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lundi 11 décembre 2023

Avec autant de missions spatiales, l’année 2024 promet d’être épique

 Avec autant de missions spatiales, l’année 2024 promet d’être épique

par Brice Louvet, expert espace et sciences

11 décembre 2023, 15 h 31 min

orion module de service artemis 2

Le système Terre-Lune vu par Orion lors de la mission Artemis 1. Crédits : NASA

Table des matières

L’année 2024 promet d’être extraordinaire dans le domaine spatial, avec de nombreuses missions passionnantes prévues. On fait le point.


De nombreuses missions lunaires, dont Artemis 2

L’année 2024 sera dominée par une série de missions lunaires dont le point culminant est la mission Artemis 2. L’objectif sera d’envoyer une capsule Orion habitée autour de la Lune. Les quatre astronautes à bord reviendront ensuite sur Terre, préparant ainsi le retour des humains sur le sol lunaire qui aura lieu dans le cadre de la mission Artemis 3.


Trois missions lunaires Intuitive Machines

La mission Intuitive Machines 1 (IM-1), programmée pour son lancement le 12 janvier 2024, a pour objectif de déployer l’atterrisseur Nova-C dans le cratère Malapert A, situé près du pôle sud lunaire. Il s’agit d’un atterrisseur lunaire commercial conçu notamment pour transporter des instruments parrainés par la NASA dans le cadre du programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services) de l’agence spatiale américaine.


Intuitive Machines planifie également deux autres missions lunaires pour l’année prochaine. La mission IM-2, susceptible de se dérouler au début de 2024, vise à placer Nova-C près du cratère Shackleton dans la région polaire sud de la Lune. Elle démontrera la possibilité d’utiliser des ressources locales.


La troisième mission d’Intuitive Machines, IM-3, est prévue pour livrer plusieurs charges utiles dans la région lunaire Reiner Gamma. Elle comprendra quatre charges utiles de la NASA et le rover Lunar Vertex. Son objectif sera de mener des enquêtes scientifiques tout en testant des technologies avancées pour les futures explorations lunaires.


intuitive machine nova-c missions

Une illustration de l’atterrisseur Nova-C sur la Lune. Crédits : NASA

L’atterrisseur lunaire Peregrine d’Astrobotic

Peregrine 1, un atterrisseur développé par la société Astrobotic, dont le lancement est programmé le 24 décembre 2023, tentera un atterrissage dans le Sinus Viscositatis 32 jours plus tard.


Cette mission intègre également le programme CLPS de la NASA. Parmi les charges utiles diverses de l’atterrisseur, on compte un réseau de rétroréflecteurs laser destiné à des mesures de distance précises et un système de spectromètre à neutrons pour l’analyse de la composition des régolithes lunaires.


Astrobotic envisage également un second voyage vers la Lune en 2024, baptisé Griffin Mission 1. Ce projet, prévu pour être lancé en novembre, vise à livrer le rover VIPER de la NASA en surface dans la région polaire sud de la Lune.


Comparable en taille à une voiturette de golf, VIPER explorera la région à proximité du cratère Nobile pendant 100 jours, effectuant des analyses du régolithe pour détecter la présence de glace d’eau et de substances volatiles grâce à une perceuse et un spectromètre.


La mission chinoise Chang’e-6

La mission chinoise Chang’e-6, dont le lancement pourrait avoir lieu en mai 2024, a pour objectif historique de collecter les premiers échantillons lunaires de la face cachée de la Lune.


En plus de cela, la mission portera des charges utiles internationales telles que l’instrument français DORN pour étudier le dégazage du radon, le NILS suédois pour détecter les ions négatifs à la surface lunaire et le cubesat ICECUBE-Q du Pakistan.


Mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace

La mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace, prévue pour le second semestre 2024, a pour objectif de livrer une variété de charges utiles (dont dix sont parrainées par la NASA) sur la Lune dans le cadre de l’initiative CLPS.


L’atterrisseur Blue Ghost de cette société texane touchera terre à Mare Crisium pour étudier le régolithe lunaire ainsi que les caractéristiques géophysiques distinctes de notre satellite. Les données recueillies contribueront à approfondir notre compréhension de la Lune et fourniront des informations sur les effets de la météo spatiale sur Terre.


ispace Hakuto-R Mission 2

La mission Hakuto-R 2, prévue pour la fin de l’année 2024, marque la seconde tentative d’alunissage d’ispace qui a tiré des enseignements de l’échec de sa première mission en avril 2023, au cours de laquelle l’atterrisseur lunaire s’était écrasé lors d’une tentative d’atterrissage en douceur. L’objectif principal de cette nouvelle mission sera de déployer un micro-rover conçu pour résister aux conditions difficiles de la Lune.


HAKUTO-R

Représentation d’artiste de l’atterrisseur HAKUTO-R sur la surface de la Lune. Crédits : ispace

Boeing CST-Starliner

L’année prochaine verra également une série de nouveaux tests et de lancements inauguraux.


Avec plusieurs années de retard, une capsule Boeing CST-Starliner transportant un équipage devrait enfin effectuer son vol en avril. Elle visera la Station spatiale internationale (ISS) avec les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams à bord.


L’objectif de ce vol sera de démontrer les capacités opérationnelles de Starliner et de confirmer sa fiabilité pour les futures missions orbitales avec équipage.


starliner missions

Illustration de la capsule Starliner en orbite. Crédits : Boeing

D’autres missions prometteuses

Le premier lancement de la toute nouvelle fusée européenne, Ariane 6, est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet. Bien que récemment, une répétition de lancement ait été couronnée de succès, d’autres tests restent à effectuer avant le vol inaugural.


Blue Origin espère de son côté lancer sa fusée New Glenn en août, ce qui marquerait une avancée majeure dans ses capacités de lancement orbital.


Dans le domaine de l’exploration planétaire, des missions vers Vénus (Venus Life Finder de Rocket Lab) et Mercure (Bepi-Colombo) offriront des opportunités uniques pour étudier ces planètes. D’autres projets prometteurs devraient se concrétiser, dont la mission Hera de l’ESA, prévue pour octobre, qui revisitera l’astéroïde Didymos pour étudier l’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos.


En orbite terrestre basse, la mission Axiom 3 (Ax-3) prévue en janvier 2024, dirigée par Axiom Space, transportera le premier équipage entièrement européen vers l’ISS, illustrant la collaboration croissante entre les entreprises privées et les agences gouvernementales dans l’exploration spatiale.


Enfin, SpaceX continuera de son côté de déployer ses satellites Starlink en orbite et poursuivra le développement de sa mégafusée Starship. La société prévoit plusieurs missions de démonstration tout au long de l’année.


REF.: https://sciencepost.fr/missions-spatiales-annee-2024-epique/

samedi 16 octobre 2021

Des chercheurs ont conçu la plus grande simulation virtuelle de notre univers jamais créée

 

 

Des chercheurs ont conçu la plus grande simulation virtuelle de notre univers jamais créée

Thomas Porez
21 septembre 2021 à 10h10

 
Uchuu représente 3 pétaoctets de données. L’équivalent d’un million de photos prises via un smartphone

Une équipe internationale d’astrophysiciens a conçu une simulation de notre univers, la plus complète et la plus réaliste à ce jour : « Uchuu ». En modulant certains critères, les astronomes devraient être capables d’analyser le rôle, dans notre univers, d’éléments encore insaisissables comme la matière noire et l'énergie noire.

Ses dimensions sont comparables à la moitié de la distance entre la Terre et les galaxies observées les plus éloignées. Elle contient 2,1 trillions de particules de matière noire, dans un « cube » de 9,6 milliards d'années-lumière de diamètre. Mais de quoi parlons-nous ? Tout simplement de la simulation la plus vaste et la plus précise (à l’heure actuelle) de notre univers, réalisée par une équipe internationale de chercheurs.

3 000 téraoctets compressés dans un disque SSD

Uchuu (Univers, en japonais), est téléchargeable et tient dans un espace de stockage de 100 téraoctets… pour peu que vous déboursiez entre 40 et 50 000 euros pour vous procurer l'un des rares disques SSD de cette taille, comme l’Exadrive de Nimbus . Mais si vous souhaitez juste accéder aux données en ligne, c’est possible : l’équipe d'Uchuu a publié ses données brutes sur skiesanduniverses.org , de sorte que vous puissiez explorer son « univers virtuel » autant que vous le souhaitez.

Parmi les 25 chercheurs embarqués dans ce projet fou, on compte des astrophysiciens de l’Université du Nouveau-Mexique, de l’Institut d’Astrophysique d’Andalousie, de l’Institut Max Planck de Munich, de l’Université de Chiba (Japon), de l’Institut Lebedev (Moscou), de l’Université de Bologne (Italie), de l’Université de La Plata (Argentine), du Centre d'astrophysique de Swinburne (Australie), et plus près de nous, du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM).

À l’état brut, quand elle n’a pas été « compressée » (via des calculs hautes performances), cette simulation représente 3 pétaoctets de données. Soit 3 000 téraoctets -  l’équivalent d’un million de photos prises à partir d’un smartphone de 12 mégapixels. La création d'un modèle aussi détaillé nécessite en outre une puissance de calcul et un espace de stockage considérables. Ses concepteurs ont utilisé plus de 40 000 cœurs (cores) de microprocesseurs, pour réaliser 20 millions d'heures de calcul. 

Un outil pour percer le mystère de la matière noire

Pour concevoir Uchuu, les chercheurs ont utilisé l’un des supercalculateurs les plus puissants au monde, construit par l’Observatoire astronomique national du Japon (NAOJ) : l’ATERUI II. Objectif de cette simulation : « faciliter la compréhension des différents phénomènes astrophysiques d’un point de vue théorique ». Éric Jullo, chercheur au LAM, indique : « Uchuu nous permettra d’étudier l’évolution de l’Univers avec un niveau de détail et un volume d’information sans précédent. Elle arrive notamment à point pour analyser les données qui nous arrivent des télescopes de dernière génération ».

Grâce à son immense volume et sa haute résolution, Uchuu permet actuellement aux chercheurs du LAM de « simuler des galaxies dans un très large intervalle de masse, sur de très grandes régions du ciel ». Ce qui aurait déjà permis, selon l’astrophysicienne Athanasia Gkogkou, en poste à l’observatoire marseillais, « une avancée sans précédent dans le domaine des observations radio sub-millimétriques ».

 
La simulation de l'univers Uchuu peut tenir dans un disque SSD de 10 To

À noter que cette simulation de l’univers permet aussi de retracer la formation et l’évolution de la matière, tout au long de la « quasi-totalité » de l’âge de l’univers ; soit 13,8 milliards d’années. « Le niveau de détail d'Uchuu est suffisamment élevé pour que les chercheurs puissent tout identifier, des amas de galaxies aux halos de matière noire des galaxies individuelles. Comme la matière noire constitue la majeure partie de la matière de l'univers, elle est le principal moteur de la formation des galaxies et des amas », précise la dernière présentation du projet, publiée sur arXiv.org en juillet 2021. « En combinant ces simulations, nous pouvons suivre l'évolution des halos et subhalos de matière noire, allant de ceux qui hébergent des galaxies naines aux amas de galaxies massives, sur un volume sans précédent », notent les scientifiques.

Les prochaines versions d’Uchuu comprendront des cartes de lentille gravitationnelle et des catalogues de galaxies fictives, d'amas de rayons X et de noyaux actifs de galaxie.

Finalement, « en modifiant différents aspects de cette simulation cosmique, les astronomes pourront peut-être découvrir comment des éléments comme la matière noire et l'énergie noire jouent un rôle dans notre univers », concluent les concepteurs d’Uchuu dans Universe Today. Rappelons que la matière noire reste un véritable mystère, qu’elle n’a jamais été directement observée, et que ses propriétés restent inconnues.

jeudi 19 novembre 2020

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

 

 

 

 

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

Des chercheurs de Stanford ont pris des photos de 3 200 mégapixels, les plus grandes jamais prises, en utilisant des capteurs qui feront partie du plus grand appareil photo numérique au monde.

Les chercheurs de Menlo Park ont testé avec succès leur appareil photo numérique capable de prendre des photos gigantesques de 3200 mégapixels.


Les prises de vue sont rendues possibles grâce à 189 capteurs individuels répartis sur un plan focal large de 60 centimètres qui éclipse les capteurs habituels de 1,4 pouce de large d’une caméra standard. Chacun des capteurs peut prendre des images de 16 mégapixels.

L’appareil photo sera installé à l’observatoire Vera Rubin au Chili. Cet appareil de 3,2 gigapixels va peut-être permettre de percer certains mystères de l’univers dans le domaine de l’astronomie. Pour se rendre compte de la taille d’une telle image, il faudrait 378 téléviseurs 4K pour en afficher une à la bonne échelle, selon le SLAC (Stanford Linear Accelerator Center).

Avec ses 3200 mégapixels, il pourrait repérer une balle de golf à une distance de 24 km. Son champ de vision est suffisamment large pour capturer 40 lunes à la fois. Il sera capable de repérer des objets 100 millions de fois plus petits que ceux visibles à l’œil nu. La NASA publie régulièrement de magnifiques images de galaxies, d’étoiles ou de supernovae. Elle avait récemment dévoilé une image d’un « papillon cosmique » à des milliers d’années-lumière. Elle a aussi publié quelques images de Mars, capturées par le Mars Reconnaissance Orbiter (MRO).

Quel sera le rôle de ce capteur gigantesque ?

Une fois que l’observatoire Vera Rubin sera opérationnel, l’appareil photo numérique de 3 200 mégapixels capturera une succession d’images panoramiques de tout le ciel austral, ce qu’il fera une fois tous les quelques jours pendant 10 ans.

Ce projet, connu sous le nom de Legacy Survey of Space and Time (LSST), permettra de suivre les mouvements de milliards d’étoiles et de galaxies, tout en créant le plus grand film d’astronomie au monde. Cet observatoire nouvelle génération est prêt à s’attaquer à des questions concernant la formation de l’univers, la matière noire et l’énergie noire. Les chercheurs ont dévoilé la première image et ont expliqué comment ils ont réalisé cet exploit dans une vidéo.

 Source. : SLAC

jeudi 12 octobre 2017

La fin du monde dans 4 milliards d'années et la naissance de la nouvelle galaxie elliptique, « Milkomeda ».

La Voie lactée n'a plus que 4 milliards d'années à vivre, mais notre Soleil survivra


Dans quatre milliards d’années, notre galaxie, la Voie lactée, entrera en collision avec notre grande spirale voisine, Andromède.
Les galaxies telles que nous les connaissons n’y survivront pas.
Notre système solaire vivra plus longtemps que notre galaxie. Quand la fusion se produira, le soleil ne sera pas encore une boule rouge géante, mais il aura grossi suffisamment pour griller la surface de la Terre. Les formes de vie qui y vivront encore auront le droit à un spectacle cosmique particulièrement remarquable.
De nos jours, Andromède se trouve à environ 2,5 millions d’années lumières de la Voie lactée. Attirées par la gravité, les deux galaxies se foncent dessus à une vitesse de 402 000 km/h. Même à une telle vitesse, il faudra 4 milliards d’années pour qu’elles se rencontrent. Elles entreront en collision frontale avant de se traverser mutuellement en laissant derrière elles des traînées de gaz et d’étoiles. Elles vont continuer à se rapprocher puis à s’éloigner à nouveau pendant des millions d’années, mélangeant les étoiles et redessinant les constellations au passage. Enfin, au bout d’environ un milliard d’années, les deux galaxies fusionneront.
À ce moment-là, le système solaire aura un nouveau domicile cosmique : une galaxie ovale géante, formée par la collision puis la fusion de la Voie lactée et d’Andromède.
Ce n’est pas de la science-fiction ; c’est une véritable prédiction scientifique. Halley a prédit le retour de la comète éponyme, et les astronomes de notre époque, la fin de la Voie lactée. Ce don de prévoyance n’est en fait qu’une compréhension mathématique des lois physiques qui régissent le mouvement des corps célestes.
« Avec la seule aide des lois de la gravitation de Newton, nous autres astronomes pouvons prédire avec certitude que dans quelques milliards d’années, notre galaxie, la Voie lactée, fusionnera avec notre galaxie voisine, Andromède », affirme le présentateur de COSMOS, Neil DeGrasse Tyson. « Les étoiles sont si éloignées les unes des autres, par rapport à leur taille, que très peu d’entre elles, pour ne pas dire aucune, rentreront en collision. Les formes de vie potentielles sur les astres de ce futur très lointain ne devraient pas être en danger, mais auront la chance d’assister à un incroyable spectacle de lumières long de plusieurs milliards d’années. »

Selon la NASA, le scénario est inévitable : dans 4 milliards d’années aura lieu une collision entre notre galaxie, la Voie Lactée, et celle d’Andromède, mettant fin au monde tel que nous le connaissons.La galaxie d'andromede fonce sur nous a vitesse de 430 000 km/h .il y aura une premiere collision dans 1.8 milliard d annees et apres plusieurs collisions vont fusionner dans 4.5 milliard d annees ce qui va totalement chambouler le ciel que l on connait; la probabilité que le soleil soit expulser dans la banlieue de la galaxie est de 68%.mais la terre restera attaché au soleil meme si lui est expulser ainsi que les autres planetes. mais il n y aura plus rien sur terre car dans seulement 1.6 milliard d annee la terre sera trop chaude pour n importe quel vie.(100°moyenne).


En 2007, l’astrophysicien Avi Loeb, de l’université de Harvard, a décidé de se pencher à nouveau sur la question de l’arrivée imminente d’Andromède. « La plupart des théoriciens veulent reproduire les systèmes de notre passé qui sont observables aujourd’hui ; ils sont réticents quant à l’idée de faire des prédictions qui ne seront testées que dans des milliards d’années », commente Loeb. « Je ne comprenais pas cette logique. Je suis tout autant curieux de connaître le futur que le passé. »


Accompagné de T.J. Cox, alors étudiant post-doctorat, Loeb a simulé la collision et la fusion d’Andromède et de la Voie lactée en utilisant les estimations du mouvement propre d’Andromède. Les résultats montrèrent une honnête chance de collision frontale des deux galaxies, avec la bonne possibilité que le système solaire se fasse propulser vers l’extrémité de la nouvelle galaxie elliptique, baptisée « Milkomeda » par Loeb.
En 2012, une équipe d’astronomes basée au Space Telescope Science Institute a refait les calculs de la collision en utilisant cette fois-ci des mesures directes du mouvement propre d’Andromède. Après toutes ces années, l’équipe a pu récupérer ces mesures grâce au télescope spatial Hubble et a une mission d’observation rassemblant des années de données, dont les premières images capturées en 2002.
« Nous avons comparé les images prises à des moments différents par le télescope spatial Hubble, et nous avons mesuré le déplacement des étoiles d’Andromède par rapport aux galaxies floues dans le lointain arrière-plan », explique l’astronome Sangmo Tony Sohn. « Cela nous donne une idée de la vitesse des étoiles d’Andromède dans le ciel. »
L’équipe a conclu que le mouvement propre d’Andromède était petit, et qu’une collision frontale était à peu près inévitable. Cela peut sembler catastrophique, mais la fusion de deux galaxies n’est pas un phénomène inhabituel. Le télescope spatial Hubble a capturé de splendides images de fusions et de collisions lointaines, et l’astronome Halton Arp fit figurer un certain nombre d’interactions galactiques dans son « Atlas of Peculiar Galaxies » publié en 1966. Elles sont toutes très belles.
La bonne nouvelle, comme le dit Tyson, c’est que les étoiles sont si éloignées les unes des autres que même si les galaxies entrent en collision, la probabilité de collision entre plusieurs étoiles reste faible. Le Soleil et ses planètes pourront probablement survivre à la naissance de Milkomeda, même si la Terre aura perdu sa place dans la Voie lactée. Nous ne vivrons plus dans une galaxie en spirale. Milkomeda aura une forme elliptique, et arborera certainement une couleur rouge, comme on peut le voir vers la fin de l’animation réalisée en 2012 par l’équipe, ainsi que dans l’animation ci-dessus.
Ce qui ne fait aucun doute, c’est que cette fusion sera spectaculaire. Et il y a de fortes chances pour que la petite galaxie du Triangle, située dans les environs, se fasse aspirer par l’événement. Pour ma part, je regrette de ne pas pouvoir assister à ce grand spectacle de lumières cosmiques.

REF.:

vendredi 3 juin 2016

Découverte de 1284 nouvelles exoplanètes!


Alors que les scientifiques devaient autrefois passer toute nouvelle découverte au peigne fin, le télescope spatial Kepler permet d’analyser des milliers d’astres en un temps record.

Grâce à une analyse effectuée par le télescope spatial Kepler en juillet 2015, la NASA a fait la plus grande découverte de planètes jusqu’à maintenant. Le télescope a observé pas moins de 4302 planètes potentielles, dont 1284 remplissaient 99 % des critères pour être qualifiées de planètes.
Il s’agit d’une découverte majeure selon Paul Hertz, directeur de la division d’astrophysique du quartier général de la NASA : « Avant que le télescope Kepler ne soit lancé, nous ne savions pas si les exoplanètes étaient rares ou nombreuses dans la galaxie. Grâce à Kepler et à la communauté de recherche, nous savons maintenant qu’elles pourraient être plus nombreuses que les étoiles. », a-t-il affirmé dans un communiqué de presse de la NASA.
Il y a à peine deux décennies, les scientifiques devaient se livrer à un travail laborieux afin de déterminer si un nouvel astre était une planète ou non. Grâce à des modèles statistiques, Kepler permet d’appliquer certains critères déterminés par les scientifiques à des centaines d’astres en même temps, afin de les diviser en groupes et en sous-groupes de candidats.
Des 1284 nouvelles planètes découvertes, environ 550 pourraient être des planètes rocheuses comme la Terre. Neuf d’entre elles orbitent autour de leur Soleil à une distance où la température de leur surface pourrait permettre la présence d’eau sous forme liquide. Cela porte le nombre de planètes potentiellement habitables pour l’Homme à 21.
« Nous pourrions être plus près que nous ne l’avons jamais été de découvrir si nous sommes seuls ou non dans l’univers. », selon M. Herz.
Source : NASA

mercredi 26 août 2015

Les nouvelles théories de Stephen Hawking sur les trous noirs sont incroyables

Trous noirs


Stephen Hawking est sans doute l'un des plus grands cerveaux de notre temps. L'homme s'est exprimé à l'institut de technologie KTH Royal, animant une conférence sur le paradoxe de la perte de l'information et il a émis deux nouvelles théories sur les trous noirs. Théories ô combien palpitantes traitant d'hologrammes et de mondes parallèles. 
Une des questions les plus déconcertantes de toute une génération de physiciens est de savoir ce qui arrive aux choses qui sont avalées par les trous noirs ?  Ce sont des zones de l’espace-temps qui se forment à la suite de l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive, entraînant la création d’un puits sans fond qui engloutit toute chose d’approchant de trop près. La lumière elle-même ne peut leur échapper, c’est dire.
La théorie la plus couramment admise par la relativité générale est une destruction pure et simple de tout objet ayant été aspiré. Le souci étant que cette hypothèse viole les lois de la mécanique quantique, aucune matière ne devrait disparaître complètement.
Hawking aurait deux nouvelles idées pour expliquer ce paradoxe…  « L’information » serait codée de façon permanente en tant qu’hologramme 2D à la surface de l’horizon du trou noir (sa limite), où le champ entourant chaque trou noir serait son point de non-retour. Joyeux, toutefois, ils contiendraient ainsi toute l’information qui serait autrement perdue.
Ou ? « Le trou serait si profond, et s’il était en rotation, il pourrait exister un passage vers un autre univers. Mais vous ne pourriez pas revenir dans notre univers. »
Deux théories excitantes, quoi qu’au final, à toutes fins, les données restent perdues… Personne n’aurait envie de tenter l’expérience, il y a de fortes chances qu’en passant par un trou noir, vos atomes soient compressés et accélérés à la vitesse de la lumière, entraînant fatalement la mort, qu’importe l’univers dans lequel vous atterrissez.

Source.: http://fr.ubergizmo.com/2015/08/26/stephen-hawking-trous-noirs-theories.html#AwvKfsVgFwP4Xv2c.99
 

jeudi 23 juillet 2015

Nasa: Découverte d’une «planète soeur» de la Terre




La NASA a confirmé la découverte, grâce à son télescope spatial Kepler, de la planète Kepler-452b, l'exoplanète la plus semblable à la Terre jamais observée.
L'Agence spatiale américaine en a fait l'annonce, jeudi midi, lors d'un point de presse auquel les médias du monde étaient conviés.
Kepler-452b se situe dans une zone habitable autour d'une étoile du même type que notre Soleil. Ces caractéristiques laissent croire que la surface de cette planète, qui est située en dehors de notre système solaire, pourrait, comme la Terre, abriter de l’eau à l'état liquide.
La taille de Kepler-452b est 60 % plus importante que celle de la Terre et son soleil est 10 % plus gros que le nôtre. Il s'agit de la plus petite planète, jamais découverte, à être en orbite autour d'une étoile du même type que le Soleil.
Kepler 452b fait partie de douze nouvelles exoplanètes figurant dans le catalogue des découvertes du télescope Kepler. Pour être retenues, ces exoplanètes doivent avoir un diamètre qui soit moins de deux fois celui de la Terre et elles doivent être en orbite autour d’une étoile à une distance, ni top chaude ni trop froide, où l’eau peut exister à l’état liquide à leur surface. Cela les rendrait potentiellement habitables.
Sur ces douze exoplanètes candidates, Kepler 452b est la première à avoir été confirmée comme étant une planète par d’autres observations avec des télescopes terrestres.
Une découverte attendue
Avec cette nouvelle découverte, l'agence spatiale américaine soutient avoir franchi une nouvelle étape importante dans la recherche de planètes semblables à la Terre.
La découverte de Kepler 452b «nous permet de progresser pour savoir combien de planètes habitables pourraient exister» dans notre galaxie, relève Joseph Twicken, le responsable scientifique de la mission Kepler et chercheur au SETI, l’Institut de recherche d’intelligence extraterrestre.
Pour Jean-Pierre Urbain, vulgarisateur scientifique et auteur d'un ouvrage sur les exoplanètes, cette découverte n'a pourtant rien de bien étonnant. «L'univers est immensément vaste avec des milliers d'exoplanètes connues.»
Jean-Pierre Urbain
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Photo Facebook
Auteur de l'ouvrage «Il y a de la vie sur les exoplanètes».
Ce n'était donc qu’une question de temps avant que nous braquions nos télescopes sur un astre partageant plusieurs caractéristiques avec notre planète bleue.
En entrevue au JournaldeMontreal.com, M. Urbain a qualifié Kepler-452b de «planète soeur» de la Terre. En plus d’avoir une taille semblable à la Terre, elle est bien située par rapport à son étoile: pas trop loin (donc la température n’y serait pas trop froide) et trop proche (donc la température n’y serait pas trop chaude). En plus, son soleil est suffisamment vieux.
De la vie sur Kepler-452b?
Même si toutes les conditions sont réunies, Jean-Pierre Urbain prévient que rien ne nous permet encore d'affirmer, hors de tout doute, qu'une forme de vie existe sur cette planète. Cette découverte fournit toutefois «d’énormes espoirs quant à la présence de vie.»
Pour le savoir, la NASA devra y repérer de l'oxygène. Le vulgarisateur scientifique explique effectivement que l'oxygène n'existe pas à l'état brut. Ainsi, si la NASA découvre de l'oxygène sur Kepler-452b, cela voudra dire qu'il y a de la vie.
Une planète de rechange?
Est-ce que cela signifie que nous pourrions y déménager demain matin? M. Urbain n’y croit pas. La planète se situe effectivement beaucoup trop loin de la Terre.
Concrètement, il explique qu'il faudrait 1400 années-lumière à un signal téléphonique pour s'y rendre et qu'il faudrait attendre un autre 1400 ans pour recevoir un retour d'appel. «Je ne vois vraiment pas comment on pourrait quitter la planète et se rendre là-bas» avance l'auteur de Il y a de la vie sur les exoplanètes.
La présence d'une forme de vie sur cette planète sœur ne signifie pas d'emblée que l'humain pourrait y habiter. «Il existe des formes de vie totalement différentes de celles que l’on connaît sur la surface de la Terre.»
Par ailleurs, pour le scientifique, cette découverte est d’abord et avant tout une démonstration probante de l’intelligence humaine capable d'opérer ce chasseur d'exoplanètes à une distance si éloignée de la Terre.
- Avec la collaboration de l'AFP
 
 
Source.:

dimanche 26 octobre 2014

Sur la Terre des journées de 21 heures


À notre échelle, nous ne sentons pas la rotation de la Terre, parce que nous sommes trop petits et que la gravité nous colle au sol. Pourtant, son influence est immense. Loin de se limiter à créer le cycle familier du jour et de la nuit, la rotation détermine le climat de toute la planète. Elle produit les ouragans, fait bouger les océans et régit les marées. Elle est à l'origine des déserts et des forêts pluvieuses. La rotation de la Terre a même influencé le cours de l'histoire de l'humanité.

Selon les coraux fossilisés, il y a 400 millions d'année, la Terre prenait 410 jours pour faire le tour du soleil,le jour durait 21 heures,donc la Terre tournait plus vite que maintenant en 24 heures.Ce sont les marés avec l'attraction de la Lune qui ont ralenti la vitesse de rotation de la Terre .

La Marée causée par la Lune :



ici la création de la Lune avec la collision d'une planète aussi grosse que Mars avec la Terre!

D'après la théorie dite de «l'impact géant», la Lune a été créée voici environ 4,5 milliards d'années lorsque la Terre primitive a été violemment percutée par un corps céleste baptisé Théia (mère de la Lune, Séléné, dans la mythologie grecque), aussi massif que la planète Mars. À titre de comparaison, l'astéroïde qui aurait bien plus tard provoqué la disparition des dinosaures avait seulement la taille de Manhattan.
La collision a libéré tellement d'énergie que Théia a fondu et s'est évaporée, au même titre qu'une grande partie de l'enveloppe terrestre. Une partie du nuage de roches vaporisées se serait de nouveau agrégée à la Terre, tandis que l'autre se serait solidifiée non loin de là, donnant naissance à la Lune.
 



Les saisons que nous avons connues par la suite ,depende de l'inclinaison de la Terre de 23.4 degré et qui oscille entre 22 et 24 degré durant un cycle de 40,000 ans.C'est ce qui créa le désert en Afrique et qui reviendra verdoyant dû a la mousson et du réchauffement de cette zone dans 15,000 ans exactement.


Source.:

mardi 25 mars 2014

Big bang : les ondes gravitationnelles ?

Hubert Reeves revient sur la découverte d'une nouvelle sorte d'ondes et nous explique ce que cela signifie pour la connaissance scientifique.

Vision artistique du big bang.
Vision artistique du big bang. © MARK GARLICK / MGA / Science Photo Library

Il y a quelques jours, les médias nous annonçaient la découverte d'une nouvelle sorte d'ondes dites "ondes gravitationnelles". J'ai été rapidement inondé de demandes : "C'est quoi ?" et "Qu'est-ce que ça signifie pour la connaissance scientifique ?"... Il me faut d'abord parler de la théorie du big bang, le scénario favori des astrophysiciens pour raconter l'histoire de notre univers. Selon ce scénario, notre univers débute il y a 13,8 milliards d'années, dans une sorte de grande explosion (personne ne sait ce qu'il y avait avant, ni même s'il y a eu un avant !). Il émet alors une gigantesque quantité d'ondes lumineuses qui se propagent aujourd'hui sous la forme d'un "rayonnement fossile". Celui-ci a été détecté pour la première fois en 1965, apportant ainsi une confirmation majeure à la théorie du big bang. Cette théorie s'appuie sur celle de la relativité générale d'Albert Einstein.
Or cette théorie prévoit l'existence, au-delà de celle de la lumière, d'un autre type d'ondes appelées "ondes gravitationnelles". Elles sont associées aux mouvements de matière. Elles auraient pu être émises en grande quantité à la naissance de l'univers. Mais aucun instrument de mesure n'avait pu, jusqu'ici, les détecter. Maintenant, grâce aux travaux de chercheurs de l'université Harvard à Boston, ces ondes auraient été découvertes dans un observatoire situé dans l'Antarctique. Quel est l'intérêt de cette découverte ? Cela serait d'abord une confirmation supplémentaire de la valeur de la théorie d'Einstein. En sciences, on est toujours à l'affût de la confirmation (ou de l'infirmation, si cela se trouve) de nos théories. La science n'est pas un domaine de certitudes, mais de doute et de questionnements. Rien n'est jamais sûr à cent pour cent.

En sciences, on n'est jamais trop prudent...

L'histoire des premiers instants du cosmos est loin d'être bien connue. Une théorie encore controversée, appelée "inflation cosmique", prétend qu'ils ont été marqués par une expansion extrêmement rapide du cosmos, bien plus rapide que la lente expansion contemporaine découverte par Hubble vers 1925. Selon certains chercheurs, cette détection en serait une confirmation. Affaire à suivre. Mais cette détection serait surtout une précieuse source possible d'informations sur les événements qui ont accompagné les premiers instants du cosmos. Un sujet qui nous tient à tous à coeur ! 
Au sujet de cette nouvelle, j'ai employé le conditionnel. En sciences, on n'est jamais trop prudent. Il existe une tradition selon laquelle on accrédite vraiment une observation que si elle est confirmée par une autre équipe scientifique avec un matériel différent. Les résultats encore à venir du projet Planck auront sans doute quelque chose à dire à ce sujet.

mercredi 3 avril 2013

Les Univers Parallèles

Selon Max Tegmark,Alan Guth,Lawrence Krauss,de l'institut de technologie du Massachusetts,les univers parallèles ont été tenus pour de folles spéculations.
Mais c'est autres mondes existes pour de bon.La réalité que nous voyons,n'est seulement une réalité parmi un nombre infini de réalité.Chaque univers que vivent les autres est aussi réel pour eux,que notre univers l'est pour nous.
Dans ces mondes ont y trouverait un nombre infinie de vous et moi,identique en tout point.
On voyage sans arrêt dans des univers parallèles.



Il existerait 3 différents types d'univers parallèles : certains se trouve bien au-dela de notre extrémité la plus lointaine de notre univers observable.


D'autres sont suspendus dans un payasage mystérieux rempli d'énergie obscure.
On l'appel le "Multivers".


Et d'autres univers se trouve ici même dans l'espace ou nous vivons.Mais nous ne pouvons les voirs,bien sûr.Certains pense que nous pouvons voyager dans n'importe lequel de ces autres univers .
Mais il existe tant de version de la réalité,qu'il n'est même pas nécessaire de voyager. Dans un grand nombre d'entre-elles,il y a déja un autre exemplaire de vous-même ,qui est persuadé d'être vous. Ou plutôt un zombie inanimé de votre esprit. Ou encore ,hors du temps présent qui est partout a la fois,comme nos atomes d'ailleurs. Si vous prenez deux univers différents et s'il existe un "Roger Bontant" dans chaqu'un des deux .L'autre aura la conviction d'être le seul et que son monde est vrai. C'est symétrique ! Le problême c'est que ces deux personnes la,ne peuvent pas communiquer.



Dans notre univers ,je me trouve ici au milieu d'un entrepôt délabré pour vous expliquer la notion d'univers parallèles,en jouant avec un ballon. Mais dans un autre univers ,je peut être un policier qui cherche l'endroit ou un tueur en série a caché un cadavre. Dans un troisième univers je peut être moi-même le tueur en série qui se demande ou enterrer le corps. Et dans un autre ,je peut être la personne morte. Donc,la pensée ne voyage pas nécessairement ,mais habiterait les différents corps de mes univers parallèles ?
Tous ces univers sont aussi réel que le nôtre.


Selon des théories récentes ,il pourrait même exister des univers dans lequel vos souvenirs et vos rêves prennent vies.Le film inception, parle de rêve ,mais a la place on peut parler de monde parallèles !
D'une certaine manière, le film est son propre labyrinthe des rêves conçu pour planter une idée toute simple à l'esprit du spectateur: que la «réalité» est un concept relatif.Et le film NEXT,ou une agente du FBI fait équipe avec un magicien de Las Vegas capable de prédire le futur immédiat(2 minutes a l'avance).

Sir William Crookes au 19ième siècles ,mena des recherches sur les mondes parallèles.Il prena la défense des médiums ,et il photographia même des apparitions ,sensé être des fantômes . Mais les médiums sont finalement accusés de charlatanisme et la réputation de Crookes est presque détruite . Ce qui repoussa les scientifiques de ces recherches.

Avec la mécanique quantique d'Einstein ,on va vers une révolution scientifique qui va mener directement a la notion d'univers parallèles . Le problême n'est pas seulement que la lumière peut-être a la fois une vague et une particule.Mais le contraire est aussi vrai ! Toutes les particules qui constituent la matière sont aussi des vagues et peuvent faire de nombreuses choses différentes en même temps . Elles peuvent apparaître de nulle part et disparaître sans prévenir. Ce qui est encore plus remarquable c'est que les particules peuvent se retrouver a différent endroit en même temps.
Toute la matière qui forme notre univers est constitué de particules ,mais les vagues n'ont pas d 'emplacement fixe. Alors, si toute les particules sont aussi des vagues(ondes).On devine ou cela nous mène . On ne peut pas dire si une particules est a un endroit ou a un autre .Elle peut-être a deux endroits au même moment !

Alors,comme nous sommes fait de particules,nous pouvons être a plusieurs endroits au même moment. On peut donc dire qu'il existe plusieurs versions de la réalité ,chacune avec ses propres événements historiques.
L'histoire de l'humanité ,démontre que l'avenir dépend d'événement minuscules.On peut même dire d'événements quantiques.Des événements microscopiques peuvent être amplifier jusqu'a changer le cours de l'histoire.Si le spermatozoide qui donna naissance a Hitler n'était pas arrivé ,la seconde guerre mondiale n'aurait pas eu lieux.
Ou si certains neurones d'Hitler s'était comportés différemment dans son cerveau ,il aurait peut-être écouté ses généraux et aurait peut-être gagné la guerre.

Si on fait intervenir la mécanique quantique ,cette hypothèse engendre d'autres réalités possible. Mais il existe un mystère ! S'il existe de nombreuses versions de la réalité,pourquoi voyons-nous toujours le même et seul vaste monde autour de nous ?
Les pionniers de la mécanique quantique n'arrivaient pas a comprendre que les gros objets soient présent a un seul endroit ,alors que les éléments dont ils étaient constitués,les particules ,pouvaient se trouver a plusieurs endroits a la fois.
Hugh Everett,parlait lui de "Monde Multiple" dans sa rédaction d'un argumentaire définitif sur les univers parallèles. Malheureusement cette théorie considérée comme délirante ,brisa sa carrière de chercheur.Il abandonna la physique ,il accompli différentes tâches pour l'armée et devient très amère.Il se mit a boire et a fumer de façon très excessive.Il est mort d'une crise cardiaque a un âge relativement jeune . Il avait posé une question simple ,si chaque version de la réalité subatomique existe ,comment se fait-il qu'on ne voit qu'un seul monde autour de nous ? Selon Everett ,chaque fois que nous avons une interaction avec le monde qui nous entoure ,par exemple quand nous l'observons ,ou quand nous cherchons a mesurer des éléments . Nous provoquons une séparation dans l'univers, et a l'intérieur de nous-même. Donc,si nous mesurons un événement je fixe sa position,j'ai divisé l'univers,c'est ma réalité. Les autres univers continues d'exister et ils sont toutes aussi réel que le mien ,mais je n'en ferai jamais l'expérience . Parce que les particules quantiques sont a plusieurs endroits a la fois. Chaque fois que votre action a deux résultats possible,l'univers se divise . Et dans chacun des deux ,tout est dupliqué. Il existe une version de vous de cette univers qui perçoit un résultat,et une autre version de vous dans un autre univers qui perçoit l'autre résultat.

Un événement minuscule peut diviser l'univers . Par exemple une personne qui marche dans les rues d'une ville. Cette personne doit faire des choix,tourner a droite ou tourner a gauche ,par exemple: Chaque fois qu'elle prend telle ou telle décision une réalité différente est créé.Les scientifiques peuvent imaginer un nombre infini de réalité alternative.Mais en plus ,il les localise dans un endroit inattendu.En effet ,les univers parallèles ,tel que les décrits la théorie des mondes multiples sont devant nous,dans le temps et l'espace ou nous vivons .Mais ils ne sont pas les seuls univers parallèles ,une autre théorie envisage l'existence de la même quantité d'autres réalités. Et ces réalités la,se trouveraient au-dela des étoiles ,très loin derrière les confins les plus éloignés de notre univers observable. Il existe une planète ,sur laquelle vivent 7 milliards d'êtres humains . Cette planète est une copie exacte de la nôtre et elle n'est pas la seul. Selon Alan Guth de l'institut de technologie du Massachusetts : A la formation de notre monde par le big bang,il y aurait eu création de l'univers primitif qui a gonfler ,comme une bulle. Et c'est durant ce bref instant d'inflation cosmique ,que les composants de notre univers se sont formés.En faites,ce que nous voyons n'est qu'un infime partie de notre univers réel. Très loin ,au-dela des limites de notre univers observable s'étendrait un univers invisible ,qui serait beaucoup plus vaste. Donc dans l'agencement des particules de l'univers ,une fois arrivé a cours de possibilités ,des combinaisons identiques se répéteraient ,identique a notre univers . Tout ce qu'il y a autour de nous y est forcément répliquer.
Et dans la théorie des "multivers" ,les Big Bangs se succèderaient sans discontinuer.



REF.:
Aux frontières de la science : univers parallèles
Même si les univers parallèles semblent être un mythe, plusieurs scientifiques sont convaincus de leur existence. Si ces univers existent, à quoi ressemblent-ils? Pouvons-nous y accéder? Qui ou quoi rencontrerions-nous là-bas?

Une «super-Jupiter» avalée par un trou noir

Selon des astrophysiciens - Une «super-Jupiter» avalée par un trou noir
 
Photo HO / Nasa / AFP


GENÈVE - Des astrophysiciens de l'Université de Genève (UNIGE) ont détecté une «super-Jupiter» se faisant avaler par un trou noir dans une galaxie située à 47 millions d'années lumières.

Aussi sur Canoe.ca:
Première observation d'une planète en formationDes astronomes assistent à la naissance d'une planète
Découverte d'une immense planète de diamant

L'observation a été réalisée grâce au satellite européen INTEGRAL, auquel collaborent également la NASA et la Russie.
Placé en orbite depuis 2002, ce satellite astronomique de quatre tonnes étudie les rayons gamma.
Au cours de leurs recherches, les scientifiques, qui gèrent à Genève le Centre de données de la mission INTEGRAL, ont remarqué un signal lumineux qui émanait d'un trou noir localisé au centre de la galaxie NGC 4845, d'une masse 300 000 fois supérieure à celle du Soleil et endormi depuis plus de 30 ans, a indiqué mardi l'UNIGE dans un communiqué.
«Cette observation était totalement inattendue venant d'une galaxie tranquille pendant au moins vingt à trente ans», relève Marek Nikojuk, de l'université de Bialystok en Pologne, le principal auteur d'un article paru dans la revue Astronomy and Astrophysics.

Ce trou noir s'est réveillé en absorbant une planète dont la masse correspond à quinze fois celle de Jupiter.
Selon cette découverte, qui fait l'objet d'une publication dans la revue Astronomy and Astrophysics, le trou noir a mis trois mois pour détourner cette «super-Jupiter» de sa trajectoire et avaler 10% de sa masse totale, tandis que la plus forte densité reste en orbite.

Les astronomes estiment qu'il y a presque autant de planètes errantes que d'étoiles dans la galaxie.



jeudi 28 février 2013

Lundi - Le Canada lancera deux satellites
Satellite Canadien qui détectera des astéroïdes :

Le satellite NEOSSat  
Photo DRDC / Agence QMI

Le Canada lancera deux satellites

Le Canada procédera lundi au lancement des satellites NEOSSat et Sapphire à partir du centre spatial Satish Dhawan, en Inde.

Le Satellite de surveillance des objets circumterrestres (NEOSSat), le premier télescope spatial au monde servant à détecter et à suivre les astéroïdes et les satellites, sera mis en orbite à environ 800 km au-dessus de la Terre.

NEOSSat, qui a la taille d'une valise, fera le tour de la planète toutes les 100 minutes pour examiner l'espace à proximité du Soleil, afin de détecter des astéroïdes qui pourraient éventuellement s'approcher de la planète et, dans un deuxième temps, de surveiller les objets en orbite pour aider à minimiser les collisions entre ces objets.

«Il balaiera le ciel à la recherche de satellites et de débris spatiaux, le Canada s'étant engagé à assurer la sécurité de l'espace orbital pour tout le monde», a mentionné l'Agence spatiale canadienne par voie de communiqué.

«Contrairement aux télescopes au sol, NEOSSat présente l'avantage considérable de pouvoir suivre les satellites et les débris spatiaux dans un grand nombre d'endroits, a précisé le communiqué, sans être limité par son emplacement géographique, le cycle jour-nuit ou les conditions météorologiques.»

Selon le site spaceflightnow.com, le centre spatial procédera également au lancement de Sapphire, le premier satellite militaire canadien, destiné à détecter les débris orbitaux afin d'éviter qu'ils entrent en collision avec la station spatiale.

Parmi les autres satellites lancés, on retrouvera aussi l'engin franco-indien SARAL, qui surveillera la hauteur des eaux et des glaces de la Terre.



REF.:

mardi 5 février 2013

Matière sombre et Neutralino


La matière sombre

L'identification de la nature de la matière noire est l'une des questions majeures de la physique contemporaine. Un ensemble d'observations astrophysiques convergentes (mesures des anisotropies du fond de rayonnement cosmique, études de luminosité des supernovae lointaines, études de la distribution de matière dans les amas de galaxies, ...) permet de conclure que la matière ne contribue que pour un tiers à la densité de l'univers (ΩM ~ 0.3) :

  • Les protons et les neutrons, qui constituent les noyaux des atomes (matière baryonique, capable d'émettre ou d'absorber le rayonnement), ne représentent eux-mêmes qu'une petite fraction de ce tiers de matière (ΩB ~ 0.04).
  • La plus grande part de la matière dont est fait l'univers est donc invisible, non baryonique, et de nature inconnue ! Dans notre propre Galaxie, au voisinage du Soleil, cette densité de 'Matière Noire' est voisine de 0.3 GeV/cm³ et la recherche d'une possible contribution de nature baryonique sous forme d'objets compacts, massifs et invisibles (expérience EROS).

En astrophysique, les WIMPs (acronyme anglais pour « particules massives interagissant faiblement » — wimp signifie aussi « mauviette » dans cette langue) sont des particules hypothétiques constituant une solution au problème de la matière noire.
Ces particules interagissent très faiblement avec la matière ordinaire (nucléonsélectrons), leur section efficace d'interaction est de l'ordre du picobarn. C'est cette très faible interaction, associée à une masse importante (de l'ordre de celle d'un noyau atomique), qui en font un candidat crédible pour la matière noire.

Cette Matière Noire non baryonique pourrait être constituée d'un nouveau type de particule élémentaire, massive et interagissant faiblement, génériquement appelée WIMP (Weakly Interacting Massive Particle). Reliques thermiques du Big Bang durant lequel elles auraient été créées, piégées dans le champ de gravitation des galaxies, ces WIMPs ont naturellement une densité de l'ordre de ΩM. Or les théories supersymétriques, qui permettent d'unifier les quatre interactions fondamentales, prédisent justement l'existence de nouvelles particules élémentaires, massives et interagissant extrêmement faiblement avec la matière. La plus légère de ces particules, le neutralino, pourrait être stable et apparaît comme l'un des candidats WIMP les plus sérieux.

Les neutralinos sont des «particules exotiques» de charge électrique neutre dont la masse serait de quelques centaines de giga-électronvolts, c’est-à-dire entre 100 et 500 fois la masse d’un proton. Ces particules nous traversent continuellement sans qu’on s’en rende compte et traversent même la Terre de part en part sans dévier de leur trajectoire.
«Les neutralinos ont été formés lors du bigbang et ont produit des “nuages” qui ont donné naissance aux galaxies, explique Victor Zacek, directeur du projet PICASSO. L’hypothèse actuelle veut que les galaxies soient entourées d’une immense bulle de neutralinos qu’on ne voit pas mais dont on peut détecter la présence par leur interaction gravitationnelle.»


En physique des particules, le neutralino est une particule hypothétique, prédite par supersymétrie. Il est représenté par le symbole \tilde{\chi}^0_i, avec i un nombre entre 1 et 4.
Le neutralino est une combinaison de trois superpartenaires : le photino (partenaire supersymétrique du photon), le zino (partenaire du boson Z0) et le higgsino (partenaire du boson de Higgs). En effet, lors de la brisure de la supersymétrie qui donne la masse aux partenaires supersymétriques de particules connues, les superpartenaires des bosons de jauges standard se mélangent et ne sont donc pas états propres de masses.
Les mesures récentes au CERN indiquent que sa masse est supérieure à 46 GeV/c2 1.
Le neutralino est, en théorie, stable car il est la particule supersymétrique la plus légère, et donc très abondant au point de représenter l'essentiel de la matière de l'Univers. Il fait à ce titre l'objet de nombreuses recherches. La détection de neutralinos peut être directe par interaction dans un détecteur (recherche menée notamment en France par la collaboration EDELWEISS), ou indirecte, via la recherche des produits d'annihilation (photon, neutrino, positrons, antiprotons), Ces recherches sont menées grâce aux observations des télescopes terrestres (HESSANTARESIceCube) ou embarqués sur satellites (FERMI-GLAST,PAMELA).


Les MACHOs sont des objets hypothétiques compacts et sombres pouvant errer dans le halo galactique. Le nom est l'acronyme de Massive Astronomical Compact Halo Object.
Ils constituent une possible solution au problème de la matière noire galactique. Deux expériences majeures, MACHO (États-Unis d’Amérique) et EROS (France), ont recherché à partir de 1990 ce type d'objet en observant des millions d'étoiles appartenant à deux galaxies naines satellites de la Voie lactée, les nuages de Magellan, et en utilisant l'outil des microlentilles gravitationnelles.
Les résultats obtenus sont contradictoires : les premiers estiment avoir observé un signal positif à hauteur de 16 % en masse du halo galactique pour des objets d'environ 0,4 masse solaire, à l'inverse les seconds rejettent l'hypothèse d'existence de MACHOs dans une gamme de masse entre 10-7 (masse de la Lune) à 30 masses solaires. D'autres expériences sont en cours : SuperMACHO, Point-Agape, MEGA et WeCapp.
Chaque seconde 1 Millard de neutralino nous traverse le corps sans laisser la moindre trace.