Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.
Meta cible les entreprises utilisant Facebook et Instagram pour espionner
1500 comptes Facebook et Instagram liés à de l'espionnage ont été fermés.
Meta a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram.
Agence France-Presse
Meta
a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram
liés à des cybermercenaires qui les ont utilisés pour espionner jusqu'à
50 000 organisations militantes, des personnes dissidentes et des
journalistes pour une clientèle du monde entier.
Les
comptes en question étaient connectés à sept sociétés offrant des
services allant de la collecte d'informations publiques en ligne à
l'utilisation de fausses identités pour entrer en relation avec les
cibles en passant par de l'espionnage numérique par le biais du
piratage.
Meta – anciennement le groupe Facebook de Mark Zuckerberg
– affirme avoir alerté les quelque 50 000 personnes pouvant avoir été
visées.
Ces
cybermercenaires prétendent souvent que leurs services ne ciblent que
les personnes qui commettent des crimes et les terroristes, souligne
Meta dans un rapport. Leur ciblage est en fait sans distinction et
inclut des journalistes, des critiques de régimes autoritaires, des
familles de membres de l'opposition et des personnes qui militent pour
les droits de la personne.
Quatre des sociétés concernées sont basées en Israël, un
pays réputé dans le secteur de la cybersurveillance : Cobwebs
Technologies, Cognyte, Black Cube et Bluehawk CI.
Les trois autres sont BellTroX, basée en Inde, Cytrox, basée en Macédoine du Nord, et une société non identifiée basée en Chine.
Faux comptes pour espionner
[Ces entreprises] semblent prêtes à cibler n'importe qui pour le compte du plus offrant, a relevé Nathaniel Gleicher, responsable de la sécurité, lors d’une rencontre avec les médias.
Elles se présentent généralement comme des services
d'intelligence sur Internet, spécialisés dans la collecte et l'analyse
d'informations récupérées sur des sites, des blogues, des forums de
discussion, des pages de médias, etc.
Les cybermercenaires créent parfois de faux comptes sur
les réseaux sociaux pour récolter encore plus d'éléments personnels,
rejoignant même les conversations ou groupes auxquels ces personnes
participent.
Les entreprises tentent aussi parfois de gagner la
confiance de leur cible avant de les duper en leur envoyant des pièces
jointes ou des liens piégés et ainsi accéder, frauduleusement, à leurs
téléphones intelligents ou ordinateurs.
Elles peuvent alors récupérer des données sensibles comme
des mots de passe, des numéros de téléphone, des photos, vidéos et
messages, selon ce que décrit le rapport. Elles peuvent aussi activer
les micros, caméras et les fonctions de géolocalisation pour mieux
espionner.
Pour le parlementaire démocrate et président d'un comité
sur le renseignement au Congrès américain, Adam Schiff, cette annonce de
Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.
Meta n'a pas pu déterminer qui dirigeait l'entreprise
opérant depuis la Chine, mais a constaté que certains des serveurs
utilisés pour l'espionnage semblaient aussi être utilisés par les forces
de l’ordre.
Notre
enquête a révélé que des outils malveillants étaient utilisés pour
surveiller des groupes minoritaires dans toute la région Asie-Pacifique,
y compris dans la région du Xinjiang en Chine, en Birmanie et à Hong
Kong, souligne le rapport.
L'une des sociétés visées, Cytrox, a par ailleurs été
accusée jeudi par une équipe de recherche du Citizen Lab, l'organisation
de cybersécurité de l'Université de Toronto, d'avoir développé un
logiciel ayant servi à espionner au moins deux Égyptiens, un responsable
politique en exil, Ayman Nour, et l'hôte d'un populaire programme
d'informations, qui a souhaité rester anonyme.
Une autre société ciblée par Meta, Black Cube, a démenti
jeudi auprès de l'AFP les accusations, affirmant ne mener aucune
opération de piratage informatique ou même évoluer dans le cybermonde.
Black Cube se présente comme un cabinet d'assistance juridique utilisant
des méthodes légales pour obtenir des informations sur des contentieux.
La CIA , c’est une poigné d’homme et une grosse gagne de
contractants hors amerique qui eux ,jamais de nationalités américaines
qui font le coup pour la CIA et que l’on prend soins d’éliminer si
besoin il y a : Mercenaires ou ex- militaires c’est tout pareille , tous
entretiennent le commerce illégale des armes , et entretiens
l’impérialisme Américain sur la planète !
Et si Raymond
Boulanger (ex-Mercenaire)a dit que Trump sera illuminé bientôt, c’est pas confirmé, car
Trump est en contact étroit avec la NSA ( c’est ceux qui voit tout mais
n’interviennent jamais)et la Q family, qui eux surplombe à haute
altitude la CIA , alors à suivre.
C’est Raymond qu’il l’a dit , sans
filtre , sans censure, tout ses ennemis on été neutralisés,lortsqu'il était en prison, et il est libre
après 23 ans d’incarcération.
L’argent des paradis fiscaux,et de ses fondations ne lui
manque pas !
Quand il parle de quelqu’un en mal,c’est qu’il est décédé ,
il ne parle pas trop contre les corrompus qui sont vivants , car ce
sont des secrets de Mercenaires qu’il garde pour lui et c’est pour ça
qu’il est encore vivant!
Raymond
reçoit un appel des cartels colombiens qui lui demandent d'organiser un
vol audacieux de plus de 4 tonnes de cocaïne. Destination finale? Le
Canada.
Le dernier vol de Raymond Boulanger, vendredi 20 h.
La vie d'un mercenaire Québécois:Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans
l'histoire des cartels et de la CIA
La vie abracadabrante d'un pilote d'avion trafiquant de drogue
À 65 ans, Raymond Boulanger est sorti de prison. Ses périples entre la
Colombie et le Canada pour transporter de la cocaïne sont connus dans le
monde entier.
Raymond Boulanger est un ex-pilote
mercenaire qui a travaillé pour la CIA et les cartels colombiens, en
plus d'avoir croisé la route de Pablo Escobar. Après 23 ans de prison,
il revient sur sa vie hors-norme dans la série documentaire Le dernier vol de Raymond Boulanger, diffusée sur Crave. Stéphan Bureau discute avec lui de cette vie qu'il ne regrette pas.
« On fait ça pour l’aventure plus que d’autre chose. Il y en a qui font ça pour l’argent, mais c’est plutôt rare. »
Raymond Boulanger était en Belgique quand il a reçu un appel d’un
Colombien, lui indiquant qu’un Italien cherchait à le joindre pour lui
parler d’une éventuelle importation massive de cocaïne au Canada.
«Ils m’ont dit qu’ils avaient planifié d’entrer par le nord. Je
suis venu à Montréal pour rencontrer le mafioso en question [...] Je lui
ai expliqué que si je le faisais, on allait le faire à ma manière», se
souvient le pilote.
Le plan, qui lui aurait rapporté 50 millions $, estime-t-il, a
finalement été mis à exécution, mais ne s’est pas déroulé comme prévu.
Personne ne l’attendait à l’atterrissage. «On est restés calmes, mais ça
ne tenait pas debout. Je devais décider si je détruisais l’avion, ou si
je la ramenais. Mais avec la chaleur que j’ai eue en montant, il
n’était pas question de la ramener. L’équipe [de la mafia qui était
censée être sur place] a tous les explosifs en main. Une fois qu'ils ont
déchargé toute la marchandise, ils brûlent l’avion.»
Boulanger décide donc de téléphoner à l’aéroport de Roberval pour
se commander un avion, comme on appelle un taxi. Cette demande a alerté
les autorités, et en peu de temps, il était arrêté. Il a été condamné à
23 ans de prison.Quoique hors de prison, l'ancien pilote n'est toutefois pas libre comme
l'air. Deux conditions lui sont imposées quant à sa liberté
conditionnelle. La première est qu'il devra régulièrement faire état de
ses revenus et en deuxième lieu, il devra éviter de fréquenter le milieu
criminel.Un ami lui fournira un appartement et il aura un emploi.
Aujourd’hui, même s’il ne montre aucun signe de repentance, le
pilote assure qu’il en a eu assez. «Je n’ai plus besoin de rush
maintenant. C’est fini.»
Par: Le Point.fr
Publié le
Son histoire alimente les plus grands fantasmes et une part d'ombre
entoure ses activités. Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans
l'histoire des cartels. Il se fait arrêter en 1992 avec la plus grande
quantité de drogue jamais saisie : 4 323 kilogrammes de cocaïne. Le tout
transporté dans son bimoteur de Colombie
jusqu'au Québec. Condamné à 23 ans de prison, Boulanger se fait la
malle à deux reprises, en 1998 et 2001. À chaque fois, la police ne
réussit à mettre la main sur lui que quelques mois après le début de sa
cavale. Le temps pour lui de filer en Colombie puis au Mexique se refaire une santé.
Libéré la semaine dernière, l'homme désire désormais couler des jours
tranquilles. De son propre aveu, quelques millions de dollars lui
appartenant seraient bien au chaud dans des paradis fiscaux. De quoi
s'assurer une retraite dorée. En 2006, lors d'une demande de libération
conditionnelle, Boulanger affirmera "avoir accès à cet argent n'importe
où" et n'avoir donc aucun "stress financier" pour l'avenir, rapporte Le Journal de Montréal.
Un cow-boy
Né en 1948, Raymond Boulanger apprend à piloter sur les genoux de son
père. "J'ai grandi sur l'aéroport (de Mont-Joli, dans l'est du Québec),
avec des avions partout. J'ai toujours été fasciné. (...) On était
capable d'identifier un avion juste par le son du moteur", raconte-t-il
au Journal de Québec.
Comme souvent dans ce milieu, Boulanger est un touche-à-tout. Il est
embauché en 1971 en tant que pilote professionnel pour une compagnie de
transport aérien aujourd'hui disparue. Lorsque son entreprise cesse ses
activités en 1974, Boulanger s'installe en Gaspésie avec sa femme et
enchaîne les petits boulots : photographe, hôtelier et divers jobs de
pilote (transport de touristes, technicien, épandage aérien...). En
1992, peu après son arrestation, un ancien collègue se confie à La Presse,
un quotidien canadien : "C'est un cow-boy, ça, c'est sûr ! (...) C'est
pas tous les pilotes qui peuvent atterrir dans un petit champ. Pour lui,
c'était pas un problème. S'il décidait qu'il arrêtait là, il arrêtait."
Ses premières livraisons de drogue remontent à 1973 alors qu'il était
pilote à temps partiel. Boulanger partait en avion de Floride, d'où il
rejoignait la Colombie et revenait quelques heures plus tard. Les
trafiquants ? Des vétérans de la guerre du Vietnam, raconte-t-il au Journal de Québec.
Raymond Boulanger affirme même avoir travaillé pour la CIA au milieu
des années 80. L'agence américaine avait créé des compagnies aériennes
fictives "pour aider les Contras qui tentaient de renverser le
gouvernement de Daniel Ortega au Salvador",
explique le journaliste Daniel Renaud. Son rôle était alors de "larguer
des marchandises" dans les bois et de faire des "vols de
reconnaissance" pour repérer les camps. Des faits qui n'ont évidemment
jamais été confirmés par voie officielle.
Pour la décriminalisation des drogues
Ces activités lui auraient permis d'entrer en contact avec les
cartels colombiens. Il aurait même côtoyé Pablo Escobar. Raymond
Boulanger forme des pilotes, leur apprend à atterrir dans le noir sur
des pistes improvisées. "On faisait des "drops" sur les îles des
Caraïbes ou en mer. (...) À cette époque, il y avait entre 40 et 50 vols
qui sortaient tous les soirs", raconte-t-il, toujours au Journal de Québec.
L'homme se fait finalement arrêter à Casey au Québec avec plus de 4
tonnes de cocaïne dans l'avion. Il est condamné à 23 ans de prison. Lors
de sa première escapade, en 1998 (il profite d'une libération
conditionnelle), il file droit vers la Colombie, où il connaît de
nouvelles aventures. Il est pris en otage par un groupe marxiste et sera
finalement relâché au bout de deux mois grâce à l'intervention des Farc
avec lesquelles il est en contact depuis de nombreuses années. Les
termes exacts de sa libération (qui a payé la caution ?) restent
troubles. Ce qui alimente encore davantage sa légende.
Début mars, le narco-pilote de 65 ans
est sorti de prison, avec l'obligation de faire état de ses revenus
financiers. S'il se pose aujourd'hui, c'est probablement en raison de
son âge, non des remords : il milite pour la décriminalisation des
drogues. Interrogé par des journalistes sur le vol qui lui a coûté 20
ans de sa vie, Raymond Boulanger affirme n'avoir aucun regret et utilise
le "nous" en parlant des cartels. Au Journal de Québec, il
répond : "Si j'avais 45 ans aujourd'hui, je le referais, mais pas de la
même manière. Je me suis fait prendre parce que je n'ai pas contrôlé ce
qui se passait ici. J'ai laissé ça entre les mains d'imbéciles."
Ceux qui ont visionné la très bonne docusérie Le dernier vol de Raymond Boulanger,
offerte sur Crave et Canal D, savent que la vie de ce Rimouskois, qui a
notamment bossé pour des cartels colombiens, est digne d’un film
d’aventures. C’est hallucinant, vraiment. En 2013, le collègue Daniel
Renaud a consigné les péripéties criminelles de ce personnage flamboyant
dans un livre intitulé Raymond Boulanger : Le pilote mercenaire.
Au
fil de ses opérations secrètes, Raymond Boulanger a collaboré avec la
CIA, transporté des armes, croisé le célèbre narcotrafiquant Pablo
Escobar, effectué des missions au Viêtnam et plané au-dessus du désert
en Libye. L’ancien pilote de brousse a été arrêté en novembre 1992 à
Casey, en Haute-Mauricie, avec 4300 kg de cocaïne dans son avion. La
plus grosse saisie de coke de l’histoire du Canada. Le pilote a ensuite
passé plus de 20 ans derrière les barreaux.
C’est un véritable roman policier que raconte, en quatre épisodes d’une heure, Le dernier vol de Raymond Boulanger, série documentaire écrite par Sébastien Trudel et Marc-Antoine Audette, deux anciens Justiciers masqués.
La
télésérie de fiction sur la vie de Raymond Boulanger sera plus
romancée, me dit-on. Il y a quelques années, TVA a envisagé, avec l’aide
de la productrice Fabienne Larouche, de transposer au petit écran le
parcours atypique du pilote québécois. Le projet n’a jamais été déposé
officiellement en raison des coûts exorbitants qu’il engendrait.
Il
y a cependant une zone de turbulences qui s’approche. Depuis le début
de la pandémie, Raymond Boulanger ne se gêne pas pour afficher ses idées
conspirationnistes. Oui, un de plus. Sa page Facebook publique est
tapissée de doigts d’honneur aux différents ordres de gouvernement.
Entre
autres, Raymond Boulanger traite ceux qui respectent les consignes
sanitaires « d’ostie de moutons », il dénigre le travail des médias
traditionnels, il qualifie du « comble de la stupidité » les commerces
qui utilisent des plexiglas et il estime que Maxime Bernier est le seul
politicien à avoir des couilles. Ce florilège de bêtises n’a été puisé
que dans les publications faites par Raymond Boulanger en juin 2021.
Je
n’ai pas eu le courage de remonter plus loin dans le temps. Le discours
« anti-toute » me rend agressif et me transforme en Frugo Dumas, ce qui
n’est pas bon pour ma pression.
Les
patrons de Bell Média ne doivent pas être enchantés des prises de
position de Raymond Boulanger contre le masque, contre les vaccins et,
surtout, contre les politiciens. Surtout quand on sait que les
gouvernements fédéral et provincial contribuent grandement au
financement de séries télé comme celle qui se prépare sur le pilote
casse-cou.
En
entrevue, Raymond Boulanger, qui souffre d’un cancer du sang incurable
(la maladie de Waldenström), assume tout, tout, tout et en rajoute même
une couche. À propos des institutions publiques qui pourraient retirer
leurs billes, Raymond Boulanger réplique : « Qu’est-ce que tu veux que
ça me crisse à moi ? Je connais plein de gens à Hollywood qui seraient
prêts à financer la série. »
Pour
lui, le virus est une « crisse de cochonnerie » associée au programme
Phoenix de la CIA dans les années 70, les dirigeants sont des « crisses
de pantins » et des « trous de cul », tandis que les vrais complotistes
sont les membres du G7.
C’est
ici que je pousserais un gag facile de « y a-t-il un pilote dans
l’avion ? », mais comme Raymond Boulanger a perdu sa licence à la suite
de son lymphome il y a trois ans, ça ne fonctionne pas. Chose certaine,
ça ne vole pas très haut. Tout juste au-dessus d’un nid de coucou.