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dimanche 19 février 2023

Snowden,L'UDAQ et le GCHQ, ou le wikipédia des agents secrets !

 Snowden,L'UDAQ et le GCHQ, ou le wikipédia des agents secrets !

Selon les archives Snowden et de l'UDAQ (logiciel espion de collecte d' information genre wikipedia planétaire)du GCHQ:

 Article UDAQ référencé à partir des résultats automatisés 

 Titre

  Article 

UDAQ 

référencé à partir des résultats automatisés 

 Sujet Décryptage 

 Description  

Ce document est un extrait d'une présentation interne au GCHQ. Il fournit un exemple d'e-mail récolté à l'aide de clés de chiffrement SIM compromises lors d'une attaque CNE contre le fabricant de cartes SIM, Gemalto.  

Créateur 

 Quartier général des communications du gouvernement (GCHQ) 

 Éditeur 

 L'interception Relation Snowden Langue fr  

Date créée 2011 

 Source : Classement 

 Top secret 

 Source : Caviardages 

 Le document a été expurgé 

 Rapport :

Créateur Josh Begley  

Nombre de pages 1 

 Créateur

Bureau GCHQ 

 Date : Fuite 2015-02-19  

Distribution 

 SANGLE 1 

 Programmes de surveillance 

 Attaque de la carte SIM de Gemalto  

Collection 

 Fichiers Snowden 

 Citation Siège social des communications du gouvernement (GCHQ),

 « Élément UDAQ référencé à partir de résultats automatisés », Snowden Archive, consulté le 19 février 2023,

 https://grid.glendon.yorku.ca/items/show/603.  


 

REF.:  https://grid.glendon.yorku.ca/items/show/603

jeudi 7 août 2014

Wikipedia : le droit à l’oubli est une « censure de l’information véridique »


L’encyclopédie en ligne prend position contre la décision de la Cour de justice européenne qui nuirait à liberté de l’information. Une réaction qui intervient après que Google a supprimé des liens pointant vers elle.



Wikipedia aura mis du temps à réagir mais prend aujourd’hui la parole avec force contre le droit à l’oubli, reconnu le 13 mai dernier par la Cour de justice européenne. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce matin à Londres, trois membres de la fondation Wikimedia ont déclaré que cette disposition constituait une « menace » contre l’encyclopédie en ligne et une « censure de l’information véridique ». Un communiqué envoyé dans la foulée parle, lui, d’un « impact direct et critique » sur Wikipedia.
Depuis l’instauration du droit à l’oubli, n’importe quel internaute peut demander à faire supprimer par un moteur de recherche les liens qui pointent vers des contenus ayant trait à sa vie privée. Le souci pour l’encyclopédie en ligne, c’est que Google lui a notifié la semaine dernière avoir accepté cinq demandes la concernant et supprimé 50 URL pointant vers elle. Selon le site Techcrunch, l’une des requêtes concernerait un article sur une mafia italienne, et une autre porterait un individu ayant passé du temps en prison.

Des suppressions de liens opaques et sans possibilité de recours

« Le projet Wikimedia, y compris Wikipedia, est fondé sur la croyance que n’importe qui n’importe où est en mesure d’avoir accès à la somme de toutes les connaissances. Mais cela n’est possible que si des gens peuvent contribuer et participer à ces projets sans réserve- c’est-à-dire que leur droit à créer du contenu, y compris controversé, doit être protégé », a déclaré le cofondateur de Wikipedia Jimmy Wales lors de la conférence de presse.
Par ailleurs, les membres de la fondation Wikimedia ont souligné le fait que tous les moteurs de recherche n’avertissaient pas les éditeurs de contenus de la suppression des liens. La procédure reste donc opaque et sans possibilité de recours. Dans le communiqué de presse diffusé sur son blog américain, Wikipedia précise : « Les résultats de recherches précises sont en train de disparaître en Europe sans aucune explication publique, aucune preuve réelle, pas de contrôle judiciaire, et aucun processus d'appel. Le résultat est un internet criblé de trous de mémoire, des lieux où les informations gênantes disparaissent tout simplement. »
Une prise de position qui va ravir Google, obligé malgré lui d’appliquer le droit à l’oubli. Rappelons que la société a prié Jimmy Wales d’entrer à son conseil consultatif chargé de réfléchir à la façon de gérer cette question. Mais Wales se défend de tout conflit d’intérêt.
Source :
Wikimedia US

mercredi 6 août 2014

Dites pas "crowdsourcing", mais "production participative" !

La Commission générale de terminologie et de néologie a encore frappé en s'attaquant à un nouveau terme étranger à adapter en langue française. C'est donc le « crowdsourcing » qui était, cette fois-ci, au coeur de l'exercice.

Ne dites plus « crowdsourcing », mais « production participative » : la Commission générale de terminologie et de néologie a rendu son avis sur la question, et ce dernier a été publié dans le Journal officiel daté du 5 août.


Crowdsourcing JO

Pour rappel le « crowdsourcing » désigne la démarche visant à faire produire et étoffer du contenu par la communauté : sur Internet, Wikipédia s'avère être un bon exemple de « production participative », puisque l'encyclopédie en ligne est entre les mains de ses contributeurs.

Le terme choisi s'avère assez adapté mais, une fois encore, on peut douter de son usage au quotidien, dans la mesure où le mot « crowdsourcing » est installé depuis longtemps dans le vocabulaire des internautes. La Commission s'est maintes fois distinguée ces dernières années pour valoriser la langue française dans le dédale des expressions du Web : en septembre 2013, « Community Manager » est ainsi devenu « Animateur de communauté en ligne ». Plus tôt dans l'année, le terme « hashtag » a été mis de côté au profit du « mot-dièse », ce qui n'a pas pas manqué de faire réagir les adeptes des réseaux sociaux. Ca n'a pas non plus empêché le Petit Robert de la langue française de faire entrer dans ses pages le mot anglais au détriment de son équivalent français cette année.


Source.:

jeudi 10 mars 2011

Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks

Site Web - Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks


PARIS - Le site français d'informations Mediapart a lancé jeudi FrenchLeaks (www.frenchleaks.fr), un site inspiré de WikiLeaks invitant les citoyens à transmettre des documents qui, après enquête et validation par ses journalistes, seraient mis à la disposition du public.

«FrenchLeaks met à disposition du public les documents ayant servi aux enquêtes de Mediapart sur, par exemple, l'affaire Bettencourt ou l'affaire Karachi (deux dossiers sensibles pour le gouvernement français et le président Nicolas Sarkozy, NDLR) et invite aussi les citoyens à transmettre des informations», a expliqué Edwy Plenel, le directeur de la publication, lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de la rédaction à Paris.

Le site d'investigation a été en pointe dans la publication d'articles sur l'affaire Bettencourt, un conflit familial devenu une affaire politico-fiscale, et celle de Karachi, un dossier mêlant soupçons de corruption et un attentat au Pakistan en 2002.

«Notre site protège l'anonymat et la sécurité des sources et permet ainsi de poster des documents qui seront ensuite avisés par la rédaction et publiés s'ils sont pertinents», a poursuivi M. Plenel.

Pour l'ancien patron de la rédaction du Monde, FrenchLeaks «concrétise une alliance entre les journalistes et les lanceurs d'alertes citoyens».

«Ce que nous trouvons, nous le rendons au public», a-t-il ajouté, précisant que tous les documents seraient téléchargeables et reproductibles.

«Un travail journalistique sera effectué avant la mise en ligne. On a une responsabilité éditoriale», a-t-il insisté.

Si les documents seront librement accessibles, les enquêtes journalistiques qui y sont associées seront en revanche postées sur le site Mediapart qui, lui, demeure payant.

Mediapart, lancé il y a trois ans, revendique aujourd'hui 48 000 abonnés payants.


REF.:

samedi 26 février 2011

Livre: sur Wikileaks et le hacker Mendax

Inside WikiLeaks


Julian Assange, créateur du site Wikileaks, a décidé d'attaquer en justice son ancien collègue, Daniel Domscheit-Berg, pour son livre Inside Wikileaks: dans les coulisses du site Internet le plus da

ngereux du monde

Julian Assange, cyberactiviste australien et fondateur du site Wikileaks, a déclaré jeudi 10 février, entamer des poursuites contre celui qui était considéré comme le numéro deux de Wikileaks, Daniel Domscheit-Berg. Ce dernier a publié en Allemagne un livre choc sur les dessous de Wikileaks, Inside Wikileaks : dans les coulisses du site Internet le plus dangeureux du monde, dans lequel il reproche à l'australien d'être "parano", "avide de pouvoir" et "mégalo". Il l'accuse également de mensonge et de manque de transparence dans l'administration du site. Sa publication en France est prévue pour le 16 février.
La parution de la traduction française d'Underground, un récit biographique d'Assange coécrit avec Suelette Dreyfus en 1997, prévue pour le 24 février aux Editions des Equateurs, devrait jeter une nouvelle lumière sur le personnage. Le livre raconte les débuts de l'homme dans le monde du piratage, lorsqu'il se faisait appeler Mendax. La version originale d'Underground est en accès libre sur le Web, selon le souhait de ses auteurs.
Un Julian Assange menteur, paranoïaque et égoïste : les premiers extraits du livreInside WikiLeaks, publiés notamment par Cryptome, dressent un portrait peu amène du cofondateur du site spécialisé dans la publication de documents confidentiels. Ecrit par Daniel Dommscheit-Berg, l'ancien porte-parole de WikiLeaks pour l'Allemagne, le livre relate les débuts de l'organisation, jusqu'à la brouille définitive entre Assange et Domscheit-Berg.


Une organisation minuscule. Domscheit-Berg lève une partie du voile sur le fonctionnement interne de WikiLeaks, et notamment la manière dont l'organisation a délibérément choisi de faire croire qu'elle comptait de nombreux membres, en multipliant les pseudonymes, alors que seule une poignée d'activistes faisaient fonctionner le site. "Même aujourd'hui, je ne sais pas si certains des noms sont vrais ou s'il s'agit juste d'alias de Julian Assange. 'Jay Lim', par exemple, est responsable juridique. Jay Lim ? Un Chinois, peut-être ? Je ne l'ai jamais rencontré. Et je n'ai jamais rencontré non plus les dissidents chinois qui, d'après la rumeur, ont contribué au lancement de WikiLeaks."
Une opacité financière. L'ancien porte-parole du site explique également que l'organisation, et singulièrement Julian Assange, a un rapport malsain selon lui avec l'argent. Lors de la publication de la vidéo montrant un hélicoptère de l'armée américaine ouvrant le feu sur des civils en Irak, "Les chaînes de télévision nous ont appelé pour savoir si elles pouvaient utiliser la vidéo, si nous en avions une version en haute définition, et combien cela coûtait. Nous nous sommes mis d'accord pour dire que les chaînes devraient faire un don à WikiLeaks, ou, si leurs statuts l'interdisaient, de nous rémunérer pour les interviews. Le fait de recevoir de l'argent pour diffuser la vidéo m'a laissé un mauvais arrière-goût dans la bouche", écrit Domscheit-Berg. L'ancien porte-parole relate également que Julian Assange avait refusé de rembourser deux volontaires islandais qui s'étaient rendus en Irak pour recouper les informations de la vidéo, leur conseillant de créer leur propre fondation pour recevoir des dons.
Un leader médiatique mais égotiste. D'après les premiers extraits, Domscheit-Berg dresse un portrait très critique de Julian Assange, à qui il reconnaît cependant un important charisme et une volonté de fer. Il décrit également un homme à qui les médias font tourner la tête, qui décide d'embaucher des gardes du corps et aime se vanter de ses conquêtes féminines. Un homme qui n'hésite pas non plus à réinventer son passé ou à mentir, en affirmant par exemple que des documents ont été vérifiés alors que ce n'est pas le cas.
Des documents non sécurisés. L'un des principaux reproches que fait Domscheit-Berg au fonctionnement interne de WikiLeaks concerne le processus de soumission de documents. L'ancien porte-parole juge que le système était insuffisamment sécurisé, et lors de son départ de l'organisation, il a pris les documents auxquels il avait accès. Un vol pur et simple, pour Julian Assange ; Domscheit-Berg se défend en expliquant que "les enfants ne devraient pas pouvoir jouer avec des armes à feu. C'est pourquoi nous avons décidé de retirer le contrôle de la plate-forme d'envoi à Julian". Domscheit-Berg a lancé il y a deux semaines OpenLeaks, une alternative à WikiLeaks, mais il affirme qu'il ne publiera pas les documents "empruntés" à WikiLeaks.
Immédiatement après la publication des premiers extraits du livre, WikiLeaks apublié un communiqué dans lequel l'organisation minore le rôle joué par Domscheit-Berg dans l'organisation, expliquant que l'ancien porte-parole pour l'Allemagne ne faisait pas partie des membres fondateurs et ne faisait plus partie de l'organisation depuis avril 2010. L'organisation affirme également avoir "engagé des poursuites judiciaires contre notre ancien employé", pour "sabotage". Des poursuites qui seront vraisemblablement difficiles à mener à terme : WikiLeaks n'est pas une entreprise, et Domscheit-Berg n'était pas salarié. L'absence de statut légal a d'ailleurs servi l'organisation, lui permettant d'échapper à des poursuites aux Etats-Unis.
PS. Tandis que les éditions Robert Laffont publieront, en avril prochain, l'autobiographie de Julian Assange, les éditions des Equateurs annoncent pour le 24 février la sortie d'«Underground», un livre publié en 1997 en Australie dans lequel Assange évoque sa vocation de pirate informatique, à l'époque où il se faisait appeler Mendax. Le livre, qui se trouve en accès libre en VO, sera préfacé par Florence Vasseur.

REF . : Le Monde.fr ; REF.: lexpress,

vendredi 11 février 2011

Quebecleaks: la version québécoise de Wikileaks,le 9 Mars 2011

février

image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/quebecleaks.jpg

Grâce à Québecleaks http://www.quebecleaks.org/leaks-fr/ (attention et non pas: .net ou .com) ,qui sera lancé prochainement, des Québécois dont l'identité n'a pas encore été révélée poursuivent l'ambitieux objectif d'«atteindre d'une transparence complète de la part du gouvernement du Québec».

Québecleaks, on s'en doutait en raison de son suffixe, s'inspire en partie de Wikileaks dans la mesure où il recueillera les documents sensibles et confidentiels envoyés par des individus y ayant un accès privilégié, dans le but de les rendre publics. «Trop de collusion, trop de corruption et pas assez d'action», peut-on lire sur leur page Facebook.

Par le biais d'un échange de courriels, notre interlocuteur de Québecleaks - ayant emprunté le nom du célèbre linguiste «Noam Chomsky» - nous a indiqué que plusieurs évènements ont précipité l'arrivée de ce qu'il juge être un «projet inévitable au Québec».

Par exemple, la déception Bastarache (une Commission d'enquête portant sur le processus de nomination des juges du Québec), en passant par le vide de la Commission Gomery (relative au scandale des commandites) et les attaques menées envers le journaliste Daniel Leblanc (souhaitant protéger sa source nommée Ma chouette). Même si ces événements ont suscité l'intérêt de lancer Québecleaks, le site n'aura pas de coloration politique nous affirme Chomsky.

Quiseraleplusàmêmedetransmettredesinformationsàcesite?

«D'après des informations préliminaires reçues de la part de la communauté, il semble que ce sera probablement des informations provenant de ministères, d'entreprises paragouvernementales et de syndicats. [...] Cependant, nos évaluations préliminaires tendent à croire que les "soumissionnaires" principaux seront des fonctionnaires», explique Chomsky.

Dans ce contexte, Québecleaks semble vouloir faire écho à la frustration de la population en insufflant une ère de transparence à la sphère politique québécoise. Par ailleurs, Noam Chomsky nous a précisé que leur initiative tentera d'éviter de répéter les erreurs de Wikileaks. Pour ce faire, ils s'intéresseront particulièrement sur le «qui connait qui, qui fait quoi pour qui et pourquoi», plutôt qu'aux «détails superficiels de discussions entre les diplomates, ambassadeurs et politiciens», indique Chomsky.

Québecleaksassurel'anonymatdesessourcesetdesvisiteurs

Québecleaks assure que leurs sources demeureront anonymes, grâce à «un niveau extrêmement sophistiqué de sécurité (de leur site web), plus que le système actuel de Wikileaks, et évidemment des banques». Ce dernier aurait été testé à plusieurs reprises par des experts, nous confirme Chomsky.

Seule l'identité du porte-parole de Québecleaks sera connue, les autres membres préférant demeurer anonymes pour des «raisons évidentes de sécurités physique, psychologique, émotionnelle et financière», nous précise-t-on. Leur équipe est majoritairement composée de professionnels, d'entrepreneurs et d'experts en divers domaines: «Certains le sont en sécurité informatique, d'autres en web, en graphisme, en développement, en communications, en politique, etc.»

Québecleaks dévoilera les documents au fur et à mesure qu'il les recevra; aucun agenda de publication ne sera établi. Notre interlocuteur nous a confirmé n'avoir aucun document explosif à dévoiler, pour le moment, dans le cadre du lancement du site qui aura lieu le 16 février prochain.

Bien que Québecleaks croit que les documents qui lui seront soumis proviendront principalement du Québec, le site restera ouvert aux informations provenant de l'extérieur de la province. Le site sera d'ailleurs bilingue.

Visitez la page Facebook
de Québecleaks




Lancement officiel - QuébecLeaks prend son envol
Luc Lefebvre, qui a déjà milité au Parti québécois, se présente comme porte-parole de QuébecLeaks.
© TVA Nouvelles

Après avoir fait couler beaucoup d'encre, le site QuébecLeaks, un WikiLeaks pour la Belle province, est finalement en ligne.

Le porte-parole du groupe est du même coup sorti de l'ombre. Il s'agit de Luc Lefebvre, un expert en stratégies Internet qui a déjà milité au Parti québécois avant de se brouiller avec les instances, il y a environ un an.

Le principal intéressé estime que son passé partisan ne nuira pas aux activités du groupe.

«Le tour est beaucoup plus important que la somme des parties, a expliqué Luc Lefebvre. Je ne suis que le porte-parole de l'organisation, je ne représente en rien tout le groupe.»

Il précise également qu'il ne participe pas au processus de publication des documents, agissant strictement à titre de porte-parole.

Pour l'instant, aucun document d'importance n'a été diffusé sur le site du groupe, qui demande au public d'être patient.


REF.: Branchez-vous,Aude Boivin Filion ,

jeudi 20 janvier 2011

WikiLeaks détient de nouveaux secrets bancaires


Paradis fiscal des Caraïbes - WikiLeaks détient de nouveaux secrets bancaires
Un ex-banquier suisse, Rudolf Elmer, ancien banquier chez Julius Baer, a remis lundi en mains propres à Julian Assange deux CD contenant les noms de personnes soupçonnées d'évasion fiscale.
© AFP/ Ben Stansall

LONDRES- Un ex-banquier suisse, Rudolf Elmer, a remis lundi en mains propres au fondateur de WikiLeaks Julian Assange deux CD contenant, selon lui, les noms de clients de banque ayant cherché à échapper au fisc, en présence de journalistes.

Rudolf Elmer, qui a travaillé pendant 8 ans dans la banque aux Iles Caïmans, un paradis fiscal des Caraïbes, a indiqué qu'il voulait porter à la connaissance du public les pratiques cachées des comptes offshores.

L'ex-banquier a remis les documents à un Julian Assange souriant et mal rasé, au club de presse international Frontline de Londres, qui avait hébergé le fondateur de WikiLeaks pendant quelques semaines avant son arrestation.

«Je suis là pour le soutenir», a declaré devant les journalistes Julian Assange, qui faisait là une rare apparition en public en dehors de ses comparutions devant la justice dans le cadre de la procédure d'extradition lancée contre lui par la Suède.

Il faudra plusieurs semaines pour publier les informations bancaires, après leur vérification par le site WikiLekas, a précisé Assange.

Une liste d'une quarantaine d'hommes politiques et milliardaires

L'ex-banquier n'a pas divulgué lundi le nombre ni les noms des personnes soupçonnées d'évasion fiscale.Au moins 2 000 entreprises et personnalités en vue seront éclaboussées par la fuite d'informations. Parmi ces derniers figureraient une quarantaine de politiciens des plus en vue et des «piliers de la société» d'Asie, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Autriche et de l'Allemagne.

Les données proviennent «d'au moins trois institutions financières et couvrent une période allant de 1990 à 2009», avait-t-il dit.

«Mon espoir est de faire connaître à la société la réalité de ce qui se passe», a-t-il déclaré lundi. «J'y étais, j'ai vu ce qui se passait au jour le jour (...) je suis contre ce système. Je veux que la société sache comment cela marche, parce que ce système fait du mal à la société», a encore indiqué cet ancien banquier, licencié de chez Julius Baer en 2002.

Accusé de violation de secrets bancaires

M. Elmer, ancien dirigeant chez Julius Baer aux îles Caïmans pendant 8 ans, doit comparaître devant un tribunal de Zurich mercredi pour répondre d'accusations de violation du secret bancaire après avoir déjà transmis des noms de clients à WikiLeaks en 2007. Selon la presse suisse, des poursuites ont été engagées contre certains de ces clients pour évasion fiscale dans plusieurs pays.

M. Elmer a indiqué lundi qu'on lui avait proposé de l'argent pour acheter son silence. Il a aussi précisé avoir proposé gratuitement ses dossiers à l'ancien ministre des Finances Peer Steinbrueck, sans réponse de sa part.

Le fondateur de WikiLeaks a pour sa part indiqué que seulement 2,3% des 250 000 documents diplomatiques américains détenus par son site ont été publiés.

Julian Assange, qui est poursuivi pour des affaires de violences sexuelles contre deux jeunes femmes en août dernier, est en liberté conditionnelle. L'audition dans la procédure d'extradition a été fixée aux 7 et 8 février.


REF.:

mercredi 16 septembre 2009

Vent de changement sur Wikipédia

L'encyclopédie en ligne d'accès libre Wikipédia exploite le savoir collectif des utilisateurs du Web de partout dans le monde afin de partager de l'information à une vitesse qui rivalise souvent avec celle des médias traditionnels.
Mais pour chaque personne bien intentionnée qui s'applique à maintenir la qualité d'un article de Wikipédia portant sur un sujet qui lui tient à coeur, il existe plusieurs farceurs qui mettent en ligne des commentaires diffamatoires ou des blagues afin de voir combien de temps s'écoulera avant qu'ils soient retirés du site.
La Fondation Wikimedia, qui regroupe Wikipédia et d'autres sites d'accès libre moins connus comme Wiktionary, Wikibooks et Wikinews, affirme explorer présentement plusieurs méthodes pour mettre un frein au vandalisme.
Parmi les tactiques envisagées, l'organisme cite la fonction Flagged Revisions, qui signalerait tout contenu mis en ligne par les nouveaux utilisateurs afin qu'il soit révisé par des utilisateurs plus expérimentés, et Wikitrust, un logiciel qui donnerait des renseignements au sujet des auteurs des textes affichés sur le site et sur leur fiabilité en se basant sur leur historique.
Malheureusement pour les victimes des vandales virtuels, le chef des communications de la Fondation Wikimedia souligne que la mise en place de ces moyens de protection ne se fera pas aussi rapidement que l'avaient récemment rapporté certains médias.
Dans la liste des articles les plus vandalisés tenue par Wikipédia, on retrouve notamment ceux sur Montréal, l'Ontario, John A. Macdonald, Paul Martin, Stephen Harper, les premiers ministres du Canada, Gary Bettman, Steve Nash, Avril Lavigne, le castor et la licorne.


REF.:

dimanche 2 novembre 2008