Un logiciel malveillant frappe 24 applications Android
Un chercheur en sécurité informatique du CSIS a découvert la présence d’un logiciel malveillant surappareils mobiles Android. Ce sont plus d’une vingtaine d’applications téléchargées depuis le Google Play Store.
C’est loin d’être la première fois que les
utilisateurs d’Android sont touchés par un problème du genre. La
présence de logiciels malveillants rattachés à des applications dans le
Play Store est un problème qui se répète fréquemment.
Même s’il n’est plus possible de télécharger
les applications touchées à l’heure actuelle, elles l’ont été plus de
400 000 fois depuis juin dernier.
Un logiciel malveillant du nom de Joker s'invite chez les utilisateurs Android.
Un problème qui pourrait nous coûter cher
Le logiciel malveillant a été surnommé "le Joker". Son but est de nous inscrire à des services payants sans notre approbation.
Le Joker rend automatique l’interaction entre une offre premium qui nécessite un code de confirmation par SMS.
Quand nous recevons ce message de confirmation, le logiciel s’en empare et transmet les informations au service de paiement.
Avant même qu’on ait eu le temps de s’en rendre compte, les messages textes sont supprimés de notre téléphone.
Voici la liste des applications touchées par le Joker
Advocate Wallpaper
Age Face
Altar Message
Antivirus Security
Beach Camera
Board Picture editing
Certain Wallpaper
Climate SMS
Collate Face Scanner
Cute Camera
Dazzle Wallpaper
Declare Message
Display Camera
Great VPN
Humour Camera
Ignite Clean
Leaf Face Scanner
Mini Camera
Print Plant scan
Rapid Face Scanner
Reward Clean
Ruddy SMS
Soby Camera
Security Scan
Spark Wallpaper
Si vous êtes parmi ceux qui ont ces applications, je vous
encourage grandement à les désinstaller et à être bien attentif à vos
relevés de carte de crédit.
Parmi les nombreuses nouveautés d’iOS 13,
Apple a dévoilé le support des manettes PS4 et Xbox One, avec les jeux
compatibles MFi, dont vous pouvez retrouver une sélection de 40 titres dans cet article, il y a également de nombreux jeux sur Apple Arcade qui marchent avec les manettes !
Aujourd’hui nous allons vous montrer, comment connecter une manette PS4 ou Xbox One à un iPhone ou iPad sous iOS 13. Cela permet de jouer à de nombreux jeux iOS compatibles avec les manettes.
Jusqu’à
maintenant il fallait utiliser des manettes certifiées pour fonctionner
avec les jeux, malheureusement il n’y a pas beaucoup de manettes
compatibles avec les jeux iOS, et beaucoup sont assez ne sont pas
terribles au niveau qualité de fabrication et confort d’utilisation.
Mais ce n’est pas le cas des manettes PS4, disponible ici sur Amazon, mais aussi Xbox One, ici sur Amazon,
qui sont d’excellentes manettes pour jouer sur iPhone ou iPad. Jouer
avec un contrôleur physique reste bien plus agréable et précis que les
contrôles tactiles.
Voici une démo vidéo pour connecter les manettes et en dessous les étapes écrites :
Connecter une manette PS4
Aller dans les réglages du bluetooth sur votre iPhone ou iPad sous iOS 13, et s’assurer que le Bluetooth est activé.
Appuyer
en même temps sur le bouton Share et le bouton Playstation jusqu’à ce
qu’une lumière clignote sur la manette, signe qu’elle est en mode
d’appairage.
La manette est normalement apparue dans la liste
des appareils Bluetooth sur l’iPhone ou iPad, il suffit d’appuyer sur le
nom « Dualshock 4 Wireless Controller » pour connecter la manette.
Connecter une manette Xbox One
Aller dans les réglages du bluetooth sur votre iPhone ou iPad sous iOS 13, et s’assurer que le Bluetooth est activé.
Allumer
la manette en appuyant sur le bouton Xbox, ensuite pour entrer en mode
appairage, il faut appuyer 3 trois secondes sur le bouton Connect.
La
manette est normalement apparue dans la liste des appareils Bluetooth
sur l’iPhone ou iPad, il suffit d’appuyer sur le nom de celle-ci pour
connecter la manette.
iOS 13, maintenant disponible en version stable pour tous les
utilisateurs, est sans nul doute l'une des plus grosses mises à jour
jamais sorties par Apple. Tellement grosse que le système gagne un
second nom sur tablette : iPadOS. Fait exceptionnel, l'iPhone et l'iPad
ne sont pas servis en même temps. Il faudra attendre le 24 septembre
pour profiter d'iPadOS.
Même si Apple a mis plus en avant certaines fonctions sur iPad, la
quasi-totalité des nouveautés est commune à iOS 13 et iPadOS 13. Celles
réservées aux tablettes ont trait à leur grand écran.
Non seulement iOS 13 comporte un grand nombre d'améliorations, mais
il en comporte plusieurs que l'on avait presque fini par croire
impossibles. Vous avez toujours voulu brancher une clé USB ou une souris
sur votre iPhone/iPad ? C'est enfin possible !
Pour vous accompagner dans la découverte d'iOS 13, nous avons recensé
13 changements significatifs. C'est loin, très loin, de couvrir la
totalité du système. Pour une vision plus complète et plus détaillée,
nous vous proposons notre livre Les nouveautés d'iOS 13, un livre à la hauteur d'iOS 13, puisque c'est notre guide le plus volumineux à ce jour sur iOS.
1. Un mode sombre du plus bel effet
Attendu de longue date, un mode sombre fait enfin son apparition.
Quand il est activé, l'arrière-plan des apps devient noir et le reste
s'assombrit aussi. Cette apparence soulage les yeux le soir, évite de
(trop) se faire remarquer au cinéma… et est tout simplement assez jolie.
L'intégralité d'iOS baigne dans l'obscurité et les développeurs tiers
ont une API à disposition pour adapter leurs apps. Le mode sombre
s'active manuellement dans le Centre de contrôle ou automatiquement en
fonction de la plage horaire définie dans les réglages.
Le changement esthétique ne se limite pas à ce nouveau mode sombre.
Vous remarquerez vite que le système d'exploitation a pris du « relief »
avec des fenêtres modales omniprésentes et des boutons ayant un effet
de profondeur. Pour aller plus loin :
Attendue depuis encore plus longtemps, la prise en charge des clés
USB, qui est enfin de la partie ! Branchez une clé USB ou un disque dur
externe sur votre terminal iOS et vous verrez son contenu apparaître
dans l'application Fichiers. Vous pourrez alors copier, transférer et
faire tout ce que vous faites habituellement avec une clé USB sur Mac
depuis des années. Incroyable.
Les iPad Pro 2018 ayant un port USB-C, on peut brancher directement
une clé USB de ce format. Sur les iPhone et les autres iPad, il faut en
passer par l'adaptateur Lightning vers USB 3 (45 €), qui est au format USB-A. Pour aller plus loin :
À côté des clés USB, les ingénieurs de Cupertino ont retrouvé au fin fond d'un tiroir, cachée derrière des Newton oubliés, une souris. Ni une ni deux, ils se sont empressés de rendre ce drôle de périphérique compatible avec l'iPhone et l'iPad.
La prise en charge des souris sur iOS 13 est considérée comme une
fonction d'accessibilité : l'objectif n'est pas de remplacer la
navigation tactile, et cela se sent car certains comportements communs
sur Mac, comme le survol du curseur dans Safari, ne sont pas présents.
Il s'agit néanmoins d'une véritable avancée pour tous ceux qui
souhaitaient exploiter leur souris ou leur trackpad avec leur terminal
iOS, en particulier avec l'iPad. Pour aller plus loin :
Quitte à faire évoluer des choses qui paraissaient immuables dans
iOS, Apple s'est finalement attaquée à l'écran d'accueil, mais
exclusivement sur iPad. En orientation paysage, on peut désormais placer
les widgets à côté des icônes des applications.
Ce n'est pas un bouleversement, mais cette disposition se révèle vite
très pratique, les widgets gagnent en importance en devenant
accessibles à même l'écran d'accueil. Et si ça ne vous plaît pas, vous
pouvez retrouver l'ancien affichage dans les options.
5. Safari chasse sur les terres du Mac
Safari se départ enfin de son statut de navigateur mobile dans
iOS 13. Sur iPad, le navigateur se présente auprès des sites web comme
« Safari » simplement, ce qui signifie que les sites ne chargent plus
leur version mobile généralement limitée.
Dans cette optique de rendre la navigation digne d'un ordinateur de
bureau, Safari gagne des raccourcis claviers supplémentaires, un
gestionnaire de téléchargements, une gestion plus fine des onglets et
des réglages personnalisés pour chaque site.
6. Photos traite mieux les vidéos
Photos évolue de manière significative. D'une part, l'application se
veut plus intelligente en mettant en avant les clichés censés être les
plus intéressants parmi la myriade que l'on a pris.
D'autre part, les outils d'édition ont été réorganisés et étoffés. De
plus, il devient enfin possible de modifier les vidéos sans application
tierce. On peut les recadrer, pivoter, retoucher l'image et appliquer
des filtres. Plus besoin d'ouvrir iMovie pour des retouches basiques. Pour aller plus loin :
7. Une « connexion avec Apple » pour plus de confidentialité
« Connexion avec Apple », en anglais « Sign in with Apple », a été
l'une des (bonnes) surprises de la WWDC 2019. Ce système
d'identification est plus respectueux de la vie privée que les « Google
Sign-in » et autres « Facebook Connect » qu'il concurrence. Les
applications qui utilisent d'ailleurs un système de tierce partie sont
obligées de prendre en charge « Connexion avec Apple ».
« Connexion avec Apple » ne transmet au maximum que deux informations
au développeur : le nom de l'utilisateur et son adresse email.
L'utilisateur a les moyens de ne pas fournir ces deux renseignements, en
créant notamment une adresse email unique qui fera office de relai vers
sa vraie adresse. Le bouton « Connexion avec Apple » devrait fleurir
dans les apps, ainsi que sur le web, au cours des prochaines semaines. Pour aller plus loin :
Longtemps restée inchangée, l'application Rappels s'améliore d'un
seul coup de manière radicale. Finies les fiches superposées, place à
une interface plus classique mais aussi plus efficace. Le gestionnaire
de tâches devient plus pratique à utiliser, en particulier quand on a de
nombreux éléments, et plus puissant.
Les tâches peuvent dorénavant être saisies en langage naturel (tapez
« pain à 7 heures » pour qu'une alarme soit définie à 7 heures) et être
accompagnées de pièces jointes. Elles peuvent en plus être associées à
un contact, ce qui aura pour effet de faire apparaître une notification à
chaque fois que l'on discute avec ce contact dans Messages. Rappels n'a
plus rien à envier aux cadors du milieu. Pour aller plus loin :
Autre élément d'iOS revu en profondeur avec la mise à jour, le menu
de partage. Celui-ci place désormais AirDrop au même niveau que les
autres moyens de partage. Surtout, il met automatiquement en avant les
personnes avec lesquelles on discute le plus, et en tenant compte du
canal de communication (Messages, mail…).
La présentation des autres actions, comme Copier, Imprimer,
Enregistrer, etc. change elle aussi en devenant verticale. Lors du
partage, iOS 13 offre également de nouvelles options pour contrôler plus
finement l'opération. Vous pouvez par exemple choisir de retirer les
données de géolocalisation d'une photo partagée.
10. Look Around, le Street View d'Apple
Plans se dote finalement d'un équivalent à Google Street View. Look
Around permet de se déplacer dans les rues comme si l'on était en
voiture. C'est toujours pratique pour repérer un lieu avant un
rendez-vous ou bien pour voyager sans bouger de chez soi. Cette fonction
est rendue possible par les prises de vue effectuées par les véhicules
qu'Apple fait rouler dans diverses régions.
Look Around, dont le fonctionnement est similaire à Street View,
couvre uniquement une partie de la Silicon Valley, Las Vegas et l’île de
Honolulu pour le moment. Il faudra sans doute faire preuve de patience
avant de pouvoir conduire virtuellement dans des villes françaises, les
voitures Apple n'ayant pas fait beaucoup de kilomètres par chez nous. Pour aller plus loin :
C'est une nouveauté d'iOS 13 à ranger dans la même catégorie que la
prise en charge des clés USB et des souris : la DualShock 4 et la
manette de la Xbox One S sont finalement compatibles nativement ! Et
cela fonctionne aussi bien sur iPhone et iPad que sur Apple TV. Il
suffit de jumeler les contrôleurs en Bluetooth pour pouvoir en profiter
avec tous les jeux compatibles MFi.
Les manettes MFi perdent soudainement tout leur intérêt. D'autant
qu'Apple a bien fait les choses en permettant aux développeurs de tirer
parti des boutons spécifiques des manettes PS4 et Xbox. Pour aller plus loin :
12. Des notifications de confidentialité (casse-pied)
Si toutes les nouveautés évoquées jusqu'à présent sont positives, il y
en a une qui prête à débat. Apple serre encore un peu plus la vis sur
les permissions accordées aux apps en envoyant une demande de
confirmation de géolocalisation en arrière-plan et une autre sur
l'utilisation du Bluetooth.
Ces deux types de notifications s'ajoutent à toutes celles déjà
existantes (accès à l'appareil photo, aux contacts, aux calendriers…).
L'intention est louable, mais on le sait, l'enfer est pavé de bonnes
intentions. Toutes ces notifications ne risquent-elles pas d'avoir
l'effet inverse désiré, à savoir un utilisateur noyé sous les notifs qui
finit par toutes les autoriser sans vérification ? D'autant que les
deux nouvelles ne sont pas présentées de manière très claire. Pour aller plus loin :
S'il y a bien une chose dont on ne se lasse pas, ce sont les
améliorations de performances. Ça tombe bien, iOS 13 apporte sa pierre à
l'édifice. Face ID est jusqu'à 30 % plus rapide et est accompagné d'une
animation un petit peu plus courte.
Les principaux gains concernent les apps, mais ils ne sont pas encore
visibles. C'est seulement quand Apple aura passé sa moulinette côté
serveur, après le lancement d'iOS 13, que la taille des téléchargements
sur l'App Store sera réduite de moitié et que les apps pourront se
lancer jusqu'à deux fois plus rapidement.
Contrairement à iOS 12 (qui devait servir à Apple à se racheter après le scandale du bridage des iPhone),
iOS 13 ne prend pas en charge tous les appareils supportés par son
prédécesseur. Sont abandonnés l’iPhone 5s, l'iPhone 6, l’iPod touch 6G,
l'iPad mini 2 et l'iPad mini 3.
Des nouveautés remises à plus tard
Et les dossiers partagés sur iCloud présentés lors de la WWDC, alors ? Reportés. La mise à jour d'iCloud ne s'étant pas bien passée durant la bêta, Apple a opéré un retour en arrière
en cours de route. Les dossiers partagés et l'épinglage des documents
ne figurent pas dans la bêta d'iOS 13.1 déjà disponible, ce qui signifie
sans doute qu'il faudra attendre la version 13.2, au mieux.
iOS 13.1, qui sortira dès le 24 septembre, restaure bien en revanche la section Automatisations de Raccourcis qui avait été intégrée aux toutes premières bêtas d'iOS 13 avant d'en être retirée.
Quant à la fonction d'écoute partagée avec deux paires d'AirPods sur un même iPhone, elle arrivera quelque part cet automne. Pour aller plus loin :
ScamDoc.com est un site qui permet d'évaluer la confiance d'une "identité numérique" (adresse mail ou site internet).
Il répond ainsi à plusieurs questions que les internautes se posent couramment sur internet :
Comment savoir si un site est fiable ?
Comment détecter une adresse mail frauduleuse ?
Plus généralement, quelle confiance accorder à un site ou à un correspondant sur internet ?
Dans quels cas utiliser ce site ?
L'utilisation
de ScamDoc est gratuite et illimitée. A ce titre, ce site peut être
utilisé dès qu'un doute est rencontré sur un site vers lequel un achat
est envisagé ou lors d'un échange avec un interlocuteur inconnu. Comment fonctionne-t-il ?
ScamDoc utilise un service nommé ScamPredictor. Il s'agit d'un algorithme développé par la société HERETIC SAS (éditrice de la plateforme Signal-Arnaques.com)
qui s'appuie sur des techniques d'intelligence artificielle de
classification. Il suffit de taper une donnée de type URL ou mail pour
obtenir un rapport détaillé accompagné d'un indice de confiance.
Sécurité : La nouvelle extension VPN de Firefox devrait devenir le premier service commercial de Mozilla.
Par
Catalin Cimpanu
|
Modifié le
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À partir d'aujourd'hui, les utilisateurs de Firefox aux États-Unis
peuvent s'inscrire pour tester le prochain service VPN (réseau privé
virtuel) de Mozilla, baptisé Firefox Private Network.
Le service, actuellement en version beta, a été conçu pour fonctionner comme une extension distincte du navigateur Firefox.
Un réseau privé virtuel (VPN) permet aux utilisateurs d'envoyer
et de recevoir des données tout en restant anonymes et sécurisés en
ligne.
Tout utilisateur américain disposant d'un compte Firefox peut s'inscrire sur le site Web de Firefox Private Network
pour tester l'extension. Actuellement, l’extension ne fonctionne
qu'avec les versions desktop de Firefox, mais elle devrait également
être disponible pour les utilisateurs mobiles, une fois qu’elle sera
sortie de sa version beta.
Comme n'importe quel VPN, mais par Mozilla ... et Cloudflare
Le réseau privé Firefox fonctionne comme n'importe quel autre
service VPN. Il chiffre et redirige toutes les connexions de Firefox à
des sites web via une série de serveurs proxy distants. Le VPN protège
ainsi le trafic de l'utilisateur des interceptions par des tiers et
dissimule le véritable emplacement de l'utilisateur.
Les serveurs proxy à la base du nouveau service VPN de Firefox
seront fournis par Cloudflare. "Leurs contrôles de confidentialité
rigoureux limitent la collecte des données et leur durée de
conservation", a déclaré Mozilla.
Une fois installée, l’extension ajoutera un bouton de bascule dans la
barre d’outils Firefox pour activer ou désactiver la fonctionnalité VPN.
Annoncé en juin
En version bêta, l’accès au réseau privé Firefox sera gratuit
pour les testeurs. Le service devrait devenir la première offre
commerciale de Mozilla, avait déclaré en juin Chris Beard, directeur général de Mozilla.
Ces dernières années, Mozilla a étudié différentes méthodes de
diversification de ses sources de revenus, qui pour l’instant se
résument à un contrat avec Google pour être proposé en moteur de
recherche par defaut.
Dans le cadre des efforts visant à accroître ses revenus, Mozilla a noué un partenariat limité l’année dernière avec ProtonVPN, fournisseur de logiciels VPN.
Les utilisateurs de Firefox sélectionnés ont pu acheter une version de
ProtonVPN au prix de 10 dollars par mois, soit un prix inférieur.
L'expérience n'a duré que quelques mois et Mozilla a perçu une partie
des revenus générés par les abonnements ProtonVPN. Source : Mozilla launches Firefox VPN extension for US users
Facebook Messenger : pourquoi mon message est envoyé mais non distribué ?
Thèmes : applications, Messenger, facebook,
Vous vous demandez pourquoi vos conversations Facebook restent en
suspens ? Nous vous expliquons comment Messenger traitent vos
discussions et comment les mettre à jour. Pour ne plus rester en froid
avec vos destinataires !
Vous avez envoyé un message à un de vos contacts sur Facebook, mais
vous ne savez pas exactement si le message a été vu, lu ou ignoré par
son destinataire. Facebook propose bien un système d’accusé de
réception… mais celui-ci peut être confus avec ses différentes mentions «
envoyé », « remis » ou « vu ». Voici quelques explications pour y voir
plus clair.
Tout dépend de votre destinataire
Lorsque vous envoyez un message à un correspondant sur Facebook,
celui-ci apparaît dans la discussion, suivi de la mention « envoyé ». Il
est accompagné d’une icône représentant une coche bleue sur fond blanc.
Concrètement, cela signifie que le message a été acheminé jusqu’à sa
messagerie et qu’une notification doit le prévenir du mot qui l’attend.
Le message restera dans cet état « envoyé » tant que l’utilisateur
n’aura pas cliqué sur la notification associée ou ouvert la conversation
pour lire le message. Il est cependant possible qu’il ait vu passer
cette notification sans interagir avec. Notons également que si
l’utilisateur filtre les messages reçus dans un dossier particulier ou
qu’il refuse la conversation (dans le cas d’une nouvelle conversation
avec une personne qui n’est pas dans vos contacts), le message restera
dans cet état indéfiniment.
Lorsque votre correspondant clique sur la notification ou ouvre la
conversation, le message passe en « remis », et est accompagné d’une
coche blanche sur fond bleu. Facebook sait que votre contact a pris
connaissance du message, mais cela ne signifie pas encore que son
contenu a été lu.
Lorsque le message est considéré comme « Lu » par Facebook, l’icône
sera remplacée par la photo de profil de votre contact. Ce qui signifie
que la messagerie considère qu’il a pris connaissance du contenu du
message.
API, facebook, police, réseaux sociaux, vend des données, vol de donné, in-Q-Tel,
Les manchettes ont fait la une hier avec la publication d’un rapport de l’ACLU montrant que les forces de l’ordre américaines utilisaient les services de la société de surveillance des médias sociaux Geofeedia pour surveiller les manifestations. Par la suite, Facebook, Instagram, puis Twitter ont tous suspendu l’accès de Geofeedia à leurs flux de données. Pourtant, dans toute cette hyperbole à couper le souffle de la presse technologique, Geofeedia n’est que l’une des nombreuses sociétés offrant ces services aux forces de l’ordre, aux forces armées et aux services de renseignement, aux États-Unis et à l’étranger. Bien que Geofeedia se soit avéré être celui dont les contrats ont été conclus par l'ACLU, l'utilisation de la surveillance des médias sociaux, y compris pour la réaction en temps réel aux manifestations et le profilage d'individus, est pleinement ancrée dans l'État de surveillance moderne.
L’élément le plus intrigant, mais peu discuté, de l’histoire d’hier est que Facebook et Twitter ont tous deux publié des déclarations publiques prétendant ignorer totalement et complètement ce que l’un de leurs détenteurs de licence avait fait avec leurs données pendant plusieurs années. Par exemple, Twitter a publié une déclaration publique dans laquelle il annonçait «Selon les informations du rapport de @ ACLU, nous suspendons immédiatement l’accès commercial de @ Geofeedia aux données de Twitter», mais n’a pas répondu à une demande de commentaire supplémentaire. Un porte-parole de Facebook a répondu par courrier électronique en déclarant: «Nous avons mis fin à l'accès de Geofeedia à l'API d'Instagram et à l'API Topic Feed, car cette dernière utilisait ces API d'une manière qui dépassait les objectifs pour lesquels elles avaient été fournies. pour les médias et la marque. »Cependant, la société n'a pas répondu à l'invitation de clarifier le sens de l'un des courriels Geofeedia cités par l'ACLU:« Nous avons récemment signé un accord juridiquement contraignant avec Facebook. Au fil du temps, Facebook réactivera de plus en plus de données à Geofeedia tout au long de notre partenariat. ”
Twitter et Facebook n'ont pas répondu à des demandes répétées de commentaires sur le point de savoir s'ils mettraient ou non fin à l'accès de leurs données à toutes les autres sociétés utilisant ces données pour renforcer les capacités de surveillance des forces de l'ordre.
Aujourd'hui dans: Tech
C’est là que réside l’élément le plus fascinant de cette histoire: il est difficile d’imaginer que ni Facebook ni Twitter n’avaient la moindre idée qu’un de leurs détenteurs de licence utilisait leurs données pour fournir des capacités de surveillance aux forces de l’ordre. Geofeedia est loin d’être un entrepreneur de la défense James Bond dans la défense du manteau et du poignard opérant dans l’ombre - c’est une société commerciale largement connue vantant largement et ouvertement ses capacités au travers de nombreuses études de cas. le FBI a ouvertement lancé une demande de propositions pour ses services dans le cadre de son intérêt plus général pour la surveillance sociale. En résumé, même les recherches les plus élémentaires sur le Web ont facilement révélé que la police était un client de GeoFeedia, ce qui soulève la question de savoir comment Twitter et Facebook n'ont jamais remarqué qu'un abonné de premier plan de leurs services, en particulier un qui aurait signé accords de licence spéciaux supplémentaires avec Facebook, ne seraient jamais apparus sur leurs radars.
Pourtant, ce sont les écosystèmes de données massifs de Twitter et Facebook qui rendent ce scénario tout à fait possible. Les deux sociétés mettent leurs données à la disposition d'une multitude de sociétés proposant des services de surveillance de marque, de sujet et autres à de nombreux clients. Bien que Twitter et Facebook aient fait beaucoup de bruit avec leur suspension très publique de Geofeedia, cela aura peu d'incidence sur l'utilisation croissante des médias sociaux pour la surveillance, car les forces de l'ordre passeront simplement à l'une des nombreuses autres sociétés qui fournissent ces services. Bien que la suspension puisse gêner temporairement les services de police ayant passé un contrat avec Geofeedia et rendre plus difficile l'accès à cette technologie pour les services de police plus petits, les plus grands ministères et le gouvernement fédéral ont déjà largement recours à de tels systèmes de surveillance. Il est tout simplement impossible d'empêcher l'utilisation des médias sociaux par les forces de l'ordre, car il y a tellement de sociétés de surveillance et que le gouvernement dispose d'un grand nombre de sous-traitants et de sociétés écrans par le biais desquels il peut sous-traiter des services. En bref, l’ACLU a été en mesure de respecter les contrats de Geofeedia car les services de police achetaient directement ses services. surveillance de l'accès. Après tout, le gouvernement des États-Unis a de nombreuses façons d’acheter des services qui n’incluent pas «gouvernement des États-Unis» sur la ligne de signature. PROMO
Faute d'auditer soigneusement chaque demande de données émanant de chaque utilisateur de chaque société de surveillance de médias sociaux autorisée et de rechercher des modèles suggérant une surveillance, il est tout simplement impossible pour les plateformes de médias sociaux d'empêcher l'utilisation de leurs données à ces fins. En fait, j’ai parlé avec un certain nombre d’entités dont l’accès aux flux de données sociales d’une société a été restreint pour une raison ou une autre et elles ont simplement basculé vers une autre société de surveillance fournissant les mêmes données et services. En bref, tenter d'empêcher les utilisations non autorisées de données de médias sociaux est simplement un jeu géant et impossible à gagner de whack-a-mole.
Pour renforcer ce thème, il n’existe pas de réunion de données volumineuses ni d’exposition d’entrepreneurs à laquelle je participe à Washington qui n'inclut pas au moins une entreprise offrant des capacités de surveillance des médias sociaux extrêmement similaires à celles de Geofeedia pour les forces de l'ordre, le renseignement et l'armée. d’entre eux mentionnant spécifiquement le tri de protestation et le profilage d’agitateurs en tant que domaines clés. La communauté universitaire s’est également beaucoup concentrée sur ce domaine, à la fois directement par le biais du Département de la Défense et par d’autres fonds fédéraux, notamment de nombreuses recherches sur le profilage des individus via les médias sociaux, la création de profils psychologiques ou l’estimation d’attributs sensibles tels que les préférences sexuelles ou les opinions politiques. Bon nombre de ces approches sont facilement intégrées dans le gouvernement, que ce soit par le biais des efforts de commercialisation des universités ou par le biais des entrepreneurs qui voient un document et commercialisent leur propre mise en œuvre.
Une rapide recherche sur le Web et dans la littérature révèle d'innombrables entreprises de surveillance et sous-traitants vantant publiquement leurs capacités de surveillance sociale ou leurs contrats gouvernementaux. La faculté de Harvard, Crimson Hexagon, par exemple, est utilisée par le département d'État pour surveiller le terrorisme et son fondateur a été cité dans le New York Times comme présentant les outils de la société au siège de la CIA, alors que l'année dernière, l'armée américaine avait lancé un appel d'offres pour les services de l'entreprise. Lorsqu'on lui a demandé si elle met ses services à la disposition des clients des forces de l'ordre, du renseignement ou de l'armée, y compris ceux de gouvernements étrangers, et si ses outils sont capables de fournir les mêmes services de surveillance que ceux proposés par GeoFeedia et si la société avait mis en place des processus pour empêcher cette utilisation, Un porte-parole de la société a fait savoir par courrier électronique qu’il refusait de donner une réponse. Lorsqu'on lui a posé des questions sur l'appel d'offres de l'armée américaine, la société a répondu qu'elle ne commentait pas «nos clients et nos clients potentiels».
En résumé, le résultat est que la description de Geofeedia par la presse technologique comme un cas isolé de surveillance sociale qui a mal tourné ne pouvait être plus éloignée de la vérité et que les énormes écosystèmes de données fournis par les grandes plates-formes de médias sociaux la rendent impossible de prévenir ce genre de surveillance sociale. Geofeedia est une plateforme de veille sur les médias sociaux qui associe des publications sur des médias sociaux à des emplacements géographiques. Il a des bureaux à Chicago, en Illinois; Naples, Floride; et Indianapolis, Indiana. [1] Histoire
Geofeedia a reçu un montant non divulgué d’In-Q-Tel, une opération d’investissement de la US Central Intelligence Agency [2]. La société a réuni 3,5 millions de dollars lors de son deuxième tour de capital-risque en octobre 2014. À cette époque, les principaux clients étaient le département du shérif du comté de Los Angeles et Dell. Les clients pouvaient visualiser les publications dans une zone en temps réel et en analyser le contenu. [3] Les services exploités par Geofeedia incluent notamment Instagram, Twitter, Periscope, Vine, YouTube et Sina Weibo. La société a levé un financement de série B de 17 millions de dollars au début de 2016 de Silversmith Capital Partners [4] et a enregistré une croissance de 250% de ses revenus en 2015 avec des clients tels que Mall of America et la NCAA. À cette époque, [quand?] 60 personnes travaillaient pour l'entreprise [5]. Controverse
En octobre 2016, l'American Civil Liberties Union a publié un rapport selon lequel les technologies de la société ont été utilisées pour identifier et arrêter des manifestants lors d'événements tels que les manifestations de Baltimore de 2015 qui ont suivi le décès de Freddie Gray. En conséquence, Facebook, Instagram et Twitter, nommés dans le rapport, ont restreint l'accès de Geofeedia aux données des utilisateurs. [6] [7] Facebook avait utilisé le service lui-même pour détecter un intrus téléchargeant des photos prises dans le bureau de son PDG, Mark Zuckerberg. [8] [9] Après les coupures, l'entreprise a licencié la moitié de son personnel. [1]
Le bris de confidentialité massif touchant les données
personnelles de 23 000 employés actuels et passés de Revenu Québec a
suscité surprise et indignation parmi les travailleurs de l’agence.
Il s’agit d’une fuite sans précédent pour l’organisme responsable
du système fiscal québécois, celui-ci ne comptant que 12 000 employés à
l’heure actuelle.
La presque totalité d’entre eux serait victime de la brèche, tout
comme des milliers d’anciens collègues ayant travaillé pour l’agence
dans le passé et des consultants de divers prestataires de services.
Toutefois, à l’heure actuelle, «rien n’indique dans l’enquête
interne que ces données auraient été utilisées à des fins malveillantes,
ni qu’elles auraient été vendues à des tiers», a voulu rassurer Revenu
Québec.
Un membre du personnel a transféré en dehors de son lieu de
travail les renseignements de ces milliers de personnes, soit leurs nom,
prénom et numéro d’assurance sociale pour la plupart, a révélé Revenu
Québec, mercredi.
Ces informations proviennent de bases de données administratives, principalement du département des ressources humaines.
Pour un nombre «très restreint» d’employés, la date de naissance
et le salaire auraient aussi été transférés hors de l’organisation, mais
en aucun cas les dossiers fiscaux des Québécois n’ont été compromis. Colère et déception
«Cette nouvelle-là, ce matin, ça ne fait pas notre affaire à
personne, parce qu’on est quand même sur la sellette, a réagi un avocat
de Revenu Québec au siège social de l’agence, mercredi. On gère
beaucoup, beaucoup de renseignements personnels, donc on se doit d’être
extrêmement vigilants.»
L’homme, qui a tu son nom, s’est dit «choqué» à l’idée que l’une
de ses collègues aurait été imprudente en manipulant des renseignements
hautement confidentiels, salissant ainsi l’image de l’organisation,
alors que la «grande, grande majorité [de ses employés] sont honnêtes».
Au pied de l’immeuble de l’agence du revenu, rue de Marly à
Québec, d’autres travailleurs avouaient être exaspérés, ayant également
été victimes tout récemment de la fuite de données chez Desjardins ou
encore de celle de Capital One. Pour certains, les deux!
«On n’aime jamais ça quand nos renseignements sont divulgués, mais
avec la technologie, aujourd’hui, c’est très facile», a dit avec une
certaine résignation Isabelle Bois, une analyste informatique. Bénéfice du doute
Quant à la fuite qui secoue son organisation, Mme Bois voulait attendre d’en savoir plus avant de jeter la pierre à l’employée qui en serait à l’origine.
«Ce n’est pas toujours de la malveillance. Parfois, c’est une
mauvaise connaissance [des règles sur la] protection des
renseignements», a-t-elle avancé.
Une brèche qui soulève des questions
Les syndicats qui représentent les employés de Revenu Québec
craignent une autre fuite ailleurs dans la fonction publique si rien
n’est fait pour resserrer la sécurité des données confidentielles des
Québécois.
Pour le président général du Syndicat de la fonction publique et
parapublique du Québec (SFPQ), Christian Daigle, la brèche qui affecte
Revenu Québec «soulève beaucoup de questions».
«Ça me fait me poser beaucoup plus de questions sur l’ensemble de
l’aspect numérique au gouvernement du Québec, parce que le gouvernement
est le plus gros employeur, et des fuites comme ça pourraient se
produire dans chacun des ministères et organismes», pense celui qui
représente 40 000 travailleurs au Québec, dont la moitié des employés de
Revenu Québec. Commission d’enquête
Au Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement
du Québec (SPGQ), on réclame carrément une commission d’enquête.
La vice-présidente et responsable des communications du SPGQ,
Lydia Martel, dénonce en particulier la volonté du gouvernement caquiste
de placer 80 % des données des Québécois dans un système infonuagique
appartenant à des entreprises privées, comme IBM, Amazon et Microsoft.
«Devant la montée en importance des vols de données et
d’identités, on trouve que la réponse et les actions du gouvernement
sont inquiétantes», a déclaré Mme Martel. Les citoyens protégés
Revenu Québec a insisté pour dire que les données personnelles des citoyens québécois n’ont en aucun cas été compromises.
«Déjà, au cours des dernières semaines et des derniers mois, à la
lumière notamment de ce qu’il s’est passé dans le milieu bancaire, on
avait rehaussé certaines mesures, on a changé certaines de nos méthodes
d’authentification et on a mis en place un comité de travail pour voir
comment on peut améliorer nos protocoles», a mentionné Geneviève
Laurier, porte-parole de Revenu Québec.
La brèche
23 000 personnes touchées
Aucune preuve d’usage malveillant des données «à l’heure actuelle», selon une enquête interne
Revenu Québec dit avoir été informé de la situation le 25 juillet 2019
L’agence «veillera à mettre en place les mesures d’accompagnement requises auprès des personnes concernées»
Des réactions
«Revenu Québec a posé le bon geste en transférant le dossier à la
SQ dès que le bris de confidentialité a été constaté grâce à son enquête
interne. Nous suivons l’évolution du dossier de près.» – Éric Girard, ministre des Finances
«On est en train de regarder les propositions qu’on pourrait faire
[...] comme créer une nouvelle autorité [...] un peu comme une UPAC du
vol d’identité ou de la cybersécurité.» – Martin Ouellet, porte-parole du Parti québécois en matière de stratégie numérique
«L’heure n’est plus aux beaux discours rassurants : le gouvernement doit agir, et ça presse.» – Alexandre Leduc, député de Québec solidaire
MONTRÉAL, le 12 sept. 2017 /CNW Telbec/
- Canoë.ca, un portail gratuit d'information et de divertissement opéré
par MédiaQMI inc. et qui était la propriété de Corporation Sun Média
filiale de Quebecor,jusqu'en 2015, tient à informer ses utilisateurs qu'un pirate
informatique a réussi à accéder à certaines de ses banques de données
d'archives couvrant la période de 1996 à 2008.
Informée de cet incident
le 2 septembre dernier, Canoë.ca a immédiatement lancé une enquête
approfondie qui a conclu que les banques de données ciblées ne
contenaient aucune information de nature financière comme des numéros de
cartes de crédit ni de numéros d'assurance sociale.
L'analyse a toutefois révélé que les banques de données piratées
contenaient des renseignements personnels pouvant toucher près d'un
million d'usagers anglophones et francophones de cette époque, tels que
des noms, des adresses courriel et postales ainsi que des numéros de
téléphone. Ces données avaient été fournies par ces usagers en lien avec
certaines activités des sites Canoë, soit des concours, des forums de
discussion, des pages de commentaires ou encore l'hébergement de pages
personnelles sur le site.
Aucune donnée recueillie depuis 2008 n'a
toutefois été compromise.
Canoë.ca prend très au sérieux la protection des données. Elle assure
avoir pris tous les moyens nécessaires, avec l'aide de firmes de
sécurité informatique reconnues, afin de remédier à l'intrusion de ses
banques de données. Canoë.ca a également informé la GRC, le Commissariat
à la protection de la vie privée et les commissaires provinciaux de
protection de la vie privée de cet acte de piratage.
Canoë.ca tient à exprimer ses plus sincères excuses envers ses
usagers et assure que tous les efforts sont présentement déployés afin
de retracer et de communiquer avec les personnes concernées par cet
accès illégal de données recueillies au cours de la période 1996-2008.
Toute personne ayant des questions additionnelles au sujet de cet avis est invitée à appeler au 1-833-370-2898. SOURCE.:MédiaQMI inc.
Sécurité : Quatre écoles sur
cinq admettent avoir connu un incident de sécurité, mais seule la
moitié des sondés se déclarent prêts à répondre à une véritable attaque
informatique.
Quatre écoles sur cinq ont été victimes d'un incident de cybersécurité,
telles qu'un phishing ou un logiciel malveillant, et une sur cinq a
signalé un accès non autorisé à ses ordinateurs, réseaux ou serveurs par
ses propres élèves.
Les conclusions proviennent d'un audit de sécurité
effectué dans plus de 430 écoles du Royaume-Uni par le National Cyber
Security Centre (le département cybersécurité de l'agence de
surveillance GCHQ) et le London Grid for Learning (LGfL).
L’audit a révélé
que presque toutes les écoles (97%) estimaient que la perte d’accès à
des services informatiques connectés à un réseau causerait des
perturbations considérables. La grande majorité des écoles (83%) ont été
affectées par au moins un type d'incident de sécurité.
Ainsi, 69% des écoles déclarent avoir été la cible d’attaques par hameçonnage et
35% ont eu des périodes sans accès à des informations importantes,
tandis que 30% ont déclaré avoir été victimes d’un programme
malveillant, notamment de virus ou de ransomware. Et 20% ont déclaré
avoir été victimes d'attaques d'usurpation d'identité, dans lesquelles
les mails de l’école étaient imités par d'autres.
Nos chères têtes blondes
Un peu plus d'une école sur cinq - 21% - a déclaré avoir constaté
l’utilisation des ordinateurs, des réseaux ou des serveurs (y compris
une utilisation accidentelle) par des élèves sans autorisation, tandis
que 11% estimaient avoir déjà vu l’utilisation des ordinateurs, des
réseaux ou des serveurs sans autorisation par des membres de l’équipe.
Seulement 4% ont déclaré qu'il y avait eu une utilisation d’origine
externe non autorisée et encore moins - 3% - ont admis des fuites
d'informations confidentielles à partir de systèmes en ligne.
"Depuis l'entrée en vigueur du GDPR en mai 2018, de nouvelles
exigences ont été imposées aux écoles en matière d'accès et de
protection des données. Néanmoins, 21% déclarent avoir fait face à des
utilisations non autorisées des systèmes par les élèves.", indique le
rapport.
Les pirates informatiques considèrent souvent les écoles comme
une cible intéressante, car elles disposent de fonds et de compétences
limitées en matière de cybersécurité pour se protéger, tout en détenant
de grandes quantités de données sensibles.
Pour un point de vue plus positif, plus de 95% des écoles
disposent de pare-feu, d’antivirus, de sauvegardes de données et de
mises à jour logicielles à jour. 85% avaient un plan de cybersécurité,
mais 41% seulement avaient un plan de continuité des opérations et
l’audit a révélé que les pratiques de cybersécurité strictes, telles que
la gestion des appareils mobiles et l’authentification à deux facteurs,
étaient relativement peu utilisées.
"Les budgets sont serrés, le programme est serré et l'école vise à
assurer la sécurité des enfants et à fournir la meilleure éducation
possible. Vous n'entendrez donc pas souvent les écoles parler de leur
préparation en matière de cybersécurité. Si les hôpitaux ont
particulièrement été affectés par les perturbations causées par le virus
WannaCry, les écoles sont aussi susceptibles que toute organisation de
faire face à des attaques DDoS et de phishing ", a déclaré Mark Bentley,
responsable de la sécurité et de la cybersécurité chez LGfL. Source. : Cybersecurity: One in five schools says students have broken into computer systems
Les données personnelles de 419 millions d’utilisateurs Facebook
ont été découvertes sur un serveur non sécurisé. Parmi ces données se
trouvaient des numéros de téléphones et des identifiants.
Nouvelle gaffe pour Facebook. Alors que le réseau social multiplie ses efforts pour améliorer sa protection de la vie privée, une nouvelle faille de sécurité vient porter un énième coup à sa réputation. Un chercheur vient de mettre la main sur une base de données contenant des millions de numéros de téléphone d’utilisateurs Facebook.
Des données non protégées
«Le futur est privé »,déclarait Mark Zuckerberg en début d’année. Quelques mois plus tard, Facebook a encore du mal à tenir ses promesses.Un chercheur en cyber sécurité nommé Sanyam Jain a pu accéder aux données personnelles de 419 millions d’utilisateurs du réseau social. La base de données se trouvait en effet sur un serveur non sécurisé, accessible sans aucun mot de passe.
Les informations exposées incluaient les numéros d’identifiants Facebook, les numéros de téléphone liés au compte,
des données de localisation et parfois le genre de l’utilisateur. Le
serveur hébergeait les bases de données d’utilisateurs américains,
britanniques et vietnamiens. Sanyam Jain précise avoir même découvert
des numéros de téléphone de célébrités.
Un porte-parole de Facebook a déclaré à nos confrères de Tech Crunch que la base de données avait été récupérée avant le changement de politique sur les numéros de téléphone.«
L’ensemble de données est ancien et semble contenir des informations
obtenues avant les changements que nous avons faits l’an dernier pour
empêcher les gens de trouver d’autres personnes en utilisant leur numéro
de téléphone. », a-t-il expliqué.
Des risques de fraude élevés
Cette information suggère néanmoins que la base de données a pu être accessible pendant au moins un an.
Une telle fuite comporte de nombreux risques pour les utilisateurs
concernés. Les numéros de téléphone peuvent en effet être exploités pour
des attaques de type « sim swapping », qui permettent de voler et d’utiliser le numéro de l’abonné.
Facebook assure que la base de données a été supprimée
et qu’aucun compte n’a été compromis. Ce nouvel incident prouve
cependant que le groupe a encore du chemin à faire pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Comment limiter les risques ?
On l’a vu, les risques pour vous sont en réalité faibles… mais ils ne sont pas complètement nuls ! Des techniques plus avancées peuvent exister, faisant par exemple appel à des complices chez les opérateurs.
Les conseils à retenir sont donc les suivants :
Ne cliquez jamais dans un email ou un SMS pour accéder à votre compte opérateur
Soyez vigilants par rapport aux messages envoyés par votre opérateur au sujet d’opérations faites sur votre compte : changement d’adresse, changement d’email, demande de nouvelle SIM
En quoi consiste le « SIM swapping » ?
Ce
terme désigne le fait de « voler » le numéro de téléphone portable de
quelqu’un. Cela ne nécessite pas de grande expertise technique. Dans les
cas les plus courants de piratage par « SIM swapping », un pirate
contacte le service client de votre opérateur afin de se faire passer
pour vous. En effet, votre numéro est rattaché à une carte SIM. Cette
petite puce dans votre téléphone vous identifie et vous permet, pour
résumer, de vous connecter aux réseaux téléphoniques, 3G et 4G.
Prétextant
la perte, une malfonction ou le vol de votre carte SIM, le pirate
demande alors à activer votre numéro sur une nouvelle carte SIM, que lui
possède. Pour convaincre le service client au bout du fil, il utilise
des informations personnelles(date de naissance,
adresse, numéro de client, etc.), qu’il a pu trouver sur Internet ou par
d’autres moyens. Une fois l’opération réussie, le pirate peut alors
recevoir à votre place des appels et des SMS qui vous sont destinés.Mais la technique fait régulièrement parler d’elle, comme dans le cas du piratage de centaines d’utilisateurs d’Instagram, qui ont perdu l’accès à leur compte l’été dernier. L’Agence
France-Presse (AFP) souligne que des milliers d’attaques de ce type ont
notamment été recensées dans des pays où les paiements par téléphone
mobile sont monnaie courante, comme le Brésil, le Mozambique, l’Inde ou
l’Espagne. Plus largement, les systèmes de sécurité de nombreux
opérateurs mobiles « sont insuffisants et rendent leurs clients vulnérables aux attaques à la carte SIM »,estiment
deux chercheurs de l’entreprise de sécurité informatique Kaspersky,
Fabio Assolini et Andre Tenreiro, interrogés par l’AFP.
L’USB Promoter Group vient de publier les spécifications
finales de la prochaine version de l’USB. Les premiers produits
compatibles USB4 (et pas « USB 4 ») devraient voir le jour dès l’année
prochaine.
Cette nouvelle version de la norme USB apporte principalement trois
avantages par rapport aux versions précédentes : une vitesse de
transfert plus élevée, une compatibilité Thunderbolt 3 et des
optimisations du côté des flux vidéo.
Débit maximal de 40 Gbps et compatibilité Thunderbolt 3
L’USB4 pourra ainsi atteindre un débit maximal de 40 Gbps, soit
autant que le Thunderbolt 3, contre 20 Gbps « seulement » pour l’USB
3.2. Mais attention, il faudra pour cela utiliser des câbles adaptés. Le
connecteur USB Type-C devient d’ailleurs indispensable pour profiter de
tous les avantages de l’USB4. Autrement dit, utiliser un connecteur
Type-A limitera le débit et la puissance délivrée au niveau de
« l’ancienne » norme USB 3.1.
Trois vitesses devraient être possibles pour les appareils
compatibles USB4. Ces derniers pourront fonctionner à 10 Gbps, 20 Gbps
ou 40 Gbps, selon leurs besoins. Attention donc à bien vérifier ce point
lors de votre futur achat. Les câbles et périphériques actuels pourront
bien entendu être utilisés, mais la vitesse atteignable dépendra de
leur implémentation respective de la norme USB.
La compatibilité Thunderbolt 3 n’est en revanche pas obligatoire dans
la nouvelle norme USB4. Cela signifie que les constructeurs ne seront
pas obligés de l’implémenter dans leurs produits et ordinateurs. L’USB
Promoter Group estime toutefois que la majorité des ordinateurs
compatibles USB4 proposeront tout de même cette compatibilité
Thunderbolt 3.
Gestion améliorée des transferts mixtes vidéo/data
Une grande partie des spécifications de l’USB4 améliore la gestion
dynamique des ressources allouées aux flux vidéo. Il devient ainsi
possible de gérer dynamiquement la bande passante allouée à la vidéo et
aux autres données lors d’un transfert « mixte » sur la même connexion.
Cela permet d’optimiser l’utilisation de la bande passante totale
disponible.
Prise en charge obligatoire de l’USB PD
Enfin, tous les contrôleurs USB4, hôtes comme périphériques,
supporteront l’USB PD (Power Delivery). Cette norme permet de délivrer
un maximum de 100 watts, ce qui ne veut toutefois pas dire que tous les
périphériques et appareils USB4 atteindront cette puissance maximale.
Des chercheurs en sécurité ont révélé qu'une méthode d'attaque par SMS
était utilisée par un vendeur de logiciels de surveillance pour suivre
et surveiller des personnes.
"Nous sommes assez confiants pour affirmer que cet exploit a été
développé par une société privée spécifique qui collabore avec les
gouvernements pour surveiller les individus", ont déclaré des chercheurs
en sécurité d'AdaptiveMobile Security dans un rapport publié hier.
"Nous pensons que cette vulnérabilité est exploitée depuis au moins 2
ans par un acteur hautement sophistiqué et présent dans plusieurs pays,
principalement à des fins de surveillance."
Les chercheurs ont décrit cette attaque comme "un énorme bond en
complexité et en sophistication" par rapport aux attaques précédemment
observées sur les réseaux mobiles et "une augmentation considérable des
compétences et des capacités des attaquants".
Comment fonctionne Simjacker ?
Simjacker nécessite que l’attaquant utilise tout d’abord un
smartphone, un modem GSM ou tout service A2P (application à personne)
pour envoyer un SMS au numéro de téléphone d'une victime.
Ces messages SMS contiennent des instructions SIM Toolkit (STK)
masquées, prises en charge par le navigateur S@T de l’appareil, une
application qui réside sur la carte SIM plutôt que sur le téléphone.
Le navigateur S@T et les instructions STK sont une ancienne
technologie prise en charge sur certains réseaux mobiles et leurs cartes
SIM. Ils peuvent être utilisés pour déclencher des actions sur un
appareil, telles que le lancement de navigateurs, la lecture de sons ou
l'affichage de fenêtres contextuelles. À l’âge des réseaux de téléphonie
mobile, les opérateurs utilisaient ces protocoles pour envoyer aux
utilisateurs des offres promotionnelles ou fournir des informations de
facturation.
Cependant, AdaptiveMobile explique que les attaques de Simjacker
ont révélé une nouvelle utilisation abusive de ce mécanisme, qui vise à
ordonner aux téléphones des victimes de transmettre des données de
localisation et des codes IMEI, que la carte SIM envoie ultérieurement
via un message SMS à un appareil tiers. Cette technique permet aux
attaquants de géolocaliser la victime.
Pour ne pas arranger les choses, l'attaque Simjacker est
complètement silencieuse. Les victimes ne voient aucun message SMS dans
leur boîte de réception ou leur boîte d'envoi. Cela permet aux
attaquants de bombarder continuellement les victimes avec des SMS et de
suivre leurs déplacements à l’envi.
De plus, comme Simjacker exploite une technologie résidant sur la carte
SIM, l’attaque fonctionne indépendamment du type de terminal de
l’utilisateur.
"Nous avons observé que des appareils de presque tous les fabricants
étaient visés avec succès pour récupérer la géolocalisation des
appareils. Les téléphones Apple, ZTE, Motorola, Samsung, Google, Huawei
et même les objets connectés avec cartes SIM ont fait partie des
cibles", ont déclaré des chercheurs.
La seule bonne nouvelle est que l'attaque ne repose pas sur des
messages SMS normaux, mais sur un code binaire plus complexe, envoyé
sous forme de SMS, ce qui signifie que les opérateurs de réseau doivent
pouvoir configurer leur équipement pour bloquer ces messages.
Des attaques effectives détectées
AdaptiveMobile n’ayant pas donné le nom de la société à
l’origine de ces attaques,il est impossible de savoir si cette
vulnérabilité est utilisée pour traquer des criminels ou des
terroristes, ou si elle est utilisée pour traquer des dissidents, des
journalistes ou des opposants politiques.
Néanmoins, AdaptiveMobile a déclaré que les attaques de Simjacker se produisent quotidiennement, en grand nombre.
Dans la plupart des cas, les numéros de téléphone sont suivis plusieurs fois par jour, pendant de longues périodes.
Cependant, des chercheurs ont déclaré que quelques numéros de
téléphone avaient été suivis cent fois sur une période de 7 jours,
suggérant qu'ils appartenaient à des cibles spécifiques.
"Ces
modèles et le nombre de messages envoyés indiquent qu'il ne s'agit pas
d'une opération de surveillance de masse, mais bien d’une opération
conçue pour suivre un grand nombre d'individus à diverses fins, les
objectifs et les priorités évoluant avec le temps", ont déclaré des
chercheurs d'AdaptiveMobile.
Simjacker est le résultat d'améliorations apportées aux réseaux mobiles
Le mystère plane donc sur le réel développeur de cette attaque, mais
AdaptiveMobile déclare que la société privée à l’origine de l’attaque
était un expert dans le domaine.
"En plus de produire ce logiciel espion, cette même société
dispose également d'un accès étendu aux réseaux SS7 et Diameter, car
nous avons vu certaines des victimes de Simjacker être ciblées à l'aide
d'attaques sur le réseau SS7, avec l'utilisation de méthodes d'attaque
SS7 comme méthode de secours lorsque les attaques de Simjacker ne
fonctionnaient pas ", a déclaré AdaptiveMobile.
"Nous pensons que l'attaque Simjacker a évolué pour remplacer
directement les capacités que les attaquants des réseaux mobiles avaient
perdues lorsque les opérateurs ont commencé à sécuriser leurs
infrastructures SS7 et Diameter", ont déclaré des chercheurs.
Cependant, alors que les attaques sur les protocoles SS7 et
Diameter impliquaient une connaissance approfondie des protocoles de
réseau mobile et des équipements coûteux, l’attaque de Simjacker est
beaucoup plus simple et moins chère. Selon un chercheur, il suffirait
d'un modem GSM à 10 dollars et du numéro de téléphone de victime.
Protocole antique, sécurité en toc
La vulnérabilité au cœur de l'attaque de Simjacker aurait pu
être facilement évitée si les opérateurs de téléphonie mobile avaient
fait preuve de retenue dans le code qu'ils ont implémenté sur leurs
cartes SIM.
"Le logiciel S@T Browser n'est pas bien connu, il est assez
ancien et son objectif initial était d’offrir des services tels que
l'obtention du solde de votre compte via la carte SIM", ont déclaré des
chercheurs.
"Globalement, sa fonction a été en grande partie remplacée par d'autres
technologies. Ses spécifications n'ont pas été mises à jour depuis 2009.
Cependant, comme de nombreuses technologies traditionnelles, elles sont
toujours utilisées."
AdaptiveMobile a déclaré que la technologie S@T Browser était
active sur le réseau des opérateurs de téléphonie mobile dans au moins
30 pays du monde. Les chercheurs ont indiqué que ces pays ont une
population cumulée de plus d'un milliard de personnes, qui sont toutes
exposées à cette méthode de surveillance silencieuse. Selon une source
qui a parlé à ZDNet, les pays concernés se situent dans la région MENA
(Moyen-Orient, Afrique du Nord) et quelques-uns en Asie et en Europe de
l'Est.
En outre, la technologie S@T Browser prend en charge plus que les
commandes exploitées par les attaquants - à savoir celles qui consistent
à récupérer des données de localisation et des codes IMEI, et à envoyer
un message SMS.
D'autres commandes prises en charge par le navigateur S@T incluent la
possibilité de passer des appels, d'éteindre les cartes SIM, d'exécuter
des commandes de modem AT, d'ouvrir des navigateurs (avec des liens de
phishing ou sur des sites dotés d'un code malveillant), etc.
AdaptiveMobile indique que cette technologie et cette attaque pourraient
servir à autre chose qu'à la surveillance, et que d'autres acteurs
pourraient également en abuser. Par exemple, Simjacker pourrait
également être utilisé pour des campagnes de désinformation (pour
l'envoi de SMS / MMS avec un contenu factice), pour des fraudes
financières ( via la composition de numéros payants), pour l'espionnage
(pour lancer des appels et écouter les conversations à proximité) et
pour le sabotage (en désactivant la carte SIM de la cible), parmi
beaucoup d’autres.
Les attaques Simjacker ne sont pas nouvelles. Il s’agit juste de
l’exploitation par un acteur malveillant des technologies STK. Ces
attaques sont connues, au moins sur le plan théorique, depuis 2011 : le
chercheur en sécurité roumain Bogdan Alecu décrivait pour la première
fois comment un acteur malveillant pouvait utiliser les commandes STK
pour inscrire des utilisateurs à des services payants [1, 2].
L'équipe de recherche AdaptiveMobile présentera davantage
d'informations sur les attaques de Simjacker lors de la conférence sur
la sécurité VirusBulletin 2019 qui se tiendra à Londres en octobre
prochain. Source : Simjacker attack exploited in the wild to track users for at least two years
La fin du ransomware n’a pas sonné (et 4 conseils pour les éviter)
Sauvegarder
toutes les données critiques, ne jamais arrêter les correctifs, se
méfier du phishing, supprimer les privilèges ; Ketty Cassamajor explique
dans cette tribune comment se méfier de ces attaques devenues
incessantes.
Le 16 août dernier, une vaste attaque de ransomwares a visé
une vingtaine d’administrations texanes. Une menace qui ne faiblit pas
puisque ces derniers mois, plus de 40 villes des Etats-Unis ont été
victimes de cyberattaques. Parmi elles, la ville de Baltimore a été paralysée par une attaque massive de ransomware en mai dernier.
Au
cours de cette attaque, de nombreux systèmes IT de la ville ont été
pris en otage, bloquant des milliers d’ordinateurs des administrations
publiques, provoquant des retards dans les ventes immobilières et des
perturbations dans le paiement des factures d’eau, et coûtant in fine à
la ville plus de 18 millions de dollars. Le dernier rapport de Verizon
indique que les ransomwares représentent près de 24 % de toutes les
attaques liées aux logiciels malveillants, tous secteurs confondus. Un autre rapport de 2019,
du groupe Beazley, sur les brèches de sécurité, fait état d’une hausse
vertigineuse de 105 % des signalements de ransomwares entre le premier
trimestre de 2018 et la même période cette année. Les demandes de
paiement augmentent également de manière significative. Beazley indique
que le paiement moyen au premier trimestre de 2019 – 224 871 dollars – a
déjà largement dépassé le total pour l’année 2018, à savoir 116 324
dollars.
Ransomware : + 39 % en 2018
Comme
en témoigne l’attaque de Baltimore, les administrations et les
municipalités semblent particulièrement vulnérables aux ransomwares. La
société de recherche en cybersécurité Recorded Future a récemment publié une étude
sur la recrudescence des attaques par ransomware contre les
administrations centrales et locales ciblant les opérateurs et
organisations d’importance vitale (OIV) : elle révèle que les attaques
signalées contre les administrations et les municipalités ont grimpé en
flèche de 39 % en 2018. Il en ressort également qu’au moins 169 systèmes
des administrations et des municipalités ont fait l’objet d’attaques
depuis 2013, dont au moins 45 commissariats de police et bureaux de
shérifs dans 48 des 50 États.
A la lumière des dernières attaques
qui ont visé le Texas en août 2019, force est de constater que ces
menaces ne disparaitront pas de sitôt. Bien qu’il n’existe pas de
solution miracle pour les prévenir, les organismes gouvernementaux et
les entreprises peuvent prendre un certain nombre de mesures pour
réduire considérablement le risque que les malware se propagent et
causent d’importants dégâts :
1. Sauvegarder toutes les données critiques
Aussi
basique que cela paraisse, il reste étonnant de voir le nombre
d’organisations qui ne le font pas régulièrement. Il est important de
classer les données essentielles pour son entreprise par ordre de
priorité et de les sauvegarder de façon cohérente afin que, si les
fichiers sont verrouillés et retenus en otage contre rançon, il soit
possible de continuer à gérer l’organisation, même partiellement.
2. Ne jamais arrêter les correctifs
L’application
régulière de correctifs aux applications, points d’accès et serveurs
réduira considérablement la surface d’attaque, ce qui permettra de
limiter sensiblement les failles de sécurité. Cette action est
indispensable à la prévention des attaques par ransomware, de même que
les mises à jour régulières des antivirus, pare-feu et autres outils de
protection des périphériques.
3. Se méfier du phishing
Selon
Verizon, le phishing représente 32 % des violations actuelles et 78 %
des incidents de cyber-espionnage. Les pirates informatiques commencent
souvent leurs attaques par des campagnes de phishing ciblées. C’est
pourquoi si un employé – quel que soit son niveau hiérarchique – reçoit
un appel, un email, un SMS ou un message instantané non sollicité, il
est important qu’il ne réponde, ni ne clique sur le moindre lien – même
si la personne prétend provenir d’un service légitime – avant de
confirmer sa légitimité. Pour cela, les entreprises doivent relancer
régulièrement des campagnes de sensibilisation et de rappel des bonnes
pratiques de sécurité.
4. Supprimer les privilèges de l’administrateur local pour contenir et bloquer les attaques
Bien
que la sensibilisation des employés au phishing soit importante, elle
ne saurait suffire. La suppression des droits d’administrateur local est
le fondement d’une sécurité efficace des terminaux. En implémentant une
combinaison de politiques de contrôle des privilèges et des
applications sur les terminaux et les serveurs dans le cadre d’une
approche Zero Trust plus large, les organisations peuvent réduire le
risque de propagation de malwares depuis le point d’infection initial.
La suppression des droits d’administrateur local, combinée au contrôle
des applications et au greylisting, se révèle alors efficace à 100 %
pour empêcher les ransomwares de chiffrer les fichiers.
Par
ailleurs, les antivirus traditionnels, ceux de nouvelle génération ou
les solutions de détection et de réponse aux points d’accès ne peuvent
pas bloquer à eux seuls les ransomwares. Ils doivent en effet être
combinés à une couche critique de protection pour renforcer l’ensemble
des outils de sécurité des terminaux de l’entreprise, permettant aux
équipes IT et de sécurité de maîtriser les attaques, comme les malwares
et les ransomwares, au niveau des points d’accès. Ainsi, une stratégie
prête à l’emploi de protection contre les ransomwares – y compris les
contrôles complets des privilèges les plus faibles testés sur des
centaines de milliers d’échantillons de malware – permet de bloquer
efficacement leur propagation sur le réseau, réduisant ainsi
considérablement le temps et les efforts de restauration.
Les
attaques, quelle que soit leur nature, sont imminentes et inévitables,
c’est pourquoi les entreprises ne peuvent plus se permettre d’être
surprises. En prenant des mesures proactives pour protéger les
privilèges sur les terminaux et circonscrire les attaques au début de
leur cycle de vie, elles seront en mesure de se prémunir contre des mois
de récupération de leur image, de leurs finances et de leur stabilité
après une cyberattaque.
Sécurité : Les
fonctionnaires de la ville américaine de New Bedford ont finalement
décidé de restaurer à partir de sauvegardes après l'échec des
négociations.
Un gang de cybercriminels a tenté d’obtenir le paiement d’une rançon
de 5,3 millions de dollars auprès de la ville de New Bedford, dans le
Massachusetts aux États unis. La ville a finalement choisi de restaurer à
partir de sauvegardes après que les pirates aient rejeté une
contre-offre plus modeste de seulement 400 000 dollars.
L'incident s'est produit début juillet, mais les détails ont été gardés
secrets jusqu'à aujourd'hui. Le maire de New Bedford, Jon Mitchell, a
tenu une conférence de presse détaillant les efforts déployés par la
ville pour gérer les retombées de l'infection par le ransomware.
Seulement 4% du réseau informatique de la ville touché
Selon le maire Mitchell, le ransomware a touché le réseau informatique de la ville dans la nuit du 4 au 5 juillet.
Selon un rapport publié la semaine dernière par Fidelis Security,
un groupe de pirates informatiques s’ets infiltré sur le réseau
informatique de la ville et a installé Ryuk, un type de ransomware
utilisé lors d'attaques ciblées, qui constitue la souche la plus répandue dans le monde des ransomwares.
Le maire Mitchell a déclaré que les ransomwares s’étaient répandus sur
le réseau de la ville et avaient procédé au chiffrement des fichiers sur
158 postes de travail, ce qui représentait 4% du parc informatique
total de la ville.
Les choses auraient pu être bien pires, a déclaré le responsable, mais
des assaillants ont frappé la nuit lorsque la plupart des systèmes de la
ville étaient éteints, ce qui a limité la propagation du malware.
Une rançon absurde
Le personnel informatique de la ville a découvert le logiciel
ransomware le lendemain en arrivant au travail. Les employés ont
rapidement déconnecté les ordinateurs infectés du réseau de la ville et
de contenir l'infection avant qu'elle ne cause encore plus de dégâts.
"Alors que l'attaque était toujours en cours, la ville, par
l'intermédiaire de ses consultants, a contacté les attaquants, qui
avaient laissé une adresse électronique", a déclaré le maire Mitchell
lors d'une conférence de presse.
"L'attaquant a répondu par une demande de rançon, précisant qu'il
fournirait une clé de déchiffrement pour déverrouiller les fichiers en
échange d'un paiement en Bitcoins de 5,3 millions de dollars", a-t-il
ajouté.
La ville n'a pas payé, principalement parce qu'elle n'avait pas les
fonds nécessaires. Si c’était le cas, cela aurait constitué le plus
important paiement de rançon de ransomware jamais effectué, dépassant
ainsi le record précédent de 1 million de dollars, détenu par une société d’hébergement Web sud-coréenne.
Même s’ils savaient qu’ils ne pourraient pas payer, le maire
Mitchell a déclaré que la ville avait décidé d’engager une conversation
avec les pirates informatiques afin que le personnel informatique
dispose de plus de temps pour renforcer les défenses de la ville et
protéger son réseau au cas où les attaquants prendraient d’autres
mesures, en plus de l'exécution de ransomware.
"Compte tenu de ces considérations, j'ai décidé de faire une
contre-offre en utilisant notre assurance d'un montant de 400 000
dollars, montant que je jugeais conforme aux rançons récemment versées
par d'autres municipalités", a déclaré le maire Mitchell.
"L'attaquant a refusé de faire une contre-offre, rejetant complètement
la proposition de la ville."
À ce moment-là, réalisant que les pirates informatiques ne
négocieraient pas, le maire de New Bedford a déclaré avoir décidé de
restaurer à partir de sauvegardes.
La décision de la ville de restaurer à partir de sauvegardes a été
facile, en raison du faible nombre de systèmes infectés et du fait
qu'aucun système critique n'avait été affecté par le malware. La
situation de la ville n’était pas aussi délicate que dans d’autres
municipalités, ou plusieurs services critiques avaient été rendus
inutilisables par des attaques informatiques.
La conférence de presse complète du maire Mitchell est disponible
ci-dessous, avec l'aimable autorisation de The Standard-Times, dont les
journalistes ont également publié l'histoire plus tôt aujourd'hui.
Au cours des derniers mois, les villes américaines ont été une
cible privilégiée pour les gangs de ransomwares. Vous trouverez
ci-dessous quelques-unes des affaires les plus médiatisées qui ont
touché les municipalités américaines:
Une récente enquête de ProPublica
a révélé que les sociétés d'assurance alimentaient l'économie du
ransomware en conseillant aux villes de payer des demandes de rançons
plutôt que de reconstruire des réseaux informatiques, car les rançons se
révèlent moins coûteuses pour les sociétés d'assurance.
Cette augmentation du nombre de paiements a redonné une nouvelle
jeunesse au secteur des ransomware, attirant de nouveaux acteurs vers
cette activité lucrative, et ce bien que celui-ci ait connu l’année
dernière un creux en termes d’activité. Source.: Ransomware gang wanted $5.3 million from US city, but they only offered $400,000