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vendredi 1 octobre 2010

Disque SSD:HSDL: une connexion ultra-rapide pour les SSD


Le fabricant de mémoire OCZ, plus connu ces derniers temps pour son activité dans le domaine des disques SSD, présente un tout nouveau standard d'interconnexions pour les disques SSD. Il s'agit du HSDL ou High Speed Data Link : une interface qui offre des débits atteignant 2 Go à la seconde contre 768 Mo/s (en théorie) pour un lien en Serial-ATA 6 Gb/s. Pour atteindre ces débits, l'interface HSDL se base essentiellement sur les particularités et spécifications du PCI-Express : la carte contrôleur d'OCZ utilise d'ailleurs un lien PCI-Express 4x. La connectivité de cette nouvelle interface repose sur un câble SFF-8087, c'est à dire un câble SAS. Pourtant ici, rien n'est comparable au standard SAS : les commandes Serial-ATA sont de plus converties en un signal PCI-Express entre le disque et la carte contrôleur.

OCZ HSDL configuration


Naturellement, pour profiter de l'interface HSDL il faut disposer de la carte contrôleur, qui sera également proposée en version double canal PCI-Express 8x pour gérer jusqu'à quatre disques, et de disques compatibles. Chez OCZ, les disques sont les Ibis, des SSD dotés d'un contrôleur Sandforce et de l'électronique nécessaire pour assurer les conversions requises pour l'interface HSDL. Naturellement, avec un débit potentiel de 2 Go/s dans sa version actuelle, le lien HSDL est loin d'être saturé par les SSD actuels, y compris par les disques IBIS.

OCZ IBIS


En terme de performances, les premiers résultas observés par nos confrères de Tom's Hardware sont plus que prometteurs. On vous laisse les découvrir en suivant ce lien et en l'état les interfaces SAS et Serial-ATA 6 Gb/s semblent bien dépassées. Il est du reste important de comprendre qu'ici OCZ ne vise pas le marché du client final mais bien celui de l'entreprise où certaines applications critiques requièrent les performances les plus élevées possibles.

Dans la foulée, OCZ introduit sept disques SSD IBIS dans des capacités allant de 100 Go à 960 Go à des tarifs compris entre 529 dollars et 2799 dollars. Reste une grande question, si la technologie HSDL est prometteuse et particulièrement efficace dans les divers tests que nous avons pu voir, son adoption est plus qu'incertaine. La démarche d'OCZ se fait en effet de manière isolée sans aucun partenaire pour appuyer ses développements ou tenter de les faire standardiser comme c'est habituellement l'usage.REF.:

mardi 8 juillet 2008

Les ventes de disques vinyl ont bondi de 36% entre 2006 et 2007

Regain de popularité pour les disques de vinyle:
C'est une erreur qui, en bout de compte, s'est révélée heureuse pour la chaîne américaine de magasins de disques Fred Meyer.
Au printemps, un employé a commandé par erreur des boîtes entières de disques de vinyle du nouvel album du groupe R.E.M., Accelerate, au lieu de les commander en format disque compact.
Certains établissements ont simplement retourné ces boîtes à l'expéditeur, mais ceux qui ont pris une chance et les ont placés sur les tablettes ont eu une belle surprise: 20 exemplaires se sont vendus dès la première journée.
L'entreprise - dont le siège social se trouve à Portland, en Oregon - a rapidement réalisé que l'erreur n'était peut-être pas aussi grave que ça. Elle offre maintenant des disques de vinyle dans 60 de ses magasins en Oregon, en Californie, dans l'État de Washington et en Alaska.
D'autres grands détaillants, comme BestBuy, reviennent eux aussi au vinyle. Et le géant Amazon.com, qui n'a jamais cessé de vendre de disques de vinyle depuis sa création il y a 13 ans, leur consacre depuis l'automne dernier une section particulière.
Chez Fred Meyer, le meilleur vendeur à ce jour est le légendaire album Abbey Road, des Beatles. Mais les disques de groupes comme The White Stripes, The Foo Fighters, Metallica et Pink Floyd se vendent aussi bien, dit l'entreprise.
«Ce n'est pas simplement une question de nostalgie, a dit la porte-parole de la chaîne, Melinda Merrill. Les clients nous disent simplement qu'ils aiment ça, ils trouvent que le son est meilleur.»
Selon les données de la Recording Industry Association of America, les envois de disques de vinyle par les fabricants ont bondi de 36% entre 2006 et 2007, pour atteindre quelque 1,3 million d'albums. Pendant la même période, les envois de disques compacts ont chuté de 17%, à 511 millions d'albums, essentiellement en raison de la concurrence des formats numériques.
Le retour des disques de vinyle s'inscrit dans un long débat entourant la qualité du son analogique et celle du son numérique. Les enregistrements numériques sont en réalité un montage de centaines de petits échantillons de sons accolés les uns aux autres pour former une pièce ininterrompue.
Les enregistrements analogiques sur les disques de vinyle sont plutôt des enregistrements continus, ce qui donne un son plus riche, de l'avis de certains experts. Mais paradoxalement, certains nouveaux disques de vinyle sont maintenant assemblés numériquement avant d'être offerts en format vinyle.
Certains puristes estiment aussi que la compression requise par certains formats numériques se fait au détriment de la qualité du son.
Mais ce n'est pas seulement une question de son. Certains audiophiles recherchent l'expérience complète des disques de vinyle - l'expérience sensorielle de placer l'aiguille sur le disque, les sensations des faces A et B, le plaisir de lire le texte des pochettes...
«Je ne crois pas que le vinyle soit pour tout le monde; c'est pour l'audiophile fanatique», a dit Jay Millar, le directeur du marketing pour United Record Pressing, une entreprise américaine qui compte parmi les principaux producteurs de disques de vinyle des États-Unis.
Certains artistes offrent maintenant le meilleur des deux mondes, proposant aux consommateurs qui achètent la version vinyle de télécharger gratuitement certaines pièces en format numérique.
Lui-même un audiophile sérieux, M. Millar a récemment renoué avec le vinyle.
«Une fois que j'ai eu acheté mon premier iPod (...) j'ai regardé ma montagne de disques compacts et je me suis demandé comment je pouvais justifier ça, a-t-il dit. Les choses que j'aimais - l'art, le texte des pochettes, la qualité du son - et j'ai réalisé que toutes ces choses sont meilleures en vinyle.»
Il a retrouvé avec plaisir les petites imperfections de son qui caractérisent fréquemment les enregistrements en support vinyle. «J'aime le fait que si c'est imparfait sous plusieurs aspects, eh bien la musique en direct est elle aussi imparfaite», a-t-il expliqué.


REF.:Associated Press (AP)