Le volumeet l'intensité desattaques DDoSdans la première moitiéde l'annéeont atteintde nouveaux sommets, selon une étude. Lepremier semestre 2014a vule plus grand nombreetles plus intensesattaques DDoSenregistrées.
Selonun nouveau rapport dufournisseur de sécuritéArbor Networks, le nombre d'attaqueDistributed Denial-of-Service (DDOS) a 20Gbps,répertoriédans la première moitiéde l'année, a doublépar rapportà l'ensemblede l'année 2013. Plus de 100événements a100 Gbpsou plusont été enregistréesdans lepremier semestre de 2014.
La plus grandeattaquerapportéeau deuxième trimestrea étéune attaquede réflexionNTPà154.69Gbps, lancécontre une cibleespagnol. NTPattaquesde réflexionutilisentl'usurpation d'adressepour submergerune cible avecdes demandes. Ces attaques-alors que d'importants -étaient plus fréquentesdans lepremier trimestrequele deuxième, selonArbor. Les Volumes de traficmoyensNTPont égalementdiminuésau niveau mondial.
"À la suite dela tempêted'attaquesNTPpar réflexion dansle premier quart de l'année(Q1),le volume des attaques DDoSont continué àêtreun problème dans ledeuxième trimestre, avecun nombre record de100attaques sur100GB/secsignalés jusqu'à présentcette année," a déclaré le directeurArbordesolutionsarchitectesDarrenAnstee.
«La fréquence destrèsgrandesattaquescontinue d'êtreun problème,et les organisationsdoiventadopter une approche intégrée, par protection multi-couches.Même les Organisationsavec des montantssignificatifs de la connectivitéInternet,peuvent voir maintenantépuiser leur capacitéassez facilementpar lesattaquesqui sont en cours chez eux. "
Vivre à la campagne a du bon. Mais quand on y travaille, l’accès aux réseaux mobiles et à Internet pose parfois de sérieux problèmes. Heureusement, il y a le satellite.
Internet par satellite, c’est la promesse d’un accès haut débit quel que soit l’endroit où on se trouve en France. Et ce, à un prix "voisin" de la plupart des offres ADSL. Jusqu’à présent, je disposais d’un débit maximal de 2 Mbits/s fourni par Orange. Ce qui est suffisant pour surfer sur Internet correctement, mais qui ne l’est plus dès qu’il s’agit de regarder de télévision de rattrapage en streaming et de partager la connexion avec plusieurs membres de la famille.
Du haut débit partout, pour tous
Aucun opérateur ne pouvant même proposer mieux que ces 2 Mbit/s en ADSL, la seule solution, pour obtenir un débit plus conséquent, était de passer à Internet par satellite. En France, c’est Eutelsat qui, grâce à au satellite KA-SAT lancé en 2010 (le premier satellite européen entièrement dédié à l’Internet haut débit), assure la couverture de tout le territoire grâce à 10 spots KA-SAT ayant chacun un rayon de 250 km. La transmission se fait par la bande Ka, plus concentrée que la bande Ku (utilisée pour la télévision), ce qui permet de transmettre des flux de données plus importants avec des faisceaux plus étroits. Les émissions ne présenteraient par ailleurs aucun risque pour la santé.
La couverture assurée par le satellite KA-SAT
Quels fournisseurs en France
Le service proposé par Eutelsat est baptisé Tooway. Ensuite, comme pour la téléphonie mobile, plusieurs opérateurs se chargent de la distribution de ce service avec des offres packagées incluant l’accès à Internet, et en option, la télévision et la téléphonie fixe. NordNet, Connexion-Verte, Als@tis, Ozone, Sat2Way, Groupe Universat, Vivéole ou encore WiBox se disputent donc ce marché naissant.
Bien comprendre les offres
Tous les opérateurs proposent plus ou moins les mêmes forfaits. L’offre de base démarre à 19,90 euros/mois et inclut uniquement l’accès à Internet avec un débit de 2 Mbit/s. Comme pour l’ADSL, le débit en réception est supérieur à celui en émission. Mais attention, alors qu’avec l’ADSL, vous avez plus ou moins la garantie de profiter d’un débit constant et d’un accès totalement libre à Internet, avec le satellite, on vous vend à la fois un débit et surtout un volume de données. Chaque offre est, en effet, corrélée à un certain volume de gigaoctets à consommer dans le mois. Comme pour les données en téléphonie mobile. Et une fois le volume mensuel autorisé dépassé, le débit dégringole sous la barre des 1 Mbit/s (c’est le retour à l’heure du modem 512 kbps) ou la connexion est carrément coupée.
Schéma de fonctionnement d'internet par satellite de l'opérateur NordNet (notez que la connexion est bidirectionnelle)
Estimez correctement vos besoins mensuels
Quand vous voulez vous abonnez, il est très difficile d’estimer à vue de nez sa consommation mensuelle. Heureusement, Tooway propose un petit simulateur permettant de savoir, en fonction de vos habitudes en ligne, de quel volume de données vous aurez besoin. Dans le cas d’un usage professionnel nécessitant l’envoi et la réception de nombreux mails, le stockage de documents en ligne, l’échange de fichiers souvent volumineux et des recherches régulières sur Internet, le nombre de Go grimpe, en effet, très vite. Si vous ajoutez à cela la possibilité d’écouter de la musique en streaming, un peu de navigation au sein des réseaux sociaux et de la consommation de vidéos (que ce soit de la télévision en catch-up ou des vidéos sur YouTube), le volume explose. Pour ma part, les estimations les plus hautes faisaient état d’un volume mensuel nécessaire de 40 Go. Ce qui m’a orienté immédiatement vers l’offre la plus onéreuse incluant 50 Go de données à des prix compris entre 71,90 euros/mois et 79,90 euros/mois (voir le résumé des offres en bas de page).
Disons-le tout net. A moins de n’avoir qu’un usage de consultation de pages web, le forfait de base de 2 Go sera vite dépassé. Par exemple, le visionnage d’un simple film en streaming nécessitera au minimum entre 300 Mo et 1 Go ou plus selon la qualité, basse ou haute définition.
Un volume illimité, mais la nuit !
Le hic c’est que quand on fait le décompte exact de ce que permettent ces formules, on s’aperçoit que tous les besoins ne seront pas forcément couverts. Surtout si vous êtes un gros consommateur de télévision en streaming, de vidéos et de jeux. Pour naviguer sur Internet, envoyer des mails, partager des documents et écouter de la musique, en revanche, aucun problème, ça passe. Et ce, avec un débit théorique de 20 Mbit/s en réception et 6 Mbit/s en émission. C’est de 6 à 10 fois plus qu’en ADSL. Tout en sachant que le volume de données est illimité la nuit, de 23h à 7h du matin.
Vérifiez le type de modem fourni
Autre petit détail à prendre en compte, le prix de l’abonnement s’entend hors achat ou location du matériel, et hors installation. Car, pour profiter de l’Internet par satellite, il faut évidemment s’équiper d’une parabole, de câbles et d’un modem. J’ai eu droit pour ma part à une parabole de 80 cm de diamètre, à une tête d’émission/réception, à un modem Viasat (sans Wi-Fi intégré), à un mât de fixation, plusieurs mètres de câbles coaxial, un câble Ethernet et différentes fiches pour les branchements. Attention, tous les modems ne sont pas identiques. Certains intègrent le Wi-Fi et font office de routeur. Vérifiez bien dans le pack d’installation de votre opérateur, le type de modem proposé.
Une installation plus compliquée qu’un modem ADSL
Pour l’installation, vous pouvez évidemment opérer vous-même, mais il est conseillé de faire intervenir un professionnel, afin que le pointage de la parabole soit impeccable. Vous pouvez toujours vous faire une idée de l’endroit où la parabole peut être installée avec l’application Ka-Sat Finder (disponible pour iOS etAndroid). Plutôt bien fichue, elle permet de savoir dans quelle direction pointer la parabole et d’être certain que rien ne gênera la réception (arbre, toiture, etc.).
Une subvention presque fictive à l’installation
Selon l’opérateur, le matériel est soit proposé à l’achat, soit à la location. Ce qui a évidemment un impact sur la facture. Privilégiez la location pour réduire les coûts initiaux et être certain de votre investissement. Notez que des subventions peuvent être accordées par le Conseil Général en fonction de votre revenu fiscal. Le département de Seine-Maritime propose, en effet, une participation financière aux frais d’installation pour les particuliers. Mais attention, cette participation dont le montant ne pourra pas dépasser 127,50 euros est soumise à condition. Il faudra :
Être inéligible à un accès haut débit à Internet par ADSL ou être situé en zone blanche;
S’abonner pour une durée minimale auprès d’un opérateur figurant sur la liste des fournisseurs approuvés par le département;
Faire réaliser l’installation par un antenniste.
Sans subvention (et il y a de fortes chances pour que vous ne la perceviez pas), le coût à l’achat oscille entre 350 et 400 euros.
Mes premières impressions
Après avoir grillé, sans raison apparente, un modem Viasat en compagnie de l’installateur au moment du paramétrage sur l’ordinateur et après pas mal de difficultés pour configurer le tout sous Mac OS X (seul un assistant sur PC est proposé), la connexion Internet a, en effet, pu être établie. Et même si les 20 Mbit/s promis ne sont pas atteints (on est plutôt autour de 10 ou 12 Mbit/s en moyenne), je dispose enfin d’une vitesse de connexion satisfaisante pour travailler.
Deux choses à savoir :les conditions climatiques peuvent avoir un impact, de gros orages pouvant interrompre la transmission. Enfin, le délai de latence entre l’envoi et la réception d’un signal constitue l'une des contraintes de l’internet par satellite. Mesurée avec les outils fournis par Tooway, je constate une latence entre 500 et 700 ms. Ce qui rend la liaison Internet de 5 à 10 fois moins réactive qu’une liaison ADSL classique (on estime avec l’ADSL et le câble qu’un délai de latence raisonnable se situe sous les 100 ms). Cela n’affecte pas les usages courants mais se ressent avec les applications nécessitant une bonne réactivité, comme les jeux en ligne ou les communications (vidéoconférence, Skype…)
(La latence mesurée chez Tooway )
Sachez que cependant que pour surfer sur Internet, disposer de 2 Mbit/s ou de 12 Mbit/s ne change pas grand-chose à l’affaire. La plupart des sites sont, en effet, optimisés pour être fluides et fonctionnels même avec une connexion faiblarde. En revanche, pour le rapatriement de fichiers, la vidéo en streaming, le chargement de photos, l’envoi de mail, la visioconférence et consorts, le gain de temps est considérable et le confort d’utilisation appréciable.
Alors, certes, ça coûte plus cher que l’ADSL, c’est aussi plus compliqué à installer chez soi, mais l’efficacité est éprouvée. J’adopte !
Débits et qualité de service 2G/3G et 4G : quel est l'opérateur le plus performant en octobre ?
Chiffres :En association avec l'application 4Gmark, ZDNet.fr vous propose son premier bilan mensuel de l'expérience client mobile 2G/3G et 4G. Plus de 46 000 tests ont été réalisés par les mobinautes entre le 1er et le 31 octobre dernier.
Après la mise en ligne de notre service 4G Monitor qui permet d'observer de façon dynamique les débits moyens des opérateurs mobiles en matière de 3G et de 4G, ZDnet.fr et son partenaire 4Gmark (l'application Android et iOS de mesure) ont décidé de vous proposer tous les mois une synthèse de nos résultats pour une période donnée.
Pour cette première édition, notre bilan couvre la période du 1er au 31 octobre dernier. Comme le montre le tableau ci-dessous, 46 572 tests ont été réalisés sur la période par les mobinautes qui ont téléchargé l'application 4Gmark. La forte représentativité des tests sous SFR s'explique par la présence de l'appli 4Gmark sur l'Appliscope du site de SFR.
Comme d'habitude, nous vous proposons ici de visualiser les performances moyennes des débits descendants et montants par opérateur (via les Speed Tests) mais aussi et surtout la qualité de service avec des données relatives au temps d'accès à certaines pages Web ou aux téléchargements et envois de fichiers (via les Full Tests).
Nous avons décidé de séparer les résultats 2G/3G des résultats 4G pour plus de lisibilité. A noter enfin, les pourcentages d'évolution que vous pouvez voir sur chaque tableau indiquent la variation par rapport à la période précédente (septembre).
Débits 2G/3G
Sur ce terrain, Orange est en haut de classement tant en débit descendant (5,54 Mb/s) que montant (1,61 Mb/s) suivi, et c'est une surprise, par Free Mobile avec un débit descendant de 4,37 Mb/s. Bouygues Telecom et SFR sont en forte baisse avec des débits descendants de 4,16 Mb/s et de 3,80 Mb/s.
"Free profite des bons débits du roaming sur le réseau d'Orange, et affiche des débits download et upload moyens dans le peloton mais en tête par rapport à SFR et BouyguesTel. On note en upload une très forte augmentation de la moyenne vis-à-vis de septembre. Free ouvre-t-il les vannes ?", s'interroge notre partenaire.
Reste que l'expérience client data sur Free Mobile à travers le réseau d'Orange (qui continue à écouler la majeure partie du trafic de Free) reste toujours aussi problématique sur certains services comme YouTube. Voir notre enquête sur la question.
Qualité de service 2G/3G
Ces problèmes d'accès se retrouvent dans nos indicateurs de qualité de service. On voit bien que pour l'accès à certaines pages Web (Google, YouTube, Wikipedia), le taux d'échec de Free Mobile est très important.
Le taux d'échec est également supérieur à la concurrence chez Bouygues Telecom en ce qui concerne le download et l'upload de fichiers.
Débits 4G
En débit 4G, la moyenne nationale tourne autour de 25 Mb/s, on est loin des 100 Mb/s théoriques promis mais c'est 4,5 fois la moyenne 3G.
Passez la souris sur les départements pour visualiser les débits 4G moyens observés ainsi que le nombre de tests
Bouygues Telecom peut se targuer d'avoir la meilleure couverture 4G à ce jour (63%), il n'empêche que les débits moyens observés sont inférieurs à ceux de la concurrence. La baisse de -10% et -8% s'explique par un mois de septembre composé de test en 4G sur des sites (800Mhz et 2600Mhz), alors que l'opérateur a allumé son réseau 1800 Mhz le 1er octobre.
Orange est pour le moment largement devant ses concurrents en débits descendants avec une moyenne de 40,77 Mb/s.
Qualité de service 4G
Il n'y pas photo, la 4G offre, tous opérateurs confondus, une qualité de service quasi-optimale. En Web, on observe cependant qu'Orange est battu par SFR. Un problème de latence ? On observe également des petites difficultés de SFR en matière d'upload de fichier en 4G.
WASHINGTON - Des chercheurs ont mis au point une nouvelle technologie de fibre optique qui pourrait fortement accroître la capacité de transmission d'internet en envoyant les données via des rayons lumineux qui tourbillonnent, selon leurs travaux publiés jeudi.
Cette avancée, qui devrait considérablement augmenter la largeur des bandes de transmission, pourrait soulager la congestion d'internet et accroître le flux vidéo alors que le rapide accroissement de la demande pousse les limites de la capacité du réseau.
Cette technologie s'appuie sur des rayons laser en forme de tourbillon appelés «tourbillon optique» qui fait que la lumière se déplace un peu comme «une tornade» plutôt qu'en ligne droite, expliquent ces scientifiques dont la recherche paraît dans la revue américaine Science datée du 28 juin.
Objet de nombreuses études en biologie moléculaire, en physique atomique et en optique quantique, le tourbillon optique encore appelé «moment cinétique orbital» était jusqu'alors jugé instable dans les fibres optiques.
«Pendant plusieurs décennies les scientifiques estimaient que les faisceaux lumineux transportés par tourbillon optique dans des fibres étaient fondamentalement instables», explique le professeur d'ingénierie Siddharth Ramachandran de l'Université de Boston (Massachusetts, nord-est), un des principaux auteurs de cette découverte.
«Notre technologie a de profondes implications pour une variété de champs scientifiques et technologiques qui peuvent exploiter les propriétés uniques de ces tourbillons optiques pour transporter la lumière, y compris pour accroître la capacité d'acheminement des données dans les fibres optiques», ajoute-t-il.
Ces scientifiques ont pu avec leur nouvelle technologie de fibres optiques transmettre 1,6 térabits de données en dix longueurs d'onde dans un câble de 1,1 km, soit l'équivalent de la transmission de huit disques Blu-Ray (BD) à la seconde.
«Ce sont des travaux impressionnants», juge Keren Bergman, un ingénieur en électricité à l'Université Columbia à New York.
Selon lui cette avancée dans le codage des données tirant avantage des propriétés de la lumière du «tourbillon optique» est équivalente dans le domaine des télécommunications à celle des années 90 quand des chercheurs ont démontré qu'il était possible de transmettre de multiples flux d'information dans le même câble de fibres optiques en utilisant différentes longueurs d'onde.
Ainsi ces câbles transportent aujourd'hui 10.000 fois plus de données qu'il y a 30 ans.
La société danoise de fibres optiques OFS-Fitel et des chercheurs de l'Université de Tel Aviv en Israël ont également collaboré à ces travaux financés par la DARPA, l'agence de recherche du Pentagone.
WASHINGTON - Plusieurs régimes autoritaires utilisent la technologie
d'une entreprise américaine pour surveiller, filtrer et censurer les
données sur internet, affirment des chercheurs canadiens dans une étude.
Ces logiciels et ces technologies développés par la société Blue
Coat Systems, basée en Californie, ont déjà été utilisées par la Chine,
la Russie, le Venezuela et d'autres pays qui suscitent des
«inquiétudes en matière de droits de l'homme», note le département
Citizen Lab de l'université de Toronto.
Ces chercheurs ont analysé pendant plusieurs semaines, jusqu'à
janvier 2013, 61 logiciels nommés ProxySG et 316 outils PacketShaper
«ayant des fonctionnalités particulières qui permettent de filtrer,
censurer, et surveiller».
Ces outils ont été utilisés par l'Égypte, le Koweït, le Qatar,
l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Afghanistan, le Bahreïn,
la Chine, l'Inde, l'Indonésie, l'Irak, le Kenya, le Liban, la Malaisie,
le Nigeria, la Russie, la Corée du Sud, Singapour, la Thaïlande, la
Turquie, et le Venezuela.
Les chercheurs soulignent «le besoin d'un examen approfondi des
utilisations des produits de Blue Coat par (ces) pays» et suggèrent de
«regarder de plus près la prolifération mondiale de ces technologies
d'information et de communication».
Les fournisseurs «devraient songer à dire clairement et publiquement à
quoi servent leurs outils. Et nous espérons que Blue Coat saisira
l'occasion de ce rapport pour expliquer comment ils s'assurent que
leurs outils ne sont pas utilisés pour violer les droits de l'homme».
Le laboratoire canadien a publié ce rapport après que des
technologies similaires de Blue Coat avaient été découvertes en Syrie
en 2011.
Sollicitée par l'AFP, Blue Coat n'était pas immédiatement en mesure de répondre.
Selon son site internet, l'entreprise propose «des produits qui
apportent la visibilité, l'accélération et la sécurité requises pour
optimiser et sécuriser les flux d'information reçus par n'importe quel
utilisateur ou réseau, n'importe où».
MONTRÉAL - La compagnie Vidéotron lance une nouvelle application
pour permettre aux usagers de gérer efficacement l'utilisation de leur
forfait de données.
Grâce à Consommation Internet mobile, les abonnés de la
téléphonie mobile pourront consulter leur consommation internet
(données) depuis leur téléphone intelligent et/ou leur tablette Android.
«L'entreprise se démarque en offrant à ses clients une façon simple,
actuelle et conviviale de gérer leur consommation internet mobile, où
ils le veulent et quand ils le veulent», a indiqué Vidéotron dans un
communiqué.
Accessible sur le Google Play Store, l'application est compatible
avec toutes les tablettes et les téléphones intelligents Android
(versions 2.1 et plus) offerts par Vidéotron.
Plusieurs Banques pensent a stopper le smartphone de Samsung
Faille critique de sécurité dans la plupart de derniers terminaux Samsung
Sécurité : La vulnérabilité serait présente dans les processeurs Exynos qui équipent la plupart des derniers smartphones du coréen. Elle permet une prise de contrôle voire un blocage du terminal à distance.
Par La rédaction de ZDNet.fr |
Dans le monde du mobile, le danger vient la plupart du temps des applications et de la naïveté des utilisateurs. Mais cette fois, la menace se situe à l'intérieur même de l'appareil.
Le célèbre forum XDA-Developpers a en effet mis à jour une faille majeure dans la plupart des derniers terminaux smartphones, faille qui se situe au niveau des processeurs maison, l'Exynos 4210 ou 4412. Les membres du forum cherchaient initialement une nouvelle méthode de rootage.
Best-sellers
Ces derniers sont implémentés par exemple dans les Galaxy SII, Galaxy SIII, Galaxy SIII LTE, Galaxy Note, Galaxy Note II et Galaxy Note 10.1.,ou la Galaxy Tab 2.8 ou Galaxy 10,1 parmi vos utilisateurs dans l'entreprise? Autant dire, tous les best-sellers du géant.
La vulnérabilité permettrait à un attaquant distant, à travers une application dédiée, de prendre le contrôle d'un de ces terminaux pour en modifier le contenu, effacer la mémoire physique, placer un espion, voire le bloquer définitivement.(voir le vol d'identité et numéro de cartes de crédits)
Les ordinateurs Lenovo ou le moins connu Meizu,sont aussi hackés et vos données sont potentiellement compromises aussi. Beaucoup d'entre eux ont également la puce Exynos a 4 processeurs de Samsung. Notez qu'il ne faudra pas longtemps pour que votre appareil soit compromise. J'ai déjà trouvé une vidéo sur YouTube qui explique comment le faire, et comme d'écrire ces lignes, YouTube ne l'avait pas enlevé.
Toujours selon XDA, la faille serait actuellement exploitée. Il s'agit donc encore une fois de réfléchir à deux fois avant de télécharger une application sur un market alternatif par exemple.
Samsung a été alerté et n'a pas confirmé ou démenti l'existence de cette faille. Vu l'importance de la vulnérabilité,un correctif ne devrait pas tarder.
XDA Developers dit qu'il n'a pas contacté Samsung, et moi aussi Ce n'est pas la première fois que les problèmes de sécurité ont frappé Samsung téléphones Android. Donc, garder un oeil surTechRepublic et / ou aNewDomain.net - lorsque nous entendons parler d'un correctif permanent, nous ferons tout notre possible pour que vous être le premier à le savoir. En attendant, vous devriez également consulter le XDA Developers Forum. Certains spécialiste commence a penser que nous verront apparaître des Smartphone Zombie,controlé en grappe pour rejoindre les PC Zombie des botnets ,pour la satisfaction des Hackers qui vendront cette bande passante, des nouveaux smartphones LTE(comparativement a du Spam par SMS en 2011).
Sur smartphones, il y a encore peu de botnet qui ont été découvert. En effet, en 2011, un ingénieur Microsoft avait crié au loup à ce sujet, mettant en avant le fait que des botnet séviraient sur les smartphones Android. Quelques jours plus tard, il s’est rétracté. Mais le ver est quand même dans le fruit.
L’intérêt d’un botnet sur smartphones reste limité. En effet, difficile de lancer une attaque DDOS depuis des smartphones. Cette difficulté réside non seulement dans les ressources limitées d’un smartphones – même s’ils sont devenus performants – et dans les connexions WiFi qui peuvent être aléatoires.
Mais les smartphones peuvent alimenter un parc de zombies pour au moins deux buts :
· L’envoi massif de pourriels ;
· Abriter des fichiers sensibles ou illicites.
Le premier cas s’est déjà vu. A titre d’exemple, des pourriels ont été envoyés via Yahoo, les téléphones ayant été infectés et les spams étant affichés comme envoyés depuis un smartphone. Je l’ai constaté dans la vague de spams reçus ces derniers temps. Georgia Weidman avait également fait la démonstration en 2011 de la transformation d’un smartphone en botnet, permettant ainsi d’envoyer en masse des SMS.
Pour le second cas, il n’y a pas encore eu de cas. Il s’agirait en l’espèce d’une hypothèse d’école. Mais partant du principe que les utilisateurs de smartphones sont – dans l’ensemble mais pas tous – moins attentifs sur leurs téléphones que sur leurs machines, il pourrait arriver que des fichiers, de taille limitée, puisse être abrités sur des téléphones portables et installés via des applications malveillantes.
En augmentant considérablement les ressources d’un smartphone afin d’offrir de plus en plus de fonctionnalités, les constructeurs ont accidentellement créé de nouvelles menaces et la frontière entre les machines et les smartphones tend à s’amenuiser.