Google: L’arrivée de la fonctionnalité “AI Overview”,Gemini 1.5 Pro, et Astra la caméra intelligente!
Google I/O : Alphabet annonce de nombreuses nouveautés
On fait le point sur ces annonces, juste avant la WWDC.
Publié le 15 mai 2024 à 15:14
Par iPhon.fr
Alphabet vient d’organiser sa conférence annuelle, la Google I/O. Lors de cet événement, qui précède de peu la Worldwide Developer Conference d’Apple, son concurrent de Mountain View a notamment annoncé l’arrivée de la fonctionnalité “AI Overview” au sein de son moteur de recherche. Celle-ci, selon nos confrères de chez Presse-citron.net qui se sont penchés sur la question, permet “d’avoir en un clic la réponse à une question complexe, accompagnée d’une revue de presse“.
Lors de l’événement, Google a aussi annoncé que Gemini 1.5 Pro, son alternative à la version premium de ChatGPT, fera son apparition en accès anticipé chez les abonnés Workspace. Il s’agit là du nouveau nom de G Suite, avec à la clé l’outil de traitement de texte Docs, un logiciel de présentation et le tableur Sheets, mais incluant des options avancées indisponibles chez les utilisateurs du grand public.
Du changement pour Android 15
Dans le même temps, Alphabet a annoncé que Gemini 1.5 allait remplacer le Google Assistant sur Android 15. L’éditeur explique ici avoir développé le système en local, ce qui, en théorie, est meilleur pour la cybersécurité des appareils. Il se murmure d’ailleurs qu’une amélioration drastique de Siri dopée à l’intelligence artificielle aura bientôt droit au même atout, peut-être présenté justement lors de la Worldwide Developer Conference.
La version beta pour développeurs d’Android est disponible depuis février dernier. Une version finale est attendue d’ici le troisième trimestre 2024, et devrait donc voir le jour non loin de la date de sortie d’iOS 18, également en version finale. Le nouveau système d’exploitation d’Apple est en effet attendu en beta dès juin aussi, pour un déploiement mondial en septembre.
Astra va chambouler votre smartphone https://www.youtube.com/watch?v=nXVvvRhiGjI&t=63s
Lors de la Google I/O, nous avons également pu découvrir le nouveau projet “Astra” des équipes de Sundar Pichai, qui pourrait à terme être connu sous un autre nom commercial. La vidéo de présentation, à visionner juste ci-dessous, permet de découvrir une caméra intelligente qui reconnaît les objets filmés en direct par l’utilisateur. Une fonctionnalité très pratique, qui n’est pas sans rappeler le succès grandissant de Google Lens ou de la détection de texte avec l’app Appareil photo d’Apple.
Enfin, pêle-mêle, on peut aussi citer les nouveautés suivantes parmi les plus marquantes de la conférence Google I/O cette année :
l’intelligence artificielle permet maintenant d’effectuer une recherche avancée dans Google Photos, par exemple en demandant à l’app de retrouver toutes les images capturées dans des parcs nationaux
la résolution de problèmes avec la caméra, qui peut notamment vous donner des conseils lorsque vous filmez une platine vinyle qui ne fonctionne pas, afin de la réparer
Music AI Sandbox, pour créer des samples automatiquement avec l’intelligence artificielle.
Comment empêcher Google d'enregistrer votre voix sur votre smartphone
Google enregistre discrètement votre voix sur votre smartphone - comment désactiver cette fonction
Maurine Briantais
15/05/24 06:54
Google enregistre automatiquement votre voix lorsque vous utilisez ses services et ses applications. Mais il existe une option cachée dans les paramètres pour désactiver la fonction.
Vous le savez bien, Google est un véritable monstre en ce qui concerne la collecte des données personnelles de ses utilisateurs. Il enregistre toutes leurs activités sur le Web et dans ses applications, ainsi que les interactions verbales avec Search, Assistant et Maps, qu'il utilise "pour développer et améliorer ses technologies de reconnaissance audio". Le problème, c'est que l'entreprise réutilise toutes ces données en les croisant entre elles. Plus intrusif encore, si vous dites "OK Google" ou "Hey Google", votre smartphone va écouter la commande. Avant que vous disiez cette phrase de déclenchement, il écoute donc les mots-clés, même s'il n'enregistre pas tout ce que vous dites.
L'entreprise explique qu'elle enregistre votre activité vocale pour vous aider à obtenir de meilleurs résultats à travers ses produits, en apprenant le son d'une voix, comment vous prononcez les mots et les phrases, et en améliorant la reconnaissance vocale à travers les produits Google. Le souci, c'est que le modèle économique de Google, basé sur la publicité, suscite des soupçons sérieux sur l'utilisation des données à des fins d'analyse marketing et de ciblage commercial des individus. De plus, si des cybercriminels parviennent à accéder à votre compte ou à vos appareils connectés, ils pourraient écouter les enregistrements téléphoniques et voler des informations à partir des données stockées par Google.
Heureusement, il existe une option cachée au sein des paramètres de votre compte Google, que nous vous invitons à désactiver. Pour cela, rendez-vous dans les paramètres de votre compte, via "Gérer votre compte Google", et, dans la barre horizontale, sélectionnez "Données et confidentialité". Faites défiler vers le bas jusqu'à "Configuration de l'historique" et sélectionnez la section "Activité Web et App", où vous verrez qu'il y a une coche bleue. Cliquez dessus. Faites ensuite défiler l'écran vers le bas et vous devriez remarquer qu'une section "Activité vocale et audio" comporte une coche bleue. Décochez-la pour empêcher Google d'écouter.
Faire cela empêchera Google de stocker des enregistrements audio des fonctions vocales de ses services sur votre compte. "Lorsque ce paramètre d'activité vocale et audio est désactivé, les enregistrements des interactions vocales avec Google Search, Assistant et Maps ne sont pas sauvegardés dans votre compte Google sur les serveurs de Google, même si vous êtes connecté", indique l'entreprise de Mountain View. Nous vous conseillons de supprimer également les enregistrements antérieurs que Google a conservés.
Google admet un problème majeur qui risque de mettre à mal son business model principal
Par: @KORBEN — 6 AVRIL 2024
Ah la la, Google… Le géant du web se retrouve face à un sacré casse-tête avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans son moteur de recherche. Figurez-vous qu’ils envisagent de faire payer les utilisateurs pour accéder à cette fonctionnalité expérimentale ! Du jamais vu chez Google, qui a toujours tout misé sur la gratuité, mais voilà, l’IA coûte cher, très cher même. Et surtout, elle vient complètement bouleverser le modèle économique de Google, basé, comme vous le savez sur la publicité.
Parce que oui, Google Search, c’est une vraie machine à cash et les annonceurs payent pour que leurs pubs s’affichent dans les résultats de recherche et sur les sites web que vous visitez ensuite. Sauf que l’IA, elle, elle digère le contenu des pages web pour vous donner une réponse claire, nette et précise. Plus besoin de cliquer sur les liens, donc plus de pubs vues, et moins de revenus pour Google (et pour moi aussi du coup ^^, mais je m’en fous, j’ai mon Patreon !).
Ironique, non ?
En plus, générer une réponse avec l’IA consomme bien plus de ressources et d’énergie qu’une simple page de résultats. Bref, Google est face à un vrai dilemme : Comment rentabiliser son IA sans tuer sa poule aux œufs d’or ?
Mais ne vous inquiétez pas, ils vont bien trouver une solution. Peut-être en proposant aux marques de sponsoriser certaines requêtes, comme le fait Perplexity, ou alors en faisant payer uniquement les utilisateurs les plus gourmands. On verra bien… mais une chose est sûre, Google va devoir faire preuve de créativité et d’adaptation pour rester le roi de la recherche en ligne. Surtout que la concurrence est rude, avec Microsoft et son nouveau Bing dopé à l’IA, ou encore les petits nouveaux comme You.com.
C’est fou tout ce qui se passe en ce moment. Tout a déjà tellement changé depuis le 30 novembre 2022, date à laquelle on a tous découvert ChatGPT pour la première fois… Des géants vont tomber, d’autres sont peut-être déjà nés. Et puis, moi et mon petit site web d’artisan du web, et bien on verra bien comment je me ferais manger
Google va faire le grand nettoyage dans les résultats de recherche en excluant l'IA de Chat GPT et Cie !!!
Maurine Briantais
Face à la multiplication des contenus médiocres sur le Web, de plus en plus générées par IA, Google va déployer une mise à jour afin de mieux filtrer les résultats de recherche en privilégiant la qualité. Belle promesse ou véritable ménage ? Surement pour mettre en valeur ceux qui payent pour leurs créations de Blog , sites web et surement pour éviter les débordements des complotistes qui font de l'argent avec des créations par IA dans le seul but de visibilité et faire de l'argent sans effort !
Depuis quelques temps, les utilisateurs sont de plus en plus nombreux à trouver que la qualité des résultats de recherche de Google se dégrade. En cause : les contenus sans grand intérêt, écrits à la chaîne et misant tout sur les techniques et des astuces de SEO (Search Engine Optimization, ou Optimisation pour les moteurs de recherche) pour être bien référencés dans les résultats de recherche. Et les choses ne vont pas en s'améliorant avec le développement de l'IA ! Désormais, tout le monde peut demander à des outils comme ChatGPT et Gemini – qui appartient ironiquement à Google – de générer en quelques secondes un article optimisé pour le moteur de recherche. Résultat : on se retrouve avec des sites entiers aux contenus rédigés quasiment uniquement par le biais d'IA. Et le géant d'Internet a de plus en plus de mal à faire le tri...
Mais Google a décidé de prendre le problème à bras-le-corps ! Ne vous étonnez pas si les résultats de recherche auxquels vous êtes habitués changent au cours des prochaines semaines. Dans un billet de blog publié le 5 mars 2024, l'entreprise a annoncé une future mise à jour destinée à optimiser ses résultats de recherche pour que vous voyiez "plus d'informations utiles, et moins de résultats qui semblent conçus pour les moteurs de recherche". Pour cela, elle va s'attaquer au spam et à "ses nouvelles pratiques". Comprendre : le contenu généré par IA.
Résultats Google : un grand coup de pied dans la fourmilière
Ainsi, Google compte "affiner certains de [ses] systèmes de classement de base" afin de mieux repérer les pages Web inutiles ou ayant été créées pour les moteurs de recherche plutôt que pour les internautes. Par exemple, "il peut s'agir de sites créés principalement pour répondre à des requêtes de recherche très spécifiques", explique l'entreprise. Dans sa lutte contre le spam, elle a d'ailleurs identifié plusieurs comportements problématiques qu'elle compte bien sanctionner avec sa prochaine mise à jour.
En premier lieu, Google va s'attaquer aux sites Web considérés comme "sérieux", mais qui hébergent du contenu de faible qualité fourni par un tiers, ce qui leur permet de grimper rapidement et artificiellement dans le référencement des résultats de recherche. Google donne jusqu'au 5 mai pour que les sites concernés rectifient leur comportement. Une foire aux questions est en ligne à cette adresse.
"Aujourd'hui, les méthodes de création de contenu à grande échelle sont plus sophistiquées, et il n'est pas toujours évident de savoir si du contenu a été créé de manière automatique ou non", explique Google, citant en exemple "les sites qui prétendent apporter des réponses à des questions très demandées, mais qui ne fournissent pas de contenu utile". Bref, même si le terme n'est pas directement employé, on comprend en lisant entre les lignes que l'entreprise parle des sites Web dopées à l'IA. En effet, depuis le déploiement de ChatGPT et la course à l'IA qui s'en est suivie, les sites créés directement à l'aide de l'IA se sont multipliés. Elle va donc se "concentrer sur ce comportement abusif, à savoir la production de contenu à grande échelle pour améliorer le classement dans les moteurs de recherche, qu'il s'agisse d'automatisation, d'humains ou d'une combinaison des deux".
Google compte également s'attaquer à l'abus de noms de domaine expirés. Cette pratique consiste à racheter un site dans cette situation, puis à s'en servir pour diffuser des contenus inutiles pour l'utilisateur – qui ne se rend pas forcément compte que le propriétaire a changé –, voire malveillants. Cela permet de booster le classement de sites au contenu médiocre. Avec sa mise à jour, la firme de Mountain View estime pouvoir baisser le volume de contenus médiocres dans les résultats de recherche d'environ 40 %. On verra si c'est le cas !
Le département de recherche DeepMind de Google vient de lancer il y a deux jours Gemini. Il a été développé en trois variantes, qui sont Ultra, Pro, et Nano. La version Pro a par ailleurs été intégrée à Bard dans plus de 170 pays, mais pas encore en Europe. Alphabet indique en outre que cela devrait rapidement arriver.
Du jamais vu
Concernant Gemini Ultra, qui est la version la plus élaborée du modèle, elle a explosé les scores de tous les tests de performance. Cela en obtenant des résultats supérieurs à GPT-4 sur presque tous les tests. Ce n’était jamais arrivé jusque-là. D’un point de vue purement fonctionnel, ses performances lui ont par exemple permis d’analyser et synthétiser 200 000 articles de recherche scientifique en seulement une heure.
À titre de comparaison, Elon Musk présentait Grok-1 au début du mois dernier, et les résultats étaient très largement inférieurs à ceux qu’a présentés Google il y a quelques jours. Gémini est par ailleurs un modèle “multimodal”, c’est-à-dire qu’il est conçu pour comprendre tout type de requête, peu importe son format. Que ça soit du texte, de l’image, de la vidéo, de l’audio ou du code, il saura le traiter et apporter une réponse adéquate. Afin de prouver ces allégations, Google a fait les choses en grand en publiant plus de 17 vidéos sur sa chaîne YouTube qui montrent les capacités de Gemini.
Futur allié des malvoyants ?
Dans l’une d’entre elles, on peut notamment voir l’IA interagir avec un être humain qui lui soumet diverses requêtes visuelles en temps réel. L’IA décrit sans aucun problème ce qu’il se passe à l’écran. Ce qui peut être idéal pour aider des personnes mal ou non voyantes. Voici la vidéo, elle est en anglais mais des sous-titres sont disponibles en français.
Tout ce qu’il faut savoir en 90 secondes
Au vu du nombre important de nouveautés déployées, Google propose une vidéo récapitulative de 90 secondes pour avoir un aperçu du champ d’action de Gémini. D’autres vidéos montrant des usages plus spécifiques de Gémini sont disponibles sur la chaîne YouTube de Google.
Voici tout ce que Google sait sur vous - et ça fait vraiment peur
Maurine Briantais
28/10/23 11:54
Grâce aux données collectées à partir de ses différents services, Google élabore des profils élaborés sur ses utilisateurs et leurs activités. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que Google sait exactement sur vous ?
On le sait tous, Google recueille un nombre titanesque d'informations à notre sujet. C'est bien simple, le géant de la tech est omniprésent dans nos vies, que ce soit par le biais de ses services ou de ses produits. Navigateur Web, moteur de recherche, système d'exploitation mobile, plateforme de streaming, service de cartographie, messagerie électronique… La liste est longue, bien plus longue qu'on ne le pense ! Lorsque vous tapez quelques mots dans un champ de recherche, vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais le moteur enregistre un grand nombre d'informations sur vous, juste pour cette action. Au total, ce sont des milliers de vos données qui sont stockées bien au chaud dans les serveurs de l'entreprise. Cela lui permet de cibler les publicités, sa principale source de financement, en fonction de votre profil et de vos centres d'intérêt. Car plus la publicité est ciblée, plus vous avez de chances de cliquer dessus, plus Google engrange de l'argent. Voici un petit aperçu de ce que l'entreprise sait sur vous.
Google stocke des milliers de données à votre sujet
Pour ne serait-ce qu'entrevoir ce que Google sait à votre sujet, nous vous conseillons de vous rendre sur la page "Mes préférences publicitaires", qui permet de configurer l'usage de vos données pour le ciblage publicitaire. Dans l'interface, vous découvrez que la firme de Mountain View consulte votre activité sur le Web et les applications, mais aussi votre historique YouTube et votre géolocalisation. Pour ce dernier point, Google précise que les "zones générales où vous avez utilisé des sites et applis Google par le passé peuvent influer sur les annonces que vous voyez". Le géant d'Internet tente de définir votre profil. Grâce à votre compte Google, le géant d'Internet connait votre genre et votre tranche d'âge. À partir de toutes ces informations, il détermine le nombre de langues que vous parlez, votre votre situation familiale (célibataire, en couple ou marié), votre statut d'occupation (propriétaire ou locataire), votre niveau d'études, votre secteur d'activité ou encore la taille de l'entreprise où vous travaillez.
Mais ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. En plus des données énumérées ci-dessus, Google conserve votre adresse IP, vos marque-pages, vos contacts, vos fichiers Google Drive, vos mots de passe, la liste des produits achetés par le biais de son moteur de recherche, votre calendrier, le nombre de pas que vous effectuez chaque jour (si vous utilisez Google Fit), les données des cookies, les applications que vous consultez, vos numéros de cartes bancaires. Pire encore, même si vous n'interagissez avec aucun service, application ou appareil de Google, ce dernier est toujours en mesure de recueillir des tonnes d'informations par le biais de ses produits d'annonce et d'éditeur, à savoir Google Analytics et Google Ads. Présents sur de très nombreux sites Web, ils permettent à Google d'acquérir des données y compris issues d'espaces numériques qui ne leur appartiennent pas.
Méfiez-vous si vous voyez ce petit point lumineux dans un coin de l'écran de votre téléphone
Suivez cette règle simple pour recharger votre téléphone - vous prolongerez la vie de sa batterie
Pour essayer de limiter cette collecte des plus intrusives, vous pouvez commencer par vous rendre sur la page "Mes préférences publicitaires". En effet, vous pouvez y modifier les types de publicités auxquelles vous êtes exposé et refuser que certaines informations (relations, éducation, secteur d'activité, etc.) soient utilisées pour diffuser les annonces. Vous pouvez également vous rendre sur Google Takeout afin d'accéder à la liste complète des données que le géant d'Internet garde à votre sujet.
Google lance des outils pour détecter les images générées par l’IA
Radio-Canada
Le
géant de l’informatique compte intégrer de nouvelles fonctionnalités à
Google Images qui permettront aux internautes de déterminer plus
facilement si une photo a été générée par une intelligence artificielle
(IA).
Chaque image sera dotée d’un bouton À propos de cette image, qui fournira des informations contextuelles sur sa création.
Par exemple, on pourra savoir la date à laquelle une
photographie, ou une autre semblable, a été indexée pour la première
fois par le moteur de recherche. Des données concernant le lieu où elle
est apparue en premier, de même que les autres sites sur lesquels on
peut la trouver en ligne, seront également fournies.
Si l’image a été signalée par des organismes de presse comme étant fausse, c’est aussi à cet endroit que ce sera inscrit.
Google souhaite ainsi donner un coup de main aux
internautes pour localiser la source de contenus, en apportant des
éléments de contexte.
Les images d’IA étiquetées
Le géant californien prévoit aussi d’ajouter de nouvelles étiquettes par défaut aux images générées par I’IA
de Google, mais aussi par celle du logiciel Midjourney, dont l'équipe
qui s’est ralliée à la cause. Celle de la banque d’images Shutterstock
est également dans le coup, selon ce que rapporte l’agence Bloomberg.
L’objectif : s’assurer que tous les contenus générés par l’IA
qui apparaissent dans les résultats de recherche de Google soient identifiés comme tels.
Ces nouvelles fonctionnalités seront déployées au courant de l’année.
-
Pour lutter contre la désinformation, Google
va déployer un outil permettant de savoir si une image a été générée par
une intelligence artificielle et même de trouver son origine. Un moyen
de rendre l'IA plus éthique.
Les IA
génératrices d'images fascinent les internautes autant qu'elles
inquiètent. Elles sont capables, en quelques secondes seulement, de
créer d'incroyables images dans des styles artistiques variés à partir
d'une simple commande textuelle. Peinture surréaliste, portrait au stylo
bic et, bien sûr, photo réaliste... Rien n'est impossible ! Parmi les
intelligences artificielles qui offrent les plus beaux rendus, on trouve
DALL-E, créé par les développeurs de ChatGPT, son rival Midjourney, mais aussi Bing Image Creator.
Les résultats peuvent être confondants de réalisme, comme le prouvent
les photos truquées de personnalités politiques plus vraies que nature
réalisées avec la version 5 de Midjourney (voir notre article),
à tel point qu'il est parfois impossible de distinguer la réalité d'une
production artificielle. Autant dire que ces IA sont un véritable
cauchemar pour le fact checking (vérification d'authenticité,
en français) ! On aurait bien besoin d'un outil pour permettre de
déterminer si une image a été créée par l'IA. Ça tombe bien, Google est
en train d'en développer un !
Images générées par IA : un outil pour démêler le vrai du faux
Lors de sa conférence I/O 2023,
Google a clairement énoncé sa volonté de développer une intelligence
artificielle plus éthique et plus transparente. Aussi, l'entreprise
annonce sur son blog, dans le cadre du déploiement des capacités de génération d'images de son IA Bard – grâce à un partenariat avec Adobe Firefly –, qu'elle va ajouter un petit label "AI Generated with Google"
en dessous de chaque image générée par son intelligence artificielle
dans Google Images. De plus, ces images posséderont des métadonnées
montrant leur origine artificielle. Elle va également permettre à
l'ensemble des internautes d'ajouter, dans les mois à venir, un
filigrane semblable sur les illustrations qu'ils généreront, que ce soit
sur Midjourney, Shutterstock ou d'autres. Notons que les rendus générés
par Bing Image Creator sont automatiquement identifiables à l'aide
d'une icône de Bing.
De plus, la firme de Redmond va faire en
sorte que les internautes puissent vérifier facilement l'origine des
images en consultant une sorte d'historique de ces dernières. Ainsi, un
bouton "About this image" – "À propos de cette image"
en français –, accessible dans la recherche d'image inversée de Google,
permettra de savoir où et quand elles sont apparues sur la Toile. Grâce à
ces indications, montrant notamment si la photo est d'abord apparue sur
un site légitime ou au fin fond du Web, on pourra plus facilement
déduire ses origines. L'outil sera d'abord disponible cet été aux
États-Unis pour les recherches en anglais. Dans l'exemple ci-dessus,
l'utilisateur recherche "moon landing", puis clique sur le bouton "à propos de cette image".
L'outil montre ensuite comment l'image est apparue sur Reddit avec la
mention "Midjourney". À l'inverse, il pourra montrer qu'elle est d'abord
apparue sur des sites d'information dignes de confiance.
Trucage par IA : connaitre l'origine d'une photo
La législation prend petit à petit forme pour contrer les dérives des
réseaux sociaux, mais encore faut-il mettre ces règles en application.
Du côté des réseaux sociaux, qui sont d'importants vecteurs de fake
news, TikTok a mis à jour ses règles pour encadrer les deepfakes et
autres fausses images, en ajoutant une nouvelle section dédiée aux "médias synthétiques et manipulés".
Le réseau social recommande d'utiliser un sticker ou une légende
"synthétique", "faux", "irréel" ou "modifié" pour une meilleure
transparence vis-à-vis des utilisateurs. De plus, elle interdit
complètement les deepfakes sur des personnes privées, mais fait une
exception pour les "personnalités publiques ayant un rôle public important", comme "un politicien, un chef d'entreprise [ou] une célébrité", sauf si "le contenu est utilisé à des fins de promotion ou enfreint toute autre politique". Sur Twitter en revanche, tout est permis avec la fameuse "liberté d'expression" si chère à Elon Musk !
L'Europe n'est pas restée les bras croisés face à l'émergence de
l'intelligence artificielle. Le Parlement européen vient tout juste
d'adopter l'AI Act, un texte destiné à encadrer leurs activités et à
combattre toutes les dérives qui leur sont liées (voir notre article).
Concernant par exemple les IA génératives comme ChatGPT et MidJourney,
les eurodéputés souhaitent que chaque contenu créé par un outil de ce
genre soit mentionné comme tel. Une disposition qui vise à lutter contre
la prolifération des contenus illégaux et la manipulation de
l'information, mais aussi à protéger le droit d'auteur. Reste à savoir
comment faire respecter ce règlement...
Google Messages : l’IA va bientôt transformer vos SMS en paroles de chansons
Google Messages va s’ouvrir à l’intelligence artificielle
générative. D’ici peu, l’application va vous proposer de réécrire vos
SMS en paroles de chansons. L’IA va aussi vous aider à adapter la
tonalité de votre message…
En miroir de Microsoft, Google ambitionne d’intégrer
l’intelligence artificielle générative à la majorité de ses produits.
Comme on vous l’expliquait il y a quelques semaines, l’IA s’apprête
notamment à faire une entrée fracassante dans Google Messages,
l’application de SMS, RCS et de messagerie instantanée pour smartphones
Android. Grâce aux modèles linguistiques développés par le géant
Google, l’application sera même capable d’écrire vos SMS à votre place.
Nos confrères de 9to5Google ont obtenu des captures d’écran montrant le fonctionnement de la nouveauté.
La fuite corrobore les précédentes découvertes du média, qui avait
longuement fouillé dans le code de l’APK de l’application en mars.
Depuis, il semble que Google a considérablement progressé dans
l’intégration de l’option, laissant entrevoir une disponibilité
imminente.
Comme
on peut le voir sur les captures d’écran, la fonction s’intitule
« Magic Compose », soit « Composition Magique » en français. Elle
s’appuie sur l’intelligence artificielle générative pour assister l’utilisateur dans la rédaction de messages.
Concrètement, l’IA générative pourra réécrire les SMS de l’utilisateur. Celui-ci sera en effet invité à choisir entre différentes tonalités
dans les paramètres de l’interface. Il est notamment possible de
demander à l’IA de réécrire le message sur un ton formel, enjoué, relax
ou de manière plus brève. Pour à ces options, il suffit de cliquer sur
une icône montrant un stylo qui brille.
Surtout, Google Messages propose de transformer un banal SMS… en paroles de chansons.
Sur base du message tapé par l’utilisateur, l’IA générative va imaginer
un refrain avec des rimes. Au lieu de demander à un proche « quand
rentres-tu ? » ou « ramène du pain, on en a plus », vous pourriez lui
envoyer un petit poème qui conserve l’intention initiale. C’est aussi
amusant qu’inutile. D’après 9to5Google, qui a pu tester l’option, les
textes générés sont parfois absurdes.
Google Messages va vous souffler les réponses
Moins
révolutionnaire, mais plus pratique, l’IA peut aussi vous suggérer de
courtes réponses en fonction du contexte de la conversation. Si vous
discutez avec un proche et que vous évoquez un besoin de craies, Google
Messages suggérera des réponses comme « je m’en charge », « j’apporterai aussi la craie », « j’apporte la craie » ou « j’arrive dans une minute ». Aux yeux de 9to5Google, l’IA propose des réponses plus « approfondies et pertinentes » que les Smart Replies, dont les suggestions restent très basiques.
Le modèle linguistique s’inspire de vos précédents messages
pour deviner la suite logique de la conversation, de la même manière
que Bard, tout comme ChatGPT, examine votre requête pour y répondre.
Pour y parvenir, l’IA puise dans la base de données avec laquelle elle a
été entraînée.
Évidemment, Google n’imposera pas l’intelligence artificielle à ses
utilisateurs. Il sera possible d’activer ou de désactiver « Magic
Compose ». Il suffira de cocher, ou décocher, l’option dans la section
« Suggestions » des paramètres. Notez que Google indique clairement
qu’il s’agit d’une fonction toujours au stade expérimental, tout comme
Bard.
Rendez-vous le 10 mai pour la Google I/O
D’après le média, il est probable que Google ne tarde pas à entamer le déploiement de l’IA
au sein de l’application. On peut s’attendre à ce que le géant de
Mountain View profite de la Google IO, la conférence annuelle consacrée
aux développeurs, pour lever le voile sur « Magic Compose ».
Sauf
surprise, l’intelligence artificielle devrait être l’une des grandes
stars de l’événement. Dans la foulée, Google va aussi présenter son
premier smartphone pliant, le Pixel Fold. La conférence d’ouverture aura lieu le 10 mai 2023. Elle débutera à 19 h, heure de Paris.
Plusieurs États américains accusent Google de collecter des données sans autorisation
Agence France-Presse
Les
procureurs de plusieurs États américains ont assigné Google en justice,
l'accusant de collecter les données de géolocalisation d'internautes
même lorsque cette permission ne lui est pas donnée, ce que le groupe
dément.
Le
groupe propose notamment aux utilisateurs et utilisatrices du système
d'exploitation Android ou aux propriétaires d'iPhone utilisant un compte
Google d'activer l'option empêchant la collecte de données de
géolocalisation.
Or, selon le document déposé lundi par les procureurs de
la ville et de l'État de Washington, de l'Indiana et du Texas, même
quand l'option était activée, Google a continué à collecter et stocker les données relatives à la localisation des internautes.
Ces données provenaient de l'activité sur Internet, de
l'utilisation d'applications ainsi que du réseau et d'interactions en
Bluetooth.
Ce décalage entre les fonctionnalités proposées et leurs
effets sur l'utilisation des données de géolocalisation a été mis au
jour, en 2018, par l'agence de presse Associated Press (AP). La dépêche
publiée par AP a attiré l'attention de plusieurs États, qui ont lancé
leur propre enquête.
Selon les procureurs, la période concernée va de 2014 à
2019 au moins. Chacun d'entre eux a saisi la justice de son État et
réclame aux juges d'enjoindre à Google de cesser ces pratiques.
Ils demandent également le remboursement des revenus
générés grâce à la collecte et à l'utilisation des données de
géolocalisation, ainsi que des amendes, d'un montant non précisé.
Google veut rétablir la vérité
Sollicité par l'AFP, Google a fait valoir que l'action en justice s'appuyait sur
des affirmations inexactes et des assertions dépassées. Nous avons
toujours intégré des options de protection des données dans nos produits
et offert de contrôler efficacement les données de géolocalisation.
Nous allons nous défendre avec force et rétablir la vérité, a expliqué une porte-parole, qui a dressé une liste d'améliorations mises en place par Google ces dernières années.
Elle comprend notamment des options qui permettent, selon
la porte-parole, d'effacer automatiquement les données de
géolocalisation au fil du temps ou de faire des recherches sur une
adresse ou un lieu sans que les données soient stockées.
Google a fait l'objet de plusieurs actions en justice ces dernières années.
En juillet, 36 États et le procureur de Washington D.C.
ont attaqué la filiale d'Alphabet pour des pratiques jugées
anticoncurrentielles liées à sa boutique d'applications Google Play.
Deux autres procédures sont en cours aux États-Unis
concernant la position dominante du moteur de recherche de Google, et
une troisième est liée à la technologie utilisée pour des fins
publicitaires.
Google vous traque, voici comment ne plus être suivi
par
Romain "Nemrod" Vandevelde, le
Afin de vous offrir une expérience personnalisée, Google suit vos
déplacements et votre activité sur le net. Il est néanmoins possible de
désactiver ce suivi.
Lorsque vous utilisez une application Google, que ce soit Maps, Gmail, Chrome ou simplement le moteur de recherche, il y a de fortes chances pour que la firme de Mountain View enregistre vos déplacements.
Si vous pensiez vous protéger en désactivant l’historique de vos
déplacements, détrompez-vous, seules les données de Google Maps Timeline
ne sont pas sauvegardées.
Supprimer le suivi de votre activité permet de préserver certains aspects de votre vie privée,
comme votre position à un instant t ou simplement l’adresse de votre
domicile, lieu de travail… Bien évidemment, l’usage de Google Map
nécessite une localisation de votre position, mais elle apparaîtra dans
les enregistrements comme un carré d’un peu plus d’un kilomètre de côté
contenant un millier d’utilisateurs afin de conserver votre position
exacte confidentielle.
Le problème de ce genre de réglage est le manque de personnalisation
des recherches. Lorsque vous cherchez « supermarché » par exemple,
Google vous fournit une liste des magasins à proximité avec les
horaires, l’itinéraire, l’affluence habituelle… Désactiver le tracking
de position se soldera automatiquement par la perte de ces infos de
proximité accessibles simplement et rapidement.
Pour les fans des publicités ciblées, désactiver le suivi entraînera
l’apparition de publicités génériques au lieu d’encarts personnalisés. L’internet personnalisé est donc le prix à payer pour protéger sa vie privée.
Comment mettre fin au suivi de Google ?
Si vous êtes décidé à mettre fin au suivi de Google, voici la marche à suivre :
ouvrir google.com et s’identifier avec son compte
cliquer sur Gérer votre compte
puis Données et vie privée
enfin Vos activités et les lieux que vous avez visités (cela aura pour effet de vous amener au bon onglet)
À partir de cet écran vous aurez la possibilité de stopper
l’enregistrement de votre position puis de supprimer votre historique de
position en cliquant dessus puis Gérer l’historique.
Une fois la carte ouverte, vous pouvez supprimer une date en particulier
ou l’ensemble de l’historique en cliquant sur la corbeille en bas à
droite.
Pour désactiver le suivi de votre activité, il suffit à partir du même écran de cliquer sur Activité sur le Web et les applications
afin de désactiver l’enregistrement et supprimer l’historique. La même
manipulation est disponible également avec votre historique YouTube.
Il est impressionnant de voir la précision et la quantité de données
enregistrées à notre insu et il est bon de savoir qu’il existe une
méthode pour contrôler un peu mieux la part des informations que l’on
transmet à une entreprise comme Google.
Selon Google, Dmitry Starovikov et Alexander Filippov responsables du botnet blockchain Glupteba
Google s'attaque au botnet blockchain Glupteba
Sécurité : Selon Google, le
botnet compte actuellement environ un million d'appareils Windows
compromis dans le monde entier et se développe parfois au rythme de
milliers de nouveaux appareils par jour.
Par
Jonathan Greig
|
Google a annoncé ce matin avoir perturbé l'infrastructure de commande
et de contrôle de Glupteba, un botnet adossé à la blockchain, utilisé
pour cibler des appareils sous Windows.
Le vice-président de Google chargé de la sécurité, Royal Hansen, et la juriste Halimah DeLaine Prado ont annoncé dans un billet de blog mardi que le groupe d'analyse des menaces de la société (Threat Analysis Group, TAG) suivait Glupteba depuis des mois.
Ils ont décidé de prendre des mesures techniques et juridiques contre le groupe.
Une procédure juridique pour entraver les opérateurs
Google a déposé plainte
contre le botnet, dans l'espoir de « créer une responsabilité juridique
pour les opérateurs du botnet et de contribuer à dissuader toute
activité future ».
« Après une enquête approfondie, nous avons déterminé que le botnet
Glupteba implique actuellement environ un million d'appareils Windows
compromis dans le monde entier, et se développe parfois à un rythme de
milliers de nouveaux appareils par jour », écrivent-ils.
« Glupteba est connu pour voler les identifiants et les données des
utilisateurs, pour miner des cryptomonnaies sur les hôtes infectés et
pour mettre en place des proxys afin de canaliser le trafic internet
d'autres personnes via des machines et des routeurs infectés. »
Google note que, bien qu'il a été en mesure de perturber
l'infrastructure de commande et de contrôle de Glupteba, ses actions
peuvent s'avérer temporaires, compte tenu de « l'architecture
sophistiquée du groupe et des actions que ses organisateurs ont prises
pour maintenir le botnet, mettre à l'échelle ses opérations et mener des
activités criminelles à grande échelle ».
Ils estiment que l'action en justice contribuera à compliquer les
actions futures des opérateurs du botnet. L'action en justice cite
directement Dmitry Starovikov et Alexander Filippov parmi les
opérateurs, mais note que d'autres acteurs inconnus sont impliqués.
L'action en justice a été initiée à New York, et les deux personnes
citées sont poursuivies pour fraude et abus informatiques, violation de
marque déposée, et plus encore. Google a également demandé une
ordonnance restrictive temporaire, dans le but de « créer une véritable
responsabilité juridique pour les opérateurs » du botnet.
Des milliers de téléchargements par jour
Mais Google rappelle également que l'utilisation par le groupe de la
technologie blockchain a rendu le botnet plus résilient. Il ajoute que
davantage d'organisations cybercriminelles profitent de la technologie
blockchain, qui permet aux botnets de se rétablir plus rapidement en
raison de leur nature décentralisée.
Shane Huntley et Luca Nagy, membres du groupe d'analyse des menaces
de Google, ont expliqué dans un billet de blog que Glupteba est connu
pour voler les identifiants et mots de passe des utilisateurs et les
cookies, miner des cryptomonnaies sur les hôtes infectés, déployer et
exploiter des composants proxy ciblant les systèmes Windows et les
objets connectés.
« Le TAG a observé le botnet, qui cible des victimes dans le monde
entier, et notamment aux Etats-Unis, en Inde, au Brésil, au Vietnam et
en Asie du Sud-Est. La famille de logiciels malveillants Glupteba est
principalement distribuée par le biais de réseaux de paiement par
installation (PPI) et via le trafic acheté auprès de systèmes de
distribution de trafic (TDS) », explique l'équipe de Google.
« Pendant un certain temps, nous avons observé des milliers
d'instances de téléchargements malveillants de Glupteba par jour.
L'image suivante montre une page web imitant la page de téléchargement
d'un crack logiciel qui délivre une variante de Glupteba aux
utilisateurs au lieu du logiciel promis. »
L'équipe TAG et d'autres employés de Google ont bloqué environ
63 millions de Google Docs ayant distribué Glupteba, 1 183 comptes
Google, 908 projets Google Cloud et 870 comptes Google Ads associés à la
distribution de ce malware. Environ 3,5 millions d'utilisateurs ont été
alertés avant de télécharger un fichier malveillant grâce à Google Safe
Browsing, selon Shane Huntley et Luca Nagy.
Le botnet s'appuie sur la blockchain
Les chercheurs ont également indiqué avoir travaillé avec CloudFlare
sur les efforts de perturbation. Dans le cadre de son enquête, Google a
utilisé les produits et services d'investigation Chainalysis pour
enquêter sur le botnet.
Erin Plante, directrice principale des services d'enquête de
Chainalysis, explique à ZDNet que le botnet a deux principaux liens avec
les cryptomonnaies : le recours au cryptojacking, et une tactique
nouvelle visant à complexifier les opérations de démantèlement.
Selon elle, Glupteba utilise également la blockchain Bitcoin pour
encoder les serveurs de commande et de contrôle (C2) mis à jour dans les
champs Op_Returns des transactions enregistrées sur la blockchain. Cela
signifie que chaque fois que l'un des serveurs C2 de Glupteba est
fermé, il suffit aux ordinateurs infectés de scanner la blockchain pour
trouver la nouvelle adresse de domaine du serveur C2, qui est ensuite
dissimulée parmi les centaines de milliers de transactions Bitcoin
quotidiennes dans le monde.
La plupart des techniques de démantèlement de botnets impliquent la
désactivation des domaines de serveurs C2, ce qui rend cette tactique
particulièrement difficile à contrer. Erin Plante indique qu'il s'agit
du premier cas connu d'un botnet utilisant cette approche. La société
Akamai avait pourtant détaillé une variante de cette technique en février 2021, qui exploitait déjà la blockchain pour récupérer les adresses IP des serveurs de contrôle du botnet.
Erin Plante ajoute que l'enquête a révélé des transactions de cryptomonnaies provenant de Federation Tower East, un immeuble de bureaux de luxe situé à Moscou qui abrite le siège de nombreuses entreprises de cryptomonnaies connues pour blanchir des fonds criminels.
Google communique sur les attaques informatiques qui visent les youtubeurs depuis 2019
Fanny Dufour
21 octobre 2021 à 11h30
Google a communiqué sur les
techniques déployées par les hackers pour piéger des youyubeurs et sur
les mesures mises en place pour les arrêter.
L'entreprise parle notamment d'une importante campagne de phishing
en cours depuis 2019 et qui repose sur du social engineering pour contourner l'authentification multifacteur.
Des mots de passe et cookies volés
Depuis 2019, plusieurs youtubeurs sont visés par des campagnes de phishing dans le but de réaliser des attaques de type pass-the-cookie.
C'est ce que Google a dévoilé dans un post de blog écrit par son groupe
d'analyses des menaces (TAG). Les chercheurs de l'entreprise attribuent
les attaques à plusieurs hackers recrutés sur un forum russe.
Avec l'émergence de l'authentification multifacteur
, les attaquants sont repassés sur des techniques de social engineering afin
de piéger les victimes. Ils visent les adresses mail professionnelles
des youtubeurs, souvent publiques, avec des e-mails leur proposant des
opportunités de collaboration pour des tests de produits comme des antivirus
, des jeux vidéo ou des VPN
. Les e-mails sont personnalisés, avec une petite présentation de
l'entreprise fictive et une proposition commerciale. Quand la victime
accepte le deal, elle reçoit par e-mail ou via un PDF sur Google Drive
une URL pour télécharger le logiciel, qui cache en vérité un malware
.
Une fois ce dernier présent sur
l'ordinateur de la victime, il s'occupe de voler les mots de passe et
cookies et de les envoyer sur le serveur distant des attaquants, qui
peuvent par la suite prendre le contrôle des chaînes de leurs cibles.
Avoir activé l'authentification double facteur sur son compte n'aide pas
: grâce aux cookies d'authentification volés, ils arrivent à contourner
la protection. Aucun des malwares utilisés n'était persistant, ce afin
d'éviter la détection.
Une campagne de phishing importante
Google a détecté qu'au moins 1 011
domaines permettant aux attaquants de se faire passer pour des
entreprises légitimes et 15 000 comptes mail ont été créés dans le cadre
de cette campagne. La variété des malwares
utilisés ainsi que la personnalisation des e-mails envoyés
s'explique par le fait que l'attaque n'est pas le fait d'un groupe en
particulier, mais de plusieurs hackers recrutés sur un forum russe, à
qui étaient promis 25 à 70 % des revenus générés par le vol du compte,
selon le niveau de sophistication de leur attaque.
L'entreprise a indiqué avoir mis en place plusieurs mesures de sécurité afin d'arrêter les tentatives de phishing, comme le Safe Browsing
, de nouvelles règles pour les détecter et les bloquer
automatiquement, et des mesures de sécurité plus fortes sur les comptes
pour prévenir les utilisateurs à chaque action sensible. YouTube aurait
également réussi à récupérer automatiquement 99 % des chaînes piratées,
utilisées par les hackers pour réaliser des scams promettant des crypto-monnaies
en échange d'une contribution initiale.
Google en profite pour donner des
conseils aux youtubeurs, comme le fait de scanner les fichiers avant de
les télécharger, de prendre au sérieux les avertissements de sécurité ou
d'activer l'authentification double facteur, même si elle ne permet pas
d'arrêter ces attaques en particulier. Elle deviendra de toute façon obligatoire pour certains d'entre eux
d'ici la fin de l'année.
Google peut désormais vous aider à accorder votre guitare
Radio-Canada
Vous
avez égaré votre accordeur? Pas de souci; il suffit de taper « Google
accordeur » (ou « Google Tuner » pour l'interface en anglais) dans le
populaire moteur de recherche pour que le géant californien vous aide à
faire le travail.
Après
avoir fourni à votre microphone l’accès à l’application, Google
écoutera le son de l’instrument que vous jouez – guitare ou autre – pour
vous permettre d’en ajuster la note.
Cette fonctionnalité existait déjà et on pouvait
auparavant y accéder en la réclamant à l’Assistant Google; elle est
désormais offerte sur tous les appareils en faisant une simple recherche
dans Google.
L’accordeur Google a fait son apparition la semaine
dernière. La nouvelle a été confirmée par l’entreprise californienne au
site Android Police.
L’outil n’offre aucune fonctionnalité avancée, comme de
pouvoir faire jouer une note pour accorder son instrument à l’oreille,
mais peut très bien dépanner pour l’accordage d’appoint d’une guitare,
par exemple.
Google détaille le fonctionnement de MUM, le prochain algorithme de son moteur de recherche
Alexandre Boero
20 août 2021 à 16h20
Le géant Google veut aider
ses utilisateurs à obtenir des réponses à des questions complexes, en
limitant davantage le nombre de requêtes. Et le nouveau langage de la
firme, MUM, pourrait à terme être comparable à un véritable assistant
virtuel sophistiqué.
À mesure que le temps passe, Google
continue d'améliorer ses standards de recherche. En mai dernier, à
l'occasion de la Google I/O 2021, Pandu Naya, vice-président en charge
de la Recherche chez Google, avait dévoilé les contours du futur du
moteur de recherche de l'entreprise : MUM, pour Multitask Unified Model
(modèle unifié multitâches). Propulsé mais encore au début de sa vie,
le modèle de langage MUM doit répondre à un objectif majeur : permettre
aux utilisateurs de trouver toujours plus vite et toujours plus
efficacement les réponses à leurs requêtes.
Google pense un service plus sophistiqué, qui pourrait être comparé à un assistant de recherche virtuel
« MUM a le potentiel de transformer la façon dont Google vous aide dans les tâches complexes »,
résume la firme de Mountain View. D'un point de vue technique, MUM
utilise le framework Text-to-Text (T5), réputé pour être 1 000 fois plus
puissant que le modèle BERT, introduit par Google en 2019.
Tout l'intérêt de MUM réside dans
l'apport pour l'utilisateur. Ce nouveau modèle d'intelligence
artificielle à grande échelle doit faire en sorte que la recherche de
l'utilisateur soit la plus optimale, à la fois en ce qui concerne la
précision de la réponse et le temps qu'elle met à arriver. En faisant de
la recherche sur Internet un service encore plus sophistiqué, on
pourrait aboutir à une transformation en un assistant de recherche
virtuel, toujours avec cet objectif de répondre à des requêtes
complexes, qui nécessitent de prendre en considération, outre la
requête, des notions de temps (jour de la semaine ; saison ; vacances
etc.) et d'espace au sens large (comparaison entre deux destinations ;
altitude etc.).
Une recherche plus rapide, une
réponse plus efficace… Tout cela doit passer par une action qui consiste
à casser la barrière de la langue, qui peut empêcher ou rendre
difficile aujourd'hui l'accès à certaines informations. MUM est « formé
dans 75 langues différentes et de nombreuses tâches différentes à la
fois, ce qui permet de développer une compréhension plus complète de
l'information et de la connaissance du monde que les modèles
précédents », explique Pandu Nayak.
La volonté de proposer des réponses à la hauteur de la complexité des requêtes
Google prend l'exemple d'un
utilisateur qui vient de faire une randonnée au mont Adams et qui
réfléchit à en faire une seconde, cette fois au Mont Fuji mais à
l'automne prochain, en se demandant en quoi il doit se préparer
différemment. Une question compréhensible mais hautement complexe. Une
telle demande nécessite d'ailleurs en moyenne quelque huit requêtes,
selon Google, pour aboutir à une réponse à la hauteur de la recherche.
Demain, grâce à MUM, la réponse à la
requête pourrait être bien plus précise. Le fait d'évoquer
« l'automne » dans la requête pourrait permettre au modèle de notifier à
l'utilisateur le besoin d'une veste imperméable. De même que « se
préparer » lui permettrait de proposer à l'internaute ou au mobinaute
des équipements adaptés, ou les meilleurs exercices conseillés pour
préparer une telle ascension, à cette saison et à cette altitude.
Mieux encore, et cela rejoint la
compréhension des différentes langues, le moteur de recherche Google
pourra aussi utiliser des fichiers audio et vidéo, et des images, pour
diriger l'utilisateur vers des contenus jugés plus pertinents.
Des voix s'élèvent contre le risque d'une plus grande concentration du trafic Web sur et via Google
Si sur le papier l'idée de MUM est
alléchante, elle nécessite tout de même des critiques relevables,
émanant d'outre-Atlantique. En effet, Sara Watson, analyste principale
du groupe d'études de marché Insider Intelligence, estime, pour nos
confrères du Financial Times, que « cela consolidera toutes
les activités sur les propriétés de Google […] Tout ce qui apparaît sur
la première page de recherche peut être tout ce que vous voulez ».
Le traitement des requêtes les plus
complexes pousserait en effet Google à piocher davantage d'informations
partout sur le Web, ce qui fait poindre l'inquiétude d'une concentration
de la navigation sur Google. « Un tel système pourrait provoquer un contrecoup sur la part des éditeurs du Web », note Sara Watson, qui redoute donc que le trafic vers d'autres sites internet soit moins dense.
De son côté, Google promet un bond en avant « responsable ».
De plus en plus scruté par les régulateurs du globe, le géant américain
nie le fait que réduire le nombre de requêtes au maximum limiterait le
trafic et le renvoi vers d'autres sites Web. Officiellement, Google
l'assure : MUM ne poursuit pas l'objectif de garder plus de trafic Web
pour lui.
Google et la vie privée : 80 de ses employés renvoyés,et qui exploitaient des données personnelles,c'est 8,6% de tout les problêmes de sécurité chez Google,et que ces employés s'infiltrent dans vos appareils IoT connectés sans-fil !!!
Google et la vie privée : 80 de ses employés renvoyés,et qui exploitaient des données personnelles
par
Auriane Polge, le
Google aurait licencié des douzaines d’employés au cours des trois
dernières années. Ils ont été accusés d’avoir enfreint les politiques de
l’entreprise sur le traitement des données des utilisateurs en se
servant de leur accès privilégié.
Entre 2018 et 2020, Google aurait renvoyé plusieurs douzaines
d’employés. La firme de Mountain View avait effectivement découvert que
les employés en question avaient exploité les données des utilisateurs. Cela signifie qu’ils se sont servis de leur accès aux bases de données pour enfreindre les politiques de l’entreprise.
36 employés de Google renvoyés en 2020, 26 en 2019 et 18 en 2018
Au total, ce sont 36 employés que Google a renvoyés en 2020 pour des « problèmes liés à la sécurité ». Comme l’a rapporté Vice, « 86
% de toutes les allégations liées à la sécurité contre des employés
comprenaient une mauvaise gestion d’informations confidentielles, telles
que le transfert d’informations uniquement internes à des tiers ». De plus, 10 % de ces allégations concernaient des employés qui avaient eu accès aux données. Ils pouvaient donc supprimer ou modifier des données personnelles.
Un tel incident est grave pour Google qui est présent au quotidien chez ses utilisateurs, notamment en ce qui concerne la domotique et les objets connectés dans les maisons. D’ailleurs, les nouvelles caméras Google Nest sont apparues en ligne il y a quelques jours.
En 2019, Google avait licencié 26 employés et 18 en 2018. Les
chiffres montent donc progressivement chaque année, ce qui peut sembler inquiétant pour la confidentialité des utilisateurs. Néanmoins, Google se défend. Un porte-parole de la firme de Mountain View a expliqué que « les
cas mentionnés concernent principalement un accès inapproprié ou une
utilisation abusive d’informations confidentielles et sensibles de
l’entreprise ou de la propriété intellectuelle ».
Pour Google, ce ne sont donc pas les données des utilisateurs qui
étaient ciblées, mais celles de l’entreprise. D’ailleurs, les employés
qui enfreignent les politiques de l’entreprise ne sont pas forcément
tous renvoyés. Des formations spéciales sont prévues pour éviter qu’un
tel incident se répète à l’avenir. Quoi qu’il en soit, Google doit tout
mettre en place pour privilégier la sécurité et la confidentialité de ses utilisateurs en priorité.
Google va bloquer la connexion des anciens smartphones à partir de septembre prochain
ADIEUSelon
la société, cette mesure est prise afin de protéger la confidentialité
des comptes des utilisateurs, qui ne peuvent plus être aussi sécurisés
que sur les versions les plus récentes
20 minutes avec agence
—
Les applications Google Maps, YouTube ou encore Gmail ne
seront plus accessibles après la date limite
Les smartphones fonctionnant sous
Android
2.3.7 ou une version antérieure n’auront plus accès aux services de
Google à partir du 27 septembre, a annoncé l’entreprise ce mardi. Afin
de justifier cette décision,
Google a mis en
avant ses « efforts permanents pour assurer la sécurité des
utilisateurs », leurs comptes ne pouvant plus être aussi sécurisés que
sur les versions les plus récentes, relate
Phonandroid.
Ainsi, le géant californien
a recommandé aux personnes concernées d’opter « pour une version plus
récente d’Android, la 3.0 » ou une déclinaison ultérieure. Parmi les
applications Google qui ne seront plus disponibles à partir
du 27 septembre figurent notamment Google Maps,
YouTube ou
encore Gmail. Après la date butoir, le système ne reconnaîtra plus les
identifiants et mots de passe des clients utilisant un système
d’exploitation trop ancien et un message d’erreur s’affichera.
Possibilité de passer par la version Web des applications
Les propriétaires d’un smartphone ne permettant pas une mise à jour
d’Android auront malgré tout la possibilité de continuer à utiliser
certains des portails de Google en passant par leurs versions Web. Leur
compte Google sera par exemple accessible via l’URL myaccount.google.com et leur messagerie Gmail sur mail.google.com. L’autre solution reste d’acheter un terminal plus récent, ajouté Phonandroid.
Les
utilisateurs d’une version d’Android 2.3.7 ou ultérieure seront
également dans l’impossibilité de se connecter avec leur identifiant et
leur mot de passe s’ils créent un nouveau compte Google sur leur
smartphone ou s’ils suppriment leur compte et tentent de le rajouter.
Cela ne fonctionnera pas non plus s’ils rétablissent les paramètres
d’usine sur leur téléphone ou s’ils modifient leur mot de passe.
Comment transmettre votre compte Google à votre mort ?
Par:Frédéric Pereira
0 Commentaire
Personne n’aime penser à sa propre mort. Pourtant, cela fait partie
des choses qui doivent être anticipées, ne serait-ce que pour permettre à
ceux qui restent de poursuivre leur vie. C’est dans cette optique que
Google a mis en place une fonction permettant de planifier le devenir de
nos comptes en cas de disparition.
Toutes les personnes qui ont été confrontées à la disparition d’un proche savent à quel point ce moment peut être difficile.
Au-delà de la peine ressentie face à cette cruelle absence avec
laquelle nous devons apprendre à vivre, c’est aussi une partie de
nous-mêmes que nous devons alors abandonner.
Mais au-delà de la douleur provoquée par la disparition de l’être
cher, il faut aussi compter avec ce qu’il n’est pas exagéré d’appeler le
rouleau compresseur administratif. Un rouleau compresseur qui
n’attendra pas votre deuil pour se manifester et que vous devrez
affronter, vaille que vaille, même si vous en êtes encore à devoir
étouffer les larmes que vous tentez mollement de refouler.
Google ne peut rien contre ça, tout comme Google ne peut rien non
plus contre votre douleur. Ce que peut faire la firme, en revanche,
c’est de s’assurer que votre compte Google tombe entre les bonnes mains
lorsque vous passerez de vie à trépas.
Pour accéder à cette fonction, il suffit d’ouvrir n’importe quel
service de Google, de cliquer sur votre avatar en haut à droite et
d’aller chercher l’option “Gérer votre compte Google”.
Vous serez alors redirigé vers le tableau de bord regroupant toutes les fonctions propres à votre compte.
Il faudra alors suivre les étapes suivantes pour planifier le devenir de votre compte :
Cliquez sur le menu “données et personnalisation” à gauche ;
Descendez à l’encart “télécharger, supprimer ou planifier l’avenir de vos données” ;
Cliquez sur le bouton “planifier le devenir de votre compte” ;
Google va alors lancer un assistant complet et que vous devrez suivre scrupuleusement.
Première étape, il faudra activer la gestion de votre plan en
cliquant sur le bouton dédié. Lorsque ce sera fait, Google vous
demandera de configurer plusieurs critères.
Vous choisissez à partir de quand votre compte sera considéré comme inactif
Le premier est le plus important. Il consiste en effet à définir la
période à partir de laquelle votre compte sera considéré comme inactif.
Ici, vous aurez le choix entre quatre options : 3 mois, 6 mois, 12 mois
ou 18 mois.
Si votre compte Google occupe une place importante dans votre vie
numérique, ce qui est certainement le cas si vous utilisez Gmail, alors
je vous recommande de configurer cette option sur trois mois. Si vous le
faites, alors la procédure de transmission du compte s’enclenchera
automatiquement à partir de ce délai.
Ce qui permettra du même coup à votre proche de confiance de gérer
toutes les modalités administratives liées à votre disparition.
Attention cependant, car la transmission du compte ne sera pas
immédiate. En réalité, avant de l’activer, Google tentera de vous
joindre par les moyens que vous allez devoir indiquer lors de l’étape
suivante de l’assistant.
Vous aurez alors la possibilité de saisir un numéro de téléphone ou une adresse mail de contact.
Ce n’est que si vous ne répondez pas aux tentatives de contact de
Google que l’opération de transmission du compte sera activée. De votre
côté, tout ce que vous aurez à faire, ce sera de saisir l’adresse mail
de votre personne de confiance et, éventuellement, un message. Si vous
ne donnez plus signe de vie à Google, alors cette personne aura accès à
vos données.
Précision importante, Google vous laisse le choix des données à
partager. Comme votre agenda, vos mails, vos contacts ou même vos
actualités, les documents de votre Drive ou encore vos informations
Google Pay.
L’outil est donc très complet et il ne vous limite d’ailleurs pas à
un contact. Si vous le désirez, vous pourrez partager vos données avec
un maximum de 10 personnes.
Apple paye 300 millions de dollars à Google pour utiliser leurs serveurs
Apple
serait obligé de se fournir au près de Google, ses serveurs ne
suffisant plus à stocker les données utilisateurs de la Pomme.
Publié le
Par :Tristan Carballeda
Apple développe de façon accélérée son service de cloud, iCloud.
Utilisée par de plus en plus de propriétaires d’iPhone, iPad et Mac, la
solution de stockage à distance de la Pomme s’est faite, en quelques
années, une place de choix dans le monde du cloud. Il est donc assez
cocasse de savoir qu’Apple dépense près de 300 millions de dollars dans
des frais de serveurs auprès de Google. Car si la firme de Cupertino
utilise ses propres serveurs pour stocker les montagnes d’informations
dont elle dispose, ces derniers ne suffisent pas, et Apple est bien
obligé de faire appel à la concurrence pour ranger toutes les données
qu’elle a en sa possession.
Selon les informations de The Information, les frais en service de stockage à distance d’Apple
auraient augmenté de 50 % d’une année sur l’autre, s’élevant
aujourd’hui à plus de 300 millions de dollars. Une somme qui irait pour
sa très grande partie directement dans les poches de Google, la firme de
Mountain View étant le principal associé de la Pomme dans cette
affaire. Au total, le G de GAFA stockerait pas moins de huit exaoctets
(8 millions de To) d’informations pour son acolyte et concurrent.
Apple va trop vite pour suivre son propre rythme
Une pratique étrange, qui est finalement assez peu exotique dans le monde des nouvelles technologies.
Autre exemple « d’entraide » entre géants du numérique, le stockage des
données de Facebook, sur des serveurs d’Amazon. En effet, la grande
majorité des données de Facebook sont stockées sur des serveurs
appartenant à AWS, une filiale du mieux connu groupe Amazon.
La présence d’Apple dans les serveurs de Google aurait même gagné son petit nom « Bigfoot » selon les sources de The information. Apple
paye ici le prix de son développement ultra-rapide, qu’elle-même
n’arrive pas à suivre. La Pomme travaillerait fortement en interne pour
résoudre ce problème de stockage, la firme de Cupertino ne voulant pas
être prise dans un scandale de fuite de données provoqué par Google.