Encore de la Corruption aux Philippines:-) Oui avec la Police,la Ultra Electronics Forensic Technology inc opéré par le montréalais Robert Walsh ,il ne manque que la corruption seXXXuelle ?
Une enquête de la GRC sur la corruption internationale mène à des accusations contre une entreprise montréalaise
21 septembre 2022
Ottawa (Ontario)
Communiqué de presse
Une entreprise montréalaise et quatre anciens dirigeants font face à des accusations de corruption et de fraude en vertu de la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers et du Code criminel, en lien avec une enquête de la Gendarmerie royale du Canada sur la corruption internationale.
L'enquête menée par la section des Enquêtes internationales et de nature délicate de la Division nationale de la GRC a débuté en août 2018.
Le 20 septembre 2022, Ultra Electronics Forensic Technology Inc. (UEFTI), Robert Andrew Walsh (Montréal, QC), Philip Timothy Heaney (Montréal, QC), René Bélanger (Saint-Lambert, QC) et Michael McLean (Beaconsfield, QC) ont chacun été accusés des infractions criminelles suivantes :
- Corruption d'un agent public étranger – LCAPE 3(1)a)
- Corruption d'un agent public étranger – LCAPE 3(1)b)
- Fraude envers le public – CC 380(1)a)
Il est allégué que l'entreprise et les individus accusés ont incité des agents locaux aux Philippines à corrompre des agents publics étrangers pour influencer et accélérer un contrat de plusieurs millions de dollars.
Les quatre personnes et des représentants de l'UEFTI doivent comparaître devant la cour provinciale de Montréal le 28 septembre.
La section des Enquêtes internationales et de nature délicate de la GRC concentre son expertise sur les enquêtes de nature délicate et à haut risque impliquant des menaces sérieuses pour les institutions gouvernementales, les fonctionnaires, l'intégrité de l'État, ou qui pourraient mettre en péril l'intégrité politique, économique et sociale du Canada. La GRC reste déterminée à perturber, à dissuader et à prévenir la corruption, tant au pays qu'à l'étranger, et notre objectif est de traduire en justice les personnes et les entreprises impliquées dans ces types de crimes.
https://www.rcmp-grc.gc.ca/fr/nouvelles/2022/enquete-grc-corruption-internationale-mene-a-des-accusations-entreprise-montrealaise
Le Journal de Montréal
Corruption aux Philippines dirigée depuis Montréal
Une firme basée dans la métropole paiera 10,5 M$ d’amende pour garder ses contrats publics ici
- +1 plus
- – Avec la collaboration de Nicolas Brasseur et Philippe Langlois
Basée à Montréal, au Canada, Ultra Electronics Forensic Technology fournit des technologies et des solutions qui aident les forces de l'ordre et les agences de sécurité frontalière du monde entier à prévenir et à résoudre les crimes. L'un des clients de l'entreprise est la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Récemment, la GRC a annoncé qu'Ultra Electronics Forensic Technology Inc. (UEFTI) et quatre anciens dirigeants (Robert Andrew Walsh, Philip Timothy Heaney, René Bélanger et Michael McLean) ont chacun été accusés de corruption et de fraude en vertu de la Loi sur la corruption d'agents publics étrangers. (LCAPE) et le Code criminel dans le cadre d'une enquête de la GRC sur la corruption internationale. Selon le communiqué, "il est allégué que la société et les individus accusés ont ordonné à des agents locaux aux Philippines de soudoyer des agents publics étrangers pour influencer et accélérer un contrat de plusieurs millions de dollars". La LCAPE est la version canadienne de la FCPA.
Parmi les clients de l’entreprise, notons la Gendarmerie royale du Canada, la police d’Israël, le Bureau américain de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (l’ATF) et le service de police d’Afrique du Sud(NDLR. Facilement corruptible ? ). La société, qui compte des clients dans 65 pays, est aussi partenaire de l’organisation internationale de police Interpol. L’identification balistique permet d'associer des projectiles et des douilles d’armes à feu et est notamment utilisée dans la lutte contre le crime.
Et déja en 2014 Robert Walsh vendait sa firme : L'entreprise montréalaise Forensic Technology, qui offre entre autres une solution d’identification balistique automatisée, est achetée par la société britannique Ultra Electronics pour un montant de 100 millions de dollars.(NDLR. Dit nous Robert pourrait-tu nous dire les vrai raisons de la vente par obligation ???)
https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-professionnels/la-montrealaise-forensic-technology-vendue-a-une-societe-britannique/568582
-Une firme montréalaise réputée qui a corrompu les autorités aux Philippines pour y décrocher d’importants contrats publics paiera 10,5 M$ en amendes pour pouvoir continuer à faire affaire avec Ottawa et Québec.
Élus philippins soudoyés, commissions douteuses à des agents commerciaux étrangers, contrats publics gonflés pour financer les pots-de-vin. Pendant 12 ans, la firme Ultra Electronics Forensic Technology inc. (UEFTI), basée dans l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal, a multiplié les manoeuvres illégales dans ce pays de 111 millions d’habitants en Asie du Sud-Est.
Élus philippins soudoyés, commissions douteuses à des agents commerciaux étrangers, contrats publics gonflés pour financer les pots-de-vin. Pendant 12 ans, la firme Ultra Electronics Forensic Technology inc. (UEFTI), basée dans l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal, a multiplié les manoeuvres illégales dans ce pays de 111 millions d’habitants en Asie du Sud-Est.
Cette firme fondée par le montréalais Robert Walsh commercialise un système d’identification balistique, IBIS, qui aide les corps policiers à résoudre des crimes par armes à feu (voir encadré).
Elle compte 250 employés et fait affaire avec les gouvernements du Québec, du Canada et de nombreux pays dans le monde.
Depuis septembre dernier, elle faisait face à deux chefs d’accusation de corruption d’agents publics étrangers et un chef de fraude en lien avec ses activités aux Philippines. Ironiquement, c’est la GRC qui a mené l’enquête, alors qu’elle utilise la technologie de l’entreprise montréalaise.
L’enquête menée par la section des Enquêtes internationales et de nature délicate de la Division nationale de la GRC a commencé en août 2018.
La GRC explique que la section des Enquêtes internationales et de nature délicate concentre son expertise sur les enquêtes de nature délicate et à haut risque impliquant des menaces sérieuses pour les institutions gouvernementales, les fonctionnaires, l’intégrité de l’État, ou encore qui pourraient mettre en péril l’intégrité politique, économique et sociale du Canada.La section des enquêtes sensibles et internationales de la GRC concentre son expertise sur les enquêtes sensibles à haut risque impliquant des menaces graves pour les institutions gouvernementales, les fonctionnaires, l'intégrité de l'État, ou qui pourraient compromettre l'intégrité politique, économique et sociale du Canada.
NÉGOCIATIONS SECRÈTES
Mais dans les dernières semaines, UEFTI est discrètement devenue la deuxième firme, après SNC-Lavalin, à bénéficier d’un accord de réparation auprès de la justice canadienne.
Cette nouvelle disposition du Code criminel, en vigueur depuis septembre 2018, s’applique dans des cas de crimes économiques comme la corruption et la fraude. Elle permet à la Couronne d’inviter une firme accusée à négocier le paiement d’une amende plutôt que de subir un procès.
UEFTI paiera donc au total un peu plus de 10,5 millions $ aux gouvernements du Canada et du Québec, mais pourra continuer à obtenir des contrats publics, dont elle aurait été privée si elle avait été déclarée coupable au terme d’un procès.
L’entente scellée par le juge Marc David, de la Cour supérieure, a été négociée en secret, et certains détails sont encore frappés d’une ordonnance de non-publication.
ndlr (xxx = ? peut-être ?ou impliquant des politiciens ou des hauts gradés Canadien ? )
L’entente scellée par le juge Marc David, de la Cour supérieure, a été négociée en secret, et certains détails sont encore frappés d’une ordonnance de non-publication.
« La conduite et les offenses [commises par UEFTI] sont sérieuses et méritent une pénalité sévère », estime le juge dans sa décision.
Le magistrat croit néanmoins qu’il est souhaitable que la firme puisse continuer à obtenir des contrats publics, car elle a fait preuve d’une « coopération exemplaire » avec les autorités en cours d’enquête.
« UEFTI a démontré son désir de changer sa culture d’entreprise et de respecter les lois anticorruption », écrit-il.
« UEFTI a démontré son désir de changer sa culture d’entreprise et de respecter les lois anticorruption », écrit-il.
QUATRE EX-DIRIGEANTS ACCUSÉS
Néanmoins, quatre ex-dirigeants de la firme, dont son ex-grand patron Robert Walsh, font toujours face individuellement à des accusations criminelles de corruption et de fraude (voir ci-contre).
En mai 2022, SNC-Lavalin avait convenu de payer près de 30 M$ pour éviter un procès criminel. Elle était accusée d’avoir versé des pots-de-vin de 2,23 M$ pour obtenir un contrat de 128 M$ pour la rénovation du pont Jacques-Cartier au début des années 2000.
La firme avait déclaré que cela lui permettrait de « poursuivre ses activités et de protéger les emplois de son personnel de plus de 30 000 employés, tout en préservant l’intérêt de ses clients, investisseurs et autres parties prenantes ».
REF.: https://jdm.pressreader.com/article/281659669319290