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jeudi 10 février 2022

Nou­velle per­cée sur l’alz­hei­mer

 

 Nou­velle per­cée sur l’alz­hei­mer


Une étude pour­rait aider le trai­te­ment de la mala­die


Le  30 oct. 2021


WASHINGTON | (AFP) Une nou­velle étude sur le déclin cogni­tif des per­sonnes atteintes d’alz­hei­mer pour­rait doré­na­vant influen­cer la façon dont on traite la mala­die.

Des amas de pro­téines toxiques, qu’on pense res­pon­sables du déclin cogni­tif asso­cié à la mala­die d’alz­hei­mer, atteignent dif­fé­rentes zones du cer­veau et s’y accu­mulent au fil des décen­nies, selon un article publié hier dans Science advances.

L’étude est la pre­mière à uti­li­ser des don­nées humaines pour quan­ti­fier la vitesse des pro­ces­sus molé­cu­laires menant à cette mala­die neu­ro­dé­gé­né­ra­tive, et pour­rait influen­cer la façon dont les trai­te­ments sont conçus.

Elle bou­le­verse éga­le­ment la théo­rie selon laquelle les amas se forment à un seul endroit et déclenchent une réac­tion en chaîne dans d’autres zones, un schéma constaté chez la sou­ris.

400 ÉCHANTILLONS DE CERVEAU

« Deux élé­ments ont rendu ce tra­vail pos­sible », explique à L’AFP Georg Meisl, chi­miste à l’uni­ver­sité de Cam­bridge et l’un des auteurs prin­ci­paux de l’article.

« D’abord l’étude de don­nées très détaillées venant de Tep-scan [un type d’exa­men par ima­ge­rie médi­cale, NLDR] et de divers ensembles de don­nées ras­sem­blés, et les modèles mathé­ma­tiques qui ont été déve­lop­pés au cours des dix der­nières années. »

« D’abord l’étude de don­nées très détaillées venant de Tep-scan [un type d’exa­men par ima­ge­rie médi­cale, NLDR] et de divers ensembles de don­nées ras­sem­blés, et les modèles mathé­ma­tiques qui ont été déve­lop­pés au cours des dix der­nières années. »

Les cher­cheurs ont uti­lisé 400 échan­tillons de cer­veau pré­le­vés après la mort de per­sonnes atteintes d’alz­hei­mer et 100 Tep-scan effec­tués sur des per­sonnes qui vivent avec la mala­die pour suivre l’agré­ga­tion de pro­téine tau.

Cette der­nière et une autre pro­téine appe­lée bêta-amy­loïde s’accu­mulent, pro­vo­quant la mort des cel­lules céré­brales ainsi qu’un rétré­cis­se­ment du cer­veau.

Cela cause notam­ment des pertes de mémoire et une inca­pa­cité à accom­plir des tâches quo­ti­diennes. Cette mala­die est un des prin­ci­paux pro­blèmes de santé publique et touche plus de 40 mil­lions de per­sonnes dans le monde.

CINQ ANS POUR DOUBLER

Les cher­cheurs ont aussi décou­vert que cinq ans étaient néces­saires aux agré­gats pour que leur nombre double. C’est un chiffre « encou­ra­geant », selon Georg Meisl, car il montre que les neu­rones sont déjà capables de com­battre les agré­gats.

Les cher­cheurs ont aussi décou­vert que cinq ans étaient néces­saires aux agré­gats pour que leur nombre double. C’est un chiffre « encou­ra­geant », selon Georg Meisl, car il montre que les neu­rones sont déjà capables de com­battre les agré­gats.



« Peut-être que si nous par­ve­nons à les amé­lio­rer un peu, nous pour­rons retar­der consi­dé­ra­ble­ment l’appa­ri­tion de la mala­die grave. »

La mala­die d’alz­hei­mer est clas­si­fiée en sui­vant les « stades de Braak », et les scien­ti­fiques ont décou­vert qu’il fal­lait envi­ron 35 ans pour pas­ser du stade 3, où des symp­tômes légers appa­raissent, au stade 6, le plus avancé.

Les agré­gats suivent une crois­sance expo­nen­tielle, ce qui explique « pour­quoi la mala­die met si long­temps à se déve­lop­per, et pour­quoi l’état des per­sonnes a ten­dance à s’aggra­ver rapi­de­ment », selon Georg Meisl.

L’équipe veut appli­quer les mêmes méthodes pour étu­dier les lésions céré­brales trau­ma­tiques et la démence fronto-tem­po­rale, dans laquelle la pro­téine tau joue aussi un rôle.


REF.:  https://www.pressreader.com/canada/le-journal-de-quebec/20211030/281792812245141

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