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dimanche 8 janvier 2012

Soins à domicile: Passons de la parole aux actes


Réjean Hébert - Professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, l'auteur fut le premier directeur de l'Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada et coprésident de la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés en 2007  16 décembre 2011  Santé
L’insuffisance de l’aide à domicile transfère la responsabilité des soins aux proches aidants.<br />
Photo : Agence France-Presse Sébastien Bozon
L’insuffisance de l’aide à domicile transfère la responsabilité des soins aux proches aidants.
Le vieillissement de la population et la pandémie de maladies chroniques qui l'accompagne obligent à prioriser les soins à domicile. Or, le Québec fait piètre figure en ce domaine puisqu'il ne consacre aux soins à domicile qu'un peu plus de 400 millions de dollars, soit moins de 15 % des sommes allouées aux soins de lon-gue durée et moins de 2 % du budget de la santé. Malgré les beaux discours, la majeure partie du financement public en soins de longue durée est attribuée à l'hébergement institutionnel.

Cette insuffisance de l'aide à domicile transfère la responsabilité des soins aux proches aidants, souvent des femmes, qui s'épuisent à la tâche et doivent bien souvent quitter le marché du travail pour s'occuper de leur parent en perte d'autonomie. On constate aussi un système à deux vitesses car, faute de moyens, l'État limite l'accès des personnes vivant en résidences privées aux services à domicile auxquels elles devraient pourtant avoir droit. Ces personnes doivent donc payer pour recevoir des services sans qu'aucune norme n'existe pour évaluer les besoins, tarifer les services rendus ou s'assurer de leur qualité.

Investissement nécessaire

Il est donc urgent, non seulement d'investir massivement dans les soins à domicile, mais aussi de changer l'approche et la structure de financement. On estime qu'un investissement de 500 millions de dollars serait nécessaire pour entraîner un effet significatif sur l'offre de services à domicile.

À court terme, cet investissement permettrait en plus de permettre aux femmes de demeurer sur le marché du travail tout en créant des emplois dans les organismes publics, les entreprises d'économie sociale et les agences privées. Il faudra s'assurer que ce personnel reçoive une formation adéquate et que le niveau des salaires soit à la mesure de la tâche et de l'engagement nécessaire aux soins des personnes en perte d'autonomie.

Cet investissement réduira aussi l'utilisation inappropriée de l'hôpital pour héberger des personnes qui autrement pourraient recevoir des soins chez elles et réduira à terme les besoins pour des lits d'hébergement. À plus long terme, la priorité aux soins à domicile permettra de contrôler l'augmentation des coûts associés au vieillissement de la population et de limiter le fardeau financier des générations futures.

Expériences inspirantes

Au-delà de l'addition budgétaire, il faut aussi repenser la philosophie des soins à long terme. Il faut donner aux personnes les soins qu'elles requièrent là où elles habitent et non forcer les personnes à déménager vers les services. À l'instar d'autres pays comme le Danemark, les personnes en perte d'autonomie devraient recevoir les services appropriés, financés par l'État, et ce, nonobstant leur lieu de résidence.

Il faut que l'accès aux soins à domicile devienne un droit et non simplement un privilège. Pour ce faire, une assurance autonomie doit être créée, comme l'ont fait de nombreux pays européens et asiatiques. À la suite de l'évaluation des besoins des personnes, une allocation de soutien à l'autonomie serait déterminée, permettant à la personne de recevoir les services requis par les organismes publics, privés ou bénévoles de son choix. L'allocation de soutien à l'autonomie s'accompagnerait d'une évaluation de la qualité des prestations.

Il faut toutefois se garder de permettre une simple allocation en espèce (cash for care), comme c'est le cas en Allemagne, car ce genre d'allocation directe entraîne son lot de problèmes: travail au noir, risque d'abus, confinement des femmes dans des rôles traditionnels, pauvre qualité des prestations.

Pour financer cette assurance autonomie, il importe de créer une caisse autonomie séparée où les sommes dédiées seraient transférées pour assurer une étanchéité des budgets par rapport à l'ogre hospitalier, une gestion spécifique et une capitalisation des surplus éventuels. En priorisant les soins à domicile, cette caisse entraînera la nécessaire redistribution des budgets entre le domicile et l'institution de façon à répondre aux souhaits des personnes aînées de rester à domicile avec les proches qu'elles aiment tout en limitant la croissance des coûts.

C'est maintenant que le Québec doit opérer ce virage pour le bien-être des aînés et pour planifier l'avenir de façon responsable et équitable.

***

REF.: Réjean Hébert - Professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, l'auteur fut le premier directeur de l'Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada et coprésident de la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés en 2007

mercredi 9 mars 2011

Soins a domicile: La solution : Volet Social/Chèque Emploi Service

C'est quoi ?
C'est un service offert par subvention via CLSC aux usagers qui veulent gérer leurs soins a domicile en employant leurs Préposés/asisstants a la personne/auxilliaires familliales.....................C'est ce que les CLSC de la province de Québec ne peuvent offir ,par manque de budget! Alors c'est sûre que les ressources du CLSC ne vous en parleront pas !

Lisez-cette articles (ci-dessous)du journal de Mtl,pour comprendre ,ce que la population veut faire passer aux CLSC :(imagine,.............le résultat du test pour 2013 ,.....une joke ! )

Soins de santé - Québec lance une vaste étude
Les répondants sélectionnés aléatoirement recevront une lettre pour les informer de leur sélection.

MONTRÉAL - Afin d’évaluer la restructuration des soins de santé ayant mené à la création des Centres de santé et de services sociaux (CSSS) en 2004, le ministère de la Santé lance une vaste étude auprès de quelque 46 000 Québécois aux quatre coins de la province.
Menée par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), l’Étude québécoise sur l’expérience de soins de santé et des services sociaux portera notamment sur l’accessibilité, la continuité et l’efficacité des soins et permettra «de dresser un portrait de la situation et de voir si elle s’est améliorée», explique Rosanna Paradis, chargée de projet de l’enquête.
L’échantillonnage sera bâti de manière à obtenir un portrait représentatif du bassin démographique des 95 territoires couverts par les différents CSSS, ce qui permettra de faire l’état de la situation dans les différents secteurs, a précisé Mme Paradis, qui ajoute qu’il s’agit d’une des plus larges études portant sur la santé effectuée par l’ISQ. Les répondants sélectionnés aléatoirement recevront une lettre pour les informer de leur sélection. Et bien qu’on estime pouvoir obtenir des résultats représentatifs avec un taux de participation de 68 %, l’ISQ souhaite ardemment qu’ils soient beaucoup plus nombreux à se prêter au jeu afin de maximiser la précision des résultats.
«L’enquête se fera par téléphone et l’appel a une durée de 18 à 20 minutes. […] En acceptant, ils nous aident, mais ils s’aident eux-mêmes, car l’étude permettra d’adapter les services aux besoins de la population», insiste la chargée de projet.
À la suite de cette collecte de données, l’ISQ lancera une étude sur les limitations d’activité, les maladies chroniques et le vieillissement. Pour la mener, l’Institut sollicitera, parmi les répondants à la première étude, 14 000 personnes jugées vulnérables, qui ont des limitations dans leurs activités, qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont 65 ans ou plus.





Et OUI,.....................

Les Québécois sondés sur la qualité des soins de santé

Agence QMI
Johanne Roy
03/03/2011 18h50
Étude - Les Québécois sondés sur la qualité des soins de santé
Les résultats sont rendus publics au cours du premier trimestre de 2013.

QUÉBEC - L'Institut de la statistique du Québec mène deux vastes études auprès de la population afin de connaître son point de vue sur l'accès aux soins, l'utilisation des urgences et l'efficacité des soins.
C'est la première fois que l'on sonde la population québécoise sur ces questions de manière aussi étendue et pointue, signale Rosanna Baraldi, chargée de projet à l'Institut.
Pas moins de 60 000 Québécois âgés de 15 ans et plus, choisis au hasard dans toutes les régions, seront contactés par téléphone d'ici la fin de l'année. La plupart de ces personnes recevront au préalable une lettre les informant que l'Institut communiquera avec elles.
La première étude porte sur l'expérience de soins de santé et de services sociaux, tandis que la deuxième concerne les limitations d'activités, les maladies chroniques et le vieillissement.
Les informations recueillies permettront d'ajuster les services offerts en fonction des besoins de la population, tout en tenant compte des réalités locales. La participation à ces études est volontaire, mais très importante, souligne-t-on. La Loi sur l'Institut de la statistique du Québec garantit la confidentialité de tous les renseignements recueillis.
Les résultats sont rendus publics au cours du premier trimestre de 2013.


REF.: Canoe ,