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MONTRÉAL — Pour ceux qui ne connaissent pas la série des Elder Scroll, celle-ci consiste en des jeux d’aventure totalement ouverts — et pourvus de centaines de quêtes et de missions — auxquels on joue comme bon nous semble. Et en la matière The Elder Scrolls V: Skyrim, est ce qu’il se fait de mieux.
Après avoir modelé votre personnage des pieds à la tête, vous voilà plongé dans l’aventure. Plusieurs centaines d’années après la guerre contre les dragons que l’on pensait disparus, ils reviennent dans le monde de Skyrim. Vous incarnez un élu capable de les tuer, mais aussi d’utiliser leurs pouvoirs.
Liberté chérie
Par rapport au jeu précédent, Oblivion, Skyrim est plus beau, et surtout visuellement plus riche et abouti. Il prend place dans un monde médiéval fantastique si cher à la série. Le joueur est plongé dans un univers riche d’une grande variété d’environnements. Les temples, les châteaux, les villages ou les ruines sont superbes.
Le tout est renforcé par un souci du détail incroyable qui donne l’impression que ce monde existe vraiment. Il n’est pas rare, au détour d’un chemin, de tomber sur de magnifiques ruines ou de grottes à explorer, bref, on n’a jamais fini de parcourir ce monde.
Chaque personnage croisé est pourvu de la parole, vous entendrez les discussions les plus diverses. Certains pourront d’ailleurs vous confier des quêtes. Et quand on sait qu’il y a des centaines de personnes, on réalise que le travail effectué sur ce jeu est tout simplement titanesque.
Mais la véritable force de Skyrim est de proposer un monde totalement ouvert, où l’on peut aller partout. Vous pourrez le finir en tant que magicien, barbare, guerrier, voleur, et cela, sans compter les différentes races, des hommes aux elfes en passant par les orques. À noter que tous les objets peuvent être récupérés, et revendus jusqu’aux chaussures des ennemis.
Outre l’aventure principale où des dizaines de missions et de quêtes vous attendent, des centaines d’autres peuvent être débloquées en parlant aux habitants des différentes villes. D’une diversité incroyable, elles renforcent ce sentiment de liberté et l’impression de ne jamais faire deux fois la même chose.
Un mot sur la bande-son, exceptionnelle et épique. Inspirée de celle de Conan le Barbare, elle-même inspirée du Carmina Burana, elle nous transporte littéralement et colle parfaitement à l’univers du jeu.
Difficile de trouver des défauts à Skyrim. Sur console, le jeu est superbe, mais en dessous des dernières productions comme Gears of War 3 ouUncharted 3.
On remarque également des éléments au loin qui apparaissent au dernier moment, tandis que certaines textures sont parfois grossières. De plus, le personnage principal semble toujours être né avec un balai à la place de la colonne vertébrale.
Mais une fois dans le jeu, on oublie ces petits défauts, on est émerveillé et on joue. Il faudra 300 heures selon Bethesda Softworks pour finir ce jeu complètement, et des dizaines d’heures pour finir l’histoire principale. De notre côté, depuis deux semaines que nous y jouons, nous n’en revenons toujours pas qu’un jeu d’une telle richesse ait été réalisé, et surpasse tout ce qu’a pu faire Bethesda jusqu’à maintenant.
Disponible Xbox 360 – PlayStation 3 et PC
La Cote du Grant TÉ0: quand c'est pas bon ,on en parle pas,pas de Lobby,pas de frime juste la vérité !....OK TabotL;)) icitte c pas un site a clique$$$!!!
REF.: