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dimanche 18 septembre 2022

Terminal macOS : utiliser les lignes de commandes sur Mac

 

 

 

Terminal macOS : utiliser les lignes de commandes sur Mac

Comme Windows, macOS dispose d'un système de commandes en mode texte, sans interface graphique, qui ne s'utilise qu'au clavier : Terminal. Austère, mais puissant, il permet d'effectuer rapidement de nombreuses opérations.

Un Mac, ça s'utilise en principe avec une souris : c'est d'ailleurs ce qui a fait la réputation d'Apple depuis le Lisa et, surtout, le Macintosh, les premiers ordinateurs dotés d'une interface graphique, avec des fenêtres et des menus. Mais pas seulement ! Et si l'interface graphique de macOS reste le moyen le plus simple et le plus convivial pour manier son Mac au quotidien, le système propose aussi un autre mode de "pilotage", hérité du monde Unix et des débuts de l'informatique : les commandes textuelles. 

Très prisé des développeurs et autres experts, ce mode consiste à effectuer des opérations en donnant des instructions sous forme de texte, et donc uniquement à l'aide du clavier. Comme Windows avec l'invite de commandes et PowerShell, macOS dispose d'une application spéciale pour cela, baptisée tout simplement Terminal.

À quoi sert Terminal dans macOS ?

Même s'il y ressemble, Terminal n'est pas un outil de programmation. Il ne sert pas à écrire du code mais, plus simplement, à donner des "ordres" au système, avec des commandes qui s'exécutent immédiatement. Comme quand on manipule la souris pour agir sur des menus, des icônes ou des boutons. Sauf que là, tout se fait à travers des instructions textuelles.

Bien entendu, Terminal est moins attirant qu'une belle interface graphique pour la grande majorité des utilisateurs, qui ignorent jusqu'à son existence. Mais cet environnement en ligne de commandes offre des fonctions particulièrement puissantes, parfois inaccessibles autrement. Surtout, Terminal est très rapide : certaines commandes s'exécutent en une fraction de seconde, alors que les opérations équivalentes, quand elles existent, nécessitent de longues manipulations à la souris. En outre, avec Terminal, on peut réellement plonger dans les entrailles d'un Mac en interagissant directement avec le cœur du système. Et, du coup, causer des dommages irréversibles si l'on fait n'importe quoi. 

De fait, Terminal ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut non seulement avoir quelques notions en informatique mais aussi connaître des commandes et leur syntaxe, d'autant que tout se passe en anglais, avec des abréviations, comme en programmation. De plus, il faut être conscient que Terminal s'exécute avec des mêmes privilèges d'accès que l'utilisateur courant. Autrement dit, un compte de type Administrateur aura le droit de tout faire, y compris d'effacer des fichiers importants, tandis qu'un compte de type Standard aura des droits plus limités et donc moins dangereux.

Mieux vaut donc utiliser Terminal avec précaution, surtout au début ! Mais rassurez-vous : rien de vous empêche de vous familiariser avec cet environnement puisant avec quelques commandes simples, comme les exemples que nous proposons ci-dessous.

Comment lancer Terminal dans macOS ?

Terminal est une application – presque – comme les autres. Vous pouvez l'ouvrir de plusieurs façons. Voici les deux plus simples.

  • Ouvrez le dossier Applications de votre Mac, puis le sous-dossier Utilitaires. Et double-cliquez sur l'icône de Terminal (un carré noir représentant une invite de commande et un tiret).

  • Sur le votre clavier, appuyez simultanément sur les touches Commande et Espace (la barre) pour lancer Spotlight. Dans le champ de recherche qui apparaît, tapez terminal. Dans les résultats qui s'affichent aussitôt, cliquez sur Terminal.app. Vous pouvez aussi sélectionner l'appli avec les touches fléchées et appuyer sur la touche Entrée
  • Quelle que soit la méthode choisie, la fenêtre du Terminal s'ouvre. Par défaut, elle est vide. Elle affiche simplement deux lignes de texte : la première, avec le jour et l'heure de la dernière ouverture ; la seconde avec le nom du Mac et celui de l'utilisateur courant suivis d'un curseur. C'est à partir de ce curseur que vous pouvez commencer à saisir des commandes (voir plus bas).

  • Si elle comprend des commandes en mode texte, la fenêtre de Terminal s'utilise comme n'importe quelle autre fenêtre. Vous pouvez l'agrandir, la réduite, la déplacer ou la fermer avec les manipulations habituelles. De même, Terminal dispose d'une barre de menu en haut, avec des intitulés et des options en français. N'hésitez pas à la "visiter" pour faire le tour des fonctions proposées. 
  • Par défaut, Terminal adopte le thème graphique de macOS, clair ou sombre. Selon le cas, le texte est donc noir sur fond blanc ou blanc sur fond noir, comme sur les écrans informatiques d'antan. Mais vous pouvez changer l'apparence en allant dans le menu Terminal, puis dans Préférences… Dans l'onglet Profils de la fenêtre, vous pouvez modifier très finement les paramètres graphiques (police de caractères, forme du curseur, couleurs, etc.) de l'application ou même sélectionner des modèles prêts à l'emploi. 

Comment taper des commandes dans Terminal ?

Dans Terminal, tout ou presque se fait au clavier. Mais vous n'êtes pas obligé de tout saisir…

  • Pour exécuter une commande, tapez-la sur votre clavier, puis appuyez sur la touche Entrée.
  • Certaines commandes ont besoin d'attributs, c'est-à-dire d'informations complémentaires (nom de fichier, nom de dossier, paramètre particulier, etc.) pour effectuer la fonction demandée. Séparez toujours une commande de ses attributs par une espace – oui, on dit "une" espace, comme s'il s'agissait d'une lettre. Par exemple :  ls -aG pour afficher tout le contenu d'un dossier, y compris les fichiers cachés du système.
  • Petit détail pratique : lorsque vous tapez le nom d'un fichier ou d'un dossier, Terminal est capable de le finir pour vous grâce à la technique d'auto-complétion. Par exemple, pour vous rendre dans le dossier Applications grâce à la commande cd , vous pouvez taper cd App, puis appuyer une fois sur la touche Tab du clavier pour que App soit automatiquement complété en Applications/. Une pression sur la touche Entrée et le tour est joué !
  • Autre astuce pratique, Terminal sait gérer le texte en copier-coller depuis le Finder et les autres applications de macOS. Vous pouvez donc jouer du Commande+C et du Commande+V pour copier un nom long ou une URL sans rien retaper, par exemple, ce qui est très pratique dans certains cas. 

Quelles sont les principales commandes de Terminal ?

Dans Terminal, comme dans pratiquement tous les environnements en mode texte, tout est en anglais. Et les commandes sont généralement abrégées. Ce qui ne facilite pas leur apprentissage. Mais quelques notions dans la langue de Shakespeare donnent de bons moyens mnémotechniques pour les décrypter et les utiliser… Ainsi, la commande "mkdir" peut se décomposer en "mk" pour "make" (soit "faire" en français) et "dir" pour "directory" (soit "dossier" en français) : on comprend donc qu'elle sert à créer un nouveau dossier ! De la même façon, "cp" est l'abréviation de "copy" ("copier"), "rm" de "remove" ("retirer"), "man" de "manual" ("manuel" dans le sens "mode d'emploi"), etc. 

Apple a inclus près de 1400 commandes à Terminal. Impossible de les lister toutes ici ! D'autant que la plupart ne servent qu'à des opérations très spéciales. Voici un – tout petit – extrait avec des commandes de base, suffisantes pour une découverte de Terminal. 

NOM FONCTION REMARQUES
man Afficher le mode d'emploi d'une commande précise Par exemple man ls ou man 

ls

Afficher la liste des dossiers et fichiers contenus dans le dossier courant

Ajoutez -a pour que la liste affiche également les fichiers et dossiers cachés

Ajoutez -l (la lettre L en minuscule) pour afficher une liste plus détaillée (date et heure, permissions d'accès, etc.)

pwd

Afficher le nom du dossier courant avec son chemin d'accès complet

 
mkdir

Créer un dossier à l'intérieur du dossier courant

 

cd

Changer de dossier

Commencez par ls pour afficher la liste des sous-dossiers

Tapez, par exemple, cd Desktop pour afficher le contenu du Bureau de votre Mac

Vous pouvez taper un chemin complet pour vous rendre rapidement dans un sous-dossier. Par exemple cd /Applications/Utilities/ pour accéder au sous-dossier Utilitaires

Tapez cd .. (deux points l'un après l'autre) pour remonter au dossier supérieur, c'est-à-dire celui qui contient le dossier courant

mkdir Créer un nouveau dossier  
rm Supprimer définitivement un fichier ou un dossier

rm suivi d'un espace puis du nom du fichier. Attention, la commande ne demande pas de confirmation

rmdir Supprimer définitivement un dossier

rmdir suivi d'un espace puis du nom du dossier. Attention, la commande ne demande pas de confirmation

cp Copier un fichier d'un dossier à un autre

Par exemple cp texte.doc /Desktop pour copier le fichier texte.doc vers le Bureau du Mac

mv Déplacer un fichier d'un dossier à un autre  
du Afficher l'espace de stockage occupé par les fichiers et dossiers du dossier courant Par défaut, les tailles s'affichent en kilo-octets (Ko). Ajoutez -h pour passer en Mo.
find Trouver un fichier

Par exemple find texte.doc /Users/Fabrice pour lancer une recherche du fichier texte.doc dans le dossier de l'utilisateur Fabrice

open Lancer une application Microsoft Edge.app"}" style="width: 396px;">

Pensez à vous rendre dans le dossier Applications avant. Utilisez l'auto-complétion pour être sûr de taper le nom complet de l'application. Par exemple open Microsoft Edge.app

top Afficher la liste des processus en cours

L'affichage se met à jour automatiquement. Pour en sortir, appuyez sur la touche Q

exit Quitter « proprement » Terminal Vous n'aurez plus qu'à cliquer sur le rond rouge en haut à gauche de la fenêtre de Terminal pour le quitter

Comment afficher toutes les commandes de Terminal ?

S'il n'est pas possible de faire le tour de toutes les commandes disponibles, vous pouvez facilement en afficher la liste dans Terminal.

  • Dans Terminal, appuyez simplement deux fois de suite sur la touche Esc ou Échap. Un message s'affiche vous demandant si vous souhaitez voir la liste de toutes les commandes disponibles : Display all xxxx possibilities? (y or n). Tapez sur y (pour yes). Utilisez ensuite la touche Entrée pour faire défiler les commandes. Appuyez enfin sur la touche Retour arrière ou Suppr. pour revenir à la ligne de commandes.

  • Pour obtenir le "mode d'emploi" détaillé d'une commande dans cette liste, faites un clic droit dessus et sélectionnez l'option Ouvrir la page de man. 

  • Une nouvelle fenêtre s'affiche avec toutes les informations relatives à la commande sélectionnée (fonctions, options, attributs, exemples). Tout est en anglais, mais c'est mieux que rien… Et vous pouvez toujours lancer une recherche ciblée sur le Web pour en savoir plus.  

Quelles sont les fonctions réalisables uniquement avec Terminal ?

Terminal ne se limite évidemment pas à des fonctions facilement réalisables dans le Finder. Cet environnement particulier prend tout son sens avec des commandes sans équivalent permettant de réaliser des opérations spéciales. En voici quelques exemples.

  • La commande ls -a permet d'afficher les fichiers et les dossiers cachés du système. Le résultat est surprenant. Et il vaut mieux ne pas toucher aux éléments invisibles de macOS, très sensibles – il ne sont pas cachés par hasard !
  • Pour masquer un fichier dans le Finder, il suffit de placer un point devant son nom. Cette opération n'est pas réalisable dans le Finder directement, mais elle est très simple avec Terminal. Tapez par exemple mv test.txt .test.txt. Le fichier test.txt n'apparaîtra plus dans le Finder. Pour l'afficher à nouveau, tapez mv .test.txt test.txt. Le point sera retiré et le fichier redeviendra visible.
  • Quand vous supprimez des éléments sur votre Mac, macOS peut laisser des fragments un peu partout dans l'espace libre du disque, jusqu'à ce que cet espace soit à nouveau occupé par de nouveaux fichiers. Pour supprimer tous ces fragments, taper la commande diskutil secureErase freespace 3 /Volumes/nom-du-disque en remplaçant nom-du-disque par le nom de votre disque. Notez que cette commande utilise un algorithme qui passe 35 fois dans l'espace libre, pour effacer touts les traces.
  • Par défaut, toutes captures d'écran que vous réalisez avec macOS sont enregistrées en PNG. Si vous voulez changer de format, utilisez la commande defaults write com.apple.screencapture type extension en remplaçant extension par les trois lettres de l'abréviation du format souhaité (JPG pour Jpeg et PDF pour PDF).

  • Avec Terminal, vous pouvez télécharger un fichier sans ouvrir le moindre navigateur. Il suffit juste de connaître son URL (adresse sur Internet qui commence par http ou https). Utilisez les commandes suivantes : cd ~/Downloads/ puis curl -O URL. La première déplace l'emplacement actuel de Terminal dans le dossier Téléchargements, la seconde télécharge le fichier dans ce dossier.

Ce ne sont que quelques exemples d'applications des commandes de Terminal. Il en existe des dizaines, plus ou moins "pointus", que vous pourrez tester quand vous aurez pris vos marques. 


REF.:  https://www.commentcamarche.net/informatique/macos/1435-utiliser-les-commandes-du-terminal-de-macos/

jeudi 6 janvier 2022

Comment bien débuter avec le Terminal de macOS ?

 

 

Comment bien débuter avec le Terminal de macOS ?

Laurent Mancini
17 décembre 2021 à 16h03

Le système d’exploitation macOS dispose d’une application native nommée Terminal. Celle-ci permet de piloter l’ordinateur, au travers d’une interface textuelle, grâce à des lignes de commandes. Elle est héritée de l’environnement Unix originel, sur lequel sont basés de nombreux OS.

Quiconque s’intéresse un tant soit peu à l’informatique a déjà entendu le terme de « Terminal  ». On le retrouve d’ailleurs, sous la même dénomination, dans les OS Windows ou Linux . Le Terminal confère un gain de temps important. Il est ainsi possible de l’utiliser quotidiennement, avec des commandes basiques. Les utilisateurs avancés peuvent également faire appel à lui pour des tâches plus évoluées. Une fois découvert et pris en main, il devient rapidement indispensable. Le terminal offre un niveau de contrôle absolu sur votre machine. Il est donc essentiel de bien débuter avec cette application.

Comment ouvrir Terminal avec un Mac ?

Terminal est un utilitaire, il est accessible de plusieurs manières. Vous pouvez ainsi passer par le Finder (command+F), l’onglet Applications (shift+command+A), Utilitaires (shift+command+U) ou via le moteur de recherche Spotlight (command+espace). Si vous préférez passer par l’interface graphique, il suffit alors d’utiliser Launchpad (F4). Cet outil permet d’afficher, d’ouvrir et d’organiser les différentes applications installées sur l’ordinateur.

 

Une fois l’application Terminal lancée, il est possible de la conserver sur votre bureau, en faisant un clic droit, puis « Options » et enfin « Garder dans le dock ».

Ne soyez pas surpris par l’aspect rébarbatif de l’interface textuelle

Point de fioritures ici… Le Terminal de commande s’adresse aux pros et vise l’efficacité. Il n’est pas vraiment question d’ergonomie. Cette application ne cherche pas à favoriser « l’expérience utilisateur  ». 

Lors de l’ouverture de l’application, une fenêtre quasiment vide apparaît. Selon l’OS utilisé, un message peut vous mettre en alerte :

The default interactive shell is now zsh.

To update your account to use zsh, please run `chsh -s /bin/zsh`.

En effet, depuis macOS Catlina , zsh est le shell par défaut, au lieu de bash sur les OS antérieurs.

Mais qu’est-ce qu’un shell ?

Ce n’est rien d’autre que le terme anglais pour désigner l’interface système. Le shell représente la partie primaire de votre système d’exploitation. C’est de cette couche logicielle essentielle que découle le reste. Ainsi, on parle de commandes en ligne ou CLI (Commande Line Interface) pour le terminal et de commandes graphiques ou GUI (Graphical User Interface). 

Les utilisateurs novices, se contenteront de connaître ces différents termes. Pour une première prise en main du Terminal, il n’est pas forcément utile d’approfondir cet aspect technique. Les commandes basiques que nous évoquerons par la suite peuvent être utilisées sans crainte, quel que soit votre OS. Celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur le sujet, pourront se référer à cet article du support Apple .

L’usage du Terminal est-il risqué ?

Oui ! Il est impératif d’en avoir conscience. Comme nous l’avons indiqué plus haut, les lignes de commande agissent directement sur la couche primaire du système d’exploitation. Si elles permettent de gagner un temps considérable sur certaines tâches, elles peuvent aussi causer d’importants dégâts. Il est ainsi possible de générer des requêtes en boucle, appelées « bombes à fourche » qui satureront rapidement l’ordinateur. 

Des fichiers systèmes essentiels peuvent également être déplacés ou effacés par mégarde. Il s’agit donc d’être particulièrement attentif lors de manipulations sur le Terminal. Des utilisateurs confirmés peuvent aussi être piégés par malveillance. En effet, les commandes avancées étant parfois très longues, il est tentant de les copier/coller directement dans la console administrateur, sans toujours prendre soin de les relire attentivement.

Heureusement, les commandes administrateurs ne sont pas aisément accessibles. Celles-ci doivent être saisies en mode admin (aussi appelé utilisateur root ou super-utilisateur). Les fans des M. Robot ou Person of Interest seront sans doute familiarisés avec ces termes techniques.

Prise en main du Terminal sur macOS

Le Terminal utilise le thème par défaut de l’ordinateur. Si vous êtes gêné(e) par le fond blanc de la fenêtre du Terminal, il est possible d’en changer. Pour cela, il suffit d’utiliser le menu Shell de l’application, puis de choisir d’ouvrir un nouvel onglet. Vous pourrez alors choisir le thème qui vous conviendra le mieux. D’autres options ou fonctions avancées sont également disponibles et accessibles dans les préférences (command+,). La fenêtre peut être déplacée, agrandie ou réduite, à l’instar des autres applications.

 

Lorsque la fenêtre de travail s’ouvre, un curseur clignotant indique l’attente de commande. Une ligne de commande Terminal se comporte de différentes parties. Elle est exclusivement rédigée en anglais. Les commandes sont instantanément exécutées, dès que vous appuyez sur la touche Entrée. Il convient donc de les relire attentivement avant tout geste inconsidéré.

Les commandes basiques

De nombreuses commandes doivent être complétées par une indication précise. Celle-ci représente le fichier ou le dossier ciblé. Les commandes sont systématiquement séparées par un espace ou un tiret.

Par exemple, pour visualiser le contenu d’un dossier, on écrira :

ls [nom du dossier]

Si on souhaite déplacer un fichier vers un dossier, il faudra procéder de la même façon :

mv [nom du fichier origine] /home/Utilisateur/Bureau/[nom du dossier cible]

Une petite astuce mérite d’être signalée ici : pour éviter de taper l’intégralité du chemin souhaité, il est possible de glisser le fichier directement vers la fenêtre du Terminal. On peut aussi copier (command+C) le dossier ou le fichier voulu, puis le coller (command+V). En lançant le Terminal, on démarre la session en étant sur le répertoire de travail /[utilisateurs]/[nom de l’utilisateur].

Les chemins d'accès

Les chemins d’accès sont de forme absolue ou relative.

  • Un chemin absolu débute à la racine de notre disque dur. Il ne dépend pas du répertoire courant.
  • À l’inverse, un chemin relatif est défini par l’endroit à partir duquel nous naviguons. Il est symbolisé par « ./. »

Une application peut être ouverte à l’aide de la commande :

Open -a [nom de l’application]

La navigation entre les lignes se fait à l’aide des touches fléchées. Comme indiqué précédemment, un appui sur la touche Entrée déclenche l’ordre.

Naviguer dans les dossiers

Pour se déplacer au sein des différents dossiers et répertoires il faut utiliser la fonction cd. Ainsi, cd.. vous fait remonter d’un niveau, tandis que cd / vous fait remonter à la racine de l’arborescence. Attention, car les différentes lignes de commande agissent sur le répertoire courant… Vous êtes perdu(e) ? Pas de panique : la commande pwd vous indique où vous vous situez dans l’arborescence.

Ceci peut paraître un peu compliqué, mais une fois le principe saisi, vous gagnerez un temps considérable. En cas d’erreur les messages à caractère informatif « command not found », « no such file or directory exist » apparaîtront. Ils sont sans conséquence sur l’intégrité de votre système. Il vous suffira de ré-écrire votre ligne de commande, en veillant au respect des espaces, de la casse des caractères et des tirets. Il faudra aussi vérifier la conformité des ordres lancés et des chemins renseignés.

Certaines commandes déclencheront l’apparition d’un processus. Plusieurs lignes apparaîtront alors, avec parfois un pourcentage indiquant l’avancée de l’ordre donné. D’autres, au contraire, ne paraîtront avoir aucun impact. Une nouvelle ligne surgira, avec un curseur clignotant, indiquant l’attente d’une action de votre part. Pourtant, la commande aura bien été exécutée.

Les différents ordres disponibles correspondent en majorité à des abréviations anglaises. Vous trouvez ainsi par exemple les commandes mkdir pour Make Directory ou cd pour Change Directory.

Si vous souhaitez aller plus loin

Le Terminal donne directement accès aux entrailles de votre ordinateur. Il s’agit donc d’utiliser cet outil puissant avec précaution. Une fois aguerri(e) avec les commandes basiques, vous pourrez envisager d’exploiter tout son potentiel.

Vous pourrez intervenir sur votre réseau domestique ou écrire vos propres scripts pour automatiser certaines tâches. Il est aussi possible d’utiliser plus finement le Terminal.

Si vous utilisez la commande ls pour visualiser le contenu d’un dossier par exemple, il est possible de lui adjoindre des attributs complémentaires.

L’option -i permettra de visualiser les détails des fichiers, leurs tailles, protections éventuelles et de nombreuses autres informations.

L’option -a rendra visible les fichiers cachés.

Vous pourrez aussi créer de nouveaux répertoires en utilisant la commande

mkdir [nom du répertoire].


Plus de 1400 commandes sont aujourd’hui répertoriées. Il est d’ailleurs possible de les afficher sur un Terminal actif, en appuyant deux fois sur la touche escape (esc).

Les usages du Terminal n’ont quasiment aucune limite. On peut télécharger des fichiers depuis une url, modifier les paramètres et préférences systèmes ou supprimer des dossiers. 

C’est un outil puissant, qui se maîtrise petit à petit…

 

REF.:   https://www.clubic.com/pro/entreprises/apple/dossier-397719-comment-bien-debuter-avec-le-terminal-de-macos.html