent qu’en vieillissant, on s’inquiète de sa mémoire et on redoute la maladie d’Alzheimer. C’est tout à fait normal. En neuropsychologie clinique, on constate même que beaucoup de personnes âgées se plaignent de leur mémoire, même celles qui n’ont finalement aucune difficulté ! Il ne faut donc pas s’alarmer au moindre oubli, car les plaintes subjectives ne sont pas nécessairement liées à de réels déficits. Ces plaintes peuvent par exemple être associées à la présence de symptômes anxieux ou dépressifs ou à un sentiment de solitude.

Malgré tout, connaître les premiers signes de la maladie d’Alzheimer nous permet d’être à l’affût des premières manifestations chez nous-mêmes et nos proches. Lorsqu’on constate qu’on a de plus en plus souvent les mots « sur le bout de la langue », qu’on ne peut plus raconter des histoires aussi précisément qu’avant ou que l’on a de la difficulté à nommer ou à utiliser certains objets du quotidien – et que cela nous inquiète ou inquiète nos proches – il peut être pertinent de planifier une visite chez le médecin ou le neuropsychologue.

Heureusement, certaines actions peuvent être prises pour favoriser notre santé cognitive. D’abord, la stimulation intellectuelle est importante : lire des livres, faire des sudokus, des mots croisés ou des casse-tête, jouer à des jeux de société et faire des activités sociales sont des exemples d’activités qui peuvent améliorer notre résistance à développer des troubles cognitifs. Aussi, l’hygiène de vie compte pour beaucoup. Faire de l’activité physique régulièrement, avoir une bonne alimentation et maintenir de bonnes habitudes de sommeil est aussi bénéfique pour la santé physique que cognitive.

 

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vendredi 29 novembre 2019

Un test détecterait des prédispositions à l'alzheimer bien avant les pertes de mémoire



Un test détecterait des prédispositions à l'alzheimer bien avant les pertes de mémoire


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La Presse canadienne
Un test sanguin mis au point par des chercheurs américains permettrait d'identifier avec une grande précision les patients dont le cerveau présente des risques de développer la maladie d'Alzheimer, et ce, jusqu'à 20 ans avant les premières pertes de mémoire.
Ce nouveau test pourrait même être encore plus précis que la tomographie par émission de positrons (PET scan) qui est normalement utilisée pour confirmer la présence dans le cerveau de dépôts amyloïdes.
Ces dépôts commencent à engommer le cerveau jusqu'à deux décennies avant que ne se manifestent les pertes de mémoire et la confusion typiques de la maladie d'Alzheimer.
Le test développé par les chercheurs de l'Université Washington, à Saint-Louis, mesure les taux d'amyloïdes dans le sang. Lorsque ces taux sont combinés à l'âge du patient et à la présence d'une variante génétique appelée APOE4, le test détecte la présence dans le cerveau de dépôts amyloïdes avec une précision de 94 %.
Le risque de souffrir de la maladie double tous les cinq ans à partir de l'âge de 65 ans. La variante génétique APOE4 augmente ce risque de trois à cinq fois.
Le test est si précis qu'il réussit parfois à détecter la présence des dépôts quelques années avant que la tomographie par émission de positrons ne soit en mesure de le faire.
Ça change énormément de choses.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
La maladie d'Alzheimer est une démence, et quand on dit démence, ça signifie que la personne ne peut plus vaquer à ses responsabilités habituelles, qu'elle n'est plus autonome, et ça veut dire que le cerveau est biologiquement très endommagé, et même avant qu'il y ait des signes cliniques, explique la chercheuse Hélène Girouard, de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
L'impact clinique du test pourrait donc être monumental, puisqu'il pourrait permettre d'identifier très tôt les patients chez qui les dépôts amyloïdes ont commencé à se former afin de tester chez eux des traitements pour ralentir, voire stopper, la progression de la maladie, dit-elle.
Le cerveau devient un peu comme un fromage Gruyère, il y a plein de trous, et le volume cérébral n'est vraiment plus le même à partir du moment où on reçoit le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, ajoute encore la Pre Girouard.
Donc, il faut vraiment prévenir toute la neurodégénérescence, et ça, ça doit se faire des années avant.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Actuellement, les patients ne sont traités qu'après l'apparition des symptômes, quand leurs cerveaux sont déjà fortement abîmés.
Le problème, c'est que les dommages surviennent bien avant l'apparition des signes cliniques.
Une fois que la maladie est diagnostiquée, tout ce qu'on peut faire, tout ce qu'on peut espérer, avec la technologie qu'on a actuellement, c'est de ralentir sa progression. C'est tout ce qu'on peut espérer. Mais si on traite 20 ans plus tôt, alors là, on peut vraiment espérer une prévention.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
En termes clairs, une personne traitée 20 ans avant l'apparition des premiers symptômes, qui aurait autrement été condamnée à souffrir de la maladie d'Alzheimer, pourrait carrément y échapper.
C'est beaucoup plus facile, pharmacologiquement, de prévenir 20 ans plus tôt que d'essayer de guérir quelqu'un qui est déjà atteint, estime Hélène Girouard.
En ce moment, la découverte de biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer fait partie de recherches intensives, justement dans l'objectif qu'on puisse vraiment prévenir, parce qu'une fois que c'est diagnostiqué, c'est beaucoup plus difficile. On est très loin d'avoir la technologie suffisante pour guérir la maladie d'Alzheimer une fois diagnostiquée, conclut la Pre Girouard.
Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal médical Neurology (en anglais).


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mardi 9 octobre 2018

L’intestin a une ligne directe pour transmettre ses états d’âme au cerveau

L’intestin a une ligne directe pour transmettre ses états d’âme au cerveau

Libellés

Microbiote, système immunitaire, cancer, alzheimer, cerveau
 
L'intestin est la cible de l'heure pour comprendre et traiter plusieurs problèmes de santé allant de l'obésité à la dépression. Une nouvelle étude lève le voile sur l'un des mécanismes par lesquels l'intestin et le cerveau se parlent, ce qui pourrait modifier plusieurs approches thérapeutiques.
Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné
Depuis quelques années, nous assistons à un renouveau en ce qui a trait à la perception de notre système digestif. Loin de simplement servir à traiter les aliments, notre intestin ainsi que les cellules nerveuses qui le contrôlent et le nombre incalculable de bactéries qu’il contient peuvent influencer notre santé, et même notre comportement, au point que l’on surnomme cet organe notre deuxième cerveau.
Jusqu’à maintenant, les chercheurs pensaient que le principal moyen employé par l’intestin pour communiquer avec le cerveau était les hormones, celles-ci pouvant prendre parfois jusqu’à une dizaine de minutes pour atteindre leur cible.
Des chercheurs de l’Université Duke, aux États-Unis, viennent toutefois de démontrer que cette communication est beaucoup plus rapide que prévu.
Leurs travaux montrent même que l’intestin se brancherait directement sur le système nerveux, transférant de l’information au cerveau en quelques secondes, une rapidité qui pourrait exercer une influence importante sur le développement de plusieurs maladies et sur leurs traitements.

Une autoroute de l’information

L'intestin contient des centaines de millions de cellules nerveuses qui forment le système nerveux entérique. Ce système, qui s’étend sur toute la longueur du système digestif, permet à l’intestin d’agir de façon autonome presque indépendamment du cerveau.
L’intestin est aussi tapissé de cellules sensorielles, nommées cellules entéro-endocrines, qui récupèrent des informations chimiques sur l’environnement intestinal et ses bactéries et relaient ces informations grâce à la production d’hormones.
Pour les chercheurs, cette méthode de communication, bien qu’importante, semblait trop lente pour produire plusieurs des effets observés. Ils ont donc décidé d’ajouter un peu de couleur à l’intestin pour voir si une autre méthode sortait du lot.
Ils se sont alors tournés vers un outil assez surprenant : un virus de la rage combiné à des molécules fluorescentes. Comme la rage est un virus qui se répand dans le corps en remontant le long des nerfs, les scientifiques espéraient que ce dernier révèle des trajectoires nerveuses inconnues entre l’intestin et le cerveau.
En l’inoculant à des souris, ils ont pu suivre le trajet du virus, d’abord capté par les cellules entéro-endocrines, puis illuminant sur son passage des cellules nerveuses jusqu’à ce qu’il rejoigne le nerf vague, l’un des plus longs nerfs du corps, dont les branches relient directement l’information en provenance de plusieurs organes jusqu’au cerveau.
En examinant ensuite les cellules nerveuses, les chercheurs ont remarqué que l’intestin pouvait envoyer de l’information sur son contenu en quelques dizaines de millisecondes, beaucoup plus rapidement que par la voie hormonale.

Ressentir avec ses tripes

Bien plus qu’une leçon d’anatomie, la découverte de cette connexion directe met en valeur d’autres travaux, tels que ceux d’une équipe de chercheurs qui vient tout juste de montrer comment la stimulation des neurones sensoriels dans l’intestin active directement le circuit de la récompense dans le cerveau, en y permettant la relâche de dopamine.
Pour les chercheurs, cette connexion rapide et ses conséquences sur le cerveau pourraient non seulement expliquer la sensation de bien-être quand on mange, mais aussi pourquoi un grand nombre de médicaments dits « coupe-faim » sont inefficaces, ces derniers ciblant principalement une voie hormonale.
Plus encore, des études montrent que des maladies neurologiques variées, comme la dépression ou la maladie d’Alzheimer, pourraient tirer leurs sources de l’état de santé de l’intestin.
Jusqu’à maintenant, plusieurs chercheurs ont mené des investigations à propos de ce lien en étudiant les hormones circulant de l’intestin au cerveau. La découverte de cette nouvelle connexion pourrait toutefois ouvrir de nouveaux champs d’études pour mieux comprendre ces maladies.

samedi 10 février 2018

Santé: La démence: A un pas de l'Alzheimer ?



La démence,c'est la maladie de la mémoire, et des troubles d'apprentissage.
 La démence (du latin dementia signifiant « folie ») est une sérieuse perte ou réduction des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie d'un individu et entraîner une perte d'autonomie. Les fonctions cérébrales particulièrement atteintes peuvent être la mémoire, l'attention, et le langage. Elle peut être temporaire, à la suite d'une lésion cérébrale majeure ou d'un déclin psychologique à long terme.

La cognition est l'ensemble des grandes fonctions de l'esprit liées à la connaissance (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement…). On parle ainsi des fonctions cognitives supérieures pour désigner les facultés que l'on retrouve chez l'être humain comme le raisonnement logique, le jugement moral ou esthétique… (voir éthologie). 

Les pertes de mémoire, peuvent être accompagnées de symptômes associés à la démence, comme la dépression, l'anxiété, les délires, les hallucinations ou les comportements qui sont difficiles pour les soignants. Toutefois les symptômes primaires sont les déficits cognitifs.


Le cycle de la maladie d'Alzheimer(MA) commence avec les troubles cognitifs légers(TCL),ensuite la démence,la perte d'autonomie,les symptômes comportementaux,les soins prolongés en institution (CHCLD),et le décès.

Notre mémoire commencera a décliner a 30 ans.

A 100 ans , c'est 50% de démence
A 80 ans c'est 35% de démence
Lorsqu'une personne est atteint d'alzheimer ,elle a perdu 70% de ses neuronnes et ne peut fonctionner normalement avec son entourage.
On ne peut qu'être sure a 85% par des test, si la personne a l'alzheimer.
Pour être vraiment sure a 100% ,il faut être mort et avoir un prélèvement des cellules de votre cerveau, au microscope.


 Pour la démence, il faut avoir perdu au minimum son autonomie et avoir perdu dans 2 domaines suivants et plus :
-Mémoire
-Raisonnement,jugement
-Capacités visuospatiales(reconnaître objets,personnes)
-Language
-Changements de personnalité


Les premiers signes d'Alzheimer apparaissent de 8 a 10 avant la maladie.
Le plus jeune a 29 ans (par hérédité des gènes de ses parents porteurs)un cas rare, et est mort en 3 ans de cette maladie.Une exception,c'est seulement 5 % de cas génétique familiaux ,et qui est très rare,de cette forme violente d'alzheimer .C'est a cause des mutations de gènes PS1, PS2 et APP qui stimulent l'accumulation de bêta amyloïde dans le cerveau. Les porteurs de mutations de gènes PS1, PS2 et APP développeront immanquablement la maladie d'Alzheimer (MA). Cette condition s'appelle Maladie d'Alzheimer Familiale à Début Précoce (MAFDP) et aujourd'hui près de 230 mutations de gènes ont été identifiées. Les porteurs de MAFDP développent des symptômes de mémoire et autres de la Maladie d'Alzheimer avant l'âge de 65 ans. Les MAFDP représentent 1% de tous les cas de maladie d'Alzheimer et près de 5% des patients de cliniques de mémoire. Tout comme la MA sporadique, la MAFDP a une phase pré clinique, de trouble cognitif léger (TCL) et de démence.





Mais normalement l'Alzheimer, c'est vers 60 ans et plus.

Les différentes formes de démences: 62% et plus sont de votre ordinaire,et il y a quand même 17% qui sont d'origine vasculaire qui se présente sous forme de petite trombose a cause de pression trop élevée qui détruit certaines zones du cerveau par l'alzheimer.La démence a corps de Lewy est a 4% ,et qui est beaucoup associer a l'hallucination.C'est ce qu'avait le Pape Jean-Paul II a la fin de sa maladie de parkinson,et selon ses neurologues ,il avait de sérieuses hallucinations.



Si vous votre corps de peut fabriquer de vitamine B-12,et que vous êtes supplémenté,vous pouvez avoir certains signes de perte de mémoire,mais ça veut pas dire que vous aurez l'alzheimer.

2 femmes pour 1 homme sera atteint d'Alzheimer.
2 hommes pour 1 femme sera atteint de maladie cardiaque ou de cancer.

En 2018 déja,les experts disent que les pays émergents comme le mexique et la chione auront beaucoup d'Alzheimer, a cause de leurs mauvaises alimentations(malbouffe) entre autre.


Un fait important concernant l'alzheimer ,le parkinson et les psychoses,la concentration élevée de mélatonine qui est produit par votre hypophyse(glande pinéale) du cerveau va faire que si votre mélatonine est sécrété en trop haute concentration  (plus que 200 picogrammes/ml de plasma)vous serez un candidat a faire des psychoses;Tandis qu'en trop faible quantité dans votre insomnie et trouble du sommeil, vous sombrerez vers la maladie de parkinson et l'alzheimer plus facilement !




 Les signes pour reconnaître la maladie d'Alzheimer:

La perte de la mémoire immédiate ou a court terme.
Perte des tâches familières.
Troubles de language,par des mots incongrus et de ne pas finir ses phrases(perd le fil des idées)
Perte du sens de l'orientation et de la notion du temps.
Le jugement est affaibli.
Incompréhension des choses abstraites (ordinateur, etc)
Désorde permanent et objets égarés.
Inconstance et saut d'humeur.
Trouble de la personnalité(renfermé,méfiance ou complètement l'inverse).
Manque d'intérêt(passive)

 L'Alzheimer commence par:
  affecter la zone de l'hypocampe,par des plaques séniles ou amyloides avec la dégradation de la protéine Bêta-amyloide.Et avec des enchevêtrements ou la dégénérescence neurofibrillaire de la protéine Tau qui est défectueuse et qui cause la mort des neurones.Ces deux facteurs détruise les souvenirs a cours terme.

Ensuite attaque la zone du language,qui est tout près de l'hypocampe.Trouver le bon mot devient difficile.

Ensuite,vers l'avant du cerveau est attaquée,c'est la partie responsable de la logique,comme perdre la capacité a régler des problêmes ,de comprendre des concepts,capacité a planifier.

Ensuite progresse vers la zone de régulation des émotions : le sujet perd contrôle de ses émotions et de ses sentiments.

Ensuite la zone des perceptions visuels,auditives et olfactives.Les sons sont chamboulés et il est possible de souffrir d'hallucinations.

Ensuite vers la zone arrière du cerveau ou se trouve les souvenirs les plus anciens.Lorsque la personne ne reconnaît plus son marie ou ses enfants.

La fin est proche,et altère l'équilibre du sujet et la coordination .Ensuite au dernier stade de la maladie,détruit les zones du cerveau qui sont responsable de la respiration et des fonctions cardiaques.

Facteurs de protection environnementaux :

-L'éducation ,si la personne a étudier plus que la 12 ième année du secondaire,autrement dit cours spécialisés,cegep ou université.
-Prendre des estrogènes(femmes)en période post-ménopausé.
-Prendre des anti-inflammatoires(Naproxen)ont des effets bénéfiques.
-Prendre des anti-hypertenseurs
-Prendre des antioxydants ??? Comme vitamine E,ginko biloba ,ça ne fonctionne pas !!!
-Prendre du vin rouge, a 2 verres/jour,pas plus ,sinon l'effet est inverse!
-Prendre des médicaments réducteurs du cholestérole.
-Le jardinage.

Risques environnementaux, qui vous prédispose a l'Alzheimer:

-Éducation inférieure a la 12 ième année, être peu cultivé.
-Hypertension non contrôlée a mi-vie ,si vous en avez de besoin,selon votre examen annuel !!!
-Cholestérole sanguin élevé a mi-vie.
-Diabète et maladie métabolique.
-L'obésité
-Les traumatismes craniens.
-La maladie de down ou trisomie 21 dans la famille(si vous avez un frère trisomique).Les trisomiques eux auront l'alzheimer dès leur 60 ans.
-L'aluminium ??? N'est pas un facteur de risque pour l'alzheimer.
-De ne pas avoir d'activité entretenant la mémoire,comme des jeux sociale,mots croisés,activité sociale en groupe,avoir des passions ,le jardinage,le plein air comme la marche,faire de l'activité physique intensive,jouer d'un instrument de musique,lire des livres,étudier ou d'avoir travaillé dans plusieurs sphères d'activité complètement différente de votre formation professionnelle initiale !

Traitements non-phamacologiques:

-Exercise physique, faire :30 minutes 3 fois par semaine.
-Exercises mentaux,comme mots cachés,mystères ou le bridge.
-Socialisation,être avec les autres,nouvelle connaissance.
-Diète méditérannéenne(fruits légumes),comme les fibres,peu de viande rouge,poisson,oméga 3 ,légumes,légumineuses, a prendre en grande quantité.

-Faire de l'exercise cognitifs,des exercises mentaux qui font appel a la mémoire et a l'apprentissage,des jeux sociale ,ou ont apprend.


Les traitements médicaux:

-Ils ne prolonge que de 2 ans seulement, et rien de guérit cette maladie.
L'un des résultats les plus frappants a été la progression «quadratique», très rapide, du déclin cognitif un an ou deux avant le diagnostic d'alzheimer. «Le cerveau compense lors des premiers stades du déclin, mais une fois qu'il ne peut plus compenser, ça s'accélère». Ce déclin touche surtout l'orientation, la mémoire de travail et la mémoire à moyen terme, et moins la mémoire à court terme et la capacité de prise de décisions. Le langage, chez les patients qui recevront éventuellement un diagnostic d'alzheimer, est toujours plus touché que chez ceux qui restent avec un simple TCL.
Devrait-on administrer les médicaments anti-alzheimer actuels aux patients atteints de TCL? Non, répond la psychologue montréalaise, d'abord à cause de leurs effets secondaires, et surtout parce qu'aucune étude n'a démontré que ces médicaments ont un effet avant le diagnostic.


Ce que tout le monde a oublié: Les neurones du microbiote:

Le système nerveux entérique a les mêmes types de neuromédiateurs qui sont contenus dans notre système nerveux centrale (cerveau).Il y a entre 200 a 500 millions de neurones (autant qu'un petit animal de compagnie)dans le tube digestif. Selon Michel Neunlist ,neurogastroentérologue a Nantes, France; Notre tube digestif représente la surface d'un terrain de tennis . Le deuxième cerveau ,c'est notre système nerveux entérique ,qui suit l'oesophage jusqu'a l'anus ,il est long de 9 mètres.Il entretient avec le système immunitaire une relation étroite ,car il est responsable de réguler l'appareil digestif de façon indépendante.Donc,le microbiote peut influencer le comportement et la chimie du cerveau.La connection entre le cerveau et l'intestin ,implique les nerfs, les signaux immunaulogiques , les métabolites ,et essentiellement le microbiote et les hormones ,et qui va dans les deux sens.

Bien sure dans tout ça,le cerveau cumule des déchets durant le jour ,et lorsque vient la nuit vers 2:00 hrs il fait un flush de liquide (qu'il a accumulé durant la journée)et qui se trouve en  périférie du cerveau,pour nettoyer notre cerveau des déchets.Il y a aussi un contact étroit entre les neurones de nos intestins vers ceux du cerveau entretenant une bonne hygiène et nettoyage des déchets de notre cerveau ,et qui est plus marqué et vitale avec le vieillissement. Il y a aussi les astrocytes(cellules gliales) qui jouent également un rôle dans la défense immunitaire, la réparation et la cicatrisation du cerveau ou de la moelle épinière après une lésion3.Les astrocytes assurent un grand nombre de fonctions vitales au fonctionnement et à la survie des neurones.Il y a une forme de communication, que l'on croyait spécifique aux neurones, leur confèrerait un rôle beaucoup plus actif dans le fonctionnement du cerveau, notamment sur la plasticité des communications neuronales. Il a également été montré que certaines sous-populations d'astrocytes ont des propriétés de cellules souches neurales et sont à la source du mécanisme de neurogenèse adulte.Un cerveau adulte rénove, de façon constante, ses circuits cérébraux, et que les astrocytes sont des « maîtres-sculpteurs ». Les astrocytes jouent un rôle actif dans l'«élagage» des synapses. Les conclusions soulèvent également la question de savoir si des médicaments pourraient être conçus pour éviter la perte de cette capacité de remodelage, qui pourrait expliquer certaines maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson6.

REF.:

mercredi 15 novembre 2017

Alzheimer: La lumière à la rescousse de la mémoire



La stimulation lumineuse des neurones du cerveau a permis de récupérer les souvenirs de souris auxquelles des scientifiques avaient induit génétiquement la maladie d'Alzheimer.
Radio-Canada avec Agence France-Presse

La récupération de souvenirs, qui a changé à la fois la structure des neurones et le comportement des rongeurs, a été réalisée en utilisant l'optogénétique.
Qu'est que l'optogénétique?
L'optogénétique est un récent domaine de recherche qui associe l'optique et le génie génétique. Elle rend certains neurones sensibles à la lumière, ce qui permet de les stimuler à l'aide de rafales lumineuses précises spécifiquement en laissant les cellules voisines intactes.
Les résultats obtenus par le Dr Susumu Tonegawa et ses collègues japonais et américains (de l'Institut Riken et du MIT) semblent accréditer la thèse selon laquelle les souvenirs n'ont pas été effacés par la maladie, mais qu'ils sont simplement devenus inaccessibles.
Étant donné que la mémoire des humains et des souris tend à fonctionner sur un principe similaire, notre découverte laisse à penser que les patients atteints de cette maladie, du moins dans les premiers stades de développement, conservent peut-être aussi les souvenirs dans leur cerveau, ce qui offre l'espoir d'un traitement.

Susumu Tonegawa
Deux théories
Deux hypothèses peuvent expliquer le phénomène de la perte de la mémoire :
  • Elle peut résulter de dommage à certaines cellules cérébrales spécifiques, ce qui rend impossible de recouvrer la mémoire.
  • Elle peut être causée par un problème d'accessibilité aux souvenirs, ce qui rend possible la récupération de la mémoire.
La recherche
L'équipe a voulu vérifier la seconde hypothèse en plaçant des souris dans une cage, où elles ont reçu une faible décharge électrique dans les pattes.
Ensuite, 24 heures plus tard, les bien portantes ont alors manifesté leur peur, se remémorant le désagréable choc ressenti un peu plus tôt.
Celles qui avaient des symptômes d'Alzheimer sont restées sans réaction. Cependant, quand les chercheurs ont stimulé avec une lumière bleue le réseau de neurones associés à la formation d'un souvenir, elles ont recouvré la mémoire de la décharge.
En outre, en examinant la structure du cerveau des souris, les chercheurs ont constaté que les malades avaient moins de synapses (connexions entre les neurones).
Or, des stimulations lumineuses répétées ont permis d'en augmenter le nombre à des niveaux comparables à ceux recensés chez les autres rongeurs. Au point de ne plus avoir besoin de les réactiver artificiellement pour susciter une attitude de frayeur.
Les souvenirs ont refait surface par un moyen naturel. Cela signifie que les symptômes de la maladie d'Alzheimer ont disparu.

Susumu Tonegawa
Selon le Pr Tonegawa, la maladie pourrait être soignée à un stade précoce si une nouvelle technologie qui remplit les conditions éthiques et de sécurité est développée.
Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.
En 2013, une étude québécoise montrait que le fait de bloquer l'activité d'un certain récepteur du cerveau permettait de rétablir la mémoire et la fonction vasculaire cérébrale de souris atteintes de la maladie d'Alzheimer.« Cependant, les chercheurs estiment que la technique ne devrait fonctionner que pendant quelques mois chez les souris, ou deux ou trois ans chez les humains, avant que la maladie se développe suffisamment pour effacer tout progrès », précise Nature.

 Retrouver les souvenirs

« L’important c’est que l’on ait réussi à démontrer que même si on a l’impression qu’un souvenir a disparu, il est en fait encore là. Reste à savoir comment le retrouver », explique le professeur Susumu Tonegawa.

« Il est possible que dans le futur, de nouvelles technologies soient développées pour activer ou désactiver des cellules au sein de notre cerveau, comme l’hippocampe ou le cortex entorhinal, avec davantage de précision. Les résultats de cette étude nous ont appris quelles types de cellules il fallait viser, des informations fondamentales pour les futurs traitements », ajoute-t-il.


Le saviez-vous?
  • Une personne qui a un parent atteint de l'alzheimer a deux ou trois fois plus de risque de souffrir de cette maladie qu'une personne qui n'a pas ces antécédents familiaux.
  • Le nombre de cas d'alzheimer et de démences apparentées doublera dans les 20 prochaines années dans le monde, et passera de 35,6 millions actuellement à 65,7 millions en 2030.
  • Au Canada, le nombre de personnes touchées passera de 500 000 actuellement à 1 125 000 dans 30 ans.


dimanche 8 octobre 2017

Comment fonctionne le cerveau,les neuronnes et la neuro-efficacité


Les pouvoirs du cerveau:

La conscience humaine, unique dans le monde vivant, est restée un mystère d'origine divine pendant des millénaires. Aujourd'hui, les récents et spectaculaires progrès scientifiques (de l'imagerie médicale à la physique quantique), le révèlent pour la première fois. Je pense donc je suis. Mais qui pense en nous? Qui sommes-nous?
Voyage au-delà de notre cerveau. Comme la conscience, l'intelligence humaine a propulsé l'homme au sommet de l'évolution, en lui offrant de dominer le monde. Mais aujourd'hui, l'intelligence serait en panne. Le QI moyen baisse,nous pensons moins rapidement que nos ancêtres,en quelques 100 millièmes de secondes. A travers une enquête sur la nature de ou des intelligence(s), nous découvrons les raisons de cette panne, et comment  «re-doper» notre intelligence grâce aux progrès scientifiques, dont des greffes de cellules cérébrales.Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la synthèse de nouveaux neurones à partir de cellules souches est possible. Cette neurogénèse augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.

Un cerveau intelligent n'est pas un cerveau qui fonctionne plus ,mais au contraire ,un cerveau qui fonctionne moins.C'est ce qu'on appel la neuro-efficacité.Ëtre intelligent c'est résoudre un problême ,en faisant le minimum d'effort.
L'inhibition c'est d'apprendre a contrôler nous-même les interférences qui viennent perturber notre intelligence .
Ce sont les bugs de l'intelligence! C'est avec le test de stroop(test: faut nommer la couleur sans le lire),que l'ont voit ça.

La myéline ,enveloppe les axones des neuronnes(appelé la matière grise) ,se forme après notre naissance et surtout par notre environnement . C'est la myéline qui permet a l'information de voyager rapidement et efficacement dans notre cerveau
 Aujourd'hui,la formation de la myéline est perturbée ,selon l'endocrinologue Barbara Demeneix.Notre intelligence est menacée par un fléau majeur du 21 ième siècle ,la pollution.On est exposé a des centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l'hormone thyroidienne.La thyroide est située a la base du cou,est nécessaire au développement du cerveau depuis les premieres étapes du développement du foetus jusqu'a un âge plus avancé ,pour assurer la myélisation. Selon l'EFSA (European food safety authority)a analysé 297 pesticides ,dont une centaine,comme le byphénol A, BCP,les retardateurs de flame qui perturbe le fonctionnement de l'hormone thyroidienne.

Selon les neurobiologistes , 15% des cellules du cerveau qui sont des neuronnes ,les reste soit 85% ne communique pas grâce a l'électricité . On l'appel la glie.

Nous gardons en mémoire que 1% de l'information en souvenir ,le reste ,le 99% c'est de l'inconscient.
L'inconscient cognitif(selon le neurologueYves Agid) c'est 99 % des informations;On ne met en souvenir moins de 1% de ce qui nous arrive.Et  actuellement on est tous en train de lutter contre l'attraction terrestre,notre corps dépenses de l'énergie ,on lutte sinon on serait écrasé comme des crêpes,notre corps, notre cerveau perçoit, traite l'information et nous on en a aucune conscience et c'est le cas de 99 % de toutes nos informations qui arrivent en conscience et nous font souvenir que moins de 1% de toutes les informations. Et ce 1 % est fondamental,parce que ce 1% constitue notre mémoire de soi.Je suis celui qui a connu telle situation, je suis celle qui a connu tel traumatisme, triomphé de telles épreuves,donc ce serait presque rien dans notre mémoire,de ce presque rien qui nous constitue !


Les cellules gliales communique entre-elles et avec les neuronnes. Les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.Les cellules gliales sont bien plus nombreuses que les neuronnes et qui forment leurs environnement . Certaines fabriquent la myéline ,d'autres nourissent les neurones et les protègent.On les appelent les astrocytes . On a découvert que les astrocytes jouaient un rôle dans l'intelligence . Tout a commencer avec un génie . On a découvert dans le cerveau d'Einstein ,que son cerveau avait plus d'astrocytes. Les astrocytes,ou cellules gliales identifiées ,il y a plus d'un siècle sont complexes . Ils controlent les synapses ,le flux sanguin dans le cerveau,nourissent les neurones ,ils réagissent aux blessures . Ces tâches ménagère font que l'astrocyte contrôle les neurones.

Ce qui est a l'origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes . Selon Robert Plomim ,généticien comportementaliste ,les gènes nous donne un potentiel et l'environnement nous permet de l'exprimer. Le Docteur Plomin,a fait des tests avec des clônes(des jumeaux)qui sont identiques et leurs test d'intelligence fait que leurs résultats sont plus près que d'un frère ou d'une soeur .
On a identifié plus de 300 gènes qui influent sur l'intelligence .C'est seulement 1 % qui a été identifié .


On ne parle plus de zone du cerveau,car la plupart des gènes qui agissent sur le cerveau affectent beaucoup de régions différentes.

Selon Rex Jung,neuropsychologue, nous utilisons différentes manières de raisonner.La créativité est un autre mode de fonctionnement du cerveau. Est-t'elle différente de l'intelligence ? La créativité est en fait un processus de raisonnement fondamentalement différent . Un musicien peut-être a la fois intelligent et créatif.
Sa théorie ,est que le réseau de l'intelligence se situe a la surface du cerveau. Avec la créativité ,les choses sont différentes,elle dépende principalement du réseau du mode par défaut.C'est un réseau qui se trouve plutôt au milieu , a l'intérieur du cerveau. Et ces deux réseaux échange en permanence les informations pour nous permettre de résoudre les problêmes posés par le monde qui nous entoure .
Ceux qui sont créatifs ,c'est ceux qui ont importés les idées de d'autres domaine(comme un dentiste,qui a déja étudier astronomie).

La Réalité est relative:
On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 


REF.:

mercredi 27 septembre 2017

Sea Hero Quest : Le jeu mobile pour aider la recherche sur l'alzheimer



Entrevue avec Véronique Bohbot
Jouer et servir la science, c'est possible? Des scientifiques espèrent que oui et se servent du jeu mobile Sea Hero Quest pour comprendre le fonctionnement du cerveau et faire avancer la recherche sur la maladie d'Alzheimer.
De sentir moins dès l'âge de 50 ans est un signe.Car une zone a la base du cerveau appelée le cortex entorhinal(rhino pour nez) moins developpée signifie que l'information olfactive sera mal analysée par cette aire.Le lien entre la maladie d'alzheimer pourrait faire partie de l'intervention précoce.A mesure qu'on trouve des médicaments,on pourrait aider ceux qui en ont le plus besoin.C'est ce qui motive beaucoup les chercheurs pour comprendre qui en aura besoin et cibler les bonnes personnes aux bons moments et aider le plus de gens possible.

Le jeu est simple : le joueur dont l'avatar se trouve dans un petit bateau doit naviguer dans un monde virtuel et contourner des obstacles à la recherche de points de repère.
Chaque décision prise par le joueur permet aux chercheurs d'évaluer le comportement du cerveau dans un environnement en trois dimensions. L'hippocampe, cette partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire, est particulièrement visé par l'étude.
La spécialiste de la mémoire qui participe au projet international, Véronique Bohbot, explique que plusieurs études ont noté une décroissance du volume de l'hippocampe chez les personnes qui vieillissent.
Les gens qui ont [une plus grande] décroissance du volume de l'hippocampe sont plus à risque [d'avoir la] maladie d'Alzheimer.



Véronique Bohbot, chercheuse à l'Institut de santé mentale de l'hôpital Douglas
Analyser les types de mémoire
Le joueur doit se souvenir de certains éléments durant la partie et doit répondre à des questions sur sa façon de retrouver son chemin dans l'univers.
Toutes ces données permettent d'analyser si le joueur utilise une mémoire spatiale ou une mémoire de réponse par stimuli.
Véronique Bohbot explique que la façon de naviguer dans l'espace, pour retrouver son chemin vers sa maison par exemple, varie selon le type de mémoire utilisé.
Certaines personnes vont utiliser une mémoire spatiale, c'est-à-dire qu'ils vont se servir de points de repère associés entre eux pour être capables de créer une carte cognitive et se retrouver dans l'espace, dit Mme Bohbot.
« On est capable de faire un plan vu de haut, comme si on pouvait dessiner une carte », affirme-t-elle.
L'autre forme de mémoire comprend une série d'actions face à un stimulus. Les points de repère sont toujours utilisés, mais ils ne sont plus reliés entre eux. Par exemple, une personne va trouver son chemin en sachant qu'il faut tourner à gauche à la station d'essence, mais elle ne saura pas où est la station d'essence par rapport à sa maison.
Nos données nous montrent que les gens qui relient les points de repère utilisent leur mémoire spatiale. Ces gens-là ont un volume de l'hippocampe plus grand que ceux qui utilisent la stratégie de mémoire par stimuli.



La chercheuse Véronique Bohbot
L'utilisation de la mémoire spatiale diminuerait donc les risques de développer la maladie d'Alzheimer.
Les outils qui permettent la localisation, comme les GPS, pourraient alors contribuer à nuire au développement de la mémoire spatiale, selon Véronique Bohbot.
Cependant, si une personne se sert de son GPS pour accroître sa connaissance de l'environnement et découvrir de nouveaux chemins, il peut lui permettre au contraire de développer ce type de mémoire.
Les scientifiques espèrent recueillir un nombre important de données grâce à ce modèle de recherche ludique. Ils ont calculé que si 100 000 personnes jouent pendant seulement 2 minutes, ils auront accumulé l'équivalent de plus de 50 ans de données.
Plus d'un million de personnes ont déjà téléchargé le jeu.
Toutes les données recueillies sont confidentielles. Les résultats permettront aussi de voir si les résultats diffèrent selon l'âge des joueurs, le nombre d'heures de sommeil ou encore les différences culturelles pour mieux comprendre le développement de cette maladie et anticiper éventuellement les risques de la développer.
Pour terminer 5 choses a faire pour garder sa capacité a avoir plus de mémoire:
1-Faire de l'exercise
2-Avoir des défis(choses nouvelles) pour faire travailler son cerveau
3-La socialisation,avoir des relations avec différentes personnes.
4-Bien s'alimenter.
5-De bien dormir.

REF.:

Québec: détecter la maladie d'Alzheimer plus rapidement et d'en suivre l'évolution.


Un nouvel outil québécois pourrait éventuellement permettre de détecter l’alzheimer

 

 

Une méthode mise au point par une équipe québécoise pourrait un jour permettre de détecter la maladie d'Alzheimer plus rapidement et d'en suivre l'évolution.
La médecine peine à établir un diagnostic clair de la maladie depuis sa première description, il y a plus de 100 ans.
Il existe bien des tests psychométriques de mémoire, de langage et de concentration qu'on peut réaliser auprès de personnes qu’on croit atteintes, mais leur taux de précision tourne autour de 80 %, ce qui n'est pas considéré comme très fiable pour identifier la démence.
En outre, il est difficile de tester efficacement un traitement si on n'est pas en mesure de diagnostiquer la maladie avec précision.De sentir moins dès l'âge de 50 ans est un signe.Car une zone a la base du cerveau appelée le cortex entorhinal(rhino pour nez) moins developpée signifie que l'information olfactive sera mal analysée par cette aire.Le lien entre la maladie d'alzheimer pourrait faire partie de l'intervention précoce.A mesure qu'on trouve des médicaments,on pourrait aider ceux qui en ont le plus besoin.C'est ce qui motive beaucoup les chercheurs pour comprendre qui en aura besoin et cibler les bonnes personnes aux bons moments et aider le plus de gens possible.
Le fruit de 15 ans de recherche
L’équipe de Marc-André Bédard, professeur au Département de psychologie de l'UQAM, mais également pharmacologue, a créé une méthode combinant une molécule (la fluoroethoxybenzovesamicol) avec un radio-isotope (18F), qui permet à la fois de déceler précocement la maladie et de quantifier sa sévérité.
La méthode s'avère fiable et sensible pour détecter des lésions, même très faibles, de certaines cellules cholinergiques que l'on sait être touchées dans la maladie d'Alzheimer.

Marc-André Bédard, professeur au Département de psychologie de l'UQAM
Le biomarqueur a été testé en laboratoire afin de s’assurer de sa stabilité chimique, de sa fiabilité et de son innocuité.
Le chercheur a d’ailleurs été le premier à se faire injecter le produit en 2015.
Ses travaux sont publiés dans la revue Molecular Psychiatry.
La recherche piétinait
Deux types de protéines sont présentes dans le cerveau d’une personne atteinte de l’alzheimer : l'amyloïde bêta et la protéine tau.
Les recherches se concentraient donc sur ceux-ci, mais particulièrement sur l'amyloïde bêta.
Plusieurs biomarqueurs de cette protéine ont été identifiés, mais les personnes saines présentent également de l’amyloïde bêta dans le cerveau en vieillissant, ce qui peut mener à un résultat faux positif.
Cette protéine est aussi associée à un effet plafond. Une personne qui est subtilement atteinte de la maladie présente de grande quantité d'amyloïde bêta dans le cerveau. Ce qui signifie qu'un traitement ne pourrait pas être correctement testé avec un biomarqueur de cette protéine.
Cet effet plafond empêcherait de discerner s'il y a détérioration ou amélioration de sa condition.
Il existe un troisième aspect de la maladie : la mort cellulaire.
Le chercheur québécois s'y est donc intéressé dans le but de créer un outil capable de percevoir et de quantifier correctement la mort cellulaire associée à la maladie. Un intérêt qui pourrait mener à la création d’un premier outil de détection fiable de l'alzheimer.
Le saviez-vous?
L'Organisation mondiale de la santé estime que plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont la majorité souffre de la maladie d'Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d'ici 2030 et tripler d'ici 2050, à 115 millions, si aucun traitement efficace n'est découvert dans les prochaines années.

REF.:

lundi 8 février 2016

Tout sur le cancer et "Comment vivre en santé" :


Notre vision du cancer a beaucoup changé au cours des dernières années.Alors qu'on a longtemps perçu le cancer comme une maladie foudrouyante qui apparaît du jour au lendemain,on sait maintenant qu'il s'agit plutôt d'une maladie chronique,qui requiert dans la plupart des cas plusieurs décennies pour parvenir a un stade clinique.



 Les facteurs de risque du cancer:



Donc l'alimentation représente 30% avec le tabac ,les même risques.Vous savez quoi faire pour corriger ces 2 problêmes!
Le tabac :  on arrête,avec la technique au laser ou par hypnose,ça marche !

L'alimentation: Ça prend des aliments frais non rafinés ou transformés le moins possible.Juste la cuisson c'est un facteur important, car la cuisson devrait être lente et a moyenne température sur votre poele.

Manger des fibres: comme les fruits et légumes.

Aliments:  
acheter et consommer de l'huile d'olive extra-vierge pressé a froid,

manger du poisson tel que le saumon,truite arc-en-ciel de culture,ou l'omble chevalier(artic char).Le saumon est celui qui contient le plus concentré en oméga.

Le thé vert est recommandé.

Le café est recommandé,on peut prendre de 3 a 5 tasse par jour.

Faut avoir un sang alcalin et non acide;ce que les sucres et les aliments rafinés nous donne.C'est ce qui mène a des maladies suite a la détérioration de votre  ADN  , qui sera endommagé.Juste en mangant des fibres contenu dans les fruits et légumes.Les boissons gazeuses (avec acide phosphorique et ses sucres comme l' Aspartame/Nutrasweet)vont acidifier votre sang.Le Coke peut vous rendre leucémique en détruisant vos globules rouge.

Ne pas prendre des aliments light ou léger: Car il y a plus de sucre chimique(la famille des syrop de fructose) dedans et des émulsifiants pour rendre la texture de l'aliment Light plus solide et homogène,sinon le plat rafiné serait trop liquide.Par exemple une canette de coke léger ,représente 2 canettes de coke normale ,avec tout les additifs qu'il y on mit dedans,comme le nutrasweet,ce sont tous des sucres que votre organisme digère en gras.Le problême d'obésité et de crise cardiaque au USA n'est pas les gras trans,ni le cholestérole,car il est légiféré et le monde mange moins gras,mais ce sont la non légifération des sucres et la consommation des sucres comme le nutrasweet dans les aliment léger.Alors il y a une gros problême de diabète de type 2 maintenant aux USA.

Manger du Yogourt: Car il faut avoir une bonne flore intestinale.Les bonnes bactéries de votre intestin vont nettoyer les nombreux déchets de votre cerveau,lorsque en sommeil profond votre organisme se régénaire et reconstitut votre ADN et élimine les déchets de votre cerveau !L'intestin a un lien direct avec votre cerveau.

Boire de l'eau: 1 Litre/jour minimum.et non des boissons gazeuses.

Le vin,comme le vin rouge Pinot Noir,est celui qui contient le plus d'antioxydant le resvératrol.Une coupe par jour.

Manger un peu de chocolat noir, le vrai (en cacao)pas celui au lait,plein de sucre rafiné.C'est bon pour le coeur.Évitez le sucre raffiné,le nutrasweet,mieux vaut le miel et la cassonade.

Protéger la peau du soleil,car un cancer de la peau arrive souvant 10 ans après que la peau ait été brûlé par les rayons UV. (une bonne crème solaire 30 et plus)

Manger sans Sel,ni acheter des aliments salés;les cie en mettre déja trop !

Les suppléments alimentaire: prendre seulement au besoin,mais surtout lorsque vos aliments ne sont pas du fast food.Car en compensant une mauvaise alimentation en utilisant des suppléments risque une synergie négative ,si vos aliments ne sont pas de qualité pour diminuer le risque de cancer.
 Faut prendre calcium,Vit. E , Vit.C,surtout,mais avec parcimonie.Le ginkgo biloba peut aider a regénérer les neuronnes,renforcer les fonctions cérébrales et combattre la perte de mémoire.Souvent les suppléments de calcium,calcifie les parois de vos artères surtout si le sel de table fait de silice vous a érité les parois de vos artères.C'est  ce qui crée des obstructions et bloc vos vaisseaux ,créant  artériosclérose.L'artériosclérose s'accompagne très souvent de dépôts lipidiques (cholestérol du cerveau,coeur,rein) sur la paroi interne des artères.


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Les ennemis du cancer:
(a mettre dans votre épicerie)

Les petits fruits: contre le cancer du sein,côlon.Le bleuet a le plus d'antioxydants.
Ail,oignon,échalote,ciboulette,poireau : contre cancer du côlon,oesophage,estomac.
Caroténoides,comme les carottes,tomates,choux violet : prostate,poumon,sein.
Huile d'olive : sein,côlon.
Thé vert : côlon,estomac.Éviter de le boire trop chaud.
Les noix : Sein,côlon,prostate.
Les graines et les grains :comme la graine de lin; contre le cancer du sein,côlon.
Vin rouge : le côlon.L'alcool augmente les risques du cancer de la bouche,foie,sein.
Soja: sein, et éviter les produits fait avec des concentrés de protéines de soja qui sont dépourvus d'isoflavone.
Champignons : sein.
Chocolat :côlon.un seul carré a plus de 2 fois de polyphénols qu'un verre de vin ou d'une tasse de thé vert.
Crucifères,choux,brocoli,chou-fleur,radis,navet : poumon,vessie,prostate.
Pêche,prune,poire,pomme : sein.
Agrumes,comme l'orange,pamplemousse : estomac.
Café : foie,sein,côlon,mélanome.




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Un élixir de vie : Simplement d'acheter un extracteur a jus , et de mettre vos légumes / fruits ensemble pour faire un bon anti-cancer.Parce que l'extracteur détruit l'enveloppe de la cellule et vous expose les vitamines hydrosoluble ,que souvent on détruit par la cuisson des aliments.
L'autre anti-cancer est d'acheter un batte de baseball que vous donnez a votre enfant et il vous frappera si vous rester trop sédentaire et n' aller pas jouer dehors !
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Allergie: vous éviterez beaucoup d'allergie,si vous faîtes tout ça;mais une bonne hygiène de votre corps et de vos draps(les acariens),lingerie et plancher de votre maison ,vous évitera bien des grippettes ,surtout si vous vous lavez les mains souvent.Le plus important est de rajouter un peu de Javel dans votre savon a vaiselle ainsi que celui pour le plancher;ça, ça tue les bactéries !

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* Pour éliminer Alzheimer,les problêmes d'anxiété tel que le TDAH,dépression,etc...Voici ce qu'il faut faire:

Manger naturel (comme ci-dessus).

Faire de la lecture

Jouer d'un instrument de musique,pour exercer vos neuronnes.

Avoir un sommeil profond;ça se produit seulement si votre chambre est totalement noire(sans lumière,avec rideau noir,opaque a la lumière)il faut 8 heures de sommeil pour entrer dans le sommeil profond.C'est la, que les cellules de votre corps se régénère,surtout celles du cerveau,car les déchets de vos neuronnes vont s'illiminer et ne pourront former des plaques AMYLOÏDES, qui en viennet a produire la maladie d' Alzheimer.

Faire du sport,de l'exercise,comme si vous êtes sédentaire et rester assis plus qu'une heure c'est pas bon.Faut de lever et s'étirer,et si vous faîtes du sport,faire une course d'au moins 30 minutes ,ça c'est une bon exercise.Faire de la musculation avec des poids et haltères.


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*  Maladie mentale: 
Selon le National institut mental health,50% de la population des USA souffre de maladie mentale,comme trouble de l'anxiété,TDAH,dépression,bipolaire, et meurent 10 ans plus jeune.
Cinq personne sur 10 ,sur un conseil d'administration ont un problême non traité de ADD(déficite d'attention),dépression,trouble d'anxiété et se considère normal dans notre société.


Peu de mémoire et problême de concentration,indique que vous pouvez avoir l'alzheimer dans 10 a 18 ans plus tard,si vous ne faîte rien.

* Se guérir en réparant son ADN:
L'ADN représente seulement 4 % de votre code génétique,alors que le 96% restant est de l'ADN poubelle(ADN non codant),qui vit en symbiose avec.Mais cet ADN peut se changer en empêchant sa détérioration.Donc, si l'alimentation représente 30% avec le tabac, les chance de lutter et vaincre les maladies cancéreuses,c'est 96% dans le cas des Super Gènes !!!
 Principalement par le stress , votre alimentation et vos habitudes de vie = Tout ça représente 96% de chance de recouvrer une santé de vos gènes !!!
 Cela n'empêchera pas votre ADN(4% vrai ADN ) de se reproduire ,mais évitera la reproduction de votre ADN défectueuse avec des erreurs de vos gènes qui eux constitue votre ADN.Donc vous pouvez agir sur 96% de votre génome; 96% de vos gènes poubelles sont modifiables.Et ça ,simplement en contrôlant votre stress,votre alimentation et vos habitudes de vie(grâce a l'épigénétique) !
 De nombreuses incertitudes subsistent autour des processus impliqués, mais les chercheurs sont de plus en plus persuadés qu'ils jouent un rôle important dans des pathologies comme le cancer, l'autisme ou la maladie d'Alzheimer ou dans le vieillissement.
 Si ont déroule la vrille d'ADN ,cela s'étendra sur entre 3 a 6 pieds de long ;alors prenez s'en bien soin.

Vous allez mourir juste parce que votre ADN mute et change ses gènes par l'oxygène que vous respirez en formant des radicaux libre et par l'effet du stress et de vos habitudes de vie strictement !
Si une inflammation survient et devient chronique c'est que votre ADN a été mal répliqué et que souvent arrive la maladie,le cancer. Une cellule qui n'est plus capable d'effectuer efficacement les réparations des dommages subis par son ADN, peut entrer dans l'un des trois états suivants :
  • un état de dormance irréversible, connu sous le nom de sénescence ;
  • une mort par suicide cellulaire, également connue sous le nom d'apoptose ou mort cellulaire programmée ;
  • une division cellulaire non contrôlée qui va conduire à la formation d'une tumeur cancéreuse.

L’un des exemples les plus remarquables de cette dimension épigénétique fondamentale est le processus de méthylation par lequel l’expression de notre ADN peut être profondément et définitivement modifiée par des facteurs environnementaux, comme une modification de notre mode de vie par exemple.
 Parce que, le déséquilibre et l'inflammation sont vos plus grands ennemis.
- L'homéostasie garde tous nos systèmes physiologiques stable.

 
Quelles sont les causes de déséquilibre et d'inflammation:

1- stress
2- mauvaises habitudes de sommeil
3- Une mauvaise alimentation
4- L'inflammation chronique

Que faire :
- 8 heures de sommeil
- Ayez une alimentation saine et équilibrée
- Gérer les attentes (anxiété)


- L'inflammation aiguë est visible, comme lorsque vous vous faites une entorse de la cheville ou brûler la peau.
- A faible activité, l'inflammation chronique peut être tout aussi dangereux pour votre santé, sinon plus.
- L'inflammation chronique, à faible niveau peut déclencher la libération de cytokines, la mort cellulaire et la dégradation des tissus, et disfonctionnement des organes.
- L'inflammation chronique est l'une des conditions les plus dangereuse pour la santé et le bien-être.

* Pour lutter contre l'inflammation, vous devez:1- Eviter la sédentarité2- L'obésité3- stress4- Le manque d'hygiène (en particulier de la bouche et des gencives) 
* Que faire : 
1- manger un régime qui combat l'inflammation (manger naturel, fibre, l'huile d'olive, ...) afin d'obtenir suffisamment de protéines, le poisson se substituer à la viande rouge, en particulier en utilisant le saumon ou le thon.
 2- Avoir une bonne nuit de sommeil(de sommeil paradoxal profond,les déchets du cerveau sont éliminés, évitant Alzheimer) Pour le sommeil: faire une pièce sombre, cool et calme, éliminer les sources de bruit,garder votre esprit vraiment clair. 
3- Gérer le stress 
4- Garder une habitude de méditer (la méditation a effectivement des effets au niveau cellulaire et génétique)



* Les Bactéries:
Vous vivez en symbiose avec des bactéries:
Aussi,Tant et si bien qu’à l’intérieur d’un corps humain, on dénombre environ 500 espèces de bactéries différentes !
En plus de celles qui vivent sur notre peau, nos bactéries logent principalement dans notre système digestif (bouche, œsophage, estomac, colon) ainsi que dans le vagin pour mesdames.
Ce sont tous ces organismes que l’on désigne généralement sous le terme poétique de « flore intestinale ». Mais le terme est doublement trompeur : d’une part la flore intestinale n’est pas limitée à l’intestin; d’autre part il ne s’agit pas réellement d’une « flore » puisque les bactéries ne font pas partie des plantes !
Nous en arrivons à la question qui fait peur : combien y-a-t-il de bactéries qui logent tranquillement chez nous ? Eh bien on estime qu’il y en a de l’ordre de 100 000 milliards ! Un si gros chiffre ne vous parle peut-être pas, alors sachez pour comparaison que votre corps est composé d’environ 10 000 milliards de cellules, soit 10 fois moins.
Oui, vous lisez bien : il y a dans votre corps 10 fois plus de bactéries que de cellules de votre propre organisme. Une autre manière de le dire : puisque chaque bactérie est elle-même une unique cellule, notre corps est fait à 90% de cellules qui ne nous appartiennent pas !
A l’heure où l’on essaye d’expliquer une grande partie de notre identité par des facteurs génétiques, savoir que 99% des gènes de notre corps ne sont pas les nôtres a de quoi nous faire réfléchir sur cette notion d’identité. Nos bactéries sont une immense partie de ce qui nous définit biologiquement parlant ! On leur a même donné un nom : le « microbiome ». S'il y a plus de 30% de changement dans le microbiote de  l'intestin ,cela va probablement produire une maladie.
Notre microbiome fait donc partie intégrante de notre identité biologique, au même titre que notre génome.Juste avant sa naissance, un nouveau-né ne possède pas de flore intestinale, et donc il n’appartient à aucun type(entérotype). Dès sa naissance il acquiert ses premières bactéries, et son type se stabilisera avec la diversification du régime alimentaire. Mais on sait par exemple qu’il existe des différences en fonction du type de naissance (voie basse ou césarienne) ou du fait que l’enfant soit allaité ou pas.

Comment nourrir les bonnes bactéries de notre microbiote:
En générale,la nourriture préférée des microbes qui vivent dans notre colon(gros intestin)ce sont des aliments qui restent coincés entre nos dents quand ont mastique.Les aliments contenant des fibres insolubles comme les artichauts ou les courgettes nourissent les bactéries.On les appelle prébiotiques .Les études que quand on donne ces prébiotiques aux patients ,sa flore intestinale se diversifie.C'est comme si l'on mettait de l'engrais sur le terreau . Une grande diversité de nouvelles plantes se met alors a pousser.Plus il y a d'espèces de microbes différents,plus elles produisent de métabolites différents.Et plus nutriments elles peuvent tirer de la nourriture ,mieux c'est . Plus notre système immunitaire est sain,moins l'obésité progresse.


* Système immunitaire:
Donc,il est important que le nouveau-né vient par les voies naturelles, pour posséder le plus possible un bon microbiome des ses parents;le lait maternelle contiendrait des sucres entre autre pour nourrir ces bactéries et renforcir son système immunitaire.Tout se jout a la naissance,peut-être pas;mais durant votre vie face a votre environnement et vos habitudes de vie.
https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/02/18/combien-avons-nous-de-bacteries-dans-le-corps/


Source.: