« All in » pour Samsung, qui mise tout sur l'incurvé et sur le
LCD quantum dots pour ses nouveaux téléviseurs phares du CES 2015.
Cette année LG et Samsung n'ont pas lancé des produits quasi identiques sur le marché du téléviseur. Les deux frères ennemis ont bel et bien pris deux routes distinctes, au bénéfice des consommateurs qui jouissent d'une plus grande diversité. Alors que LG poursuit sa route avec l'OLED sur le très haut de gamme, Samsung a finalement retiré cette technologie de son catalogue. Après l'avoir commercialisée pendant deux ans, le fabricant s'est finalement ravisé. Selon Nicolas Ferry, directeur marketing chez Samsung France, la technologie n'est pas encore assez fiable et mature. Les acquéreurs de la première heure apprécieront.
Comme pour LG, nous ne détaillons pas immédiatement la gamme. Il est difficile d'obtenir des explications techniques claires, soit par manque d'expertise, soit par volonté, et les prix et les dates de commercialisation sont, comme d'habitude, encore imprécis voire inconnus. En attendant d'obtenir des précisions de la part de la division française du fabricant, nous vous proposons donc de prendre un peu de recul et de faire le point sur l'approche du fabricant.
En 2015, Samsung « revient à la qualité d'image » en adoptant lui aussi les dernières avancées en matière de mise en œuvre de la technologie LCD, et en inaugurant le concept de SUHD. Comme la majorité de ses concurrents, il adopte la technologie de rétro-éclairage quantum dots, qui permet d'élargir l'espace colorimétrique en recourant aux nanotechnologies pour produire du blanc.
L'écran peut ainsi restituer 1,07 milliard de couleurs (10 bits) mais aussi et surtout 100 % du Rec. 2020, l'espace colorimétrique de la phase 2 de l'Ultra HD, ainsi que l'essentiel du DCI P3, l'espace colorimétrique utilisé par l'industrie du cinéma numérique. Problème : les couleurs des programmes produits en Rec. 709 (la quasi totalité à ce jour) sont étirées. Les couleurs sont très saturées, l'image est très colorée… voire trop.
Les téléviseurs SUHD disposent par ailleurs d'une dalle transmettant 37 % de lumière en plus. Associée au passage du rétro-éclairage en périphérie au rétro-éclairage direct, à la multiplication par 9 du nombre de zones de rétro-éclairage localisé, ainsi qu'à une technologie qui consiste à reporter sur certains pixels lumineux la luminosité inexploitée par d'autres pixels sombres, cette dalle peut atteindre une luminosité de 1000 cd/m2 de manière localisée, et obtenir un niveau de noir encore plus profond. La gamme répond ainsi aux exigences du HDR, de la plage dynamique large, le deuxième apport de la phase 2 de l'Ultra HD. Ici encore, cette caractéristique soulève la problématique de la restitution des contenus existants.
D'une certaine manière, ces nouveaux téléviseurs Samsung sont trop en avance sur leur temps.
Les deux produits phare de la gamme 2015 sont les séries JS9500 et JS9000, qui seront proposées respectivement en 65, 75 ou 88 pouces et 48, 55 ou 65 pouces. Fait marquant : cette année pour bénéficier du haut de gamme maison et du concept SUHD, il faudra obligatoirement se mettre à l'incurvé. Samsung proposera encore des écrans plats, mais seulement sur des produits sensiblement moins haut de gamme.
Quoi qu'il en soit le fabricant communique le rayon de courbure de ses téléviseurs, qui est de 4,2 mètres quelle que soit la diagonale. C'est donc à 4,2 m de l'écran qu'on profite de l'atout de l'incurvé en se trouvant à équidistance de toute la surface de l'écran (sur l'axe vertical).
La nouvelle gamme présente enfin l'intérêt d'inaugurer une nouvelle plateforme Smart TV reposant sur le système d'exploitation maison Tizen. Mais alors que les fonctionnalités intelligentes et connectées des téléviseurs Samsung étaient largement mises en lumière jusqu'à récemment, cette année la marque ne s'épanche pas sur cet aspect. Il faut dire que Samsung prône cette fois la simplicité et la sobriété. Il se pourrait même que les fonctions de reconnaissance vocale et gestuelle vantées il y a peu aient disparu.
Cette année LG et Samsung n'ont pas lancé des produits quasi identiques sur le marché du téléviseur. Les deux frères ennemis ont bel et bien pris deux routes distinctes, au bénéfice des consommateurs qui jouissent d'une plus grande diversité. Alors que LG poursuit sa route avec l'OLED sur le très haut de gamme, Samsung a finalement retiré cette technologie de son catalogue. Après l'avoir commercialisée pendant deux ans, le fabricant s'est finalement ravisé. Selon Nicolas Ferry, directeur marketing chez Samsung France, la technologie n'est pas encore assez fiable et mature. Les acquéreurs de la première heure apprécieront.
Comme pour LG, nous ne détaillons pas immédiatement la gamme. Il est difficile d'obtenir des explications techniques claires, soit par manque d'expertise, soit par volonté, et les prix et les dates de commercialisation sont, comme d'habitude, encore imprécis voire inconnus. En attendant d'obtenir des précisions de la part de la division française du fabricant, nous vous proposons donc de prendre un peu de recul et de faire le point sur l'approche du fabricant.
SUHD : espace colorimétrique étendu et large plage dynamique
En 2015, Samsung « revient à la qualité d'image » en adoptant lui aussi les dernières avancées en matière de mise en œuvre de la technologie LCD, et en inaugurant le concept de SUHD. Comme la majorité de ses concurrents, il adopte la technologie de rétro-éclairage quantum dots, qui permet d'élargir l'espace colorimétrique en recourant aux nanotechnologies pour produire du blanc.
L'écran peut ainsi restituer 1,07 milliard de couleurs (10 bits) mais aussi et surtout 100 % du Rec. 2020, l'espace colorimétrique de la phase 2 de l'Ultra HD, ainsi que l'essentiel du DCI P3, l'espace colorimétrique utilisé par l'industrie du cinéma numérique. Problème : les couleurs des programmes produits en Rec. 709 (la quasi totalité à ce jour) sont étirées. Les couleurs sont très saturées, l'image est très colorée… voire trop.
Les téléviseurs SUHD disposent par ailleurs d'une dalle transmettant 37 % de lumière en plus. Associée au passage du rétro-éclairage en périphérie au rétro-éclairage direct, à la multiplication par 9 du nombre de zones de rétro-éclairage localisé, ainsi qu'à une technologie qui consiste à reporter sur certains pixels lumineux la luminosité inexploitée par d'autres pixels sombres, cette dalle peut atteindre une luminosité de 1000 cd/m2 de manière localisée, et obtenir un niveau de noir encore plus profond. La gamme répond ainsi aux exigences du HDR, de la plage dynamique large, le deuxième apport de la phase 2 de l'Ultra HD. Ici encore, cette caractéristique soulève la problématique de la restitution des contenus existants.
D'une certaine manière, ces nouveaux téléviseurs Samsung sont trop en avance sur leur temps.
SUHD : de l'incurvé ou rien !
Les deux produits phare de la gamme 2015 sont les séries JS9500 et JS9000, qui seront proposées respectivement en 65, 75 ou 88 pouces et 48, 55 ou 65 pouces. Fait marquant : cette année pour bénéficier du haut de gamme maison et du concept SUHD, il faudra obligatoirement se mettre à l'incurvé. Samsung proposera encore des écrans plats, mais seulement sur des produits sensiblement moins haut de gamme.
Quoi qu'il en soit le fabricant communique le rayon de courbure de ses téléviseurs, qui est de 4,2 mètres quelle que soit la diagonale. C'est donc à 4,2 m de l'écran qu'on profite de l'atout de l'incurvé en se trouvant à équidistance de toute la surface de l'écran (sur l'axe vertical).
Nouvelle plateforme Tizen
La nouvelle gamme présente enfin l'intérêt d'inaugurer une nouvelle plateforme Smart TV reposant sur le système d'exploitation maison Tizen. Mais alors que les fonctionnalités intelligentes et connectées des téléviseurs Samsung étaient largement mises en lumière jusqu'à récemment, cette année la marque ne s'épanche pas sur cet aspect. Il faut dire que Samsung prône cette fois la simplicité et la sobriété. Il se pourrait même que les fonctions de reconnaissance vocale et gestuelle vantées il y a peu aient disparu.