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mercredi 9 mars 2016

8 choses qui devraient disparaître de votre CV





7 choses qui devraient disparaître de votre CV dès maintenant
Photo : Kris Tan / Shutterstock
On dit souvent que les recruteurs ne passent que quelques secondes à parcourir votre CV. C’est pourquoi il importe d’éliminer tout élément superflu qui pourrait les distraire, ou pire encore, les désintéresser de votre candidature.
Nous avons demandé à nos experts de l’emploi d’identifier les éléments qui contribuaient à allonger votre CV inutilement et à diluer l’attention du recruteur qui le consulte.
Voici donc 8 choses que vous devriez faire disparaître de votre CV au plus vite.

1. Les tâches banales

Évitez d’alourdir la description de vos emplois précédents en ajoutant les tâches banales comme l’entrée de données, le suivi avec les fournisseurs ou la gestion des appels; bref, tout ce qui est assimilable aux fameuses «tâches connexes». «Ces mentions gaspillent le temps de lecture et de concentration du recruteur et relativisent le temps accordé aux autres fonctions importantes pour le poste convoité», affirme Monique Soucy, coach en gestion de carrière. Concentrez-vous plutôt sur les tâches importantes, surtout celles qui sont liées au poste convoité, et sur vos réalisations.

2. Votre plan de carrière

L’employeur veut savoir ce que vous pouvez faire pour lui, et non ce qu’il peut faire pour vous. Dans l’introduction de votre CV, évitez d’étaler les détails de votre plan de carrière. «Plusieurs font l’erreur de mettre l’accent sur leurs propres intérêts au lieu de démontrer leurs compétences, talents et qualités correspondants au poste», souligne Monique Soucy. Si vous souhaitez parler de vos objectifs professionnels, présentez-les dans votre lettre de présentation plutôt que dans votre CV.
Aussi à lire : La base du CV

3. Le mot «professionnel»

Vous croyez impressionner le recruteur en précisant que vous êtes une personne professionnelle? Détrompez-vous. «Ce terme est désormais désuet; toutes les organisations veulent s’adjoindre des personnes professionnelles. C’est un must, et non un atout», affirme Nadine Beaupré, coach en gestion et en développement de la carrière. Votre professionnalisme devrait aller de soi si vous souhaitez réellement décrocher l’emploi.

4. Le mot «gestion»

Le mot «gestion» est sans contredit pertinent dans certains contextes, mais il est souvent utilisé à mauvais escient pour décrire un ensemble trop général de tâches ou de responsabilités. «Le recruteur pourrait tomber dans le piège de penser que le candidat postule pour un poste en gestion, pour lequel il n’est pas nécessairement qualifié», souligne Isabelle Bédard, présidente-directrice générale de CIB Développement organisationnel. À moins que vous ne souhaitiez réellement décrocher un poste de direction, ne prenez pas le risque de semer une telle confusion dans l’esprit du recruteur.

5. L’expression «travail d’équipe»

Plusieurs candidats jugent pertinent de mentionner leur aptitude à travailler en équipe. C’est effectivement une qualité essentielle dans bien des milieux de travail… mais il s’agit davantage un prérequis qu’un élément distinctif. «Dans le monde du travail d’aujourd’hui, il ne faut pas simplement savoir travailler en équipe : il faut être un leader d’influence informel!», estime Nadine Beaupré. Autrement dit, pour se démarquer réellement, il faut montrer qu’on peut prendre une place importante dans l’équipe.

6. L’expression «orienté vers les résultats»

L’expression «orienté vers les résultats» peut démontrer votre sérieux et votre dévouement par rapport aux objectifs de l’entreprise. Mais pensez-y un instant; n’est-ce pas là une qualité que les recruteurs recherchent par défaut chez tous les candidats? «C’était tendance au début des années 2000, mais aujourd’hui, cette expression n’a plus aucune valeur aux yeux des recruteurs. C’est si banal que cette attente n’est même plus mentionnée dans les offres d’emploi», affirme Isabelle Bédard. Oubliez donc ce «buzzword» qui ne veut plus rien dire.

7. Le mot «polyvalence»

La polyvalence est une arme à double tranchant. Un vaste éventail d’habiletés peut faire de vous une ressource précieuse, mais pas si vos connaissances ne sont que superficielles. «Une candidature qui se veut trop ouverte ne permet pas de se distinguer et de démontrer ses compétences avec impact», explique Catherine Leduc, conseillère d’orientation chez Brisson Legris. Tâchez plutôt de démontrer clairement ce que vous pouvez apporter à l’organisation.

8. Les fautes d’orthographe

Les fautes d’orthographe sont inadmissibles dans un CV. Ce document résume qui vous êtes; vous ne voudriez pas être perçu comme une personne négligente qui ne prend pas le temps de bien faire les choses, n’est-ce pas?
Votre CV est maintenant prêt à être envoyé aux recruteurs?


Source.:

mardi 22 septembre 2015

Emploi: harcèlement moral et détresse psychologique ,plus que jamais



Condamnés à vivre avec moins d’argent

Le taux de chômage ne dit pas tout. Il indique le nombre de personnes qui se cherchent un emploi, mais omet tous ceux qui ont déniché un travail moins payant qu’avant. Le Journal a découvert plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le Québec s’appauvrit.


Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de salaire extrême.
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu 140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $ de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.
«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe, professeur titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval.
Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de 31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.
Concurrence
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant. Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement moral et de la détresse psychologique. Les travailleurs perdent toute loyauté envers l’employeur», de conclure M. Soares.

dimanche 5 avril 2015

Votre employeur peut espionner vos communications car le déchiffrement HTTPS est parfaitement « légitime »



Votre employeur peut espionner vos communications chiffrées, et la CNIL est d’accord

La Commission nationale informatique et libertés donne sa bénédiction au déchiffrement des flux HTTPS des salariés, à condition que cette pratique soit encadrée. Il reste néanmoins une zone de flou juridique côté pénal...

 

 

Saviez-vous que certains employeurs déchiffrent systématiquement les flux HTTPS de leurs salariés lorsqu’ils surfent sur Internet ? Ils disposent pour cela d’un équipement appelé « SSL Proxy » qui se place entre l’utilisateur et le serveur Web. Cette boîte magique déchiffre tous les échanges en usurpant l’identité du service interrogé (google.com, par exemple), par l’utilisation d’un certificat bidon. La pratique n’est pas du tout récente, mais se fait de manière un peu cachée en raison d'incertitudes juridiques et de l'impopularité de cette mesure auprès des salariés. Les directeurs informatiques n’ont, par conséquent, pas une folle envie d’en faire la publicité.

Mais l’employeur peut se rassurer : la CNIL vient de publier une note qui clarifie les choses. Ainsi, la Commission estime que le déchiffrement des flux HTTPS est parfaitement « légitime », car elle permet à l’employeur d’assurer « la sécurité de son système d’information », en bloquant les éventuels malwares qui s’y trouveraient. Evidemment, ce n’est pas la seule raison : ces équipements sont également utilisés pour prévenir les fuites d’informations. Un salarié qui enverrait des documents confidentiels à un concurrent pourrait, ainsi, être facilement repéré.

Infraction pénale ou pas ?

Toutefois, la CNIL met un (petit) bémol. L’utilisation de cette technique de surveillance doit être « encadrée ». Ainsi, les salariés doivent être informés en amont et de manière « précise » sur cette mesure : raisons invoquées, personnes impactées, nature de l’analyse effectuée, données conservées, modalités d’investigation, etc. L’employeur doit également mettre en place une « gestion stricte des droits d’accès des administrateurs aux courriers électroniques ». Autrement dit : éviter que tous les membres du service informatique puissent fouiller dans les messageries. Par ailleurs, les « traces conservées » doivent être réduites au minimum.

Il reste néanmoins une petite zone de flou juridique, nous explique la CNIL. En effet, le Code pénal interdit théoriquement « d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitements automatisés de données (STAD) ». Or, quand l’entreprise déchiffre les flux Gmail de ses salariés, on peut estimer que cela fausse le fonctionnement du STAD d’un tiers, à savoir Google. Cela pourrait donc constituer une infraction. Conclusion de la CNIL : il faudrait peut-être modifier le Code pénal pour que l’employeur puisse réellement surveiller ces flux chiffrés en toute tranquillité. Décidément, la situation n'est pas encore totalement claire... 

A lire aussi :
Des milliers d’applis Android et iOS restent vulnérables à Freak, la faille HTTPS - 18/03/2015

Source :
CNIL

vendredi 5 décembre 2014

Comment postuler à une offre d'emploi dans le e-commerce?




Gilles Payet analyse une offre d'emploi.
Gilles Payet analyse une offre d'emploi. - 20Minutes
Après plus d'un an de coaching des internautes en matière d'emploi, des dizaines de questions d'internautes et de profils Viadeo et LinkedIn analysés, Gilles Payet se penche désormais sur les offres d'emploi. L'animateur du blog Questions d’emploi et du site Mon coaching emploi, se met dans la peau de l’employeur qui a rédige une annonce. En quelques points clés, il vous dit comment vous devez procéder pour postuler.
>> Vous voulez que Gilles Payet jette décrypte une offre d'emploi qui vous tente? Envoyez-nous l'offre par mail à contribution@20minutes.fr. Et rendez-vous la semaine prochaine.

L'annonce et ses point clés:

Le poste en quelques mots:

Un poste expert dont la finalité est l’optimisation de la présence commerciale de produits Unilever sur les différents canaux e-commerce pure player (acteurs économiques 100% présents sur Internet).

Ce que je souhaiterais trouver dans votre lettre de motivation: 

Sortez du cadre! Si vous avez le temps, l’énergie et les compétences, remplacez la lettre par une présentation Powerpoint de votre vision stratégique pour 2015 de la présence d’Unilever sur les différents canaux « pure player » de vente en ligne. Dans cette étude ; faites un état de lieux de la présence d’Unilever, présentez les concurrents – et proposez votre vision, vos idées, vos solutions.
Demain à 9h, vous pouvez faire quoi pour moi? Si vous n’avez pas le temps ou l’énergie (ou la motivation, cf il s’agit d’un CDD de 6 mois), faites une lettre. Mais évitez la lettre classique centrée sur votre parcours: recentrez votre discours sur ce que vous pouvez m’apporter dès demain à 9h00 ! Ne me parlez pas du passé mais uniquement de l’avenir du poste et de ce vous pourriez m’apporter concrètement. Rappelez bien sûr votre niveau d’anglais courant (exigé). Donnez le nom de personnes référentes que le recruteur pourra contacter (anciens managers, clients, partenaires…), cela me donnera confiance.
Les mots clés importants de cette annonce à retrouver dans cette lettre sont stratégie, e-commerce, pure-player, Amazon, Vente-Privée, Cdiscount, autre acteur du e-commerce, canal de distribution, vente en ligne, KPI…

Ce que je souhaiterais retrouver dans votre CV: 

Une version française et une version anglaise (meilleure preuve de votre niveau d’anglais courant). Ajoutez votre identifiant Skype dans le bloc adresse: vous augmenterez les chances de décrocher un entretien (dans un premier temps en visioconférence).Une accroche développée (une vingtaine de mots clés) présentant votre offre de service pour le poste (et non un résumé de ce que vous avez fait).
Des descriptifs de poste qui mettent en avant des résultats chiffrés: audience gagnée, taux d’ouverture, taux de transformation, part de marché, chiffre d’affaires…Une ou plusieurs expériences, soit chez mes concurrents, soit chez un acteur pure-player du e-commerce. Si le nom de l’une de ces sociétés apparaît je le verrai immédiatement et ce sera bien évidemment un plus. Insérez dans vos descriptifs de poste des liens URL à cliquer pour ouvrir des pages web qui renvoient sur vos réalisations.
Vous êtes un expert sur Excel (demandé) mais aussi sur Powerpoint (à ce poste, vous ferez a priori régulièrement des présentations sur ce logiciel). Des centres d’intérêt me montrant à la fois votre passion pour le digital et les NTIC, mais aussi votre dynamisme (sport, engagement associatif, etc.).


Source.:

jeudi 3 avril 2014

Une nouvelle approche de recrutement 2.0 : Humanob

Application mobile: Humanob, une nouvelle approche de recrutement 2.0

Application mobile - Humanob, une nouvelle approche de recrutement 2.0
L’application permet à ses membres de rechercher, découvrir et vivre tous les emplois du monde grâce à des vidéos.  
© APP Store

MacQuébec - Une nouvelle application gratuite pour iPhone, iPod touch et iPad vient tout juste de faire son apparition sur l’App Store. Il s’agit d'Humanob.
Humanob est une communauté web dédiée à l’emploi. L’application permet à ses membres de rechercher, découvrir et vivre tous les emplois du monde grâce à des vidéos.
Il s’agit d’une nouvelle approche de recrutement 2.0. En effet, Humanob réinvente les processus de recrutement et de présélection en mettant en relation trois joueurs clés (organisations, institutions et chercheurs d’emplois actifs et passifs).
En cliquant sur Emplois, par exemple, vous retrouverez les emplois disponibles. En sélectionnant un poste, vous pouvez voir une vidéo d’ambiance qui explique en quoi ça consiste.
Dans l’onglet Trouver, il est possible sur une carte de voir les emplois disponibles près de chez nous. Bref, Humanob, une application à découvrir et à télécharger.

REF.: 

lundi 24 mars 2014

Quatre applications pour se démarquer auprès des recruteurs

mobile
Quatre outils pour briller en ligne
En anglais seulement.

Ma ligne du temps

ResumUp et Vizualize.me.
Ces applications gratuites transforment votre CV en graphiques (ex. : ligne de temps) à partir de vos informations sur les réseaux sociaux. Quelques clics suffisent.

Un site à soi

DoYouBuzz
Cette plateforme permet de monter un curriculum vitæ en ligne. Si vous payez, des options de personnalisation sont offertes. Vous pouvez également acheter un nom de domaine pour que votre profil DoYouBuzz devienne votre propre site Web. Même s’il s’agit d’une création française, c’est en anglais.

La course au référencement

BrandYourself
Ce site explique comment être trouvé plus facilement sur le Web, étape par étape, grâce à un système de pointage. Votre référencement devient un véritable jeu.

Dans ce dossier :


REF.:  Publié le  par 

Le big data intéresse les recruteurs

big_data
Si un algorithme prédit à partir de millions de données croisées que vous avez 43 % de probabilités de performer dans une entreprise, devrait-on vraiment vous embaucher? À l’heure dubig data, quelle valeur conserve votre CV?
Cet article est encore plus beau sur tablette iPad ou Android.
Téléchargez l’application du Magazine Jobboom.
On estime qu'en 2020,le volume de données va atteindre environ 40 Zettaoctets.Ça équivaut a ramasser tous les grains de sable de la planète , et de multiplier le total par 75.C'est ça 40 Zettaoctets de données !

Au printemps dernier, Phil Renaud s’est trouvé un boulot formidable… comme par magie.
Déménagé à Halifax en janvier 2013 pour se rapprocher de la famille, après sept ans passés à Phoenix, le développeur avait déniché un emploi peu satisfaisant en développement de logiciels. Jusqu’à ce que Tim Burke, fondateur d’une jeune entreprise techno basée dans la capitale néo-écossaise, se mette à le suivre sur Twitter.
«Tim m’a invité à aller prendre un café pour discuter de possibilités d’emploi, disant que mon nom était “ressorti”.» Pourtant, la page LinkedIn de Phil le situait toujours à Phoenix. L’entrepreneur ne lui a d’ailleurs pas précisé tout de suite comment au juste il l’avait découvert. «J’avoue que j’aurais peut-être eu peur s’il me l’avait dit!» rigole Phil.
En effet, la technique relève quasiment de Big Brother : Tim Burke a mis au point un algorithme capable de trouver le candidat idéal… sur Twitter.
Twitter, c’est 555 millions d’utilisateurs au profil documenté qui partagent des photos, émettent 9 100 gazouillis à la seconde et consultent le moteur de recherche 2,8 milliards de fois chaque jour. 
L’outil, nommé Tactics HR, fouille les profils des abonnés, les connexions (qui suit qui et qui est suivi par qui), les contenus partagés et les sujets discutés. Tout ça pour déterminer, parmi la multitude de professionnels présents sur le site de microblogage, qui répond le mieux aux critères d’un employeur sans même avoir à poser les yeux sur un seul curriculum vitæ.
Travail d’amateur? Loin de là. Twitter, c’est 555 millions d’utilisateurs au profil documenté qui partagent des photos, émettent 9 100 gazouillis à la seconde et consultent le moteur de recherche 2,8 milliards de fois chaque jour. C’est un Everest de données.
Depuis mai 2013, Phil Renaud travaille à améliorer l’outil même qui l’a repéré. «C’est cool de savoir dès le premier jour que le produit sur lequel tu travailles fonctionne», dit-il. Pas de doute possible dans son cas! C’est là toute la magie du big data.

Le pétrole du XXIe siècle

Le quoi? Le big data, c’est le buzzword du moment… et du futur! Il s’agit des volumineuses données numériques disparates dont la manipulation requiert des logiciels d’analyse et des bases de données puissants.
Dans les faits, l’analyse de données n’a rien de nouveau. «Depuis les années 1980, les entreprises ont déboursé beaucoup d’argent pour capter les données», explique Thierry Badard, professeur adjoint au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval.
Ce qui change depuis quelques années, c’est la quantité produite. Chaque jour, 2,5 trillions d’octets de données sont générés dans le monde, selon IBM, et ça s’accélère à un rythme fou : 90 % des données planétaires ont été créées ces deux dernières années. N’importe qui traite plus de données en une journée qu’une personne n’en traitait dans toute sa vie il y a 500 ans! Et avec l’arrivée des réseaux sociaux et l’engouement pour les données ouvertes, ces données sont plus accessibles que jamais.
«On dit que les données sont le pétrole du XXIe siècle», dit l’analyste en intelligence d’affaires et chargé de cours à l’UQAM, Philippe Nieuwbourg. Elles permettent aux entreprises de comprendre et prédire le comportement des consommateurs, et donc de mieux vendre leur salade.
En recrutement, aussi, c’est une question d’argent. «Utiliser le big data n’est pas qu’un truc pour épater la galerie ni un gadget en option – ça permet aux décideurs d’économiser des millions de dollars par an en coûts de main-d’œuvre», soutient Carl Tsukahara, vice-président exécutif, marketing et produit chez Evolv, une entreprise de San Francisco qui offre des services d’analyse du big data en ressources humaines.
Combien coûte une mauvaise embauche au juste? Dans 41 % des cas, les employeurs ont jeté par les fenêtres plus de 25 000 $ en raison d’erreurs de recrutement en 2012, selon un sondage Harris Interactive réalisé pour CareerBuilder auprès de 2 500 entreprises américaines. Et ces ratés sont fréquents : 7 employeurs américains sur 10 affirment s’être fourvoyés cette année-là.
Avec le big data, ce ne sont plus vos expériences alignées dans un cv qui font de vous un bon ou un mauvais candidat, c’est la compilation des données vous concernant. 
À la base, le recrutement est une question de feeling. À part le tri numérique de CV dans les grandes entreprises, le processus fait peu appel aux technologies. «Les partenariats des services de RH et de TI dans les organisations, ça ne marche pas fort présentement, affirme Andrée Laforge, chef de produit chez Syntell, un fournisseur de solutions d’affaires comme la gestion des données sur la main-d’œuvre. Les gens de RH rechignent à aller voir les TI, et les TI regardent ceux des RH de haut, se disant qu’ils ne comprennent jamais rien!»
Mais en utilisant la masse de données désormais accessible, les recruteurs pourraient cibler les meilleurs candidats avec plus de précision. «Plus vous aurez de données, plus vous serez fins dans vos analyses et plus vous pourrez poser des gestes qui vont amener des conclusions intéressantes», avance le professeur Thierry Badard. Les recruteurs pourraient ainsi mieux se concentrer sur les entrevues, leur grande force, où se fera toujours le choix final.

Contrer les idées préconçues

À partir de quantités astronomiques de données pêle-mêle, les analystes peuvent découvrir des tendances insoupçonnées. Google a ainsi rectifié son processus de recrutement après avoir découvert que les résultats scolaires des candidats n’étaient pas un critère de sélection valable, puisqu’ils ne sont en rien liés à la performance des employés.
Avec le big data, ce ne sont plus vos expériences alignées dans un CV qui font de vous un bon ou un mauvais candidat, c’est la compilation des données vous concernant. À l’instar de l’algorithme de Jon Kleinberg de l’Université de Cornell et de l’ingénieur de Facebook Lars Backstrom, qui peut prédire les chances de durée d’un couple à partir de comptes sur le réseau social, des formules mathématiques peuvent évaluer vos chances de performer dans une entreprise donnée.
«Le CV peut être un bon moyen de présenter l’expérience d’un employé, mais ne présente pas son profil entier ni son potentiel», pense Carl Tsukahara, d’Evolv.
Au fil de ses mandats, Evolv a découvert que les anciens prisonniers sont d’excellents employés au service à la clientèle par téléphone. Que les personnes qui postulent à un emploi en ligne grâce à un fureteur comme Chrome ou Firefox restent 15 % plus longtemps en emploi que celles qui le font avec un fureteur de base comme Internet Explorer. Et que les candidats qui avaient menti en entrevue à la question : «À quel point êtes-vous à l’aise avec les ordinateurs?» sont de meilleurs vendeurs que ceux qui avaient été honnêtes.
Ne crée-t-on pas ainsi des préjugés? «L’analyse de données est utilisée comme ça depuis longtemps par les compagnies d’assurance, qui savent, par exemple, que les voitures rouges ont plus souvent des accidents que les voitures noires. Ce n’est pas un préjugé, c’est scientifique!» explique Philippe Nieuwbourg.
Evolv assure qu’elle élimine de ses analyses prédictives tout critère qui serait discriminatoire, par exemple l’âge ou l’origine ethnique.
Tout ça est probablement à l’avantage du travailleur, car une candidature est jugée de façon plus objective par le big data que par un recruteur dont les critères ne sont pas forcément appuyés par des faits.
Mais les données ne sont pas infaillibles non plus. «C’est sûr que les employeurs qui sont passés au big data doivent en échapper, des gens compétents, affirme Andrée Laforge. Mais les recruteurs en échappent déjà : si une personne a mal présenté son CV ou mal rempli le formulaire en ligne sur le site Carrières d’une entreprise, par exemple, on peut laisser passer un bon profil.»

Dans ce dossier sur le recrutement à l’ère des réseaux sociaux


REF.:  Publié le  par 

jeudi 18 juillet 2013

Trouble de la personnalité,collègues toxiques = économie basé sur les services


Pour parler c'est toujours mieux d'être en dehors dla Matrice économique$!



Jean Chrétien ,les cheveux long ?

Allo,testing, testing ,............c'est Mr. Harpeur !


Circuler,circuler,il n'y a rien a voir,mais tout a cellulariser(comprendre jusqu'au brin d'ADN ,transmissible par mutation orale a l'Homme au Sapin) !





Travailler ou cotoyer un psychopathe ?................Hitler,Nixon,Bush,PET Trudeau,Duplessis,Jean Drapeau, etc............

Les psychopathes, les machiavels et les personnalités narcissiques peuplent le monde du travail, selon le psychologue britannique Oliver James. Depuis 30 ans, les individus possédant ces trois traits à la fois seraient même de plus en plus nombreux. Prêts à tout pour arriver à leurs fins, ils ont plus de facilité à grimper dans la hiérarchie et à devenir patrons. Inquiétant…
En présence de comportements calculateurs ou sans scrupules au travail, Oliver James conseille de combattre le feu par le feu. Dans son livre Office Politics, How to Thrive in a World of Lying, Backstabbing and Dirty Tricks (Vermilion) publié en Grande-Bretagne en février dernier, il explique comment s’inspirer des collègues toxiques pour réussir et, surtout, pour ne pas se faire bouffer tout rond.
JOBBM   Comment reconnaître un collègue psychopathe, machiavel ou narcissique? 
Oliver James Les personnes à tendance psychopathique sont froides et incapables d’éprouver de l’empathie. Souvent, elles n’ont pas de relations stables.
Les machiavels, eux, sont des manipulateurs. Ils sont plus difficiles à reconnaître, parce qu’ils ont du charme et savent ce qu’on veut entendre. Ils savent aussi ce qu’on ne veut pas entendre et sauront l’utiliser pour nous déstabiliser au besoin.
Les personnes narcissiques sont les plus faciles à repérer. Tout ce qui les intéresse, c’est elles-mêmes. Elles cherchent constamment à impressionner.
Souvent, ces traits se superposent et alors on a affaire à un «triadique». Mais tout n’est pas nécessairement noir ou blanc : certaines personnes sont très psychopathes, d’autres moins, d’autres pas du tout.
 Pourquoi le nombre de personnes possédant ces traits est-il en croissance? 
OJ Au cours des dernières décennies, dans les pays développés, nous sommes passés d’une économie basée sur le secteur manufacturier à une économie de services. Dans une usine, si un travailleur produit 1 000 poupées par jour, il est facile de calculer son rendement, de le payer ou de lui donner une promotion en conséquence.
Mais dans le monde des services, il n’y a pas d’outil de mesure objectif de notre travail. Il devient donc facile de s’attribuer le crédit pour les réussites des autres, tout comme il est facile d’imputer nos fautes à nos collègues. Tout ce qui compte, c’est la façon dont notre contribution est perçue. Cela constitue un terreau fertile pour ces personnalités, car elles sont les pros du jeu politique au boulot.
En règle générale, il faut cesser de penser que se prêter au jeu politique au bureau est une mauvaise chose. 
 Vous qualifiez le phénomène d’«épeurant», mais l’est-il vraiment? On ne trouve pas un seul triadique dans notre équipe. 
OJ Il n’y en a pas nécessairement dans chaque milieu de travail. Mais si vous étudiez attentivement les personnes au sommet de l’entreprise pour laquelle vous œuvrez, vous verrez probablement qu’elles possèdent davantage ces traits que vous. Seulement 1 % de la population a des traits psychopathiques, mais chez les cadres supérieurs, ce taux grimpe à 4 %. Si vous n’en trouvez toujours pas, c’est peut-être que le Québec est comme le Danemark, par exemple, où être perçu comme vilain ne vous mènera nulle part. Dans un tel contexte, les «triadiques» doivent se contrôler davantage et bien cacher leur jeu. À New York, par contre, c’est vu comme un atout.
 Ces personnes sont-elles malades? 
OJ En termes cliniques, on pourrait affirmer qu’elles ont un trouble de la personnalité. 


  Mais ceux qui réussissent vraiment au travail sont les psychopathes, les machiavels, les personnes narcissiques et les «triadiques» dits fonctionnels. Déceler leur pathologie, cerner pourquoi ils sont malheureux et comprendre qu’ils ont souffert dans leur enfance ne nous avance toutefois à rien quand ils sont nos collègues et patrons.
Travailler avec un psychopathe

 Comment agir avec eux? 
OJ Mieux vaut s’éloigner autant que possible des psychopathes et des machiavels. On peut par contre facilement travailler avec un collègue ou un patron narcissique. On peut même les flatter pour les avoir de notre côté…
En règle générale, il faut cesser de penser que se prêter au jeu politique au bureau est une mauvaise chose. Au lieu de se complaire dans le rôle de la victime, on gagne à apprendre de ces personnes qui font de notre vie un enfer. Elles ont des compétences que nous ne possédons pas. La preuve, un psychopathe moins talentueux que vous pourra avoir plus de succès grâce à ses habiletés politiques.
 Vous voulez dire qu’il faut se mettre à écraser ou manipuler les autres nous aussi? Beau programme! 
OJ Ce qui est certain, c’est que pour réussir sur le plan professionnel, il faut être charmant, intrépide, impitoyable, concentré, avoir une grande force mentale et la capacité d’agir sans hésiter. Les collègues «triadiques» ont ces caractéristiques, à différents degrés. C’est tout un art et il faut le maîtriser à notre façon.
Il faut surtout réaliser qu’au travail, tout est politique. Une communication sur cinq contient un mensonge et chacun campe déjà un personnage. On nie cela parce qu’on pense être une bonne personne, par rapport aux mauvaises personnes, qui mentent. Mais l’admettre permet de voir venir les coups des collègues toxiques(travailleurs toxiques) et d’y répondre, mais aussi d’atteindre nos buts.
Par exemple, si vous souhaitez obtenir un dossier très intéressant, vous devrez persuader votre patron que vous êtes la bonne personne pour vous en occuper. Vous devrez probablement le convaincre de vous choisir plutôt que votre voisin de bureau, qui est pourtant votre ami! C’est comme ça que ça marche. Il faut en être conscient.
C’est aussi une question de santé : les personnes qui excellent en politique au bureau risquent moins de souffrir d’un épuisement professionnel. Quand une entreprise en mauvaise posture procède à des suppressions de postes, les meilleurs politiciens s’en tirent mieux et sont moins stressés.
 Vous affirmez que les coups bas (menaces, sabotage, diffamation, tromperie) peuvent être éthiques. Comment est-ce possible? 
OJ Si vous apprenez une chose gênante sur la vie personnelle d’un collègue qui vous mène la vie dure, vous pouvez le faire chanter plutôt que d’aller le dénoncer au patron, afin que cesse son comportement. Vous pouvez employer la même stratégie si quelqu’un répand des rumeurs à votre sujet ou si quelque chose d’illégal se trame dans votre entreprise.
 N’est-ce pas enfantin comme raisonnement? 
OJ Parfois, pour se protéger, on n’a pas le choix. Il faut être plus brillant que l’autre, si on en est capable. Mais il faut faire attention, car ces sales coups peuvent nous rebondir dessus…
Dans quels métiers y a-t-il le plus de psychopathes?Dans quels métiers en trouve-t-on le moins?
1. Président-directeur général1. Préposé aux soins
2. Avocat (Nouonnnn ?)2. Infirmière
3. Travailleur de la télévision/radio3. Thérapeute
4. Vendeur (égale menteur ?)4. Artisan
5. Chirurgien5. Esthéticienne
6. Journaliste6. Travailleur communautaire
7. Policier(ah,.....oui ?)7. Enseignant
8. Membre du clergé8. Artiste
9. Chef cuisinier9. Médecin
10. Fonctionnaire10. Comptable
REF.: par Mélissa Guillemette, Source : Dutton, Kevin. The Wisdom of Psychopaths, Doubleday Canada,  2012
En faite,le préposé aux malades,l'infirmière etc de la liste des moins psychopathes,ne seraient que le 11 ième,12ième de la liste des psychopathes(de gauche),car ceux-ci travaille en petits clans(la clique des bronzés)en tout point semblable a la mafia italienne ,Omerta obligé !