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vendredi 30 mars 2018

Oracle présente Autonomous Data Warehouse Cloud, et tape fort sur AWS




Technologie : Sur le cloud, Oracle est loin, très loin d'AWS en terme de parts de marché. L'acteur historique de la base de données met donc les bouchées doubles pour monter en gamme et proposer une offre PaaS que les professionnels pourraient ne pas pouvoir refuser.
Ce n'est plus vraiment une surprise, simplement un rappel du poids qu'ont pris les pure players du cloud dans l'économie de l'informatique. Larry Ellsion, le fondateur d'Orale, a passé plus d'une heure hier mardi, à démonter son désormais principal concurrent, comprenez AWS. Sa prestation avait pour principal sujet Oracle Autonomous Database Cloud, la nouvelle base de donnée en mode cloud d'Oracle.

Et Larry Ellison a autant parlé d'AWS (en mal évidemment) que du nouveau produit Oracle. "Oracle Autonomous Database est probablement la chose la plus importante que nous ayons jamais faite et elle est très différente de ce que font les autres dans l'industrie de la gestion de données" a t-il mentionné selon Silicon Angle. "C'est ainsi que nous prévoyons de rivaliser avec Amazon."
Oracle Autonomous Data Warehouse Cloud est présenté Oracle comme le premier service de base de donnée en mode cloud auto-sécurisé, autoréparable et autogéré. Il est basé sur Oracle Database 18c, la première version de la base de données disponible sur Oracle Cloud Services.

"On fait en une minute ce que fait Amazon en cinq minutes, et Amazon est cinq fois plus cher"

"Il s'agit de la première d'une série de bases de données autonomes en mode PaaS (platform-as-a-service) que nous livrerons cette année" a dit Larry Ellison. Le fondateur du roi de la base de données a mis en avant la capacité d'Oracle à intensifier la puissance de calcul et la capacité de stockage indépendamment l'un de l'autre. "On fait en une minute ce que fait Amazon en cinq minutes, et Amazon est cinq fois plus cher" a dit Larry Ellison. "Vous déplacez cette charge de travail vers Oracle et nous garantissons que votre facture de cloud ... sera inférieure à la moitié de ce que Amazon vous facture."
Il a également déclaré qu'Oracle Autonomous Database Cloud fournirait une protection automatisée contre les temps d'arrêt planifiés et imprévus. Et l'outil inclut des fonctionnalités de sécurité qui appliquent automatiquement les mises à jour de sécurité pendant l'exécution et chiffre toutes les données. "Nous avons besoin de systèmes automatisés, de systèmes intelligents pour protéger nos données" a t-il dit. "Une fois qu'une intrusion a été détectée, le système peut se réparer automatiquement sans intervention humaine."
Les derniers chiffres du Gartner montrent que la part de marché du cloud public continue à s’accroître. Et à ce petit jeu, Oracle est (encore) loin derrière AWS et Azure.
L'annonce PaaS de la société, qui repose largement sur des solutions automatisées, est clairement conçue pour proposer une alternative. "C'est une toute nouvelle couche pour le cloud" a dit Larry Ellison. "Notre stratégie consiste à offrir un plus haut niveau de services PaaS." Pour 2018 Oracle prévoit de fournir des services autogérés supplémentaires, notamment Autonomous Analytics, Autonomous Mobility, Autonomous Application Development et Autonomous Integration.

REF.: Par La rédaction de ZDNet.fr |

dimanche 29 mai 2016

Facebook et Microsoft construisent leur propre câble sous l'Atlantique




Le futur câble MAREA assurera une liaison sous-marine transatlantique de 6.600 kilomètres entre la Virginie, sur la côte Est américaine, et Bilbao en Espagne
 

Facebook et Microsoft vont se doter de leur câble sous-marin entre les États-Unis et l'Europe. Les deux géants américains de la high tech veulent moins dépendre des opérateurs et maîtriser ces artères télécoms vitales pour leurs services en ligne. 









mercredi 23 mars 2016

Apple voudrait fabriquer ses serveurs pour éviter tout espionnage




Apple a comme ambition ultime d’assurer seule la gestion de son infrastructure dans le nuage, notamment pour des raisons de sécurité, explique The Information.
Ces précisions font suite à de précédentes révélations sur la signature d’un contrat avec Google pour héberger une partie des données dont s’occupaient les serveurs d’Amazon. Apple a ses data centers pour iCloud, elle en a d’autres en chantier en Europe et en Asie, mais elle loue également des ressources à Amazon et Microsoft. Il lui est encore impossible pour le moment de se passer de leurs services.
Le data center d'Apple à Maiden en Caroline du Nord
D’après une source de The Information, le projet “McQueen” dévolu au stockage de données n’est qu’un chantier parmi au moins six différents. Apple travaille à fabriquer des serveurs, des équipements réseaux et des systèmes qui pourront un jour permettre aux développeurs de faire fonctionner leurs apps, lorsqu’elles se reposent sur des fonctions réseau. C’est ce que proposent depuis longtemps Amazon Web Services, Google Cloud Platform ou Microsoft Azure qui ont — ou ont eu — comme clients Spotify, SnapChat ou Instagram pour ne citer qu’eux.
Qu’Apple veuille fabriquer ses propres serveurs n’a rien d’inédit dans le principe. Google le fait, tout comme Dropbox qui est en train de s’émanciper d’Amazon.
Toujours d’après le site, Apple s’est heurtée à des insuffisances dans les performances de différents produits logiciels ou matériels, venant de chez Cisco, HP ou encore Cumulus Networks qui n’étaient pas capables de répondre à l’augmentation de ses besoins.
L’article raconte surtout que ces efforts sont en partie motivés par une volonté de cadenasser les infrastructures d’Apple vis à vis de regards un peu trop curieux.
Apple a longtemps soupçonné que des serveurs qu'elle avait commandés auprès de ses fournisseurs traditionnels étaient interceptés pendant leur livraison, et que des puces y étaient ajoutés et leur firmware manipulé par des tierces parties non identifiées, dans le but de les rendre vulnérables à des infiltrations. À une occasion, Apple a même confié à des personnes le soin de prendre en photo des cartes-mères, d'annoter la fonction de chacun des composants et d'expliquer la raison de leur présence. En fabriquant ses serveurs selon ses spécifications, Apple se garantirait toute intrusion matérielle extérieure.
AppleInsider rappelle un épisode de 2014, où des documents de la NSA datant de 2010 illustraient comment étaient interceptés des routeurs Cisco avant leur arrivée chez leurs clients. L’agence en profitait pour y installer ses équipements d’écoute. Proprement remballés, ils étaient remis en route vers leur destinataire final qui n’y voyait que du feu. Cisco décida par la suite d’envoyer les commandes de certains de ses clients sensibles à des adresses qui empêcheraient de faire le lien avec ces entreprises et éviter ainsi tout détournement.
Il se passera toutefois quelques années avant qu’Apple puisse profiter d’une telle indépendance et dans l’intervalle, elle a besoin des serveurs de ses partenaires pour renforcer son infrastructure et suivre sa croissance galopante.

Source.: