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jeudi 6 avril 2023

Les 50 Canadiens les plus riches, êtes-vous dans la liste ?

 

 

Les 50 Canadiens les plus riches, êtes-vous dans la liste ?

Les 50 Canadiens les plus riches
Par: Dominick Gravel/Agence QMI

Le magazine Forbes a dressé son palmarès des 50 plus grandes fortunes canadiennes. 

Parmi ce palmarès presque entièrement masculin, on retrouve quelques hommes d’affaires bien connus au Québec.

Voici donc les 50 Canadiens les plus riches :

1- Changpen Zhao, 44 ans

 Valeur nette : 65 milliards $

 Secteur : Finances

2- David Thomson, 64 ans, et sa famille

 Valeur nette : 49,2 milliards $

 Secteur : Médias

3- Jim Pattison, 93 ans

 Valeur nette : 12,2 milliards $

 Secteur : Divers

4- David Cheriton, 71 ans

 Valeur nette : 10,9 milliards $

 Secteur : Technologie

5- ÉGALITÉ

 Joseph Tsai, 58 ans

 Valeur nette : 8,4 milliards $

 Secteur : Technologie

&

 Anthony von Mandl, 72 ans

 Valeur nette : 8,4 milliards $

 Secteur : Alimentation

7- ÉGALITÉ

 Mark Scheinberg, 48 ans

 Valeur nette : 5,3 milliards $

 Secteur : Paris en ligne

&

 Chip Wilson, 65 ans

 Valeur nette : 5,3 milliards $

 Secteur : Vêtements

9- ÉGALITÉ

Alain Bouchard, 73 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Huang Chulong, 63 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Immobilier

&

Tobi Lutke, 41 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Technologie

12- Lino Saputo, 85 ans, et sa famille

Valeur nette : 4,8 milliards $

Source : Alimentation

13- Bruce Flatt, 56 ans

Valeur nette : 4,6 milliards $

Secteur : Finances

14- Daryl Katz, 60 ans

Valeur nette : 4,5 milliards $

Secteur : Divers

15- Carlo Fidani, 67 ans

Valeur nette : 4,2 milliards $

Secteur : Immobilier

16- James Irving, 94 ans

Valeur nette : 4,1 milliards $

Secteur : Divers

17- ÉGALITÉ

Arthur Irving, 92 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Industrie pétrolière

 &

Max Lytvyn, 42 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Technologie

Alex Shevchenko, 42 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Technologie

20- Apoorva Mehta

Valeur nette : 3,5 milliards $

Secteur : Technologie

21- ÉGALITÉ

Jean Coutu, 94 ans, et sa famille

Valeur nette : 3,3 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Bob Gaglardi, 81 ans

Valeur nette : 3,3 milliards $

Secteur : Immobilier

&

Barry Zekelman, 55 ans

Valeur nette : 3,3 milliards

Secteur : Manufacturier

24- Peter Gilgan, 71 ans

Valeur nette : 3,2 milliards $

Secteur : Construction

25- Mitchell Goldhar, 60 ans

Valeur nette : 3,1 milliards $

Secteur : Immobilier

26- Lawrence Stroll, 62 ans

Valeur nette : 3 milliards $

Secteur : Vêtements

27- ÉGALITÉ

N. Murray Edwards, 62 ans

Valeur nette : 2,9 milliards $

Secteur : industrie pétrolière

Guo Zhenyu, 58 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,9 milliards $

Secteur : Cosmétiques

29-ÉGALITÉ

Garrett Camp, 43 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Technologie

&

Pan Dong, 57 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Stephen Smith, 70 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Finances

32- Jack Cockwell, 81 ans

Valeur nette : 2,7 milliards

Secteur : Finances

33 – ÉGALITÉ

Charles Bronfman, 90 ans

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Alimentation

&

Jacques D’Amours, 65 ans

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Mark Leonard, 65 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Technologie

&

Zhang Ning, 48 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Manufacturier

37- Serge Godin, 72 ans

Valeur nette : 2,3 milliards $

Secteur : Technologie

38- ÉGALITÉ

Ryan Cohen, 36 ans

Valeur nette : 2,1 milliards $

Secteur : Finances

&

Clayton Zekelman, 53 ans

Valeur nette : 2,1 milliards $

Secteur : Manufacturier

40- ÉGALITÉ

Jay Hennick, 65 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Finances

 &

Michael Lee-Chin, 71 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Finances

&

Yuan Liping, 51 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Industrie pharmaceutique

43- ÉGALITÉ

Pierre Karl Péladeau, 60 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Médias

&

Philip Fayer (âge inconnu)

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

&

Hal Jackman, 89 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

Stephen Jarislowsky, 96 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

&

Bill Malhotra, 72 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Immobilier

&

Robert G. Miller, 76 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Technologie

49- Alan Zekelman, 59 ans

Valeur nette : 1,7 milliard $

Secteur : Manufacturier

50- Brandt Louie, 78 ans

Valeur nette : 1,6 milliard $

Secteur : Alimentation

 

REF.:  https://www.journaldemontreal.com/2023/04/02/les-50-canadiens-les-plus-riches-1

lundi 16 novembre 2015

Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?





Il y a 6 semaines paraissait sur un blogue un article visant à rappeler un autre drame catastrophique dont tout le monde s’est lassé d’entendre parler, semble-t-il, à commencer par les médias qui portent une écrasante responsabilité face à ce désintéressement dans les pays occidentaux, car sans couverture médiatique convenable et soutenue, une crise humanitaire comme celle du Congo, aussi apocalyptique soit-elle, n’existe pas dans la « conscience » de la communauté internationale. Le titre de cet article résume à lui seul une bonne partie du problème.
Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?
http://bit.ly/1QFNMra
En le lisant, on comprend que les minéraux produits par ce pays, d’où provient notamment 80% de la production mondiale du coltan, essentiel à la fabrication de nos smartphones et tablettes intelligentes, donnent lieu à une exploitation sans vergogne par les grandes entreprises multinationales, qui ferment les yeux sur les conditions horribles et inhumaines dans lesquelles le coltan est arraché des entrailles de ce coin de planète pour le bénéfice de dizaines de milices sanguinaires qui ravagent ce pays sans que personne de haut placé ne semble vraiment s’en offusquer et sans que les milliards d’utilisateurs de smartphones ne connaissent ou ne s’intéressent vraiment aux drames insoutenables et aux fleuves de sang dissimulés derrière la façade rutilante des entreprises qui lui vendent leurs gadgets chéris. Comme trop souvent on ne prend pas le temps d’explorer le contenu des articles mis en liens sur Facebook, je vous propose ci-après la lecture de la fin de cet article. De plus, je vous invite à découvrir, à la suite de cet extrait, une SOLUTION avantageuse afin que chacun dispose d'un moyen simple pour cesser d’aggraver le PROBLÈME, soit le Fairphone (téléphone équitable) désormais disponible dans sa 2e version améliorée.
Bonne lecture, bonnes prises de conscience et… bonnes décisions solidaires et éclairées !
Jean
http://ow.ly/cX9xB
PS Une vidéo produite en 2011 est incluse dans cet article. Je ne saurais trop vous recommander de prendre les 26 minutes nécessaires pour la regarder. Tout y est clairement expliqué. Certains passages sont extrêmement bouleversants...
https://youtu.be/NMtgHzXZnIg
Le Conflit au Congo : La Vérité Dévoilée explore le rôle joué par les Etats-Unis et leurs alliés rwandais et ougandais dans le déclenchement de la plus grande crise humanitaire à l'aube du 21ème siècle.
Supporter la réalisation du film: http://congojustice.org/take-action/
Facebook: http://www.facebook.com/CrisisInTheCongo
Twitter: http://twitter.com/CongoCrisis
Participez a la Semaine Du Congo: http://congoweek.org/why-congo-week.html
Signez cette pétition: http://chn.ge/1MLJVau
Congo Resources: http://friendsofthecongo.org
* * *
Comment 6 millions de morts peuvent ils être placés sous silence médiatique ?
Sur les cendres du génocide rwandais, la seconde guerre du Congo éclate en 1998 dans la région des grands lacs à l’Est du Congo. 9 pays Africains sont impliqués. l’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. Une trentaine de milices locales sévit sur le terrain.
Cette guerre du Congo est marquée par les séquelles du génocide rwandais, la faiblesse de l’Etat Congolais, la vitalité militaire du nouveau Rwanda, la surpopulation de la région des grands lacs, la perméabilité des vieilles frontières coloniales, l’accentuation des tensions ethniques due à la pauvreté, la présence de richesses naturelles, la militarisation de l’économie informelle, la demande mondiale de matières premières minérales, la demande locale d’armes et l’impuissance des Nations Unies.
Le bilan est lourd : 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries.
Les populations ne meurent pas sous le coup de mortiers. Elles meurent majoritairement de maladies, et de famine. Les armes de guerre sont le viol et la destruction du tissu social.
Pour l’exploitation du coltan, on épuise les populations locales, on les appauvrit, on les viole, on les incite à partir. On détruit les infrastructures sanitaires et la moindre pathologie devient mortelle.
Le coltan est un gravier noir dans la boue au poids économique très lourd. 80% des réserves mondiales sont ici. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Il s’agit d’un élement chimique adaptés au superalliage dans l’industrie de l’aérospatiale et aux condensateurs dans le domaine de l’électronique. Indspensable pour la construction de tablettes et smartphones.
La ruée vers le coltan est menéen par les grandes multinationales lointaines, les mafieux, les dictateurs des pays voisins.
Les agriculteurs des deux Kivu se retrouvent persécutés, chassés. La militarisation de l’économie engendre la commercialisation de la violence. Des milices proposent leurs services pour terroriser, torturer, violer. La haine etnhique est érigé en vitrine pour justifier les agissements, mais ce n’est qu’un drapeau. La réalité est tout autre. La violence sert ici la concurrence commerciale.
Et l’historien David Van Reybrouck dans un opus remarquable consacré au sujet “Congo” chez Actes Sud, décrit les mécanismes de la région et s’étonne que les 6 millions de morts ne soulèvent aucune couverture médiatique et ne provoquent une indignation populaire.
“Elle a disparu de l’actualité mondiale car passait pour inexplicable et confuse. Pour couvrir les guerres, le journalisme a recours à un cadre de référence morale. Dans cette guerre du Congo, il n’y a pas un camp de gentils.”
Et quand régulièrement un reportage vient décrypter cette guerre, il reste sans écho. Aucune réaction de l’opinion, silence de la communauté internationale. Tout le monde s’en fout et s’en accommode.
_ _ _
Pour constater le silence médiatique sur ce qui se passe on Congo, aller à http://news.google.com/ et faites une recherche avec le mont Congo. Vous verrez.
* * *
FAIRPHONE
Fairphone est une entreprise sociale néerlandaise, créatrice de smartphones, dont la conception et la production ont été pensées pour intégrer des contraintes environnementales et de commerce équitable. - https://www.fairphone.com
Cette société, basée à Amsterdam, aux Pays-Bas, a été fondée, en janvier 2013, par Bas van Abel, un designer, qui s'est demandé s'il était possible de construire un téléphone n'utilisant pas des minéraux comme le coltan, dont le commerce est exploité par des groupes guerriers en République démocratique du Congo.
Fairphone a reçu le prix de la startup européenne à la plus forte croissance en avril 2015 lors de la conférence The Next Web.
Fairphone a reçu le prix Sustainable Initiative lors de l'édition 2015 de Futur en Seine.
La France a représenté moins de 10 % des ventes du premier modèle, le « Fairphone ». Cependant, elle se place à la troisième place dans les précommandes du « Fairphone 2 ». En tout, le premier modèle aura été écoulé à 60 000 exemplaires.
Le 16 juin 2015, la seconde génération de Fairphone est officialisée avec des changements matériels (écran 5 pouces, connectivité 4G LTE) et de tarif (525 euros).
Basé sur une construction modulable, ce smartphone est facilement réparable et conçu pour durer. Il est présenté comme étant un « antidote à l'obsolescence programmée ».
Son financement a été réalisé par une campagne de financement collaboratif commencée 16 juillet 2015, avec un objectif initial de 15000 pré-commandes en 2 mois et demi. Le 30 septembre 2015, cet objectif a été atteint, avec 17552 pré-commandes, équivalent à un financement de plus de 9 millions d’euros.
- Informations tirées de https://fr.wikipedia.org/wiki/Fairphone où vous trouverez plus de détails.
L’excellent article suivant, FORT éclairant, raconte l’histoire de la réussite spectaculaire du Fairphone et des principes éthiques exemplaires à l’origine de ce smartphone…
Fairphone : le smartphone éthique V2.0 est arrivé !
https://mrmondialisation.org/le-fairphone-2-sur-les-rails-…/
On peut notamment y lire…
L’obsolescence des batteries des smartphones traditionnels et l’incapacité de les réparer incitent de trop nombreux clients à acquérir un nouveau modèle plus rapidement qu’ils ne l’avaient prévu. La machine à consommer est ainsi bien rodée. Le Fairphone répond avec ses multiples composants disponibles en pièces détachées et des tutoriels accessibles gratuitement sur la plateforme partenaire « ifixit » pour procéder à un remplacement soi-même : batterie, capteur photo, écran tactile, boutons… Leur téléphone s’oppose de cette manière à l’obsolescence matérielle et au gaspillage.
* * *
Source.:
www.editions-ariane.com
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samedi 17 octobre 2015

J.P. Morgan plus fort que les Banques et la FED




Naissance
Hartford (Connecticut)
Décès (à 75 ans)
Rome
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession
Conjoint
Frances Louise Tracy
John Pierpont Morgan, dit J. P. Morgan, (né le à Hartford dans le Connecticut - mort le à Rome en Italie) est un financier et un banquier américain. Tout d'abord centré sur les banques, l'empire de Morgan s'est progressivement étendu à de nombreux autres domaines comme l'électricité, l'acier, le chemin de fer et la navigation. Dans ce dernier domaine, il est le fondateur de l’International Mercantile Marine Company, compagnie maritime regroupant nombre de compagnies américaines mais également britanniques (notamment la White Star Line). À ce titre, Morgan est de fait le propriétaire du Titanic qui sombre un an avant sa mort.
Gérant un capital colossal, il a souvent été décrit comme un magnat des finances à l'influence redoutable. Il se montre également un grand collectionneur d'œuvres d'art, de livres et de montres. Ses collections sont notamment visibles au Metropolitan Museum of Art et à la Pierpont Morgan Library de New York.
Son nom est à l'origine de celui de la banque JPMorgan Chase issue de la fusion de la J.P. Morgan & Co. et de la Chase Manhattan Bank.

Biographie

Jeunesse et éducation

Il est le fils du financier Junius Spencer Morgan (en) et de Juliet Pierpont. Son père travaille notamment avec George Peabody, influent banquier dont il prend la succession[1]. Désireux de voir son fils recevoir une bonne éducation, il envoie celui-ci faire des études en Europe dans un pensionnat suisse puis à l'université de Göttingen en Allemagne[2]. JP apprend le français et l'allemand, qu'il parle couramment, et devient féru d'art et de culture européenne[3]. Il quitte l'université avec un diplôme d'histoire de l'art et effectue un voyage à Londres[4].

Carrière

Débuts


John Pierpont Morgan dans sa jeunesse
Morgan est admis grâce à son père dans la firme new-yorkaise Duncan, Sherman, & Company en 1857. Par la suite, il avoue avoir utilisé l'argent de la banque pour s'enrichir personnellement en spéculant sur le commerce de grains de café[5]. Il rejoint la firme de son père en 1861 en travaillant à New York dans la J. Pierpont Morgan Company[2]. En octobre 1861, il épouse Memy alors que celle-ci est déjà atteinte de tuberculose. La mort de cette dernière en février 1862 le marque profondément et fait de lui un homme d'affaires avec plus de scrupules que les autres « titans » de l'industrie du Gilded Age (littéralement « âge doré ») que sont Rockefeller, Astor, Vanderbilt ou Carnegie[6],[7].
En 1864 et jusqu'en 1872, il devient membre de la Dabney, Morgan & Company. En 1871, il forme avec Anthony J. Drexel, de Philadelphie, la Drexel, Morgan & Company de New York. Bourreau de travail, il invente la finance moderne en rachetant de petites entreprises, en les réorganisant et en les revendant plus cher[8].
Durant la Guerre de Sécession, Morgan s'investit dans la vente d'armes, achetant des fusils obsolètes à l'armée avant de les faire remettre en état, puis de les revendre à l'armée beaucoup plus cher. Cependant, de telles armes sont défectueuses et un scandale éclate. Le gouvernement refuse de payer Morgan, qui doit le poursuivre à deux reprises[9]. Comme beaucoup de gens riches de l'époque, Morgan échappe à l'engagement militaire en payant 300 dollars de compensation[10].

L'apogée


Caricature de Sem.
À la mort de son père en 1890, puis de son associé Anthony J. Drexel en 1893, Morgan prend le contrôle de la J.P. Morgan & Co. (renommée en 1910 Morgan, Grenfell & Company). Cette firme est reconnue dans le monde entier comme l'une des plus puissantes de l'époque[11]. De plus, Morgan se tourne vers de nouveaux marchés. Dès 1885, il participe à la formation d'un trust entre deux compagnies ferroviaires en difficulté qui, débarrassées du problème de la concurrence, font de grands profits[2]. En 1905, Morgan possède 5 000 miles de chemin de fer. Il investit également dans le domaine de l'électricité, et finance les travaux de Thomas Edison et Nikola Tesla dans les années 1870 et 1880. Il fonde également l'Edison Electric Company.
L'industrie ferroviaire demandant beaucoup d'acier, il se tourne aussi vers la sidérurgie : il entreprend en 1900 des négociations avec Charles M. Schwab et Andrew Carnegie en vue de racheter leurs parts dans Carnegie & Co. et de créer, par regroupement avec d'autres forges et usines sidérurgiques, un géant américain de l'acier, United States Steel Corporation[12]. Carnegie accepte l'offre de Morgan de quelque 487 millions de $[12] ; cette transaction est conclue sans avocats ni même aucune trace écrite. La nouvelle de cette concentration ne parviendra aux journaux qu'à la mi-janvier 1901. U.S. Steel ne voit le jour que plus tard dans l'année ; c'est alors la première compagnie au monde dont le capital atteint le milliard de dollars, avec une capitalisation autorisée de 1,4 milliards de $[13],[11].
Une autre filière dans laquelle il investit par la suite est le transport maritime. Soucieux de créer une grande compagnie maritime américaine, il rassemble plusieurs compagnies des États-Unis au sein de l'International Navigation Company (IMM). En 1902, il réalise un coup de maître en s'emparant de la Leyland Line, une importante compagnie des cargos britanniques, et surtout de la White Star Line, compagnie de même nationalité. Il signe également des partenariats avec les grandes compagnies allemandes et son trust, renommé International Mercantile Marine Company, ne semble plus connaître d'opposition, à l'exception de la Cunard Line, à laquelle le gouvernement britannique verse même des subsides pour contrer cette nouvelle concurrence. Pour autant, l'IMM Co. n'était pas aussi rentable que prévu et subira plusieurs coups durs, notamment le naufrage du Titanic et les torpillages allemands de la Première Guerre mondiale.

Dernières années


J.P. Morgan, photographié par Edward Steichen en 1903

Conscient qu'il était défiguré par la couperose, Morgan détestait être pris en photo.

Son monument funéraire à Hartford, Connecticut, sa ville natale
Cependant, les affaires de Morgan sont florissantes et celui-ci se permet même de prêter de grosses sommes d'argent lors des crises de 1895 et 1907, au grand dam des ennemis des trusts.À cette époque, il n'existait pas de banque centrale américaine pour réinjecter des liquidités sur le marché.Le processus allait aboutir le 22 décembre 1913 à la création de la Réserve fédérale des États-Unis(FED).J.P. Morgan tomba gravement malade, et s'éteignit le , neuf mois avant que sa banque ne soit remplacée officiellement comme instance de dernier recours par la réserve fédérale.Les associés de Morgan siégeaient dans les conseils d'administration de 112 grosses entreprises avec un capital de 22,5 milliards USD (le volume des capitaux sur la bourse de New York s'élevait environ alors à 26,5 milliards USD).


 Il utilise également sa fortune pour agrémenter ses collections[3] et fait de nombreux dons philanthropiques à des écoles, des hôpitaux et autres œuvres de charité.
Morgan est le fondateur du Metropolitan Club de New York qu'il préside de 1891 à 1900. Il a pris cette initiative à la suite de l'exclusion d'un de ses amis, Frank King, de l'Union Club de New York pour avoir exercé un travail manuel dans sa jeunesse. Morgan fait don au Metropolitan des terrains de la 5e Avenue et de la 60e rue (montant estimé à l'époque à 125 000 $) et charge Stanford White de construire l'hôtel particulier qui abritera les membres, sans se soucier du montant des travaux[14].
Indirectement propriétaire du Titanic, il voulait participer à son voyage inaugural. Il préfère au dernier moment annuler sa traversée[15] et rester à Aix-les-Bains pour fêter son anniversaire avec sa maîtresse[16], échappant ainsi au naufrage. Un journaliste l’aurait vu dans la station thermale quelques jours après la tragédie en compagnie de sa maîtresse et apparemment insouciant ; cette attitude a, toutefois, été complètement oubliée face au comportement de Joseph Bruce Ismay.
Morgan meurt dans son sommeil le 31 mars 1913 au Grand Hôtel de Rome alors qu'il voyage en Europe. On met en berne les drapeaux dans Wall Street ; la bourse de New York suspend son activité pendant deux heures à l'occasion du passage de son convoi funèbre[17].
À sa mort, il ne détenait en capital que 19 % de sa fortune, un patrimoine d'une valeur de 68,3 millions de $ de l'époque (soit 1,39 milliards de dollars actuels selon CPI, ou 25,2 milliards d'après relative share of GDP), dont 30 millions environ en actions dans les banques de New York et Philadelphie. La valeur de ses collections était estimée à 50 millions de $[18].
Il est inhumé dans le cimetière de Cedar Hill de sa ville natale, Hartford (Connecticut). Son fils, J. P. Morgan Jr, hérite de son empire bancaire[19].

Divers

Après la guerre franco-prussienne de 1870, son père aida la France en lançant « l'emprunt Morgan » qui activa la libération du territoire.

On peut noter quelques financements qui lui sont attribués (par l'intermédiaire de ses sociétés) :
  • dans le transport, une grande partie de la réorganisation ferroviaire des États-Unis, et la construction du Titanic par l'intermédiaire de la White Star Line détenue par l'International Mercantile Marine Co., dont il était propriétaire ;
  • dans la recherche, une partie des travaux de Nikola Tesla ;
  • en politique, en 1895, il fut un temps créancier du gouvernement des États-Unis, pour un prêt de 62 millions de dollars qui rapporta 100 millions de dollars de bénéfice.
Il a dirigé l'achat de l'ensemble des aciéries d'Andrew Carnegie et par la suite, il a procédé à leur fusion avec d'autres groupes sidérurgiques moins importants, créant ainsi le géant mondial d'alors : U.S. Steel.
Il intervient pour sauver l'économie lors de la panique de 1893 et de la panique bancaire américaine de 1907.

Anecdotes

  • Son portrait figura longtemps sur les billets du Monopoly. Il a souvent été caricaturé de façon à rappeler un rapace[21].
  • Morgan considérait, au début du vingtième siècle, qu'un président de grande société ne devait pas gagner plus de vingt fois la moyenne de ses employés.
  • Un minéral porte son nom : la morganite[22].
  • Il s'est illustré en volant une bouteille de cognac « Fine Napoléon » rarissime dans les caves de La Tour d'Argent à Paris. Le restaurant, qui n'en possédait que deux, a accepté la lettre d'excuses du milliardaire et lui a retourné le chèque en blanc qu'il leur avait adressé en guise de dédommagement[23].
  • Il fait partie des personnalités dont John Dos Passos a écrit une courte biographie, au sein de sa trilogie U.S.A..
  • Il apparaît contre Ebenezer Scrooge dans la saison 3 de la web-série Epic Rap Battles of History, vidéo publiée le 19 décembre 2013.

Source.: