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samedi 24 février 2018

A quoi ressemblera l'homme «augmenté» de 2050 ?



Transhumanisme: A quoi ressemblera l'homme «augmenté» de 2050?

 

Le transhumanisme exprime l’idée que l’humain peut être « augmenté » par la technologie.
Cette idée est souvent déformée et mal comprise. Ainsi, de nombreuses personnes pensent que les transhumanistes souhaitent créer une sorte de « surhomme parfait » au regard fixe et au sourire figé.
Nous ne sommes pas en quête d’une « perfection » illusoire, ou d’un modèle unique d’« homme nouveau » imposé brutalement à tous. À l’inverse, nous pensons que l’être humain peut sans cesse « devenir plus » :

Il voit plus loin et dans le noir, ne connaît pas la fatigue, vieillit moins vite, ne se brise pas le col du fémur en glissant sur une plaque de verglas et ne risque pas de développer une maladie neuro-dégénérative. L’homme de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales et ses physiques seront démultipliées. Pour les transhumanistes, « l’Homme qui valait trois milliards » est même peut-être déjà né…

1. La vue.

Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. Mais selon Serge Picaud, neurobiologiste et directeur de recherche à l’Institut de la vision à Paris, l’approche la plus novatrice, l’optogénétique, repose sur le génome d’une… algue. Celle-ci est capable de se déplacer naturellement vers la lumière. Les chercheurs souhaitent donc utiliser son système visuel pour le transférer chez un patient. A terme, les neurones du déficient visuel pourront exprimer la même protéine qui rend l’algue sensible à la lumière. Un projet de recherche beaucoup plus fou est également en cours pour développer la faculté de voir la nuit, comme un chat, en injectant dans l’œil un élément chimique présent chez certains poissons d’eaux profondes.

2. La circulation sanguine.

Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. Un fluide synthétique coule dans les veines de l’homme bionique. A l’horizon 2020, des chercheurs prévoient déjà l’utilisation de capsules capables de nettoyer le sang. Ils envisagent aussi d’accroitre sa capacité de transport en oxygène en s’inspirant d’un ver de sable, dont l’hémoglobine est 50 fois plus efficace que la nôtre. Avant, pourquoi pas, de modifier génétiquement les globules pour renforcer leur résistance au vieillissement ou aux virus.

3. Les os et articulations.

Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de fonte, équipé de ports USB et d’une plate-forme d’atterrissage pour mini-drone. Les capacités des prothèses du futur n’ont de limites que celles de l’imagination humaine. Le membre bionique pourrait se démocratiser non plus chez les amputés, mais chez ceux qui souhaitent éviter les fractures, courir plus vite, sauter plus haut ou nager comme un poisson.

4. Le cerveau.

« Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir démiurgique ». Cette prophétie signée Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef de Google, signifie que la majorité de nos pensées ne sera bientôt plus d’origine biologique. Elles émaneront d’un « cloud », un nuage artificiel en réseau, dans lequel nous pourrions puiser des informations. Notre cerveau augmenté par des implants sera aussi capable d’effacer des mauvais souvenirs ou d’en immortaliser d’autres. Par ailleurs, la lutte contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson peut passer par un remplacement des zones du cerveau défectueuses par des prothèses microélectroniques.

5. Les organes vitaux.

Outre la généralisation des organes biotechniques, artificiels, l’exploitation des cellules-souches permettra de fabriquer des organes in vitro à l’aide d’imprimantes 3D, tels que le cœur, le poumon, ou le rein. Il s’agit de cellules naturelles programmées pour se multiplier indéfiniment et qui peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de du corps humain. Avec l’avantage immense de ne pas être rejetés par le système immunitaire du greffé. Le réservoir le plus important de cellules-souches se trouve au niveau de l’embryon. Seulement, pour des raisons éthiques, les recherches sur l’embryon sont très encadrées en France actuellement. Ce qui est moins le cas aux Etats-Unis ou en Chine.

6. La peau.

Grâce à une bio imprimante 3D, une équipe française est déjà parvenue à imprimer un fragment de peau à partir de différents types de cellules humaines cultivées in vitro. A terme, on peut imaginer la fabrication d’une peau intelligente, intégrée à l’épiderme. Bardée de puces et ultrarésistante, elle pourrait révéler un tatouage électronique qui informerait sur notre état de santé général.

7. Les cellules.

Des thérapies seront développées pour réduire l’oxydation des cellules, responsable du vieillissement. Le cœur de ces recherches porte sur les mitochondries, ces petits organites présents dans les cellules, dont elles constituent le réacteur énergétique. En maintenant ces mitochondries dans un état sain, les chercheurs pensent pouvoir endiguer la mort des cellules, voire les rajeunir. Cela peut passer par l’injection d’une molécule spécifique (NAD) ou l’activation de certains gènes. En laboratoire, des souris ont retrouvé une vigueur musculaire de souriceau et gagné 40 % de vie en plus grâce à ces techniques.

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