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vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.:

samedi 14 novembre 2015

Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien


Le racolage journalistique et le banquier


La flagornerie, ça va faire
Me semble que la première qualité de tout journaliste devrait être son indépendance d’esprit puis son sens critique, son éthique, son professionnalisme et sa quête incessante de la vérité dans sa description des événements, dans ses entrevues, dans son évaluation des politiques gouvernementales, etc. Pour quiconque est de bonne foi et a les talents, le métier de journaliste est motivant au plus haut point et a une portée grandiose dans les enjeux de société. Mais aujourd’hui, la profession de journaliste n’est hélas plus ce qu’elle était. Voilà pourquoi malheureusement certains empruntent la profession journalistique principalement par esprit opportuniste afin de s’en servir comme tremplin vers une autre carrière plus lucrative et plus «glamour» comme joindre éventuellement un parti politique ou se dénicher une job en communication ou en relations publiques dans le privé. Ce ne sont pas les cas probants qui manquent, mes amis. Par exemple, la firme de relations publiques National emploie d’ex-politiciens comme l’ex-député du Bloc québécois Yvan Loubier qui, comme François Blais du PLQ, s’affichait à titre de progressiste, de social-démocrate et de gauche.
Émilie Laperrière de La Presse: un exemple parmi d’autres
Mettons une chose au clair. Ce n’est pas parce que je critique souvent La Presse et ses représentants que je ne les aime pas. Mais, il y a toujours ben une limite à faire fi de ses responsabilités journalistiques et de verser dans la flatterie qui s’apparente à ce que j’appelle de l’infopub, surtout lorsqu’il est question de gens très très importants provenant de grosses, riches et puissantes compagnies. Je sais bien que ces entreprises sont de gros publicitaires à ne pas perdre, mais il y a quand même un boutte à toute! À titre d’exemple, l’entrevue du 12 septembre 2015 que la journaliste Émilie Laperrière de La Presse a réalisé avec le dirigeant de la Banque de Montréal, L. Jacques Ménard est remplie de questions que je jugeais doucereuses, que n’importe qui aimerait se faire poser. Le préambule était aussi absolument édifiant: «Vous êtes exceptionnellement engagé au sein de la communauté, particulièrement auprès des jeunes, de même qu’en culture et en éducation. Considérez-vous que cette implication fait partie de votre rôle de président?» Juste le titre de son article faisait peu de doutes sur le type de texte que la journaliste allait pondre: «savoir faire émerger les bonnes idées». Mais rien sur l’évasion fiscale, sur les hausses de frais bancaires, etc.
Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien
C’est toujours le même désolant pattern. Plusieurs grandes entreprises détournent chaque année des milliards de dollars dans les paradis fiscaux afin d’éviter de payer leurs impôts dus au Québec et au Canada, arnaquent les consommateurs et tiennent régulièrement en otage les gens en raison de leur puissance économique et politique issue de leur situation de quasi-monopole au pays (confirmées pour nos banquiers par la revue anglaise The Economist) comme augmenter en chœur, et au même taux, les tarifs bancaires des consommateurs captifs: «Des frais bancaire en hausse» (TVA nouvelles, 25 avril 2015); transfèrent des emplois canadiens en sous-traitance dans les pays en voie de développement afin de payer ces travailleurs à un salaire de misère, ne paient pas leurs employés d’ici pour les heures supplémentaires accomplies et versent honteusement des millions en salaires à leurs dirigeants sachant qu’au pays, pour diriger une banque, absolument pas besoin d’être une 100 watts. Ça, c’est le comportement réel de nos banques canadiennes et de plusieurs entreprises que certains comiques appellent nos fleurons. Pour être qualifié de «fleuron» et de «joyaux» faut que ça soit obligatoirement une entreprise privée, et en aucun cas une société d’État ou des biens et services collectifs. Des fleurons aussi qui font dans la corruption et le criminel comme SNC-Lavalin ou qui siphonnent des milliards en fonds publics que leurs élus leur octroient malgré une performance et une gestion pitoyable comme Bombardier.
Jouer la carte du bienfaiteur afin de camoufler
Alors, après avoir détourné des milliards de dollars dans les paradis fiscaux, augmenter récemment, sans motif sérieux, les frais bancaires et autres tarifs, après avoir sous-traité des employés à l’étranger et après avoir versé des millions en salaires aux patrons, rien de mieux pour leurrer et berner la population que de s’acheter des articles de journaux, des reportages à la radio et à la télévision et se payer des firmes de relations publiques et des élus afin de faire passer ces affairistes pour des gens débonnaires, plein de compassion, qui ont à cœur la réussite des jeunes, qui veulent supposément combattre les inégalités économiques, etc. La majorité du  temps, ils versent des sous qui ne sont pas à eux, mais à la compagnie qu’ils ne détiennent pas.
Attention, ce sont ces bienfaiteurs d’entreprises et individuels qui vont choisir, avec dans les faits notre argent, les bonnes causes et les bons groupes à financer (déductibles d’impôts) que ce soit en culture, en sport, au niveau communautaire, en éducation, auprès des jeunes, etc. Ils donnent aussi beaucoup d’argent à des universitaires et leurs chaires qui sont du bon côté. Pour recevoir leur appui, faut évidemment que les représentants de ces bonnes causes soient reconnaissants envers leur philanthrope, qu’ils ne critiquent pas négativement leurs donateurs et surtout qu’ils ne remettent aucunement en question le système capitaliste aux sources de la classe dominante. Faut absolument montrer patte blanche. Ah, j’oubliais, faut aussi que ce soit une «cause» qui leur permet de se faire voir souvent et partout, pour que le reste ne suscite pas d’intérêt.
Comme nos gouvernements se désistent du financement des organismes communautaires, ces derniers pour survivre doivent obligatoirement faire appel au privé, mais subventionnés par des fonds publics, auquel ils deviennent alors tributaires et tenus d’adopter les mêmes idéaux.
Absence à la commission parlementaire sur les paradis fiscaux
C’est drôle, mais L. Jacques Ménard, sa Banque de Montréal, le Mouvement Desjardins, les autres banques canadiennes et les gros bureaux d’avocats et de comptables, dont KPMG, le chaperon gouvernemental à la Commission scolaire de Montréal, ont refusé de comparaître et de venir se faire entendre à la récente commission parlementaire provinciale sur les paradis fiscaux dont ils sont pourtant les maîtres d’œuvre. Carrément un affront à la population, à nos institutions politiques et au gouvernement: «Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux» (Le Journal de Montréal, 1er octobre 2015). Allô démocratie. Martin Coiteux, Jacques Daoust et Carlos Leitao, en bons ex-banquiers qu’ils sont ne leur font aucun reproche en guise de solidarité. Eh oui, L. Jacques Ménard, que l’étincelant chroniqueur à La Presse, le seul et unique Jean-Philippe Décarie, a qualifié le 1er septembre 2012 de: «Philanthrope et engagé convaincu» brillait lui aussi par son absence à ladite commission parlementaire. Aurait-il, comme ces complices, des choses à cacher? L. Jacques Ménard préfère ergoter et cabotiner sur d’autres sujets accrocheurs avec son fan-club de journalistes qui l’accueillent toujours avec tous les honneurs. Je suppose que c’est pour le bien des jeunes et du bien commun que les banques et autres compagnies et individus s’adonnent à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Et puis, pourquoi ne pas avoir convoqué à cette commission, les ministres libéraux actuels Carlos Leitao et Jacques libéraux et l’ex-ministre Clément Gignac tous d’anciens banquiers qui s’y connaissent parfaitement en évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Leitao et Daoust parlent toujours avec suffisance de plein de sujets qu’ils ne connaissent pas, mais jamais de thèmes sur lesquels on ne peut douter de leur expertise! Vraiment suspect.

Source.:
CA_LeoPaul_Lauzon

vendredi 30 octobre 2015

Placement: Choisir entre placement a risque ou a intérêt fixe garantie ?

Selon les spécialistes , ce sont les placements a faible taux d'intérêt fixe,genre 1% garantie sur 5 ans qui sont plus rentable que ceux a risque qui vous donneront beaucoup plus ,mais a perte !
Vous perderez plus de 63% de vos profits en frais de tout genre avec la cote de vos traders qui se paye grassement a même vos profits !

Voici ce qu'ont dit les spéçialistes a l'émission Frontline !
ICI !

Exemple: un fond de pension ,placer en investissement a risque, perd de l'argent de ces temps-ci ,alors changer moi tout ça et écoutez pas votre banquier ! On menace de tout retirer ,allez-up !



Nota: Avec les futures crises économiques a venir,déja programmé comme la prochaine bulle immobilière,.....la création de la Bourse shanghai,la décroissance des pays émergeants, les banques sont en mode récupération des argents perdus dans la dernier crash boursier,les pertes avec les vols d'identités, le Bitcoin (de qui personne ne connaît les créateurs),les argents perdus dans les paradis fiscaux, etc................. sont nos indicateurs ! Le monde(demon)veut sa part du gâteau de feu !$!
Mais il n'est pas en Chocolat,il est en Marde ; c'est la même couleur LoL, le sentez-vous !


Conclusion: Pourquoi ? Parce que la mort annoncé de l'argent est proche !
Tout est virtuel et invisible ,sauf l'argent ;-)

REF.:

dimanche 8 mars 2015

Qui sont les 1826 milliardaires de la Terre?




Ils détiennent 2,69 % de la richesse et représentent 0,000025 % de la population. Qui sont les 1629 hommes et 197 femmes qui se partagent 7063 milliards de dollars?

Pour voir la carte sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Un nombre record de 1826 personnes font partie de la liste des milliardaires, selon le magazine américain Forbes. Il s'agit d'une augmentation de 181 personnes par rapport à l'an dernier.
Selon les calculs de Forbes, 290 nouveaux milliardaires se sont ajoutés à la liste en 2015, dont 71 sont originaires de la Chine. Vingt-neuf personnes ont par ailleurs fait un retour dans le club des milliardaires.
La dernière année a été moins payante pour 138 personnes, qui ne figurent plus sur la liste des milliardaires. Le pays qui a enregistré le recul le plus important est la Russie, qui est passée de 111 à 88 milliardaires, se plaçant au 5e rang du classement, derrière les États-Unis, la Chine, l'Allemagne et l'Inde. Avec 131 milliardaires, la Californie compte plus de milliardaires que tous les pays, sauf le reste des États-Unis et la Chine.
Au cours de la dernière année, la Russie a été particulièrement touchée par la baisse des cours du pétrole - dont elle est un producteur important - de même que par les sanctions économiques des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne. La monnaie russe a perdu près de la moitié de sa valeur face au dollar en 2014. En 2009, au plus fort de la récession, on ne comptait plus que 32 milliardaires en Russie.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Le nombre de femmes milliardaires est passé de 172 à 197 depuis l'an dernier, ce qui les fait passer de 9,4 à 10,8 % de l'ensemble des milliardaires.
Un nombre record de 46 milliardaires ont moins de 40 ans. Le plus jeune est le cofondateur du service de messagerie instantanée Snapchat, Evan Spiegel, âgé de 24 ans.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Parmi les 39 milliardaires au Canada, David Thomson, à la tête de l'agence de presse Thomson Reuters, est le plus fortuné, avec une valeur estimée à 25,5 milliards de dollars.
En avril 2014, un rapport du Centre canadien de politiques alternatives indiquait que les 86 personnes et familles les plus riches au Canada, ou 0,002 % de la population, sont de plus en plus riches et possèdent maintenant davantage de richesses que les 11,4 millions de Canadiens les plus pauvres.
C'est davantage qu'en 1999, où les 86 plus riches avaient autant d'argent que les 10,1 millions les plus pauvres, suffisamment pour tout acheter ce qui se trouve au Nouveau-Brunswick tout en gardant environ 40 milliards de dollars dans leurs poches, selon un rapport qui est dévoilé jeudi.
Les milliardaires québécois Jean Coutu et Guy Laliberté Les milliardaires québécois Jean Coutu et Guy Laliberté  Photo :  Paul Chiassin/PC/Reuters
Plus de milliardaires dans un monde plus inégalitaire
En janvier, un rapport publié par l'ONG Oxfam indiquait que les inégalités continuent de se creuser entre les riches et les pauvres.
Oxfam soutenait que la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches est passée de 44 % en 2009 à 48 % l'an dernier, et qu'elle dépassera les 50 % en 2016. Présentement, quelque 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la planète, soit 3,6 milliards de personnes.
Toujours d'après les données d'Oxfam, 7 personnes sur 10 vivent dans un pays où l'inégalité économique a augmenté au cours des 30 dernières années. L'ONG révèle aussi que les richesses des mieux nantis (1 % de la population) se sont multipliées dans 24 des 26 pays évalués par Oxfam entre 1980 et 2012.
Ainsi, le cercle restreint des plus riches en Chine, au Portugal et aux États-Unis a plus que doublé sa part de revenus depuis 1980. Même dans des pays comme la Suède et la Norvège, la part de revenus des plus riches a augmenté de plus de 50 %.
Doit-on s'inquiéter des inégalités? Regardez l'entrevue diffusée en janvier dernier à RDI économie.
 
 
 

jeudi 8 janvier 2015

Le « black swan » du Pétrole ?

Le pétrole baisse, tous aux abris
Le pétrole baisse, tous aux abris!

baisse-cours-du-petrole
Si la baisse du prix du pétrole ne s’accompagnait de dangers, supérieurs à la crise de 2008, ce serait une bonne affaire. Hélas, ces dangers sont redoutables et bien réels.On s’est longtemps demandé pourquoi ça baissait. Bien sûr, ça baisse automatiquement quand la production excède la demande et que les producteurs ne la réduisent pas. Mais le ministre Saoudien a finalement mangé le morceau ce matin. Les Saoudiens, dont le coût de production est seulement de 4 à 5 dollars le baril, veulent tuer leurs concurrents, pétrole de schiste aux US, et pétrole bitumineux au Canada, ces méthodes ayant un prix de revient bien supérieur de l’ordre de 50 à 70$ le baril. Le prix de marché s’établissant à environ 55$ et les Saoudiens prétendant qu’un prix de 20 à 50 dollars ne les dérangerait nullement, on peut s’attendre au delà d’Avril 2015 si ça perdure à deux conséquences funestes. Sans aucune exagération.
La première concerne le pétrole de schiste, financé par 1 400 milliards de dollars avec des obligations à haut rendement (high yield bonds). Avec les prix actuels les producteurs ne trouveront plus de financement d’ici 3 mois quand les contrats en cours arriveront à maturité. Et ils seront incapables de payer les coupons (intérêts) à 7% et plus ni même de rembourser le capital à maturité. Ils vont faire défaut, ce qui équivaut à Lehman Brothers de 2008 en pire, qui avait déclenché une crise mondiale.Pire !
 Les CDO, dérivés entre banques sur le prix de base du pétrole, sont estimés à 3 900 milliards de dollars. Ils se déclenchent lors du renouvellement des contrats en Avril 2015 pour un prix du pétrole inférieur à 70$. Cette catastrophe financière potentielle se rajoute au problème évoqué plus haut des obligations à haut rendement. Plus de 5 Trillions (5,000 milliards de dollars) sont à risque à cause du pétrole, soit 5 fois Lehman Brothers de 2008. La crise de 2008 cinq fois, excusez du peu. Ça nous apporterait une crise systémique, un « black swan ». Ce terme est employé pour des évènements calamiteux totalement hors des modèles de la prédiction.Ne croyez pas que je crie au loup. Ces chiffres sont tout aussi réels que la menace. J’ajoute humblement que c’est ma compétence, ayant négocié en bourse en qualité d’experts en investissements lourds pour des clients importants Canadiens pendant de nombreuses années et maniant au quotidien la gestion du risque par dérivés et CDO. Ceux qui connaissent les marchés comme moi comprendront l’ampleur du désastre potentiel.On voit que si le prix du pétrole sera bon pour l’économie, il la fera surtout capoter. Souhaitons que les Saoudiens baissent leur production, faisant remonter les prix entre 70 et 90$. Tant pis pour l’essence à la pompe, mais ce ne sera pas de là que la crise systémique viendrait.Algarath- Source.:  http://www.oulala.info/2014/12/le-petrole-baisse-tous-aux-abris/#sthash.pd8oD0yB.dpuf