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dimanche 27 août 2023

Les personnalités publiques et leur réputation sur le web et les Trolls

Les personnalités publiques et leur réputation sur le web et les Trolls


Cyberintimidation

La cyberintimidation est un geste d’intimidation réalisé dans le cyberespace. Elle peut se produire par différents moyens de communication : réseaux sociaux, blogues, jeux en ligne, messagerie instantanée, messages textes, courriels, etc. Généralement associée aux jeunes, elle peut toucher des personnes de toutes les catégories d’âge.


La cyberintimidation peut prendre plusieurs formes, comme le dénigrement, l’isolement, les insultes, les rumeurs ou les menaces. Ces gestes peuvent être commis directement ou non envers quelqu’un. Parfois, la personne intimidée ne connaît pas l’identité de l’auteur des gestes commis. La cyberintimidation, c'est par exemple :


envoyer des courriels ou des messages textes blessants ou menaçants ou afficher ce genre de commentaires sur la page de réseau social d’une personne;

faire circuler des rumeurs, des secrets ou des potins embarrassants au sujet d’une personne sur les réseaux sociaux, dans des courriels ou dans des messages textes;

prendre une photo d’une personne ou filmer une vidéo embarrassante d’elle à l’aide d’une caméra numérique et l’envoyer à d’autres personnes ou l’afficher sur Internet à son insu ou sans sa permission;

partager par courriel ou sur les réseaux sociaux une photo intime de son ex-partenaire sans avoir obtenu son consentement;

utiliser le mot de passe d’une autre personne pour accéder à son compte de réseau social et y afficher des contenus embarrassants ou choquants;

diffuser des renseignements sur une personne (coordonnées téléphoniques, adresse) dans le but que des gens s’en prennent à elle ou, du moins, que son sentiment de sécurité soit affecté;

créer des sondages sur Internet et « coter » les personnes de façon négative et blessante. 

Conséquences

Les conséquences de la cyberintimidation sont les mêmes que celles de l’intimidation et elles peuvent être néfastes pour ceux et celles qui la subissent. Les personnes qui se sentent intimidées, harcelées ou menacées dans le cyberespace sont susceptibles d’en subir les effets négatifs dans plusieurs domaines de leur vie, que ce soit sur le plan personnel, professionnel, familial, social ou scolaire.


La cyberintimidation engendre également des conséquences qui lui sont propres, comme le bris de l’intimité, l’atteinte à la vie privée et un sentiment d’impuissance face à un agresseur parfois anonyme.


Enfin, la nature même des moyens de communication utilisés amplifie les conséquences de la cyberintimidation. En effet, un seul acte de cyberintimidation peut être partagé très rapidement dans un environnement qui est public et dont l’auditoire est illimité. De plus, il est souvent impossible d’en effacer les traces. Les conséquences peuvent donc être dévastatrices pour la personne qui en est la cible.


Prévenir

L’importance d’agir en citoyen éthique à l’ère du numérique est un élément clé de la prévention de la cyberintimidation. Le développement de cette dimension de la compétence numérique est essentiel.


Exercer sa citoyenneté à l’ère du numérique signifie l’adoption de comportements responsables et respectueux dans les divers environnements numériques. Il importe donc que tous soient sensibilisés aux pratiques sécuritaires et aux dangers du numérique et qu’ils réfléchissent aux impacts de leurs choix et de leurs comportements.


Aussi, tant dans la famille que dans les établissements d’enseignement, les adultes agissent comme modèles dans leur utilisation du numérique. Favoriser la bienveillance, le respect de soi et des autres ainsi que la considération du caractère privé ou public des espaces contribue à enseigner aux jeunes des façons saines d’entrer en relation avec les autres.


Intervenir

Bien qu’elle ne soit pas nécessairement composée de gestes criminels, la cyberintimidation peut blesser profondément les personnes ciblées. Personne ne doit accepter de se sentir humilié, blessé, opprimé ou lésé. Peu importe la situation, il est important d’agir malgré la crainte ou la peur que l’on peut ressentir, tout en s’assurant de notre sécurité et de celles des autres.


Si vous êtes victime de cyberintimidation, vous pouvez :


quitter pour un moment la plateforme où ont lieu les événements d’intimidation;

bloquer l’auteur des gestes commis à votre égard;

résister à l’envie de répondre instantanément ou de manière impulsive aux messages;

parler de la situation à une personne de confiance, à une personne qualifiée, ou en ayant recours à une ligne d’écoute;

conserver des preuves des gestes reprochés (ex. : capture d’écran);

signaler les gestes répréhensibles aux administrateurs de la plateforme;

signaler les messages non désirés à votre fournisseur de service Internet ou de cellulaire;

signaler toute infraction criminelle à la police.

Si vous êtes témoin de gestes d’intimidation dans le cyberespace, il est important d’agir. Vous pouvez en effet jouer un rôle qui aidera à changer les choses.


Les Trolls:

En argot Internet, un troll caractérise un individu cherchant l'attention par la création de ressentis négatifs, ou un comportement qui vise à générer des polémiques. Il peut s'agir d'un message (par exemple sur un forum), d'un débat conflictuel dans son ensemble1 (surtout politique) ou plus couramment de la personne qui en est à l'origine. Ainsi, on désigne sous le néologisme troller le fait de créer artificiellement une controverse qui vise à irriter l'interlocuteur, aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté2.


Désigner un « troll » est un jugement subjectif, cependant certains faisceaux d'indices ne trompent pas : emportement rapide dans les réponses, arguments « tout faits » tels que : « C'est ce que tout le monde dit, tu ne fais que répéter, tu es incapable de penser par toi même espèce de mouton de la société ».


L’argumentation caricaturale et récurrente d'un troll est une « empreinte typique du troll ». Elle est la preuve d'une mécommunication et d'une impossibilité à échanger dans la compréhension mutuelle. Le « trollage »3 présume des provocations intentionnelles dans le but de nuire ou de se faire remarquer par les membres de la communauté.


À l'origine, le terme renvoie à une plaisanterie (« troll positif ») où le trolleur tire satisfaction d'avoir réussi à berner ses victimes, à leur avoir fait perdre du temps. Son champ s'élargit à partir des années 2010 et il peut dorénavant aussi s'appliquer à l'envoi de messages provocateurs et offensants, exacerbés par l'anonymat et la tribune que procure internet (« troll négatif »)4. Cette seconde définition s'apparente au flaming, et peut parfois mener au cyberharcèlement.

Trollage, une pratique acceptable ?

Le raisonnement sur l’acceptabilité ou non du trollage dépend de prime abord du type de trollage


Trollage « défensif »

Le trollage que l’on pourrait qualifier de « défensif » semble être perçu comme acceptable par les communautés. Dans l’article Trolling the trolls: online forum users’ constructions of the nature and properties of trolling36, les auteurs nous expliquent qu’il est possible d’observer des actions réalisées par des trolls qui s’attaquent à un troll ciblé et perçu comme « malveillant » pour prévenir les autres membres de la présence de ce troll non désiré au sein de la communauté.


Trollage « destructeur »

Toutefois il faut faire attention car le trollage peut s’avérer réellement nocif pour les communautés et la socialisation sous-jacente à l’existence de communautés en ligne. En effet, Anne Revillard explique dans Les interactions sur l'Internet29 que lorsque les interactions fondées sur le trollage deviennent trop importantes il y a un risque prépondérant de détourner la communauté de ce pour quoi elle a été créée à l’origine, et donc de la détruire de l’intérieur. Le second risque évoqué par Anne Revillard est lié à la paranoïa croissante liée au risque de trollage. Les communautés particulièrement sujettes au trollage ont tendance à se méfier davantage des nouveaux arrivants, qui peuvent être refusés à l’entrée de la communauté, étant suspectés d’être des trolls potentiels. Tous ces risques qui freinent considérablement les principes de socialisation au sein des communautés en lignes font du trollage une pratique non acceptable, voire dangereuse, pour les communautés.


Trollage « créateur »

Toutefois, malgré les risques inhérents au trollage, lorsque celui-ci est fait pour les « bonnes raisons », il peut s’avérer positif. Antonio Casilli « explique ces comportements en termes de processus social. On est troll pour provoquer des changements dans le positionnement des individus dans les réseaux. Parfois, il s’agit de contester certaines autorités et hiérarchies qui se créent dans les forums de discussion ou dans les communautés en ligne – ces trolls sont là pour faire émerger de nouveaux contenus »37. Ainsi le trollage permettrait d’enrichir les relations sociales entre les individus et de développer les échanges et leurs contenus. Toujours d’après Antonio Casilli, les trolls « ont un véritable rôle structurant au sein de chaque communauté – et qui plus est sur Internet, où leur présence est permanente et démultipliée. En effet, l’identification négative dont ils font l’objet permet aux autres membres de la communauté de s’identifier positivement entre eux : en faisant front contre un adversaire commun, ils font corps : « face aux trolls, les autres sont porteurs de la norme sociale. » Le troll, en étant le mouton noir de la communauté, permettrait aux autres membres de se regrouper et de se souder davantage entre eux. Cette explication du trollage comme étant acceptable fait écho aux enseignements tirés de l’ouvrage de Georg Simmel développé dans la partie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)

-Les personnalités publiques ont une dignité, une vie privée et une réputation. Personne ne peut porter atteinte à ces droits qu’ils ont comme tous les autres citoyens. Mais en raison du pouvoir que leur confère leur notoriété, les personnes publiques doivent s’attendre à voir leurs actions publiques évaluées, critiquées ou saluées. Tant que ces critiques ne dépassent pas ce qu'une personne raisonnable aurait dit ou écrit, ce n'est pas fautif au sens de la Loi et cela même si ça peut être déplaisant.

REF.: https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/violences/intimidation/cyberintimidation

samedi 3 décembre 2022

Comment reconnaître les Trolls ,les harceleurs et les conspirationnistes du Web ?

 

 Comment reconnaître les Trolls ,les harceleurs et les conspirationnistes du Web ?

 

On repère les contenus  biaisés a l'aide de plusieurs indices,selon cryptoquébec,les voici:

 

L'utilisation de language extrême,sans nuances, comportant des énoncés qui sont blancs ou noirs.

Des arguments qui font appel aux émotions plutôt qu'a la logique.

L'utilisation de mots qui généralisent ou simplifient a outrance(on pense ici a des mots inventés comme vaccimal).

L' auteur présente un point de vue limité du sujet.

Les biais (billets) peuvent également se présenter de façon plus subtile, par exemple par l'utilisation de mots chargés d'intention,de non-dits, etc.

 

- Attention au Dropshipping: https://youtu.be/OHScMZK_cG8

M. Latulippe indique qu’il n’est jamais parvenu à s’entendre avec un « troll » ou à le raisonner en s’adressant à lui sur les plateformes digitales. Pourtant, il note que la discussion n’est pas impossible pour autant. « En revanche, j’ai remarqué que lorsque l’on rencontre les gens pour de vrai, on dégonfle facilement cette espèce de blocage là, cette incapacité à admettre ses torts, observe-t-il. En personne, c’est quelque chose qui se désamorce rapidement, on comprend mieux les nuances de ce que les gens disent. »

C’est quoi un troll ?

Beaucoup d’entre nous connaissons les trolls dans les films d’heroic fantasy et dans les jeux vidéo. D’ailleurs, Wikipedia en parle en ces termes :

Un troll est un être de la mythologie nordique, incarnant les forces naturelles ou la magie, caractérisé principalement par son opposition aux hommes et aux dieux.

Je connaissais des trolls individuels, mais dans la saison 7 de Homeland, je découvre le terme d’espionnage « Mesures actives », et les USA dans la série, en sont victimes ; et leurs adversaires (ici des Russes) ont fait appel à des hackers qui ont monté une usine à troll.Dans une étude publiée le 8 février dernier en 2014, trois chercheurs du département de psychologie de l'université de Manitoba, à Winnipeg au Canada, se sont intéressés aux trolls du Web. Ils ont interrogé plus de 1200 internautes autour de leur comportement sur Internet et leurs caractéristiques personnelles, en vue de répondre à la question « qu'est-ce qu'un troll ? »

L'étude, nommée « Trolls just want to have fun » - « Les trolls veulent juste s'amuser », apporte des conclusions plutôt effrayantes concernant le profil du troll moyen. Ainsi, selon les chercheurs, les trolls se comportent « de façon trompeuse, destructrice ou perturbatrice dans le cadre social du Net, sans raisons intéressées apparentes ». En somme, les attaques sont gratuites et les trolls sont présentés comme de véritables « agents du chaos » à tendances sadiques, mais pas seulement.

De joyeux psychopathes

« Dans l'analyse finale de la deuxième étude, nous avons trouvé des preuves claires qui indiquent que les sadiques ont tendance à troller parce qu'ils aiment ça. En limitant cette jouissance, l'impact du sadisme sur le troll a été divisé par deux; et l'effet indirect du sadisme à travers le plaisir était substantiel, significatif » commente l'étude.

 Dans un tableau récapitulatif des différents types d'usages sur le Web, les chercheurs ont dressé un constat effrayant. Ainsi, si débattre de problème engage très faiblement des comportements machiavéliques et sadiques en mettant totalement de côté la dimension narcissique, le troll pur et dur crève les plafonds de ces trois comportements, ajoutant au passage une dimension psychopathe.

En bons sadiques, les trolls prennent du plaisir à troller et sont donc bien joyeux lorsqu'ils s'adonnent à leur activité préférée. « De toutes les mesures de personnalité, le sadisme est celle qui s'est montré le plus compatible avec le troll et, surtout, la relation est spécifique à la pratique du troll » explique l'étude. « La prise de plaisir dans d'autres activités en ligne, comme la discussion simple ou le débat, ne sont pas liées au sadisme. Ainsi, le troll est une manifestation du sadisme dans la vie de tous les jours sur Internet. Les sadiques veulent juste s'amuser et Internet est un formidable terrain de jeu. »

Internet sans les trolls, serait-ce encore Internet ?

Ce constat signifie que lorsqu'on « nourrit les trolls », c'est-à-dire qu'on leur répond, on contribue à leur faire prendre du plaisir. La contre-attaque semble évidente : en ne leur répondant pas, on fait preuve de sadisme à leur égard.

Mais ignorer le troll pour le faire disparaître, est-ce une bonne initiative ? En 2010, le sociologue Antonio Casilli nous expliquait que « le troll a ses bons côtés : est là pour enrichir l'expérience et la qualité du Web. » Selon lui, « Un troll ne doit être défini selon un individu mais selon un processus social. Un commentaire peut-être anodin dans un contexte donné mais pas dans un autre. Tout est question de code et de contexte. »

Les limites de l'étude

Soulignons enfin que l'étude canadienne présente d'importantes limites : les chercheurs ont recruté leur panel par le biais de Mechanical Turk, une plateforme appartenant à Amazon dans laquelle les internautes peuvent effectuer des tâches simples contre rémunération. Ainsi, une partie des participants ont été payés 50 centimes pour répondre à un questionnaire, ce qu'ils ont pu faire sans forcément y prêter attention, voire faire exprès de répondre n'importe quoi... et ainsi, troller l'étude elle-même. Reste que l'analyse des chercheurs s'avère rassurante sur un point : si le profil du troll est alarmant, seulement 5,6% des sondés rentrent dans cette catégorie d'internautes. Comme quoi, il y a encore de l'espoir ! 

 

REF.:   https://www.clubic.com/internet/actualite-619500-sadiques-psychopathes-trolls-web-coeur-etude.html


Le terme troll désigne, dans le jargon de l’internet, un personnage malfaisant dont le but premier est de perturber le fonctionnement des forums de discussion en multipliant les messages sans intérêt (ou, plus subtilement, en provoquant leur multiplication). Le troll est à distinguer du « flaming », qui consiste en l’envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l’intention de créer un conflit.

 

 

Catégories de trolls

Troll débutant

Le troll débutant (appelé aussi troll qui s’ignore) est une manière de troller par ignorance de la nétiquette et du fonctionnement technique, sans véritable intention de nuire. Poster n’importe quoi n’importe où, par exemple : « Est-ce que vous avez le numéro de téléphone de Jacques Chirac ». On peut considérer comme un troll débutant toute personne qui répond au message d’un autre troll.

 

 

Troll bête

Persuadé d’avoir une opinion valable sur tout, d’être de bonne foi, et que sa diarrhée verbale intéresse quelqu’un d’autre que lui, le troll bête prend l’apparence d’un message véritable. Assez redoutable en ceci qu’il refusera la qualification de troll. Exemple : « Amha, bon j’y connais rien, et je ne sais pas de quoi vous parlez, d’ailleurs j’ai pas lu vos messages, c’était trop long ! :-))) mais il me semble que vous avez peut-être pas tout à fait tort ni raison ;o) ».

 

Attention : le troll bête peut devenir méchant rapidement, puisqu’il est sûr de son bon droit. Comme le rappellent avec sagesse les vieilles légendes nordiques : « quand troll vexé, troll devenir encore plus chiant ».

 

 

Troll méchant

C’est le troll le plus connu, et pour lequel on trouve la littérature la plus abondante. Son but est, consciemment, de tuer les forums (déclencher des flame wars). Par amusement, parce que le sujet du forum lui déplaît, parce que les administrateurs du forum l’ont vexé, parce que dehors il pleut et qu’il s’emmerde au boulot. Ce qui, au final, nous donne le genre synthétique bien connu du « troll bête et méchant ». Il cumule tous les types détaillés plus haut. Un rapide profil psychologique de ce troll nous donne :

 

  • Mauvaise foi à toute épreuve
  • Nullité conceptuelle
  • Auto dérision de façade
  • Tics de langage et smileys
  • Bassesse inimaginable

 

 

On retrouvera là les marques permettant de diagnostiquer que le sujet est atteint de « fufisme », décrit ainsi dans le Lexique des termes employés sur Usenet : « Maladie contagieuse d’origine virale (HFV : Human Fufismae Virus) dont les syndromes sont : mauvaise foi, perfidie dans les attaques « ad hominem », torpillage des processus de création de groupes, ergotage sans fin pour savoir s’il faut un « s » à maths, si un vote BLANC compte pour 1/4 de OUI ou 2/3 de NON, etc. »

 

 

Caractéristiques et comportement à adopter

La règle traditionnelle pour lutter contre un troll méchant consiste à ignorer ses messages. « Do not feed the troll » (Littéralement : « Ne nourrissez pas le troll »). Dans son refus d’aborder le fond, de privilégier la forme et de débattre sans fin de la gestion des forums, le troll a une propension inimaginable à se placer dans l’affectif. Ses messages deviennent un jeu subtil de connivences, de divisions, de recherche d’alliés et d’ennemis. Il se croit ou se prétend copain avec Untel, alors que Machin est méchant et le persécute, et Bidule est maqué avec Truc, puis Trucmuche s’est engueulé avec ses Bisounours. En fin de compte, on obtient des messages très constructifs sur le thème : « Machin a raison parce qu’il est gentil, Truc a tort parce qu’il est méchant ».

 

Une fois parfaitement identifié, et ses thèmes de discussion épuisés, le dernier sujet du troll est de se prétendre victime d’atteintes inadmissibles à sa liberté d’expression. Sujet qui, lui-même, ne sera jamais abordé sur le fond, mais sur la forme, la gestion des forums par les méchants administrateurs qui ne l’aiment pas, le manque de politesse des intervenants.

 

[…] Il semble que, si l’on veut maintenir des forums ouverts (les messages sont publiés dès qu’ils sont envoyés), face à un troll, la seule technique est la guerre des tranchées : plusieurs administrateurs surveillent quasiment en permanence les forums pour bloquer aussi rapidement que possible les dérives trollesques. 

 

Rien ne réjouit plus le troll que les contradictions entre administrateurs.

  • Ne jamais sembler donner raison au troll. Par exemple, proscrire tout message qui commence par « sur ce point tu as raison mais… » ; « la question est intéressante mais… ». Pour la bonne et simple raison que le troll ne suit jamais les règles de la discussion (définitions des termes, échanges d’arguments, réponses aux questions).

 

 

Messages trollesques

  • Basique : la bonne grosse provocation et l’insulte. L’idéal, pour encore plus d’efficacité, consiste à utiliser une image qui insulte un autre groupe humain.

 

  • […] Le troll du Web […] conserve cet usage immodéré du message hors thème.

 

  • Les réponses systématiques. Toute réponse creuse à un message creux permet d’entretenir la dynamique du groupe. De fait, on constate le plus souvent que les victimes d’un troll, en répondant à son message et en se lançant dans d’interminables débats oiseux, deviennent à leur tour des trolls.

 

  • Les messages trollesques refusent systématiquement d’aborder le fond et privilégient la forme des messages : « mais pourquoi tu me tutoies… », « moi je ne t’ai pas agressé alors pourquoi tu m’agresses » ; « t’as vu comment il m’a causé l’autre… tu trouves pas qu’il exagère ? » ; « purée, les fautes d’orthographe ! » ; « c’est nul de critiquer ton interlocuteur parce qu’il fait des fautes»…

 

  • Très faciles, les messages qui commentent la gestion du forum au lieu de l’objet de la discussion : « on peut pas corriger ses messages ? » ; « je crois qu’on m’a sucré mon message, mais il est revenu » ; « ah ah, je vois comment vous fonctionnez sur ce forum ! ».
  •  

    Le troll…

  • Le troll agit sur plusieurs sites, histoire de mieux agir !
  • Le troll veut toujours être modérateur
  • Le troll fait des fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison
  • Le troll a toujours plusieurs comptes
  • Le troll casse toujours l’ambiance
  • Le troll agit souvent le soir
  • Le troll a souvent entre 8 et 11 ans
  • Le troll se fait toujours agresser par les autres membres
  • Le troll se plaint que le modérateur lui en veut
  • Le troll a des compétences dans tous les domaines
  • Le troll s’appelle aussi boulet
  • Le troll met toujours en fin de phrase : « pardon pour lé phote »
  • Le troll ne parle pas en SMS, non, il parle dans une langue plus primitive
  • Le troll se fait bannir tous les weekends
  • Le troll a un pseudo débile
  • Le troll insulte tout le monde
  • Le troll n’est pas drôle
  • Le troll est même chiant
  • Le troll est généralement fier de lui
  • Le troll est toujours un garçon
  • Le troll s’ennuie
  • Le troll n’écrit qu’en majuscules
  • Le troll lit les règles, si, mais ne les respecte pas
  • Le troll dit toujours que ça bug quand il n’y arrive pas
  • Le troll est contagieux
  • Le troll n’est jamais content
  • Le troll promet de ne plus revenir sur ce forum
  • Le troll flood
  • Le troll détourne les débats
  • Le troll aime parler des sujets qui fâchent

 

REF.:   https://aphadolie.com/2018/01/12/web-quest-ce-quun-troll-video/


Un harceleur du web condamné:

Jean-François Champagne, ce jeune homme de 23 ans qui a au printemps 2011 harcelé plusieurs personnalités publiques sur le réseau Twitter, a été condamné mercredi matin à Montréal à accomplir 140 heures de travail dans la communauté. En juin dernier, il a plaidé coupable à six accusations de harcèlement et menaces qui pesaient contre lui. Dans une lettre, Champagne, qui agissait sous le pseudonyme de @JeffSabres a reconnu avoir mal agi et a assuré ne pas vouloir de mal aux personnes qu’il avait ciblées. Guy A. Lepage, Simon-Olivier Fecteau et Alex Perron étaient au nombre de ses victimes.

REF.:  https://www.ledevoir.com/societe/368576/harceleur-du-web-condamne


Comment vérifier la validité d'un site ou d'un fait scientifique ou une nouvelle sur le web ?


Plusieurs sites, tel Media Bias/Fact Check, aller voir ça: https://mediabiasfactcheck.com/

 offrent des services de vérification de faits ou d'évaluation de biais(billets)en ligne. A noter, les analystes de ce site sont américains; sur certaines questions, leur fenêtre d'Overton est plus a droite que la fenêtre d'Overton canadienne, ce qui déplace leur jugement des biais.

Sinon,vérifiez la valeur et l'autehticité d'un site ;

https://www.similarweb.com/fr/

https://verdict.valkyrie.comodo.com/

https://www.scamadviser.com/fr/accueil

https://www.scam-detector.com/find-scams/


REF.: Cryptoquebec, le livre On vous trompe.

 Aider son beau-frère tombé dans la marmite conspirationniste à saisir qu'il s'est fait prendre dans les rouages de la tromperie…À l'ère des deepfakes et autres trucages, ce livre sonne l'alarme contre la désinformation. Il s'agit d'un guide d'interprétation pratique qui explique comment se propagel'information, vraie et fausse, et comment se protéger des campagnes mensongères et de la radicalisation en ligne. Dans un contexte social et historique inédit, où la capture et le partage de nos données sont complètement hors de contrôle, il fournit un regard critique essentiel.Plaidant en faveur d'une sagesse au-delà des algorithmes et des outils dits « intelligents », les auteurs espèrent limiter l'impact des tentatives de tromperie venues d'ici et… d'ailleurs.

 

 Des extentions ou add-on sont disponible :

Official Media Bias Fact Check Extension– This extension will display a color-coded icon denoting the bias of the page you are currently viewing, according to Media Bias/Fact Check. You can click the icon to read more notes about the site or visit MBFC for more details. This extension also displays bias and factual reporting on Facebook and Twitter. (also available for Firefox)

If you love this extension please donate directly to the developer Mike Crowe.

Third-Party Extensions we like

Stopaganda Plus- Provides a color-coded icon to the top of the browser to indicate the bias of any source we have rated. It will also display bias and factual reporting levels on Google and DuckDuck Go searches as well as Facebook, Twitter, and Reddit. (Chrome) (Firefox)

Last Updated on December 16, 2020 by Media Bias Fact Check


 

 

lundi 20 décembre 2021

En Australie, les réseaux sociaux bientôt contraints de dévoiler l’identité des trolls

 

 

En Australie, les réseaux sociaux bientôt contraints de dévoiler l’identité des trolls

29 novembre 2021
Par Kesso Diallo

Selon le Premier ministre Scott Morrison, un projet de loi sera publié cette semaine pour une présentation au Parlement début 2022.

En Australie, l’anonymat ne sera peut-être plus une option pour les trolls qui font des réseaux sociaux leurs terrains de jeux favoris. Ces internautes qui aiment générer des polémiques sont actuellement dans le viseur du Premier ministre Scott Morrison. Le 28 novembre, ce dernier a dévoilé que le gouvernement du pays préparait de nouvelles lois qui devraient être publiées sous forme de projet cette semaine. « Le monde en ligne ne devrait pas être un Far West, où les bots, les fanatiques, les trolls et d’autres peuvent anonymement circuler et nuire aux gens et blesser les gens », a-t-il déclaré. Prévues pour une présentation au Parlement début 2022, ces lois contraindraient ainsi les réseaux sociaux à révéler l’identité de ces utilisateurs anonymes.

Concrètement, elles les obligeraient à collecter les informations personnelles de tous les utilisateurs et permettraient aux tribunaux d’accéder à leur identité pour lancer des affaires de diffamation. Le type de données recueilli par les plateformes n’a pas été précisé, mais cela pourrait inclure le nom, l’adresse mail et le numéro de téléphone.

Un processus de plainte créé par les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux seraient également tenus de créer un processus de plainte, dont un utilisateur pourrait se servir pour demander le retrait d’un contenu qu’il estime diffamatoire à son égard. Si l’auteur de la publication refuse de la supprimer, la victime aurait alors la possibilité de demander ses coordonnées personnelles, une action pour laquelle le consentement est nécessaire. Dans le cas où celui-ci n’a pas autorisé la divulgation de ses informations personnelles, une ordonnance du tribunal forcerait les plateformes à les révéler, permettant ainsi au plaignant la possibilité d’intenter une action en justice.

Selon ces nouvelles lois, les particuliers ou les entreprises comme les médias qui gèrent les pages sur les réseaux sociaux ne seraient plus considérés comme responsables des contenus diffamatoires publiés par les utilisateurs. En septembre dernier, la Haute Cour australienne a statué que les médias pouvaient être tenus responsables de ce type de publications sur leurs pages à la suite du procès intenté par Dylan Voller contre plusieurs organes de presse du pays. Cet Australien les avait poursuivis pour diffamation après que des articles publiés sur Facebook le concernant ont suscité des commentaires diffamatoires de la part d’utilisateurs. La Haute Cour a estimé qu’en gérant les pages sur la plateforme, ces médias participaient à la communication de tout contenu diffamatoire publié par des tiers. Le projet de loi prévoit d’imputer la responsabilité de ce type de publications aux réseaux sociaux.

L’Australie n’est pas le seul pays à s’en prendre aux trolls. Au Royaume-Uni, ces derniers pourraient être condamnés à deux ans de prison pour la publication de contenus causant des dommages psychologiques grâce au projet de loi sur la sécurité en ligne. En France, lorsqu’un contenu diffamatoire est publié, la responsabilité est imputée à son auteur, mais l’hébergeur de la plateforme peut aussi être sanctionné « s’il est prouvé qu’il a délibérément mis en ligne ou laissé en ligne ce contenu illicite ».

 

REF.:   https://leclaireur.fnac.com/article/50242-en-australie-les-reseaux-sociaux-bientot-contraints-de-devoiler-lidentite-des-trolls/?utm_campaign=Mon%20Carnet%20-%20l%27infolettre&utm_medium=email&utm_source=Revue%20newsletter