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lundi 16 novembre 2015

Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?





Il y a 6 semaines paraissait sur un blogue un article visant à rappeler un autre drame catastrophique dont tout le monde s’est lassé d’entendre parler, semble-t-il, à commencer par les médias qui portent une écrasante responsabilité face à ce désintéressement dans les pays occidentaux, car sans couverture médiatique convenable et soutenue, une crise humanitaire comme celle du Congo, aussi apocalyptique soit-elle, n’existe pas dans la « conscience » de la communauté internationale. Le titre de cet article résume à lui seul une bonne partie du problème.
Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?
http://bit.ly/1QFNMra
En le lisant, on comprend que les minéraux produits par ce pays, d’où provient notamment 80% de la production mondiale du coltan, essentiel à la fabrication de nos smartphones et tablettes intelligentes, donnent lieu à une exploitation sans vergogne par les grandes entreprises multinationales, qui ferment les yeux sur les conditions horribles et inhumaines dans lesquelles le coltan est arraché des entrailles de ce coin de planète pour le bénéfice de dizaines de milices sanguinaires qui ravagent ce pays sans que personne de haut placé ne semble vraiment s’en offusquer et sans que les milliards d’utilisateurs de smartphones ne connaissent ou ne s’intéressent vraiment aux drames insoutenables et aux fleuves de sang dissimulés derrière la façade rutilante des entreprises qui lui vendent leurs gadgets chéris. Comme trop souvent on ne prend pas le temps d’explorer le contenu des articles mis en liens sur Facebook, je vous propose ci-après la lecture de la fin de cet article. De plus, je vous invite à découvrir, à la suite de cet extrait, une SOLUTION avantageuse afin que chacun dispose d'un moyen simple pour cesser d’aggraver le PROBLÈME, soit le Fairphone (téléphone équitable) désormais disponible dans sa 2e version améliorée.
Bonne lecture, bonnes prises de conscience et… bonnes décisions solidaires et éclairées !
Jean
http://ow.ly/cX9xB
PS Une vidéo produite en 2011 est incluse dans cet article. Je ne saurais trop vous recommander de prendre les 26 minutes nécessaires pour la regarder. Tout y est clairement expliqué. Certains passages sont extrêmement bouleversants...
https://youtu.be/NMtgHzXZnIg
Le Conflit au Congo : La Vérité Dévoilée explore le rôle joué par les Etats-Unis et leurs alliés rwandais et ougandais dans le déclenchement de la plus grande crise humanitaire à l'aube du 21ème siècle.
Supporter la réalisation du film: http://congojustice.org/take-action/
Facebook: http://www.facebook.com/CrisisInTheCongo
Twitter: http://twitter.com/CongoCrisis
Participez a la Semaine Du Congo: http://congoweek.org/why-congo-week.html
Signez cette pétition: http://chn.ge/1MLJVau
Congo Resources: http://friendsofthecongo.org
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Comment 6 millions de morts peuvent ils être placés sous silence médiatique ?
Sur les cendres du génocide rwandais, la seconde guerre du Congo éclate en 1998 dans la région des grands lacs à l’Est du Congo. 9 pays Africains sont impliqués. l’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. Une trentaine de milices locales sévit sur le terrain.
Cette guerre du Congo est marquée par les séquelles du génocide rwandais, la faiblesse de l’Etat Congolais, la vitalité militaire du nouveau Rwanda, la surpopulation de la région des grands lacs, la perméabilité des vieilles frontières coloniales, l’accentuation des tensions ethniques due à la pauvreté, la présence de richesses naturelles, la militarisation de l’économie informelle, la demande mondiale de matières premières minérales, la demande locale d’armes et l’impuissance des Nations Unies.
Le bilan est lourd : 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries.
Les populations ne meurent pas sous le coup de mortiers. Elles meurent majoritairement de maladies, et de famine. Les armes de guerre sont le viol et la destruction du tissu social.
Pour l’exploitation du coltan, on épuise les populations locales, on les appauvrit, on les viole, on les incite à partir. On détruit les infrastructures sanitaires et la moindre pathologie devient mortelle.
Le coltan est un gravier noir dans la boue au poids économique très lourd. 80% des réserves mondiales sont ici. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Il s’agit d’un élement chimique adaptés au superalliage dans l’industrie de l’aérospatiale et aux condensateurs dans le domaine de l’électronique. Indspensable pour la construction de tablettes et smartphones.
La ruée vers le coltan est menéen par les grandes multinationales lointaines, les mafieux, les dictateurs des pays voisins.
Les agriculteurs des deux Kivu se retrouvent persécutés, chassés. La militarisation de l’économie engendre la commercialisation de la violence. Des milices proposent leurs services pour terroriser, torturer, violer. La haine etnhique est érigé en vitrine pour justifier les agissements, mais ce n’est qu’un drapeau. La réalité est tout autre. La violence sert ici la concurrence commerciale.
Et l’historien David Van Reybrouck dans un opus remarquable consacré au sujet “Congo” chez Actes Sud, décrit les mécanismes de la région et s’étonne que les 6 millions de morts ne soulèvent aucune couverture médiatique et ne provoquent une indignation populaire.
“Elle a disparu de l’actualité mondiale car passait pour inexplicable et confuse. Pour couvrir les guerres, le journalisme a recours à un cadre de référence morale. Dans cette guerre du Congo, il n’y a pas un camp de gentils.”
Et quand régulièrement un reportage vient décrypter cette guerre, il reste sans écho. Aucune réaction de l’opinion, silence de la communauté internationale. Tout le monde s’en fout et s’en accommode.
_ _ _
Pour constater le silence médiatique sur ce qui se passe on Congo, aller à http://news.google.com/ et faites une recherche avec le mont Congo. Vous verrez.
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FAIRPHONE
Fairphone est une entreprise sociale néerlandaise, créatrice de smartphones, dont la conception et la production ont été pensées pour intégrer des contraintes environnementales et de commerce équitable. - https://www.fairphone.com
Cette société, basée à Amsterdam, aux Pays-Bas, a été fondée, en janvier 2013, par Bas van Abel, un designer, qui s'est demandé s'il était possible de construire un téléphone n'utilisant pas des minéraux comme le coltan, dont le commerce est exploité par des groupes guerriers en République démocratique du Congo.
Fairphone a reçu le prix de la startup européenne à la plus forte croissance en avril 2015 lors de la conférence The Next Web.
Fairphone a reçu le prix Sustainable Initiative lors de l'édition 2015 de Futur en Seine.
La France a représenté moins de 10 % des ventes du premier modèle, le « Fairphone ». Cependant, elle se place à la troisième place dans les précommandes du « Fairphone 2 ». En tout, le premier modèle aura été écoulé à 60 000 exemplaires.
Le 16 juin 2015, la seconde génération de Fairphone est officialisée avec des changements matériels (écran 5 pouces, connectivité 4G LTE) et de tarif (525 euros).
Basé sur une construction modulable, ce smartphone est facilement réparable et conçu pour durer. Il est présenté comme étant un « antidote à l'obsolescence programmée ».
Son financement a été réalisé par une campagne de financement collaboratif commencée 16 juillet 2015, avec un objectif initial de 15000 pré-commandes en 2 mois et demi. Le 30 septembre 2015, cet objectif a été atteint, avec 17552 pré-commandes, équivalent à un financement de plus de 9 millions d’euros.
- Informations tirées de https://fr.wikipedia.org/wiki/Fairphone où vous trouverez plus de détails.
L’excellent article suivant, FORT éclairant, raconte l’histoire de la réussite spectaculaire du Fairphone et des principes éthiques exemplaires à l’origine de ce smartphone…
Fairphone : le smartphone éthique V2.0 est arrivé !
https://mrmondialisation.org/le-fairphone-2-sur-les-rails-…/
On peut notamment y lire…
L’obsolescence des batteries des smartphones traditionnels et l’incapacité de les réparer incitent de trop nombreux clients à acquérir un nouveau modèle plus rapidement qu’ils ne l’avaient prévu. La machine à consommer est ainsi bien rodée. Le Fairphone répond avec ses multiples composants disponibles en pièces détachées et des tutoriels accessibles gratuitement sur la plateforme partenaire « ifixit » pour procéder à un remplacement soi-même : batterie, capteur photo, écran tactile, boutons… Leur téléphone s’oppose de cette manière à l’obsolescence matérielle et au gaspillage.
* * *
Source.:
www.editions-ariane.com
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jeudi 21 mai 2015

L'itinérance et la déficience intellectuelle



Sous un nouveau jour

Auteur(s): 

Sylvain Picard

Psychoéducateur, Équipe Itinérance et services migrants, CSSS Jeanne-Mance

Baptiste Godrie

Revue du CREMIS
Revue: 
Vol 4 No 1 - Hiver 2011
La population auprès de laquelle j'interviens dans le cadre de mon travail dans l’Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance a des limitations intellectuelles ou une déficience intellectuelle diagnostiquée. La plupart ont une contrainte sévère à l'emploi et connaissent des difficultés à lire, écrire, compter, cuisiner et se déplacer seules dans des lieux inconnus. Lorsqu'elles sont à la rue, elles cumulent souvent des problèmes de santé mentale, de toxicomanie, de prostitution et/ou de jeu pathologique. Les personnes avec des limitations intellectuelles ne sont pas évaluées « déficientes intellectuelles » par un psychologue. Elles n'ont donc pas accès aux Centres de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) et aux équipes Déficience intellectuelle - troubles envahissants du développement (DI-TED), dont les services sont adaptés, intensifs et favorisent une plus grande stabilité. Pour être diagnostiqué déficient intellectuel, il faut, d’après l'Association américaine du retard mental, avoir moins de 70 de quotient intellectuel (QI), un retard dans deux des sept sphères de développement et que ces problèmes surviennent avant l'âge de 18 ans. Ce dernier critère peut être assoupli si l'on voit dans le dossier de la personne qu'elle a été scolarisée dans des classes spécialisées. En revanche, dans le cas d'un accident entraînant un traumatisme crânien et une perte de certaines facultés intellectuelles, on ne parle pas de déficience intellectuelle, mais de limitations intellectuelles. Être identifié comme une personne ayant une déficience intellectuelle permet une prise en charge par le réseau public, mais encore faut-il que les personnes acceptent de reconnaître cette identification. Beaucoup d’entre elles se font traiter de « soucoupes » et de « mongoles » dans les refuges. Certaines préfèrent l'étiquette « toxicomane » qui est moins stigmatisante,  mais qui leur est plus dommageable car elle les coupe des services spécialisés.
Au quotidien, je fais les suivis de 71 personnes dont certaines reçoivent des services depuis 20 ans au CSSS Jeanne-Mance. Ce sont majoritairement des hommes âgés d’une quarantaine d’années. Le quart des personnes auprès desquelles j'interviens dort dans des refuges pour personnes à la rue ou chez des amis, et la moitié connait une situation précaire et vit dans des petites chambres louées au mois. Elles sont proches du milieu de l'itinérance, dont elles fréquentent les ressources (soupe populaire, centre de jour, comptoir vestimentaire). Le reste des personnes vit dans une situation stable, souvent en dehors du centre-ville. Elles viennent me voir ou m'appellent à l'occasion pour régler un problème, par exemple, concernant leurs impôts. Je les oriente alors vers les services DI-TED de leur territoire ou auprès d'un CRDI. Quelques personnes viennent me voir ponctuellement et disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre sans que je sache où elles vivent.

Milieux de vie

Parmi les cas dont j’assure le suivi, il y a celui de Philippe1, qui vit dans une résidence « chambres et pension ». Il a des problèmes de santé mentale et d'hygiène. La nuit, il réveille la responsable pour lui parler. Il est agressif verbalement, notamment envers un autre résident qui ferait trop de bruit. La responsable de cette résidence de huit chambreurs n'en peut plus et me demande de le reloger. Ce sont d'anciens résidents de refuges pour personnes à la rue, qui apprécient l'environnement familial de cette ressource. Cette résidence se situe en dehors du territoire du centre-ville, ce qui permet aux personnes de quitter le milieu de l’itinérance et de prendre de la distance vis-à-vis de leurs amis qui peuvent consommer, se prostituer et les entraîner dans certains problèmes. C'est un bel environnement, mais qui ne convient pas à Philippe qui a du mal à s'adapter à la vie collective.
Philippe est dans la quarantaine et m'a été référé il y a dix mois en raison de la mention d'une scolarité en classes spécialisées dans son dossier, ce qui laissait suggérer la présence de limitations intellectuelles. Dans un premier temps, afin de mieux le connaître, je l'ai rencontré avec les intervenants qui gravitent autour de lui : le curateur public et un intervenant communautaire en santé mentale qui le connaît depuis dix ans. Nous avons parlé de ses besoins et nous nous sommes partagés les rôles. Assumant tout ce qui concerne le logement et le travail, je l'ai accompagné dans différentes ressources d’hébergement et il a choisi la résidence chambres et pension dans laquelle il réside actuellement. Peu après, je l'ai inscrit dans un programme d'emploi, ce qui lui permet d'ajouter 200 $ à son chèque d'aide sociale.
Je suis allé à deux reprises dans cette résidence pour jouer le rôle de médiateur. Parfois, il y a tellement de tension dans l'air que les deux parties ne réussissent pas à communiquer. Il faut faire circuler l'information afin qu'elles s'entendent sur un mode de fonctionnement. Habituellement, quand les gens se sentent écoutés et compris, la situation se résorbe. Mais dès lors que les conflits deviennent récurrents, comme c'est le cas actuellement, le risque est de « brûler » les ressources. Présentement, j'essaie d'éviter que Philippe ne parte en catastrophe comme il l'a déjà fait dans le passé et de favoriser un départ en bons termes. Il est venu hier sans rendez-vous, en état de crise. Je l'ai écouté et lui ai permis de ventiler le surplus de ses émotions. Nous avons planifié une rencontre avec son intervenant en santé mentale, qui est une personne significative pour lui, afin de discuter de sa situation résidentielle.
L’intervention à deux permet également de ne pas s'isoler avec la personne et de l'aider à bâtir un réseau. Il est important de savoir que l’on n’est pas seul à gérer des cas aussi complexes. Si je suis dans une impasse, il y a de fortes chances que d'autres intervenants se trouvent dans la même situation avec la personne. Échanger nous aide à voir les problèmes sous un autre angle.
La situation de Philippe se détériore et il va devoir changer de milieu de vie. Le problème est qu'il a déjà essayé un certain nombre de ressources jusqu'à présent et que ses tentatives se sont toutes soldées par un échec. Il ramenait des ordures lorsqu'il vivait seul en appartement, ce qui a causé des problèmes d'insectes. Il a également connu les refuges pour personnes à la rue avant d’aller en résidence chambres et pension. Au fil du temps, les ressources s'épuisent. Malgré tout, Philippe est apte à consentir aux décisions qui le concernent. Ses besoins sont au centre de nos préoccupations et nous devons l'aider à comprendre ce qui allait bien et mal dans les différents milieux de vie qu'il a connus. C'est en responsabilisant la personne par rapport à ses choix et en l'aidant à déterminer son projet de vie parmi les alternatives dont elle dispose qu’elle pourra prendre la meilleure décision. Cependant, si l'on accède trop précipitamment à ses demandes de services (en l'occurrence, qu'on la reloge dès qu'un problème se présente), on peut en venir à multiplier les échecs et à ce qu’elle perde tout espoir de changement durable. Si elle quitte la ressource, il faut que ce soit dans les meilleurs termes possibles et que la prochaine étape de son parcours ne soit pas un nouvel échec.

Briser l’isolement

Parmi les cinq CSSS avec une équipe itinérance au Québec, le CSSS Jeanne-Mance est le seul à disposer d'un poste dédié aux personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Généralement, ce sont des personnes qui ont vécu dans des familles qui avaient elles-mêmes de grandes difficultés (toxicomanie, santé mentale, déficience intellectuelle). Par la suite, elles ont été placées dans des centres jeunesse et scolarisées dans des écoles spécialisées dans les troubles d’apprentissage et de comportement. Leur scolarité dépasse rarement la quatrième année. Le développement de leur pensée formelle demeure inachevé, ce  qui rend plus difficile le rapport aux hypothèses et aux déductions. Le fait qu'elles aient de la difficulté au niveau du jugement, des habilités sociales et de la communication les rend particulièrement vulnérables à l'exploitation. Récemment, l’une d’entre elles a demandé à une personne de l'accompagner afin de retirer 60 $ au guichet puis d'aller lui acheter un paquet de cigarettes. Le gars n'est jamais revenu. Dans l'ensemble, les personnes avec une déficience intellectuelle sont un peu naïves en présumant de l'honnêteté des gens. Elles sont souvent impulsives, ce qui, ajouté à leurs difficultés à envisager les conséquences de leurs actes, peut les mener plus facilement à être judiciarisés.
Beaucoup de femmes ayant une déficience intellectuelle ont rencontré des hommes qui ont abusé d'elles, ce qui peut rendre plus difficile l’établissement d’un lien de confiance avec moi. Je peux conseiller des intervenantes de mon équipe et m'ajouter à elles, au besoin, lorsqu'un lien de confiance est établi. Elles sont plus susceptibles de tolérer la violence que les autres femmes à la rue. En raison des limitations intellectuelles qu'elles connaissent, elles s'associent parfois à des hommes plus âgés qui peuvent les aider et prendre soin d'elles. Il n'est pas rare de voir des femmes de 40 ans sortir avec des hommes qui pourraient être leur père. Certains hommes avec une déficience intellectuelle s'entourent également de femmes plus âgées qui peuvent s'occuper d'eux afin, par exemple, de régler les factures, préparer les repas et faire la lessive.
Les familles sont peu présentes dans l’intervention. Dans le cas de personnes âgées, les parents sont parfois décédés. Dans d'autres cas, elles sont orphelines ou encore, les familles sont épuisées et ont coupé les ponts. Souvent, les personnes avec une déficience intellectuelle n'ont personne à qui s'adresser en cas d'urgence. Côté activités, en raison des contraintes sévères à l'emploi, les seuls emplois qu'elles peuvent occuper relèvent de programmes d'Emploi-Québec. Ce sont des emplois de vingt heures par semaine au maximum, principalement adressés aux plus stables d'entre elles, qui leur donnent un rôle social valorisant et un supplément de revenu. Souvent, je vais discuter avec elles de ce qu'elles ont fait dans le passé et de leurs passions. J'ai une liste de ressources que je peux contacter selon leurs intérêts et leurs motivations. Une personne prépare la cuisine dans une ressource communautaire, tandis qu’une femme, qui a un certificat en toilettage pour les animaux, fait du bénévolat pour la Société canadienne de protection des animaux. Ces activités contribuent à briser l'isolement qu'elles ressentent parfois en se retrouvant seules dans un petit logement.

La brèche

Le suivi des dossiers comprend l'accompagnement à certains rendez-vous (bureaux de l'aide sociale, Palais de justice, hôpitaux, location d’appartement), les demandes de services dans un programme DI-TED ou dans les CRDI pour les personnes diagnostiquées ou encore, des démarches d'obtention de tutelle au curateur public pour celles qui se font exploiter financièrement à répétition. La présence d’un intervenant les motive et les rassure pour effectuer leurs démarches, notamment parce qu'elles savent qu'elles seront moins sujettes à la stigmatisation. Je les aide à mieux se faire entendre et à exprimer leurs besoins. Le fait que je sois là permet également d'établir un lien de confiance avec les ressources qui font alors souvent preuve d'une plus grande ouverture. Les intervenants peuvent me joindre en cas de problème et savent qu'ils ne sont pas seuls face à ces personnes. Par exemple, les propriétaires et concierges peuvent m'adresser leurs revendications et sont rassurés qu'un représentant du réseau de la santé et des services sociaux soit présent lors de la signature du bail. Je les encourage parfois à « essayer » un mois avec la personne et à voir ce qu'il en est. Dans ces moments, je me mets du côté du propriétaire et je m'assure que les locataires comprennent bien les règles en place, ce qui permet par la suite que ces dernières soient mieux respectées. Le fait d'avoir une stagiaire en psychoéducation en formation m'aide beaucoup car elle contribue aux suivis et aux activités. À travers notre présence, le réseau de la santé et des services sociaux crée une brèche pour ces personnes dans les ressources communautaires et privées.
En plus de la gestion des suivis, des situations d'urgence se présentent. Par exemple, un homme avec un trouble de personnalité limite et de probables limitations intellectuelles est récemment arrivé d’une région éloignée. On ne sait pas ce qui l'a poussé à prendre un bus pour Montréal, mais quand il est arrivé au terminus Berri-UQAM, il s'est mis à crier à tue tête. C'est la ressource Premier arrêt qui nous a appelés et l'équipe de l'Urgence Psycho-sociale Justice (UPS-J) est intervenue et l'a emmené à l'hôpital. Il a été redirigé vers un refuge pour personnes à la rue qui l'a ensuite envoyé dans une autre ressource. Le réseau communautaire est en train de s'épuiser car il crie et est harcelant vis-à-vis des autres résidents qui se rebellent contre lui. Après une semaine à Montréal, il a demandé qu'on le rapatrie vers sa région d’origine. On en sait peu sur lui, à part quelques bribes d'information de la part de ressources dans lesquelles il est passé et de l'équipe UPS-J. Sa famille est dépassée par les évènements et n'arrive pas à l'aider. Une rencontre est prévue afin d'en savoir le plus possible sur lui et de lui demander son consentement pour faire venir son dossier de sa région. La connaissance des dossiers nous permet de mieux intervenir. Si la personne a une médication, il faut que le psychiatre consulte le dossier pour appuyer son jugement. De plus, les personnes ne disent pas toujours la vérité ou ne la connaissent parfois pas, ce qui nous cause de la difficulté pour assembler les pièces du casse-tête de leurs trajectoires. Les dossiers nous permettent de mieux comprendre la dynamique de la personne. Si l'on en juge par son comportement dans l'espace public, c'est une personne qui va recevoir des contraventions qu'elle ne pourra pas payer et qui pourrait aller en prison. Pourtant, elle est en crise et a seulement besoin d'aide.
De telles situations arrivent à plusieurs reprises pendant l'année. Ce sont des personnes qui ont épuisé les ressources de leur région et sont envoyées à Montréal. En les déplaçant, on ne fait que déplacer le problème. Elles arrivent dépourvues de leur réseau social et sans argent. Elles peuvent développer un problème de santé mentale ou devenir toxicomanes car les drogues sont davantage accessibles à Montréal qu'en région. Si elles deviennent « accros » à ces drogues, elles peuvent commettre des vols ou se prostituer pour payer leur consommation. Les personnes sont prises dans une spirale qui peut aggraver leurs conditions de vie.
Dès lors que la personne a formulé la demande de repartir, comme c’est le cas avec cet homme, il faut agir au plus vite. Habituellement, dans les refuges, les gens quittent tôt le matin et rentrent en fin de journée. Pour cet homme, nous nous sommes arrangés pour qu’il puisse y demeurer durant la journée afin de limiter les dangers auxquels il peut s'exposer à la rue. La ressource Premier Arrêt le prendra en charge à la station d’autobus et remettra directement le billet au chauffeur. Nous ne pouvons pas agir en amont et nous ne faisons, dans bien des cas, qu'éteindre des incendies. Grâce à ce type d'intervention intensive et rapide, tout le monde contribue à ce que la personne ne s'installe pas durablement dans l'itinérance et puisse retourner dans sa région. Avec le temps, nous développons notre propre bottin de ressources selon les besoins des personnes. Ces liens permettent de repousser les limites que nous rencontrons lorsqu’il s’agit d’accompagner la personne dans un système complexe. Aucune journée ne se ressemble. Avec le temps, j'ai appris à gérer l'impuissance que je peux parfois ressentir dans certaines situations.

Cuisiner

Depuis quatre ans, j'organise des groupes de co-développement une fois tous les quinze jours. Chaque séance a un thème différent, que ce soit la résolution de conflits, la gestion des émotions ou le budget. Ensemble, les personnes présentes se donnent des conseils pour éviter certains problèmes et développer de nouvelles compétences. C'est un lieu privilégié de parole et d'entraide qui permet de briser l’isolement. Je participe également à un cours de cuisine collective issu de l’initiative d'une personne auprès de laquelle j'interviens. Elle voulait organiser une activité collective dans son quartier et a trouvé une ressource de cuisine qui pourrait l’aider dans son projet. Une dizaine de personnes s’y rencontrent deux fois par mois, ce qui leur permet de développer un réseau social, d’acquérir des habilités de cuisine et d’acheter leurs repas à moindre coût. Dans cette activité, elles ne sont pas vues comme des toxicomanes, des travailleurs du sexe ou des déficients intellectuels, mais comme des personnes qui cuisinent ensemble pour le plaisir. Il y a des confidences qui se font et nous apprenons à nous découvrir sous un autre jour. Si quelqu'un a besoin de me rencontrer seul à seul, je peux m'isoler avec lui dans un local à l'écart de la cuisine. Il y a trois ans, lorsque la cuisine collective a commencé, les personnes du groupe venaient me rejoindre au CLSC pour que nous y allions ensemble. Aujourd'hui, elles s'y rendent seules.
C'est seulement lorsque le lien de confiance est établi avec les personnes qu'elles nous livrent des confidences et formulent des demandes de service. Lors de nos rencontres, je tente de les aider à faire les choix les plus éclairés par rapport aux possibilités qu’elles ont. J'essaie de leur donner d'autres moyens que ceux qu'elles ont eus par le passé et qui ne marchaient pas. Lorsqu’elles doivent prendre une décision importante, je leur demande de faire un bilan des points positifs et négatifs de la situation en utilisant, au besoin, des tableaux et des images, ce qui facilite leur prise de décision. J'établis avec elles leur emploi du temps et des ententes, par exemple, pour qu'elles prennent leur douche tous les jours ou qu’en cas de conflit, elles parlent tout d'abord avec les résidents puis, si nécessaire, avec les responsables de la ressource. Le but est de développer leur autonomie et leurs habiletés sociales pour que, avec le temps, elles aient de moins en moins besoin de support.

Source.:

Notes

1 : Depuis sa maîtrise en éducation et le début de sa carrière d'intervenant, Sylvain Picard travaille dans le domaine de déficience intellectuelle ; d'abord, dans une résidence communautaire et, par la suite, auprès d'enfants et d'adolescents ainsi que de familles avec des enfants qui ont une déficience intellectuelle. Il a travaillé deux ans comme conseiller clinique chargé de superviser le travail des éducateurs. Depuis 2002, il est intervenant dans l'Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance et enseigne au cégep en éducation spécialisée. Il travaille une journée par semaine pour l’équipe DI-TED comme praticien-chercheur et a participé récemment à la publication d’un article : Mercier, C. et S. Picard (2011). « Intellectual disability and homelessness », Journal of Intellectual Disability Research, 55, 4: 441-449.
2 : Nom fictif

dimanche 8 mars 2015

Qui sont les 1826 milliardaires de la Terre?




Ils détiennent 2,69 % de la richesse et représentent 0,000025 % de la population. Qui sont les 1629 hommes et 197 femmes qui se partagent 7063 milliards de dollars?

Pour voir la carte sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Un nombre record de 1826 personnes font partie de la liste des milliardaires, selon le magazine américain Forbes. Il s'agit d'une augmentation de 181 personnes par rapport à l'an dernier.
Selon les calculs de Forbes, 290 nouveaux milliardaires se sont ajoutés à la liste en 2015, dont 71 sont originaires de la Chine. Vingt-neuf personnes ont par ailleurs fait un retour dans le club des milliardaires.
La dernière année a été moins payante pour 138 personnes, qui ne figurent plus sur la liste des milliardaires. Le pays qui a enregistré le recul le plus important est la Russie, qui est passée de 111 à 88 milliardaires, se plaçant au 5e rang du classement, derrière les États-Unis, la Chine, l'Allemagne et l'Inde. Avec 131 milliardaires, la Californie compte plus de milliardaires que tous les pays, sauf le reste des États-Unis et la Chine.
Au cours de la dernière année, la Russie a été particulièrement touchée par la baisse des cours du pétrole - dont elle est un producteur important - de même que par les sanctions économiques des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne. La monnaie russe a perdu près de la moitié de sa valeur face au dollar en 2014. En 2009, au plus fort de la récession, on ne comptait plus que 32 milliardaires en Russie.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Le nombre de femmes milliardaires est passé de 172 à 197 depuis l'an dernier, ce qui les fait passer de 9,4 à 10,8 % de l'ensemble des milliardaires.
Un nombre record de 46 milliardaires ont moins de 40 ans. Le plus jeune est le cofondateur du service de messagerie instantanée Snapchat, Evan Spiegel, âgé de 24 ans.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.
Parmi les 39 milliardaires au Canada, David Thomson, à la tête de l'agence de presse Thomson Reuters, est le plus fortuné, avec une valeur estimée à 25,5 milliards de dollars.
En avril 2014, un rapport du Centre canadien de politiques alternatives indiquait que les 86 personnes et familles les plus riches au Canada, ou 0,002 % de la population, sont de plus en plus riches et possèdent maintenant davantage de richesses que les 11,4 millions de Canadiens les plus pauvres.
C'est davantage qu'en 1999, où les 86 plus riches avaient autant d'argent que les 10,1 millions les plus pauvres, suffisamment pour tout acheter ce qui se trouve au Nouveau-Brunswick tout en gardant environ 40 milliards de dollars dans leurs poches, selon un rapport qui est dévoilé jeudi.
Les milliardaires québécois Jean Coutu et Guy Laliberté Les milliardaires québécois Jean Coutu et Guy Laliberté  Photo :  Paul Chiassin/PC/Reuters
Plus de milliardaires dans un monde plus inégalitaire
En janvier, un rapport publié par l'ONG Oxfam indiquait que les inégalités continuent de se creuser entre les riches et les pauvres.
Oxfam soutenait que la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches est passée de 44 % en 2009 à 48 % l'an dernier, et qu'elle dépassera les 50 % en 2016. Présentement, quelque 80 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la planète, soit 3,6 milliards de personnes.
Toujours d'après les données d'Oxfam, 7 personnes sur 10 vivent dans un pays où l'inégalité économique a augmenté au cours des 30 dernières années. L'ONG révèle aussi que les richesses des mieux nantis (1 % de la population) se sont multipliées dans 24 des 26 pays évalués par Oxfam entre 1980 et 2012.
Ainsi, le cercle restreint des plus riches en Chine, au Portugal et aux États-Unis a plus que doublé sa part de revenus depuis 1980. Même dans des pays comme la Suède et la Norvège, la part de revenus des plus riches a augmenté de plus de 50 %.
Doit-on s'inquiéter des inégalités? Regardez l'entrevue diffusée en janvier dernier à RDI économie.
 
 
 

mercredi 18 février 2015

Les voleurs sont nombreux a l'Hôpital Lakeshore ?

L'Hôpital général du Lakeshore est un hôpital situé à Pointe-Claire, sur l'Île de Montréal.
L'hôpital compte 1 200 employés et 257 lits1. Il dessert une population estimée à 377 000 personnes dans l'Ouest-de-l'Île.

Lakeshore General Hospital(seulement 901 personnes aiment ça,......on le savait ça )
Administrative Centre
160 Stillview Avenue
Pointe-Claire, Québec
H9R 2Y2
514-630-2225  

C'est l'endroit a Montréal ou te fait voler tes dentier pendant que tu baille ;-)
Quand tu vois que les patients se font voler tout leurs linges,même leurs manteaux d'hiver , il y a un problême,....................surtout si le préposé accompagnateur se fait voler ses souliers dans son sac a poigné !

Il a fallu un certain temps ,pour filmer tout ceci et le montrer aux personnes intéressées ,LOL !
C'est sûr que personnes n'est responsable des vols a l'Hôpital ,mais les voleurs sont surtout le personnel de l'Hôpital.
Le premier suspect rencontré est le personnel de la maintenance qui se promène avec son chariot et moppe.Il n'a qu'a mettre les choses a voler dans un deuxième sac noir ,et en mettant les ordures qu'il ramasse dans celui du dessus,rien ne paraît.C'est le reflet de la pauvreté de son pays natal surement,surtout si le gars n'a que 30 heures semaine et se retrouve bompé par d'autres employés en manque d'heure.

Le deuxième employé suspect est au poste des l'infirmières,eux aussi ne collabore pas beaucoup,si tu leur dit je peut-tu aller avec toi voir les cases des employés pour voir si le manteau de ma cliente est la !Elles vous répondent NON,..............c'est réserver aux employés de Lakeshore et ils ont déja fouillées a votre place , évidemment ! Mais se faire voler ses effets personnels ,alors que l'on n'est pas malade et que l'on ne quitte que pour aller faire pipi,en avisant le poste des infirmières,........c'est fort !

Le troisième et dernier suspect,la clientèle pseudo-psychiatrique de l'hôpital ? Il y a beaucoup de pauvre et de psychiatrique dans ce secteur,ça va de paire avec la pauvreté , il faut vivre avec !
Alors au lieux de donner 11$ a enfant soleil,un pauvre a prix des running tout troués,mais moi il sont neuf de chez walmart ! mes idoles sont les USA ,pas les canadiens pea soup !



Source.: une fois Ct1SchizoPointcon,

lundi 19 janvier 2015

Hackers: Anonymous veut interdire la destruction de campements d'itinérants a Montréal

Anonymous s’attaque au Service de police de la Ville de Montréal



MONTRÉAL – Le site internet du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été attaqué par la branche québécoise du collectif Anonymous le 12 janvier dernier, dans une vague de protestations contre le démantèlement d’un campement de personnes itinérantes au square Viger.
Les pirates informatiques avaient récemment fait parler d’eux en lançant une vaste opération pour s’attaquer à des sites web jihadistes, en appui à Charlie Hebdo et à la liberté d’expression.
L’attaque contre le SPVM a eu lieu en soirée lundi dernier et a causé un ralentissement du site web, qui a été inaccessible pendant un certain temps. Selon ce qu’il a été possible de confirmer avec le SPVM, aucune donnée personnelle et confidentielle n’a été affectée.
Occupation avortée
Selon un membre d’Anonymous joint par courriel par 24 Heures, l’attaque informatique a été lancée pour inciter le SPVM à ne pas mettre fin à une occupation du square Viger.
Le regroupement d’activistes anonymes avait publié une vidéo appelant à occuper le square Viger, le 11 janvier dernier, en réaction au nettoyage avec des tracteurs d’un campement de personnes itinérantes le 7 janvier. La Ville voulait de son côté inciter les personnes itinérantes à s’héberger à l’intérieur et elle a démantelé le campement devant leur refus de se déplacer, assistée par le SPVM.
Selon le membre d’Anonymous, les occupants sont arrivés le dimanche, mais le lundi, deux agents leur ont demandé de quitter.
«Durant cette échange, nos militants ont été informés que tous les campeurs du square Viger seraient évincés de force après le coucher du soleil, a-t-il affirmé. Dans un effort pour convaincre le SPVM que cette décision ne serait pas sage, nous avons immédiatement lancé une campagne de bombardements par téléphones et courriels, et nous avons rendu leur site web non fonctionnel».
Les occupants ont toutefois fini par quitter, car leur nombre était insuffisant, selon le représentant. Il a ajouté que le regroupement est actuellement en train de planifier d’occuper à nouveau le square, avec plus de personnes cette fois.
Anonymous demande à la Ville de Montréal de créer un moratoire du 1er décembre jusqu’au 1er mars interdisant la destruction de campements itinérants.

Source.:

mercredi 31 décembre 2014

Aide humanitaire ?

Le problême ,c'est pas de leurs faire parvenir de l'argent,mais d'établir un contrôle de la répartition de cette argent,de façon équitable et qui priorisera les affamés.
Car ,si vous donner de l'argent a un enfant qui en a jamais eu,.....devinez ce qui arrive,soit qu'il la dépense toute en bonbons cancérigènes ou que son père lui vole !

Non rien de ça,faut juste reconstruire ce pays ,que nous avons appauvri de ses richesses,pour notre richesse !Ça prend juste de l'eau,une agriculture,de l'hygiène et créer du travail communautaire !Donner de l'aide c'est ça,donner de l'amour c'est ça aussi ! Plus tard ce pays pauvre vous sauvera,car votre pays va imploser naturellement ,par sa propre corruption !
Gagne de Romain ,.........................ça vous dit quelque chose ?


Faites votre choix ?


Source.:T30

vendredi 28 novembre 2014

Un autre pas de plus vers les Banques alimentaires ?

L'enquête de Julie Vaillancourt et François Mouton,montre encore que les aliments de seconde qualité doivent se diriger vers les Banques alimentaires ?
 
  Si vous vous fiez aux dates d'emballage pour choisir votre viande en épicerie, il y a de fortes chances que vous vous fassiez avoir. Si ont regarde les kiosques de gâteaux et pain  passés dâte ,vendu a rabais (cautionné par les grosses Boulangeries),une autre histoire de viande de seconde main survient maintenant ,dans tous nos épiceries et rien n'est donné a la guignolée !

Des épiceries trichent sur les dates d'emballage de viande et de volaille !

Plusieurs commerçants changent les étiquettes des paquets de viande et de volaille afin de faire croire aux consommateurs que leurs produits sont plus frais qu'ils ne le sont réellement,.....pourquoi pas les congeler et les vendre a rabais dans les Banques Alimentaires ? 

Estie,y viennet de dégeler: seulement  Metro et Loblaw collabore,et les autres cie eux autres vive sur la planète abondance ,des gens riches et célèbres ;-)  voir le lien!

Une enquête de Julie VaillancourtTwitterCourriel et de François MoutonTwitterCourriel
Un boucher qui travaille chez IGA a accepté de lever le voile sur cette pratique à condition que nous préservions son anonymat.
En théorie, les viandes emballées en magasin doivent être consommées dans un délai de deux à trois jours après la date d'emballage, selon la recommandation du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).
Mais, à l'IGA où travaille notre collaborateur, on aurait tort de se fier à cette date pour savoir si le produit est encore propre à la consommation. Chaque matin, avant l'ouverture du magasin, on retire la viande des tablettes et... on la remet.
« Quand le produit est périmé, que ça fait trois jours qu'il est là, on vérifie s'il est beau en le sentant et si ça semble acceptable, on le remet en tablette. » — Un boucher chez IGA
Le problème, c'est qu'au passage, les bouchers apposent une date plus récente sur l'étiquette, explique notre boucher. « Dans notre IGA, on étire la date d'une journée, dans d'autres magasins, on peut lui donner jusqu'à trois jours. »
Cette pratique est illégale. Selon la loi fédérale sur les aliments et les drogues, la date qui figure sur un produit doit nécessairement correspondre au jour où le produit a été emballé pour la première fois.
  • Pour avoir plus de détails sur la « date d'emballage » et la Loi sur les aliments et drogues, cliquez ici.
  • Pour voir ce que dit la loi, cliquez ici.
Selon nos sources, dont un autre boucher qui témoigne également sous le couvert de l'anonymat, trafiquer la date d'emballage n'est pas une pratique exclusive à IGA.
« Tout le monde le fait, tout simplement. Dans tous, tous, tous, tous les magasins que j'ai faits dans ma vie, ils le font tous. » — Un boucher chez IGA
Conseils de réfrigération domestique  Photo :  ICI Radio-Canada
En caméra cachée dans un IGA
Un de nos collaborateurs a travaillé à la boucherie d'un IGA pendant deux jours, muni d'une caméra cachée. Le 5 novembre, l'emballeuse lui explique que tous les matins, il faut retirer des comptoirs les paquets qui datent de quelques jours afin de leur donner une nouvelle vie.
Ce matin-là, on retirait des étalages les produits datés du 2 novembre.

  • L'emballeuse dit : « Les produits qui arrivent sur la palette, c'est pour changer la date. »
  • Notre collaborateur : « J'enlève le 2? »
  • L'emballeuse répond : « Oui, emballe en date du 3 novembre ».
Ce jour-là, on a donc donné un jour de plus à un produit qui aurait autrement risqué d'être périmé.
Nous avons acheté certains de ces morceaux de viande, et les avons fait analyser afin de mesurer la présence de bactéries. Les deux steaks étaient acceptables. Par contre, les deux morceaux de poulet ont obtenu un taux de bactéries près de quatre fois - et même dans un cas, 35 fois - supérieur à ce qui est acceptable pour la consommation humaine.
Nous avons fait analysé des morceaux de viande pour mesurer la présence de bactéries. Nous avons fait analysé des morceaux de viande pour mesurer la présence de bactéries.  Photo :  ICI Radio-Canada
Chez Sobey's, propriétaire de l'enseigne IGA au Québec, on n'a pas voulu commenter les résultats des analyses de laboratoire. Sobey's fait valoir qu'elle a recours aux services d'une compagnie privée pour inspecter ses établissements en plus de se soumettre aux inspections du MAPAQ.
Quoi qu'il en soit, le directeur principal aux affaires publiques chez Sobey's Québec, Alain Dumas, condamne la pratique.
« C'est quelque chose qu'on n'approuve pas, c'est quelque chose qu'on ne supporte pas. Ça reste un acte isolé, car ce n'est pas du tout dans les procédures et dans la politique que l'entreprise prône auprès de ses marchands. » — Alain Dumas, directeur principal aux affaires publiques chez Sobey's Québec
Des précédents
Pourtant, au cours des deux dernières années, deux autres épiceries IGA que celle où nous avons enquêté ont été prises à changer des dates d'emballage, selon des documents obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
L'IGA de Coteau-du-Lac avait changé la date d'emballage de pépites de saumon fumé, un incident que son propriétaire attribue à un imbroglio avec le MAPAQ. Celui de Saint-Hyacinthe avait modifié la date d'emballage de sacs de moules et de filets de truite saumonée. Le propriétaire dit que c'était par mégarde. Tous deux ont été condamnés à 500 $ d'amende par le MAPAQ.
Quoi qu'il en soit, dès que nous avons contacté Sobey's, les 285 marchands IGA du Québec ont été sommés de rappeler la loi aux propriétaires ainsi qu'aux gérants.
On leur a demandé de s'assurer que le personnel inscrive bien la date initiale lors du réemballage.
Le MAPAQ déplore que certains marchands fassent du réétiquetage illégal. Sa porte-parole Johanne Mainville, conseillère en salubrité au MAPAQ, explique que le procédé est difficile à dépister .
« Les inspecteurs vérifient les aspects qui sont vérifiables avec les informations dont nous disposons. Ce n'est pas une situation qui est facile à observer parce que forcément, ça ne se fait pas dans des heures où l'inspection se fait », explique-t-elle.

Moisson Montréal est un organisme à but non lucratif qui récupère et distribue gratuitement des denrées et des produits essentiels tout au long de l'année à des organismes communautaires de l'île de Montréal. En distribuant annuellement environ 7,7 millions kilos de denrées à 211 organismes qui aident 115 467 personnes chaque mois, Moisson Montréal constitue la plus importante banque alimentaire au Canada. Moisson Montréal, c’est également 150 fournisseurs agroalimentaires, 38 employés permanents et 25 bénévoles réguliers. Sa mission est double : assurer un approvisionnement alimentaire optimal aux organismes communautaires desservant les personnes en difficulté de l’île de Montréal et participer au développement de solutions durables pour favoriser la sécurité alimentaire.

Source.:

jeudi 6 novembre 2014

Pétrole & marché du Carbonne: Une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020



Le prix de l’essence va monter d’environ 2 ¢ le litre le 1er janvier 2015 au Québec en raison de l’entrée en vigueur du marché du carbone. Dès l’an prochain donc, les entreprises commerciales et industrielles devront respecter des quotas d’émission de gaz à effet de serre (GES), acheter des crédits d’émissions pour compenser ce qu’ils rejettent en trop et réduire à terme leurs GES.
Dans ces circonstances, les distributeurs de carburant auront l’obligation de participer à ce marché. Et ils vont donc refiler la facture à leurs clients, les automobilistes. C’est ainsi que le marché du carbone va fonctionner : toutes les entreprises qui seront soumises au marché trouveront une façon d’incorporer le coût supplémentaire dans leurs prix.
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Québec a décidé d’éliminer la redevance de 1 ¢ que doivent verser les distributeurs au Fonds vert. Cette décision viendra réduire la hausse envisagée par l’entrée en vigueur du marché du carbone. C’est pourquoi, comme l’écrivait Le Devoir en septembre, le ministère de l’Environnement prévoit un prix de 1,9 ¢ le litre, et non de 2,9 ¢.
Selon l’Institut économique de Montréal, le marché du carbone conjoint avec la Californie entraînera une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020.
Que penser de cette taxe?
  1. Cette taxe carbone est nécessaire pour tenter de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les grandes institutions, comme le FMI et l’OCDE, soutiennent la taxation du carbone.
  2. Toutefois, cette taxe réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.
  3. La taxe carbone pourrait favoriser le transport en commun et l’adoption de modes de transport autres que l’automobile.
  4. Cette taxe permettrait également au gouvernement du Québec d’investir les sommes recueillies dans le marché du carbone dans des projets verts, des initiatives de transports durables et des projets qui entraînent une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il est clair qu’il y a un coût associé aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais il y a un coût également associé à l’absence d’efforts, une sorte d’hypothèque qu’on laisserait aux générations futures. Êtes-vous prêts à payer le prix nécessaire pour réduire votre empreinte carbone?


Source.:

jeudi 29 août 2013

Google sur une balloune: Le projet Loon,l'internet aux pauvres


Internet dans la stratosphère: Loon, projet «dingue» de Google

Après ses lunettes futuristes connectées au web, Google a annoncé samedi le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion internet vers des zones difficiles d'accès, un projet «fou» issu de son laboratoire secret californien.
Baptisé «Loon» - un raccourci de «balloon» (ballon en anglais), qui signifie aussi «dingue» - le projet «a en effet l'air, à première vue, complètement fou!», a reconnu l'Américain Richard DeVaul, un des directeurs du laboratoire GoogleX.
Mais «Loon» repose aussi, selon lui, sur «des bases scientifiques solides» qui ont permis cette semaine d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.
«Nous travaillons au sol en partenariat avec un fournisseur de services internet: des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d'antennes ou boîtiers (placés par exemple sur les toits de maisons). Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir» réfléchissant, explique M. DeVaul.
L'électronique embarquée est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.
Les débits proposés «sont équivalents à de la 3G, et chaque ballon (de quinze mètres de diamètre) permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui», précise le Français Johan Mathe, un des ingénieurs en charge du projet.
La principale difficulté est de pouvoir contrôler la trajectoire des ballons pour éviter qu'ils ne soient ballottés au gré des vents, et de les positionner au-dessus des zones souhaitées.
«Il y a plusieurs couches dans l'atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu'il aille dans telle direction», souligne M. Mathe.
Et aucun risque qu'un avion se retrouve nez-à-nez avec des ballons: ceux-ci évoluent «de façon très sécurisée, deux fois plus haut que les avions de ligne» et leur position est signalée aux autorités aériennes, précise Richard DeVaul.

LE GOOGLEX LAB, UN SECRET BIEN GARDÉ

Après la Nouvelle-Zélande, l'idée est d'élargir l'expérimentation à des pays se trouvant également le long du 35e parallèle sud, comme l'Afrique du sud, l'Uruguay, l'Australie ou encore le Chili.
«L'idée est d'avoir un 'anneau' de ballons sur cette même latitude afin de proposer une couverture continue: nous pensons que 300 ou 400 ballons pourraient être nécessaires pour cela», ajoute M. DeVaul.
Mais le projet est encore à un stade «beaucoup trop expérimental pour déjà penser à une couverture de la planète entière!», s'exclame-t-il.
Très difficile aussi d'en savoir plus sur ce fameux laboratoire GoogleX, centre de recherche consacré aux projets «spéciaux» implanté à Mountain View en Californie, et placé sous la direction de Sergey Brin, l'un des co-fondateurs de Google.
Ce laboratoire qui travaille dans le plus grand secret a déjà développé le projet Google Glass (les lunettes connectées à Internet) ou encore des modèles de voitures sans conducteur, mais peu de choses filtrent sur les expérimentations qui y sont menées.
«C'est très secret, et nous ne parlons des projets qu'une fois qu'ils sont prêts», résume Richard DeVaul.
«Si vous voulez faire de l'innovation, il est très important d'avoir la liberté et la possibilité de se tromper. Enormément de choses que nous essayons ne marchent pas. Et nous essayons, parce que cela vaut toujours la peine d'essayer. Mais je ne peux absolument pas vous dire sur combien de projets de ce type nous travaillons actuellement!», sourit-il.
Google rappelle samedi que deux tiers de la population mondiale n'a «toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, et qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine».

Alphabet met fin à Loon, car son projet n’est pas viable

Loon devrait mettre fin à son service au Kenya, et les employés transférés vers d’autres entreprises d’Alphabet telles que Google. Selon le PDG de Loon, les ballons à hélium pouvaient rester des centaines de jours dans le ciel. De plus, les équipements de communication étaient capables d’assurer une couverture cellulaire sur une zone 200 fois plus grande que celle d’une antenne relais classique.

Cependant, un opérateur aurait dû acheter plusieurs ballons, chacun d’eux coûtant des dizaines de milliers de dollars, alors que ceux-ci n’ont qu’une durée de vie d’environ cinq mois. L’investissement était alors beaucoup trop élevé, et son intérêt remit en question par des projets comme Starlink.

L’intérêt croissant de SpaceX pour fournir un accès à Internet depuis l’espace a peut-être influencé la décision d’Alphabet d’abandonner Loon. En effet, Starlink est déjà disponible en bêta à 99 dollars par mois aux États-Unis. Le projet est ambitieux, puisque SpaceX compte envoyer environ 12 000 satellites dans l’espace, à un rythme de 120 par mois. L’entreprise américaine souhaite fournir une connexion de 100 Mbps à tous les utilisateurs.

Loon n’aura pas été un projet inutile, puisque selon Google, une partie de la technologie développée par Loon est déjà utilisée dans le projet Taara. Celui-ci vise à apporter une connexion Internet rapide et abordable à l’Afrique subsaharienne. Les ballons Loon avaient aussi pu être déployés au Peru après un tremblement de Terre de magnitude 8,0. Il avait coupé du monde certaines zones rurales.

Source : medium


L' internet au tiers-monde: Facebook lance «Internet.org» avec des partenaires

 «Chacun mérite d'être connecté», a estimé mercredi sur CNN le patron de Facebook Mark Zuckerberg, qui lance avec d'autres groupes technologiques un partenariat mondial pour rendre internet accessible aux plus pauvres.
Ce projet baptisé Internet.org vise à élargir l'accès à internet à 5 milliards de personnes, en réduisant drastiquement le coût des services internet de base sur les téléphones mobiles dans les pays en voie de développement, indique Facebook dans un communiqué publié mercredi.
Aujourd'hui seules 2,7 milliards de personnes, soit un peu plus d'un tiers de la population mondiale, ont accès à internet, et le nombre de nouveaux connectés chaque année reste faible.
«Tout ce que Facebook a fait jusqu'à présent est de donner aux gens à travers le monde l'opportunité de se connecter», a estimé Mark Zuckerberg, cité dans le communiqué.
«Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l'économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à résoudre ces défis, dont rendre internet accessible à ceux qui ne peuvent pas se l'offrir», a ajouté le fondateur et principal actionnaire de Facebook.
Parmi les partenaires du projet figurent les fabricants d'équipements de télécommunication Nokia (Finlande) et Ericsson (Suède), le géant sud-coréen de l'électronique Samsung, les concepteurs de composants américain Qualcomm et taïwanais MediaTek et le navigateur internetnorvégien Opéra. S'ils ne sont pas partenaires à part entière, les réseaux sociaux Twitter et LinkedIn vont aussi collaborer.
«Le but d'Internet.org est de rendre internet accessible aux deux-tiers de la population mondiale qui n'en disposent pas encore», souligne le texte.
Pour y parvenir, les sept groupes partenaires vont développer des projets communs, partager leurs connaissances et mobiliser industriels et gouvernements.
Concrètement, ils veulent simplifier les applications mobile pour les rendre plus efficaces et améliorer les composants des téléphones et des réseaux afin qu'ils soient plus performants, tout en consommant moins d'énergie.
Ils envisagent aussi de développer des téléphones intelligents à bas coûts mais de «haute qualité» et des partenariats pour déployer largement l'accès à internet à des zones non encore desservies dans le monde.
De nouveaux modèles d'appareils seront fabriqués pour inciter les opérateurs télécoms à prendre part à l'initiative. Les portables intégreront aussi de plus en plus des langues locales.
Le partenariat Internet.org est calqué sur un autre projet déjà mené par Facebook, Open Compute Project, lancé en avril 2011 et visant à démocratiser et améliorer les matériels utilisés dans les centres de données, tout en les rendant moins gourmands en énergie. Accueilli avec scepticisme au départ, ce projet a séduit petit à petit les géants de l'industrie de l'informatique.
Cette initiative intervient à un moment clé pour les groupes technologiques: les marchés matures sont saturés et ne présentent donc plus de potentiel de croissance important, alors que les zones pauvres comme l'Afrique, l'Amérique latine et certains pays d'Asie sont des réservoirs de nouveaux clients.


samedi 23 mars 2013

Ottawa s'attaque à l'évasion fiscale





Budget fédéral - Ottawa s'attaque à l'évasion fiscale
Stephen Harper et Jim Flaherty  
Photo Andre Forget / Agence QMI


OTTAWA - Le gouvernement Harper va accroître ses efforts pour lutter contre les échappatoires fiscales, l'évasion fiscale et l'iniquité du régime fiscal canadien, qui lui font perdre des centaines de millions de dollars chaque année.
Ottawa va instaurer plus d'une vingtaine de mesures afin de récupérer près de 450 millions $, au cours de son exercice 2013-2014. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Finances, Jim Flaherty, lors de la présentation de son huitième budget, jeudi dans la capitale fédérale.
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Les conservateurs veulent s'assurer que l'ensemble des contribuables et des entreprises du pays paient leur juste part d'impôt. D'ici cinq ans, soit au cours de l'exercice 2017-2018, le trésor public devrait avoir haussé ses revenus d'environ 6,6 milliards $.
Pour y parvenir, le gouvernement va notamment éliminer des échappatoires fiscales, contrer la planification fiscale agressive, clarifier les règles fiscales agressives en plus de réduire le nombre de cas d'évasion fiscale internationale et d'évitement fiscal agressif.
Par exemple, les règles contre les échanges de pertes entre les entreprises vont être améliorées. On veut déjouer les stratagèmes utilisés par les entreprises pour s'y soustraire. Les pertes accumulées dans des fiducies ne pourront par ailleurs faire l'objet de transferts inappropriés entre personnes qui n'ont pas de liens de dépendance.
Au chapitre de l'évasion fiscale internationale, le gouvernement va mettre en place un programme pour récompenser les informateurs qui lui transmettront des renseignements sur des dossiers d'ampleur. Ces délateurs pourront toucher une part de l'impôt recouvré. De plus, Ottawa va demander aux banques et aux autres intermédiaires financiers de déclarer les transferts internationaux de 10 000 $ ou plus, réalisés par voie électronique.
Ottawa cible aussi les particuliers qui ne paient pas d'impôts sur le gain en capital lorsqu'ils disposent d'un bien. Certains concluent des opérations de disposition factice, c'est-à-dire qu'il dispose de leur bien tout en demeurant propriétaire de l'actif.
Par souci d'équité entre les contribuables, le gouvernement va modifier le taux d'imposition des propriétaires d'entreprises qui se paient en partie en dividende, en plus de se verser un salaire. Des professionnels, comme des médecins et des avocats, utilisent parfois ce type de stratégie.
Le budget 2013-2014 modifie le taux d'imposition des dividendes pour que le total des impôts payés sur le salaire du particulier et sur le dividende d'entreprise soit équivalent au montant acquitté par le contribuable qui touche un revenu comparable, uniquement en salaire.
De plus, Ottawa croit que l'Agence du revenu du Canada pourra empocher des recettes supplémentaires en renforçant ses programmes d'observation auprès des grandes entreprises, des PME et des contributeurs de TPS. L'objectif est encore une fois de mettre la main sur des revenus qui échappent au trésor public.
En incluant les mesures de l'actuel budget, les conservateurs ont instauré 75 mesures pour améliorer le régime fiscal depuis 2006.


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dimanche 30 septembre 2012

Les « oubliés » de notre soctiété


Les « oubliés » de notre soctiété

La population n’est pas assez conscientisée à la détresse des enfants, croit le Dr Julien






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