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mardi 6 décembre 2022

Lévitation et le CSTC: Le gouvernement canadien espionne des millions de partageurs de fichiers(P2P)depuis 2012:

Lévitation et le CSTC: Le gouvernement canadien espionne des millions de partageurs de fichiers(P2P)depuis 2012:

 

Levitation (surveillance électronique)

Levitation est un projet de surveillance de masse par lequel le gouvernement canadien collecte des données de communication dans divers pays à travers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Afrique du Nord1.

Levitation est le nom de code du projet entamé depuis la mi-2012 par le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC), l'équivalent canadien du National Security Agency (NSA) américain.

Les analystes du CSTC utilisent un programme informatique appelé Atomic Banjo 2 pour recueillir entre 10 et 15 millions de téléchargements (downloads) et téléversements (uploads) par jour sur les sites de téléchargement gratuit.

Un document confidentiel a été révélé au public concernant le projet Levitation le par Edward Snowden.

Le projet https://wikimonde.com/article/Levitation_%28surveillance_%C3%A9lectronique%29

Description

Le projet Levitation a été enclenché à la mi-2012 par le gouvernement canadien et permet de surveiller et de collecter des vidéos, des documents et de la musique en infiltrant les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) 3.

Le CSTS est ainsi capable d'intercepter tous les téléchargements et les téléversements des utilisateurs Internet surveillés. De plus, comme le révèle le document confidentiel, le projet Levitation assure la surveillance de plus de 102 sites de téléchargement gratuit (en anglais, free file upload ou FFU), notamment le défunt site Megaupload. Parmi les 102 sites surveillés, seulement deux autres ont été révélés : RapidShare et SendSpace. Les sites de téléchargement gratuit sont couramment utilisés par le public pour partager et télécharger des vidéos, des photos et d'autres documents.

L'objectif du CSTC est de traquer et de surveiller des individus ayant des comportements suspects ou reliés à des activités terroristes dans le but de prévenir des attaques terroristes. Comme exemple, selon le document révélé par Snowden, un des sites surveillés est The Explosives Course 4, un manuel rédigé en anglais par Al-Qaïda sur la fabrication de bombes et d'engins explosifs. Cependant, dans son processus, le CSTC examine un grand nombre de données personnelles et privées d'internautes qui n'ont aucune connexion à des réseaux terroristes et qui n'ont rien commis d'illégal. Bien que le projet Levitation soit une initiative du gouvernement canadien, il recueille des informations sur des citoyens d'autres pays que le Canada 5.

Révélation par Edward Snowden

Le , Edward Snowden, un ex-consultant de la NSA, a révélé des informations sur le projet Levitation en collaboration avec le réseau de nouvelles canadien CBC et le site Internet The Intercept 6. Cette révélation est une parmi des dizaines d'autres faites par Snowden.

Diapositives

Voici quelques diapositives de la présentation du projet Levitation :

Réactions politiques

Parti libéral du Canada

Lors d'une conférence de presse le , le député, maintenant premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a commenté les révélations du projet Levitation en demandant une surveillance accrue des responsables du projet : « Cette information, comme vous le savez, vient tout juste d'être dévoilée, Trudeau commente. Nous avons de sérieuses préoccupations sur la façon dont le gouvernement protège les citoyens canadiens. Et je pense qu'il est temps de parler de réglementation pour s'assurer que le gouvernement agisse de façon responsable trad 1. » 7.

Madame Joyce Murray, critique de la défense libérale, a déclaré que les lois canadiennes sur la collecte des données digitales n'étaient pas adéquates, ce qui permet au gouvernement d'utiliser les données recueillies comme bon lui semble, sans risque de sanction. Elle ajoute que le gouvernement doit mieux protéger la vie et les informations privées des citoyens canadiens8.

Politique internationale

À la suite des révélations sur le projet Levitation par Snowden, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a commenté les effets négatifs qu'ont les projets de surveillance électronique sur les droits de la personne. L'Assemblée était de plus très concernée sur les pratiques des projets de surveillance de masse et leur manque de régulation et de protection technique 9.

Méthode de recherche

Tamir Israël, avocat sur la politique Internet à l'Université d'Ottawa, explique que le projet Levitation utilise un algorithme pour suivre et identifier un individu qui a téléchargé ou consulté des documents suspects ou reliés à des activités à allure terroriste. Le programme surveille d'abord un fichier ou document à allure suspecte et lorsqu'un ordinateur accède à ce fichier le programme note l'adresse IP de l'appareil et entame une recherche plus avancée. L'adresse IP de l'appareil donne l'identité du fournisseur d'accès à Internet qui alimente cette adresse. Le CSTC contacte ce fournisseur pour connaître l'identité de la personne qui utilise l'adresse IP. Par la suite, le CSTC amasse des informations sur cette personne. Le gouvernement utilise aussi le programme Mutant Broth, une banque de données administrée par les espions électroniques britanniques du Government Communications Headquarters (GCHQ). En entrant l'adresse IP dans la banque de données, il est possible de voir les activités en ligne de l'appareil 5 heures avant l'accès au fichier et 5 heures après 10.

Les données privées, ainsi que toutes les activités en ligne de l'individu sont alors emmagasinées dans une banque de données pour des analyses plus poussées. Ces informations peuvent être échangées avec d'autres agences de surveillance gouvernementales ou privées.

Citation originale


  1. (en) « This story, as you know, is just coming to light, Trudeau said. We have very serious concerns about how this government is going about keeping Canadians safe. And I do think that it is the time to talk about proper oversight to make sure that government is behaving responsibly. »

Références


  • (en) Ryan Gallagher et Glenn Greenwald, « Canada Cast Global Surveillance Dragnet Over File Downloads », The Intercept,

  • (en) « Canadian Government Spies on Millions of File-Sharers », Torrent Freak,

  • (en) John Leyden, « Snowden Reveals LEVITATION Technique of Canada's Spies », The Register,

  • (en) Amber Hildebrandt, Michael Pereira, Dave Seglinis et CBC News, « CSE Tracks Millions of Downloads Daily: Snowden Documents », CBC NEWS, 27 janvier 2015, 3:12 pm et

  • (en) « CSE: What do we Know About Canada's Eavesdropping Agency? », CBC NEWS, 14 juin 2013, 5:30 pm et

  • (en) « Snowden Files Reveal CSE Project Levitations Threatens Privacy », Surveillance in Canada,

  • (en) « Project Levitation and your Privacy: Politicians Call for Cybersurveillance Oversight », CBC NEWS, 28 janvier 2015, 7:09 pm et

  • (en) Amber Hildebrandt, Michael Pereira, Dave Seglins et CBC News, « CSE's Levitation Project: Expert Says Spy Agencies 'Drowning in Data' and Unable to Follow Lead », CBC NEWS, 29 janvier 2015, 5:00 am et

  • (en) Pieter Omtzigt, « CSE's Levitation Project: Expert Says Spy Agencies 'Drowning in Data' and Unable to Follow Lead », Parliamentary Assembly; Council of Europe,

    1. (en) « GCHQ Appendix », The Intercept

    Annexes

    Articles connexes

    Autres programmes de surveillance :

    De nouvelles révélations du dénonciateur Edward Snowden ont révélé que la principale agence de surveillance électronique du Canada espionnait des millions de téléchargements de partage de fichiers à partir de certains des sites les plus populaires au monde. Plus de 100 sites, dont Megaupload de Dotcom, ont été régulièrement surveillés à la recherche d'extrémistes.

    Ëtre espionné surveillé en ligne est une réalité largement reconnue par des millions de partageurs de fichiers dans le monde. D'innombrables titulaires de droits, équipes anti-piratage, sociétés d'analyse et autres parties intéressées parcourent chaque jour BitTorrent et d'autres réseaux P2P, espionnant les téléchargements et collectant des données.

    Alors que la nature publique de ces réseaux est parfaite pour ceux qui cherchent à écouter, les personnes qui utilisent des sites d'hébergement de fichiers ont souvent l'impression que leurs transferts ne peuvent pas être surveillés par des tiers puisque les transactions se déroulent en privé d'un utilisateur à un site via HTTP.

    Aujourd'hui, cette hypothèse a été complètement renversée par les révélations selon lesquelles la principale agence de surveillance électronique du Canada espionnait des millions de téléchargements à partir de plus de 100 sites de partage de fichiers.

    Dirigé par le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), l'équivalent canadien de la NSA, et dont le nom de code est LEVITATION, le projet dévoile la surveillance généralisée d'Internet effectuée par les autorités canadiennes.

    Un document obtenu par le dénonciateur américain Edward Snowden et communiqué à CBC News montre que, dans le but de traquer les extrémistes, l'agence d'espionnage surveille jusqu'à 15 millions de téléchargements effectués par des utilisateurs du monde entier chaque jour.

    cse-ffu

    Selon le document de 2012, 102 plateformes de partage de fichiers étaient surveillées par le CST. Seuls trois ont été nommés - RapidShare, SendSpace et le désormais disparu Megaupload. Aucun des sites n'était tenu de coopérer avec le gouvernement canadien puisque le CST avait ses propres capacités spéciales.

    "Une opération secrète distincte du CSE nommée ATOMIC BANJO obtient les données directement à partir des câbles Internet qu'elle a exploités, et l'agence passe ensuite au crible l'adresse IP unique de chaque ordinateur qui a téléchargé des fichiers à partir des sites Web ciblés", analyse The Intercept de les notes du document.

    Une fois récoltées, ces adresses IP sont croisées avec de grandes quantités de données supplémentaires déjà interceptées par la NSA des États-Unis et son homologue britannique, le GCHQ. Les recherches ultérieures ont la capacité d'afficher une liste d'autres sites Web visités par ceux qui téléchargent à partir de sites d'hébergement de fichiers.

    D'autres associations peuvent ensuite être faites avec des comptes Facebook ou Google (via les cookies d'analyse de Google) qui ont le potentiel de créer des liens vers des noms, des adresses et d'autres données personnelles. C'est un mélange puissant, mais apparemment conçu pour éliminer un petit nombre de fichiers de millions d'événements quotidiens.

    quelquesdocs

    Selon les documents de LEVITATION, le système a la capacité de suivre les téléchargements dans les pays d'Europe, du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d'Amérique du Nord.

    En vertu de la loi, le CST n'est pas autorisé à espionner les Canadiens, mais les adresses IP appartenant à un serveur Web à Montréal figuraient dans une liste de téléchargements "suspects". Le CSE a également surveillé les téléchargements effectués par des citoyens situés dans des pays étroitement alliés, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Espagne.

    « Le CST a clairement pour mandat de recueillir des renseignements électromagnétiques étrangers afin de protéger le Canada et les Canadiens contre diverses menaces à notre sécurité nationale, y compris le terrorisme », a déclaré le porte-parole du CST, Andrew McLaughlin, à CBC.

    Bien qu'il puisse être réconfortant pour les Canadiens d'apprendre que le gouvernement ne s'intéresse qu'à un petit nombre de fichiers échangés à l'extérieur des frontières du pays, une surveillance de masse de ce type a toujours le potentiel de déconcerter lorsque la mission se lève.

     

     

    REF.:   https://torrentfreak.com/canadian-government-spies-on-millions-of-file-sharers-150128/

    lundi 8 février 2016

    Le plus grand programme de surveillance électronique est : TEMPORA

    Tempora est le nom d'un programme de surveillance électronique du GCHQ, qui permet à l'agence britannique d'intercepter les données transitant par les câbles en fibre optique entre l'Europe et les États-Unis.

     À la suite des révélations d’Edward Snowden publiées par le Guardian et à la mise en évidence pour l’opinion publique du programme Tempora, les parlementaires britanniques demandent des comptes au gouvernement. Le Government Communications Headquarters (GCHQ) assure respecter scrupuleusement la loi, un porte-parole déclarant : « Nous ne faisons pas de commentaires sur les questions touchant au renseignement. Nos agences de renseignement continuent à agir en respectant un strict cadre légal »240.

    Les autres  systèmes d’écoute par internet sont les programmes de surveillance PRISM, XKeyscore, Boundless Informant et Bullrun du gouvernement américain8,9 et les programmes de surveillance Tempora, Muscular et Optic Nerve du gouvernement britannique.


    * Au Canada:  Levitation est un projet de surveillance de masse par lequel le gouvernement canadien collecte des données de communication dans divers pays à travers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Afrique du Nord 1.Levitation est le nom de code du projet entamé depuis la mi-2012 par le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC), l'équivalent canadien du National Security Agency (NSA) américain.Les analystes du CSTC utilisent un programme informatique appelé Atomic Banjo 2 pour recueillir entre 10 et 15 millions de téléchargements (downloads) et téléversements (uploads) par jour sur les sites de téléchargement gratuit.
    Un document confidentiel a été révélé au public concernant le projet Levitation le 26 janvier 2015 par Edward Snowden.Parmi les 375 millions de données enregistrées mensuellement, le CSTC trouve environ 350 téléchargements suspects, ce qui est moins de 0.0001% des données collectées. Le Canada partage les informations recueillies avec d'autres pays alliés, dont l'Espagne, le Brésil, l'Allemagne et le Portugal. Le CSTC n'a fourni aucune preuve de l'efficacité du projet dans l'arrêt ou la prévention d'actes terroristes.
    Tamir Israël, avocat sur la politique Internet à l'Université d'Ottawa, explique que le projet Levitation utilise un algorithme pour suivre et identifier un individu qui a téléchargé ou consulté des documents suspects ou reliés à des activités à allure terroriste. Le programme surveille d'abord un fichier ou document à allure suspecte et lorsqu'un ordinateur accède à ce fichier le programme note l'adresse IP de l'appareil et entame une recherche plus avancée. L'adresse IP de l'appareil donne l'identité du fournisseur d'accès à Internet qui alimente cette adresse. Le CSTC contacte ce fournisseur pour connaître l'identité de la personne qui utilise l'adresse IP. Par la suite, le CSTC amasse des informations sur cette personne. Le gouvernement utilise aussi le programme Mutant Broth, une banque de données administrée par les espions électroniques britanniques du Government Communications Headquarters (GCHQ). En entrant l'adresse IP dans la banque de données, il est possible de voir les activités en ligne de l'appareil 5 heures avant l'accès au fichier et 5 heures après 11.Les données privées, ainsi que toutes les activités en ligne de l'individu sont alors emmagasinées dans une banque de données pour des analyses plus poussées. Ces informations peuvent être échangées avec d'autres agences de surveillance gouvernementales ou privées.


    Le , Edward Snowden affirme au Guardian que les autorités et les services secrets britanniques espionneraient les liaisons téléphoniques et informatiques transitant par des câbles sous-marins de télécommunications utilisant la fibre optique1,2,3 qui relient les États-Unis à l'Europe.
    Baptisé Tempora, ce projet testé en 2008 serait en place depuis la fin 20111. Selon Edward Snowden, Tempora a deux principaux composants appelés « Mastering the Internet (en) » (MTI) et « Global Telecoms Exploitation (en) » (GTE), visant à collecter le plus grand volume possible de données issues du trafic internet et des télécommunications sur ces câbles4. Plus de deux cents câbles sous-marins de télécommunications seraient concernés, ce qui pourrait représenter jusqu'à 21 pétaoctets de données par jour.
    Les données interceptées seraient ainsi conservées dans une zone tampon durant trente jours, ce qui permettrait au GCHQ d'y « puiser » les données (courriels, messages Facebook, historiques de recherches d'internautes, etc.)1.
    Certains résultats de ces écoutes seraient transmis à l'Agence nationale de la sécurité américaine, la NSA5.
    En , 300 analystes du GCHQ et 250 analystes de la NSA avaient été assignés pour trier les données collectées par le programme Tempora.


    Berlin, correspondant. Les Allemands qui n'avaient déjà pas apprécié Prism, le programme d'espionnage mis en place par l'administration américaine, se méfient également beaucoup de "Tempora", son équivalent britannique et le font savoir.
    Vendredi 21 juin, le Guardian avait révélé, sur la foi de documents encore une fois dévoilés par l'Américain Edward Snowden, dont la présence à Moscou a été confirmée lundi par le président russe Vladimir Poutine, que les services de renseignements britanniques avaient accès aux câbles transatlantiques à fibres optiques par lesquels transitent les communications téléphoniques et Internet. Grâce à des accords secrets passés avec les entreprises qui exploitent ces câbles, les services secrets de Sa Majesté partagent les données avec leurs homologues américains.
    Selon le journal, cette opération baptisée "Tempora", qui aurait commencé il y a dix-huit mois, permet aux services britanniques de stocker les données durant trente jours. Alors que la presse allemande multiplie les articles sur le sujet, le gouvernement d'Angela Merkel s'est à son tour fait entendre.

     Le , la société Apple nie avoir eu connaissance du programme « DROPOUT JEEP » qui donne à la NSA accès aux contenus présents sur les iPhones (messages vocaux, listes de contact, textos, fichiers, historique de géolocalisation) ainsi qu’à leur matériel (microphone et appareil photo)197.

    Le , quatre anciens responsables et collaborateurs de la NSA (William Binney, Thomas Drake, Edward Loomis et J. Kirk Wiebe), en collaboration avec d’autres vétérans des services de renseignement américains (Veteran Intelligence Professionals for Sanity (en)) comme Daniel Ellsberg, adressent au président Barack Obama une note publique détaillée, expliquant comment — de leur point de vue — les dirigeants de la NSA ont « bâclé la collecte et l’analyse des renseignements avant les attaques du 11 septembre 2001, couvert leurs propres erreurs, et violé les droits constitutionnels du peuple américain, tout en gaspillant des milliards de dollars et en trompant le public »198,199,200.

     En , un artiste américain, Jim Dessicino, réalise une statue à l’effigie d’Edward Snowden204 de 2,7 mètres205. Elle est exposée pendant quelques heures le vendredi dans le parc d’Union Square à Manhattan, en face d’une statue d’Abraham Lincoln, avant que des policiers ne demandent à son créateur de la déménager en l’absence d’autorisation205.


    • Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et le réalisateur américain Michael Moore considèrent Edward Snowden comme un héros national248.
    • Le collectif hacktiviste Anonymous a lui aussi rendu hommage à Snowden, le qualifiant « d'un des plus grands lanceurs d'alerte de l'histoire »5.
    • Daniel Ellsberg, responsable de la fuite des Pentagon Papers dans les années 1970 pendant la guerre du Viêt Nam, déclare qu’Edward Snowden a eu raison de fuir pour éviter son emprisonnement aux États-Unis : « Bon nombre de gens nous comparent, Edward Snowden et moi, et lui reprochent d'avoir quitté le pays et de chercher asile à l'étranger plutôt que de se présenter devant un tribunal comme je l'ai fait. Je pense qu'ils ont tort. Mon histoire remonte à une autre époque, et les États-Unis n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui »249.










    Autres lanceurs d'alerte concernant les programmes de surveillance de la NSA :


    Source.: