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dimanche 14 avril 2019

Les vrais propriétaires de montréal



Main basse sur la ville de Montréal:


blanchiment $, loyers, montréal, société
 
 
En 1970,émergent,les banlieues,centres commerçiaux,autoroutes,gratte-ciel,Montréal est passée d'une ville avec une personnalité et une architecture distinctives a une ville en perte de cette identité.
Des quartiers étaient rasés: des maisons et des bâtiments au style distinctif,(journaliste d'enquête : Henry Aubin)ont été remplacés par des gratte-ciels sans identité ni originalité. Ils auraient pu être construits dans n'importe quelle ville industrialisée. Lorsque j'ai proposé cette enquête a mon éditeur,je croyais que trois mois suffiraient pour trouver a qui appartenait Montrèal de trouver les propriétaires.La recherche des propriétaires a été très ardue. Il n'y avait pas d'ordinateur a l'époque. Les propriétaires se faisaient discrets. j'ai dû frapper a beaucoup de portes. Pour comprendre qui contrôlait le développement de la ville,il me fallait bien plus que les droits de propriété. Comme journaliste d'enquête ,mes collègues me regardaient d'un air soupçonneux a la longue.
Sur quoi il travaille ? Il ne produit pas comme nous. Il prend de longues pauses ? Qu'est-ce qui se passe ? Je me sentais coupable. Je travaillais six ou six jours et demi par semaine. Je croyais que Montréal appartenait aux américains et que l'île deviendrait comme Manhattan. Ce n'était pas du tout le cas. Tout le pouvoir était européen.

Tout a commencé quand,je suis allé a une audience de la régie du logement,ou des locataires d'un immeuble de chemin Côte-Saint-Luc se plaignaient du prix du loyer.Les hausses étaient importantes et sans motif apparent. Aucun travail n'était en cours. L'inflation n'était pas élevée.Les gens étaient fâchés. Ils voulaient savoir qui était propriétaire de l'immeuble. Le gestionnaire de l'immeuble était la,mais ne le savait pas. J'ai pensé que ce serait un bon cas a fouiller. J'ai découvert que l'immeuble appartenait a une société a numéro au Liechtenstein. Je m'y suis rendu,un petit pays voisin de la Suisse. A l'époque ,ce pays était encore plus discret que la Suisse sur les comptes bancaires.L'adresse obtenue était le 231 Kirchstrasse dans la ville de Schaan. Cette adresse revient souvent dans les régistres fonciers pour désigner le siège des sociétés qui possèdent les tours d'habitation les plus importantes de Montréal. Je lui ai dit,vous ête président de telle et telle entreprise. Il a répondu: vraiment ? Il ignorait non seulement qu'il en était président,mais aussi que ses sociétés avaient des activités a Montréal.

On voit a quel point,ces propriétaires sont exonérés de responsabilités. Dans ce cas-ci ,des italiens auraient masqué leur identité derrière cette société du Liechtenstein.
Le grand magazine d'actualité Der Spiegel ira même jusqu'a qualifier Montréal de Mecque de l'immobilier pour riches allemands voulant fuir l'inflation et le socialisme rampant.
Rappelons nous après les turbulentes années 1960: les grands espoirs,les autoroutes,l'expo universelle.Montréal était au sommet avec ses grands projets et le métro. Tout allait a plein régime. Puis arrivent les années 1970.La fête est terminée.Des édifices poussent partout. Ils ne sont plus beaux comme ceux des années 1960.On voyait la ville changer,mais on ne savait pas ce qui se passait en coulisse.
Voila son travail. Il a révélé l'incroyable collusion financière et politique ,Montréal était perçue comme une ville ouverte ou l'on pouvait construire comme bon nous semble. Tout était permis. Et nous avons compris. Chaque nationalité avait sa spécialité.

Les Britanniques exellaient dans les immeubles de bureaux. Les italiens,dans les immeubles a logements.Les Français ne possédaient pas beaucoup de propriétés,mais de grandes entreprises de construction et la plus grande cimenterie.

Le plus surprenant parmi eux,c'était les Belges.La Belgique ,un petit pays ,possédait une énorme société financière, qui contrôlait des centaines partout dans le monde. L'une d'elles,Genstar,était le plus grand propriétaire de terrains a bâtir au Canada et le plus grand constructeur d'immeubles d'habitation au Canada. La Belgique a joué un grand rôle dans l'essor de Montréal a l'insu de tous !
Avec Genstar,la société générale de Belgique a délaissé l'Afrique pour le Canada. En 1960,elle acquiert pour 50 M$ la société Miron et sa carrière de calcaire en plein coeur de Montréal.
Elle devient une productrice majeure de calcaire ,ingrédient clé du ciment.

Trizec lui,était le plus grand propriétaire de tours de bureaux a Montréal. Détenu par le groupe britannique Eagle Star,propriétaire suprême ,son conseil d'administration n'était composé que d'aristocrates. Cette société était liée au plus grand producteur mondial d'or,Anglo-Américan,dont le siège était en Afrique du Sud. Les bénéfices tirés de ces mines ont été réinvestis dans la construction de grands édifices a Montréal durant les années 1970. Trizec a été fondée en 1960 pour construire la Place Ville-Marie ,le plus grand complexe de tours de bureaux du genre en Amérique du Nord.
La plus grande entreprise de construction a ce moment au Canada s'appelait Janin. Voici sa liste:
Le complexe Desjardins et ses 4 tours ou son siège était situé; la tour de la Bourse,longtemps la plus grande de Montréal;l'Hôtel Château Champlain ,un grand hôtel de la ville; la gare centrale de train; le quartier général de la sureté du Québec et la prison Parthenais; la maison de Radio-Canada.Voila les principaux édifices,beaucoup d'infrastructures routières furent réalisées par Janin :
Auroroute Ville-Marie,pont Jacques-Cartier,pont Champlain,tunnel Louis-H Lafontaine ,échangeur Turcot,voie maritime du St-Laurent.

En général,il n'y a pas un gros bonnet qui possède une constellation d'intérêts.J'ai découvert que ceux que je croyais tout-puissants ne savaient même pas qui possédait leur société,qui était derrière. Par exemple,dans la société Janin,M. Gautrin ,président de cette grande firme de construction ne savait pas qui possédait la société propriétaire de Janin. C'était la société française Chargeurs Réunis.C'était un mystère pour lui . Il avait l'air très surpris . Je ne crois pas qu'il faisait semblant. Une multinationale n'a pas de racine.Elle est partout.Des sociétés minières possèdent des sociétés immobilières,des pétrolières possèdent des sociétés immobilières.Lorsqu'elles investissent dans une ville ,elles veulent tirer le maximum de profit.Le profit c'est bien ,mais c'est tout ce qui compte pour elles.
Elles ne se soucient pas de l'architecture,ni du gaspillage d'énergie.Elles ne veulent que construire un bâtiment et y loger le plus de locataires possible. Elles ne se soucient pas de leur impact sur la communauté.

 La politique municipale est intéressante au Québec. Elle est indépendante de Québec. On y observe une chronologie fascinante. Jean Drapeau ,maire de Montréal,phase 1 ,dans les années 1960. Il est un maire très progressiste,avec l,expo universelle et le métro. Par contre,il est pro autoroutes et démolit de vieux quartiers.C'est un maire fascinant qui a modernisé Montréal. Il a revitalisé le centre-ville grâce au réseau souterrain et de prestigieux projets. Une période assez positive pour Montréal et son aménagement urbain.
Selon David Hanna (prof en études urbaines de l'UQAM),tout a changé dans les années 1970. On a passés a l'ère Drapeau phase 2,avec les Olympiques et la corruption scandaleuse. C'est un fait,commission d'enquête a l'appui. Le stade olympique a coûté l'équivalent de 10 stades construits aux USA durant la même période.
Gérald Tremblay(2002-2012),lui a dirigé Montréal au cours d'une autre èere de développement. Les années 2000 sont épiques. Beaucoup d'argent et de développement. Malheureusement Tremblay n'a pas de vision. Ou plutôt.il a une vision. Une vision révélée en commission d'enquête: corruption scandaleuse. Voila ce que G. Tremblay a voulu faire de Montréal:
une nouvelle mecque pour les développeurs.Alléger la règlementation.Venez,la ville est ouverte ,vous avez le champ libre. Personne ne vous freinera.

 Montréal est réputée pour son excellence. Un centre-ville extraordinaire ,toujours animé. Un peu comme a New-York. Il y a toujours de l'animation au centre-ville:
soir,nuit,matin,toute la journée,tous les jours de la semaine. Mais ce qui démarque Montréal,c'est sa ligne d'horizon. On peut profiter de percées visuelles en plein centre-ville. On peut y voir des immeubles de seulement 4 étages.On trouve une gradation de hauteurs afin que le soleil pénètre malgré les hautes tours. Un centre-ville ou il fait bon marcher. Cette approche a fait la renommée de Montréal. Il ne faut pas la bousiller. Un atout précieux a préserver pour une ville nord-américaine. Il faut encourager ce type de développement. Ce qui nous amène a l'ultime cadeau de maire Tremblay. Au terme d'un règne de corruption et de multiples projets désastreux. Tremblay sent que l'étau se resserre. En novembre 2012 ,il démissionne. Mais peu avant sa démission ,il a donné aux développeurs le plus beau cadeau qu'ils pouvaient espérer. Il a autorisé au centre-ville un zonage jusqu'a 40 étages.Systématiquement. Il a démantelé le zonage peaufiné par Drapeau,puis par Doré,fruit de la renommée de Montréal en Amérique du Nord. Un centre-ville habitable,agréable,dynamique,populaire. Un centre-ville magnifique,ou les gens aiment faire les courses,vivre,se promener. Tout a coup,au centre-ville de Montréal,aujourdhui des édifices de 40 étages poussent sur le bord d'un trottoir dans les rues étroites ou des lieux patrimoniaux fragiles,comme des champignons. C'est la dévastation. C'est un cadeau a perpétuité que Tremblay nous a donné.Lorsqu'on augmente les hauteurs,on ne peut pas les diminuer. Les développeurs entameront des poursuites pour pertes de droits d'aménagement. C'est catastrophique. On se rend compte qu'on vit dans les canyons de Manhattan. On remerciera Tremblay ?
Plusieurs building appartienne a la famille Saputo,a Vincenzo Chiara , a Giuseppe Borsellino.
Plusieurs condos de luxe ,comme l'Avenue (200M$)est a la famille Broccolini.
Le Roccabella phase 1 et 2 (117M$) et le ROC Fleuri (71M$) sont a Giorgio Tartaglino.
L'ICÔNE (120M$)est a la famille Essaris.
Le YUL (215M$)est a Kheng Ly.

A Brossard, Aster Corp = est dans l'immobilier ,le ciment et les autoroutes.
A La Prairie, Gulf Oil = est dans l'immobilier,autoroutes et les énergies fossiles.
A Delson,Genstar = est dans le ciment,autoroutes et les énergies fossiles.
A Candiac, Empain + Schneider Group = sont dans la construction,énergies fossiles .

Maintenant,.............le MTQ :
De mon point de vue, est un état dans l'état.
Les gouvernements changent ,mais il y a peu d'impact. En 2008,le MTQ annonce un nouvel échangeur Turcot . Le plus grand échangeur autoroutier du Québec.Énorme.Construit dans les années 1960. Le MTQ propose un tout nouvel échangeur. Magnifique. Pour les années 1960.Sa configuration ,son concept,tout. Style années 1960. Mais,nous sommes en 2009-2010 !!! Ça n,a aucun bon sens ; on a évolué. Le projet est très mal reçu. Au final,le MTQ construira l'échangeur quasi a l'identique,sauf un ajout,l'aménagement d'une voie réservée aux autobus. La voie réservée aurait dû être dans le projet initial,a tout le moins. C'est incroyable qu'un ministère démontre si peu d'intérêt pour le transport public,bien qu'il en soit responsable et qu'en tant qu'expert ,il semble figé en 1960. Il semble très peu d'innovation dans ce projet (a échéance en 2019-2020)sans compter tous les projets de tramway mis aux oubliettes,les fameuses lignes avenue du Parc et côte-des-neiges.Le tram-train reliant Lachine.Tant d'études coûteuses soutenues par les élus montréalais. Lorsqu'elles arrivent au MTQ,elles sont toutes écartées. Systématiquement. Voila,ce que j'entends par l'État dans l'État !!!


REF.: Radio-Canada-TV,inspiré du livre: Les vrais propriétaires de Montréal par Henry Aubin.

lundi 1 juillet 2013

Une page Facebook contre la hausse des loyers

«J'te cède mon bail» - Une page Facebook contre la hausse des loyers
 
Photo AFP

MONTRÉAL - Deux Montréalais ont trouvé une solution pour aider leurs concitoyens à combattre les hausses abusives des loyers. Les fondateurs de la page Facebook «J'te cède mon bail» proposent en effet de partager des offres de cession de bail sur le réseau social.
«Cette formule est avantageuse puisqu'en reprenant le bail du précédent locataire, on évite du subir une augmentation non justifiée. On reprend le contrat dans les mêmes conditions, a expliqué Joachim Luppens, cofondateur de la page Facebook. C'est aussi très difficile pour un propriétaire de refuser ce processus, car il doit alors prouver que le nouveau locataire n'est pas convenable pour l'appartement, ce que la plupart des propriétaires n'ont pas envie d'entreprendre.»
C'est avec sa comparse, Lili Émond, que M. Luppens a décidé d'informer les résidents de la région de Montréal de l'existence de cette pratique, tout à fait légale et utile pour les locataires qui ne veulent pas faire exploser leur budget.
«Nous n'affichons pas d'offres qui dépassent le marché sur la page. On évite des logements dans les quartiers luxueux, parce que ce n'est pas ce que les gens cherchent au départ », souligne M. Luppens.
Celui-ci, qui ne travaille pas dans le domaine immobilier, a voulu rendre service aux personnes qui, chaque année, pendant la période de déménagement, sont aux prises avec des propriétaires parfois sans scrupule. «Depuis le début des années 2000, les loyers n'ont cessé d'augmenter. Plusieurs d'entre eux suivent les règles établies par la Régie du logement et respectent les hausses maximales, mais pas toujours. Il y a aussi un manque d'information sur le processus de cession de bail, les gens ne sont pas au courant», a souligné M. Luppens.
Ce stratagème de défense contre les loyers inabordables gagne en popularité. La page créée en 2008 rejoint aujourd'hui plus de 3700 abonnés. «Il y a eu une explosion des demandes de souscription cette année, presque 2000 nouveaux membres se sont joints à nous», a indiqué M. Luppens.

Mise en garde

La création de la page Facebook ne fait cependant pas que des heureux. La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) a des réserves face au processus de cession de bail. «Il y a des locataires qui s'en servent pour faire du profit sur le dos du propriétaire», a prévenu Hans Brouillette, directeur des communications pour la CORPIQ.

Celui-ci a reproché à certaines personnes peu scrupuleuses de profiter de loyers fixés à un taux inférieur à l'inflation, donc en dessous de la valeur du marché, pendant plusieurs années, pour ensuite vendre leur bail alléchant pour une somme rondelette. «Nous ne sommes pas contre la cession du bail lorsqu'elle aide des locataires qui doivent déménager, ou qui ne peuvent plus payer leur loyer, mais trop souvent ça avantage les profiteurs», a-t-il dit.


REF.: