Sennheiser avec AMBEO(spatial audio) s'invite sur Netflix:
Netflix vient de lancer le spatial audio en collaboration avec Sennheiser
Netflix vient d’annoncer le déploiement du spatial audio pour tous les appareils dans les prochains jours.
Sennheiser avec AMBEO(spatial audio) s'invite sur Netflix:
Netflix vient d’annoncer le déploiement du spatial audio pour tous les appareils dans les prochains jours.
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Tristan CarballedaLes plateformes de SVOD se livrent une guerre acharnée entre elles, à la recherche de toujours plus d’abonnés. Alors que Netflix est encore le service qui domine le marché, son avance est en train de fondre comme de la neige au Soleil alors que des concurrents comme Disney+ mais aussi Prime Video ou même Apple TV+ arrive à tirer leurs épingles du jeu avec des contenus originaux.
Afin de garder sa place sur le trône du SVOD, Netflix vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle fonctionnalité, conçue en partenariat avec Sennheiser. Selon le communiqué de la marque, Netflix va proposer le spatial audio à l’ensemble de ses clients.
De son côté Sennheiser explique avoir proposé la fonctionnalité AMBEO(la barre de son a 2,500$) qui permet de profiter d’un son audio stéréo amélioré par un son surround immersif. Ce système magique fonctionne sur tous les appareils et une grande partie du catalogue de Netflix est compatible avec cette nouvelle fonctionnalité.
Gros point positif en plus, tout l’avantage d’AMBEO est que le système n’a pas nécessairement besoin de haut-parleurs de son dans la pièce pour diffuser un effet surround. Selon Netflix cette nouvelle option sera activée automatiquement chez tous les abonnés qui ne disposent pas d’une installation proposant déjà un son spatial.
En d’autres termes si vous regardez Netflix sur un produit Apple comme un iPhone 7 ou plus récent, rien ne va changer pour vous, ces appareils prennent déjà en compte le son spatial depuis leur sortie. C’est la même chose pour les AirPods Pro et ceux de troisième génération, le casque audio AirPods Max ou encore les derniers écouteurs Beats Fit Pro. Pour les iPad, la version mini de 5e génération de la tablette, ainsi que l’iPad Pro de 3e génération ne sont pas concernés.
L’Apple TV 4K est également non concerné par cette mise à jour de Netflix qui propose une solution dont elle dispose depuis sa sortie. Si le N rouge n’a pas donné de date précise concernant le lancement de sa mise à jour, l’annonce de son arrivée hier laisse présager un déploiement massif dans les prochains jours.
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Maxime PerignonL’iPhone permet de produire de nombreuses formes de contenus professionnels, comme des podcasts audio ou encore des vidéos YouTube. Cependant son micro bien que capable de proposer un son acceptable pour les conversations téléphoniques, le dictaphone, ou encore les vidéos privées, n’a pas une qualité suffisante pour des vidéos de qualité.
Heureusement, il existe plusieurs micros externes, dont certains sont conçus spécifiquement pour l’iPhone. On peut notamment mentionner l’excellent Shure MV88, un micro sur prise Lightning, que nous avions testé l’an dernier dans cet article.
Et voici que Sennheiser vient de dévoiler, le Memory Mic, un micro bluetooth pour iPhone, qui permet de capturer un bon son, même à grande distance.
Il
faut savoir qu’il y a quasiment aucun micro bluetooth conçu
spécifiquement pour smartphone, le Memory Mic, est un des rares produits
de sa catégorie. À l’époque où les smartphones sont de plus en plus
utilisés, pour filmer des reportages, et même réaliser des films.
Le Memory Mic peut s’attacher magnétiquement à un vêtement. Il intègre un micro qui capture un son omnidirectionnel, soit dans toutes les directions. Il est donc possible d’entendre toutes les personnes à proximité du micro.
Son mode de fonctionnement est pour le moins original. Il ne transmet pas l’audio en temps réel, mais va plutôt synchroniser automatiquement le son avec la vidéo capturée par l’iPhone.
Il est possible de s’éloigner hors de portée du bluetooth, et de toujours entendre la personne sur la vidéo capturée. Car avec une application compagnon, le son stocké sur le micro va être transférer et synchroniser avec la vidéo.
Le micro peut stocker jusqu’à 4 heures de contenus audio, et il offre la même autonomie (4h). Il est disponible sur le site de Sennheiser pour un prix de 199 dollars.
Source https://www.iphon.fr/post/memory-mic-micro-sans-fil-iphone-sennhseiser-capturer-son-distance-30481?mibextid=GwLpAq
Retrouvez dans cet article toutes les nouveautés des nouveaux OS mobiles d’Apple.
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Par Pierre Otin
Mise à jour du 7 juillet 2022 : ajout de 5 nouveautés pour passer de 50 à 55 nouveautés décrites ici au total.
Lors de la dernière conférence la WWDC de début juin 2022, Apple a annoncé l’arrivée à l’automne des nouveaux OS suivants : iOS 16, iPadOS 16, tvOS 16, watchOS 9 et macOS Ventura. Concentrons-nous sur les deux premiers dans le cadre de cet article qui vise à récapituler toutes les nouveautés qu’ils apportent.
Voici donc ci-dessous un premier lot de changements sous-tendus par iOS 16 et iPadOS 16. Nous en ajouterons régulièrement de nouveaux avec l’idée d’être le plus exhaustif possible.
Rappelons qu’iOS 16 et iPadOS 16 arriveront à l’automne. Ils ne peuvent pas être installés sur n’importe quel iPhone ou iPad, voir les articles suivants pour savoir si votre machine pourra en profiter :
Books App Gets Redesign in iOS 16 and iPadOS 16 https://t.co/29kZ6WiPIS by @julipuli pic.twitter.com/0AkMES9vdh
— MacRumors.com (@MacRumors) June 7, 2022
Retrouvez ici tous nos articles iOS 16, là tous nos articles iPadOS 16 et ici toutes les news macOS Ventura.
REF.: https://www.iphon.fr/post/ios-16-quelles-nouveautes?mibextid=GwLpAq
Ce nouvel outil est très bienvenue, notamment pour les personnes spécifiquement touchées par des logiciels de type Pegasus.
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Jean-Yves Alric
Avec les sorties d’iOS 16, d’iPadOS16 et de macOS Ventura cet automne, Apple entend une nouvelle fois faire preuve d’exemplarité en matière de cybersécurité. C’est dans ce sens que la firme de Cupertino a présenté son nouveau Lockdown Mode, une fonctionnalité qui assurera une protection « extrême et optionnelle » pour les utilisateurs qui font face à des menaces ciblées.
On pense notamment ici au scandale Pegasus du nom de ce logiciel qui était censé être utilisé pour espionner des malfaiteurs et des terroristes, mais qui a également servi à surveiller des journalistes, des militants, des chefs d’État, et certains opposants politiques un peu trop gênants dans de nombreux pays.
Apple présente ainsi ce nouveau dispositif :
Le mode verrouillage offre un niveau de sécurité extrême et facultatif pour les très rares utilisateurs qui, en raison de ce qu’ils sont ou de ce qu’ils font, peuvent être personnellement ciblés par certaines des menaces numériques les plus sophistiquées, comme celles de NSO Group et d’autres sociétés privées développant des logiciels espions mercenaires commandités par l’État. L’activation du mode verrouillage dans iOS 16, iPadOS 16 et macOS Ventura renforce encore les défenses des appareils et limite strictement certaines fonctionnalités, réduisant fortement la surface d’attaque qui pourrait potentiellement être exploitée par des logiciels espions mercenaires très ciblés.
Parmi les mesures prévues dans ce Lockdown Mode, on note notamment le blocage des pièces jointes dans les messages, ou encore la désactivation des appels FaceTime avec des inconnus, ainsi que d’autres mesures qui visent à lutter contre toute intrusion sur l’appareil.
Rappelons qu’iOS 16 intègre également de nombreuses autres nouvelles options très bienvenues. Pour les découvrir en détail, vous pouvez consulter notre article dédié.
REF.: https://www.iphon.fr/post/ios16-integre-une-fonctionnalite-contre-les-logiciels-espions?mibextid=GwLpAq
« […] vous verrez ce que nous avons à offrir », a déclaré le patron d’Apple lors d’une interview avec le média China Daily.
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Setra RaktÀ l’instar de Meta et d’autres grands groupes technologiques, Apple s’intéresse énormément à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée. Pour le moment, la firme de Cupertino n’a pas encore évoqué ses ambitions. Mais de nombreux brevets et acquisitions de celle-ci ne laissent aucune place au doute : Apple est en train de développer un casque AR/VR.
Par ailleurs, Tim Cook, le CEO de l’entreprise, ne cache pas l’intérêt qu’il porte à cette technologie. Et régulièrement, des fuites sur les projets d’Apple dans l’AR/VR circulent sur la toile.
Selon les dernières rumeurs en date, Apple devrait sortir son premier casque AR/VR soit à la fin de l’année, soit en 2023. Et en attendant, pour la première fois, il semblerait que Tim Cook ait décidé de faire un peu de teasing par rapport à ce futur produit.
Lors d’une interview avec le média China Daily, la journaliste lui a demandé ce qui est le plus important pour qu’un produit de réalité augmentée cartonne sur le marché grand public.
« Je suis incroyablement enthousiasmé par la RA (ndlr, réalité augmentée), comme vous le savez peut-être, et l’essentiel dans toute technologie, y compris la RA, est de mettre l’humanité au centre de celle-ci. C’est ce sur quoi nous nous concentrons chaque jour », a-t-il répondu. Durant l’interview, celui-ci a également rappelé l’existence d’ARKit, un outil qui permet aux développeurs de créer des apps de réalité augmentée (utilisant la caméra) pour l’iPhone et l’iPad. Cook a indiqué qu’il existe actuellement 14 000 applications utilisant cet outil sur l’App Store.
Pour le PDG d’Apple, nous ne sommes qu’aux débuts de cette technologie. « Je ne pourrais pas être plus enthousiasmé par les opportunités dans cet espace. Restez à l’écoute et vous verrez ce que nous avons à offrir », a-t-il également déclaré.
In this @ChinaDailyUSA interview, @tim_cook was asked about AR and VR headsets…watch his response… Reality 🥽 is coming@mingchikuo @Scobleizer @CharlieFink @SkarredGhost @CapStark7 pic.twitter.com/tJz5j9dBVB
— Cæsar (@cesarberardini) June 22, 2022
Cook n’est bien entendu pas entré dans les détails. Mais il y a fort à parier qu’il fait référence au futur casque AR/VR que la firme prépare depuis un moment. Au sujet de celui-ci, les sources non officielles indiquent que le casque sera doté d’un processeur avec une puissance comparable à celle d’un Mac, et qu’il combinera réalité augmentée et réalité virtuelle grâce à des écrans haute résolution et des caméras à l’extérieur.
Une fois ce casque lancé, Apple et Meta seront en concurrence directe. De son côté, la société de Mark Zuckerberg prépare le lancement du casque Cambria, qui sera un produit haut de gamme, plus cher, et plus performant que les casques VR Oculus Quest 2.
Récemment, Meta a également décidé de donner un aperçu des technologies qu’il développe pour ses futurs produits AR/VR. Dans une vidéo, Mark Zuckerberg a présenté quatre prototypes futuristes qui ne sont pas destinés à la commercialisation, mais plutôt à la recherche sur des technologies qui pourraient être déployées dans quelques années.
En tout cas, Apple aura fort à faire, car pour développer le métavers ainsi que ses futures technologies pour la réalité augmentée et la réalité virtuelle, Meta dépense sans compter. Rien qu’en 2021, le département Reality Labs de Meta a dépensé plus de 10 milliards de dollars.
REF.: https://www.iphon.fr/post/ca-y-est-tim-cook-fait-le-teasing-du-casque-ar-vr-dapple
Ça y est, Windows 11 débarque sur les ordinateurs. Les ordinateurs munis de Windows 7, 8 et 10 peuvent ainsi migrer gratuitement vers Windows 11. Pour ceux ayant Windows 7 ou 8, il faut d’abord installer Windows 10 avant d’installer Windows 11.
Page de Microsoft pour télécharger Windows 10
La dernière mise à jour du système d’exploitation de Microsoft, Windows 11, est pour le moment tranquillement déployée aux milliards d’ordinateurs dans le monde.
De par ce nombre, tous ne pourront pas l’avoir en même temps. On parle d’un déploiement qui peut aller jusqu’à la moitié de l’année 2022.
Cependant, il est possible de vérifier si notre ordinateur peut la télécharger ou carrément aller la chercher immédiatement sur le site de Microsoft.
Notez qu'il n'y a aucune obligation à migrer vers Windows 11. On peut très bien rester sur Windows 10, puisque cette version sera supportée par Microsoft avec des mises à jour de sécurité jusqu'en 2025.
Il y a deux choses importantes à faire avant d’installer la mise à jour Windows 11.
La première, c’est de vérifier si notre ordinateur est compatible avec celle-ci. Ça ne sert à rien la télécharger et l’installer si notre PC n’est pas en mesure de la rouler…
Ainsi, pour pouvoir utiliser Windows 11 sur son ordinateur, il faut:
Vous n’avez aucune idée si votre ordinateur répond à ces critères? Vous pouvez allez dans les Paramètres, puis dans la section Informations système pour retrouver les informations.
Microsoft offre également un outil pour les Insiders qui nous permet de savoir rapidement si notre ordinateur est compatible avec Windows 11. Il s’agit de PC Health Check.
La deuxième chose qui est SUPER IMPORTANTE À FAIRE avant d’installer Windows 11 est de faire une copie de sauvegarde de son ordinateur.
Que ce soit sur un disque dur externe ou sur un service de stockage en nuage, il est important de faire cette copie, car il n’est pas impossible que l’installation rencontre des problèmes ou provoque des soucis.
Ce serait plate de tout perdre à cause de ça, donc aussi bien prendre ses précautions.
Puisque le déploiement de Windows 11 est progressif, ce n’est pas tout le monde qui pourra l’installer en même temps.
C’est d’abord via une notification de Windows Update sur notre ordinateur que l’on est informé si la mise à jour est disponible pour notre machine.
Si l’on n’a pas eu la notification, on peut aller voir malgré tout si celle-ci n’est pas disponible.
Pour vérifier si Windows 11 est disponible sur son ordinateur on doit aller dans les Paramètres, puis dans l’onglet Mise à jour de sécurité. On peut ensuite cliquer sur Vérifier pour voir si la mise à jour nous est proposée.
Si Windows 11 ne nous est pas proposé, on peut alors la télécharger manuellement sur le site de Microsoft.
Page de Microsoft pour télécharger Windows 11
On a alors trois options de téléchargement:
Pour le commun des mortels, c’est la première option qui sera la bonne.
Une fois que l’on a téléchargé l’utilitaire pour la mise à jour Windows 11, il ne reste juste qu’à suivre les étapes à l’écran bien franchement.
Microsoft va d’abord nous valider que la mise à jour peut être téléchargée et installée sur notre ordinateur et il suffit de cliquer pour lancer l’installation.
Sans surprise, l’installation peut prendre un certain temps. Dans notre cas, ça a pris environ 2 heures.
Après l’installation terminée, on nous invite à redémarrer notre ordinateur. C’est à ce moment que l’on va réellement finaliser l’installation de Windows 11.
Une fois le redémarrage terminé nous voilà prêt à utiliser Windows 11 et ses nouvelles fonctionnalités.
Les principales nouveautés de la mise à jour Windows 11
REF.: Merci a Francois Charron
https://francoischarron.com/gadgets-techno/ordi-peripheriques/comment-installer-la-mise-a-jour-du-systeme-dexplotation-windows-11-de-microsoft-sur-son-ordinateur/c0f8biDwIb/
TikTok :Ses données seront intégralement contrôlées par des serveurs de la société américaine Oracle(déja fait), et que les audits vont être réalisés par des tiers(bientôt!);-)
L’application chinoise est très critiquée.
Décidément, TikTok est sur la sellette aux États-Unis. On se souvient notamment qu’il y a deux ans, le réseau social chinois était accusé d’espionnage par le gouvernement de Donald Trump et clairement menacé d’un bannissement total sur place. Il avait finalement échappé de peu à cette sanction.
Les problèmes restent très concrets pour la plateforme outre-atlantique. ByteDance, sa société mère, a en effet répondu au courrier envoyé par neuf sénateurs qui l’accusaient de surveiller les citoyens américains. En réponse, l’entreprise explique que certains de ses employés hors des États-Unis peuvent bien accéder aux informations des utilisateurs américains.
Elle précise ainsi que « les employés basés en Chine qui satisfont à un certain nombre de protocoles de sécurité internes » peuvent consulter ces données, notamment les vidéos et les commentaires publics.
Mais Shou Zi Chew, le CEO de TikTok, se veut néanmoins rassurant en affirmant que ces informations ne sont pas partagées avec le gouvernement chinois et soumises à d’importantes mesures de cybersécurité. Sa déclaration n’a clairement pas rassuré les sénateurs.
Ainsi, l’élue républicaine du Tennessee, Marsha Blackburn, s’est indignée : « Cela confirme que nos craintes concernant l’influence du PCC dans l’entreprise étaient fondées. La société dirigée par des Chinois aurait dû dire la vérité dès le début, mais elle a tenté d’entourer son travail de secret ».
Pour calmer les choses, TikTok prévoit désormais que les données de son application seront intégralement contrôlées par des serveurs de la société américaine Oracle, et que les audits vont être réalisés par des tiers. Reste à savoir si cela suffira à convaincre les dirigeants américains.
Mais dans le passé: Microsoft,le géant du logiciel de Redmond, Washington, achèterait les opérations de TikTok aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande et garantirait que l'application stocke les données des utilisateurs américains aux États-Unis. faisant pression sur TikTok pour une vente rapide, il a émis deux décrets exécutifs pour forcer l'application à quitter l'Amérique si elle ne se vendait pas. Le président Trump a tenté de forcer une vente rapide de TikTok l'été dernier en menaçant de l'interdire en Amérique.La tâche d'appliquer la première ordonnance du président incombait au département du Commerce. Problème, la Maison Blanche n'a jamais consulté le département avant de signer le décret, déclare un ancien haut responsable du département du Commerce. "Nous avons appris par le Wall Street Journal et CNN que ce décret avait été signé", explique le responsable.
À la mi-septembre, TikTok avait choisi avec qui conclure un accord : Oracle et Walmart, Oracle déclarant qu'il s'attendait à obtenir une participation de 12,5 % dans TikTok. À peu près au même moment, il a gagné son procès contre le premier décret de Trump, recevant une injonction qui a mis fin à l'interdiction de téléchargement. Une deuxième victoire judiciaire a suivi en octobre, qui a bloqué le deuxième décret du président visant à interdire complètement l'application.
https://www.forbes.com/sites/abrambrown/2021/05/05/tiktok-trump-bytedance/
REF,: https://www.iphon.fr/post/tiktok-fait-de-nouveau-lobjet-de-graves-accusations
(Ottawa) Accès instantané aux caméras et aux micros d’appareils mobiles, aux photos, vidéos, textos, entrées de calendrier, documents financiers : la GRC utilise depuis plus de cinq ans des logiciels espions lui donnant accès à ces données pour des personnes faisant l’objet d’enquêtes.
Une série d’articles du site Citizenlab, associé à la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto, a rapporté dès 2016 l’existence d’un logiciel espion nommé Pegasus, créé par la firme israélienne NSO Group. Le Canada faisait partie des 45 pays où se trouveraient des personnes suspectées d’exploiter ce logiciel.
Le député conservateur de Colombie-Britannique Van Popta a obtenu en juin de cette année une réponse à une question déposée devant le Parlement qui prouve l’utilisation de ce type de logiciels par la GRC. Le programme est nommé Équipe d’accès secret et d’interception des Services d’enquêtes techniques, ou EASI SET.La police fédérale vient de discrètement dévoiler qu’elle a recours à ces méthodes – et qu’elle le fait sans avoir consulté le commissaire à la protection de la vie privée du Canada au préalable.
Créé en 2016, le programme est géré par l’Équipe d’accès secret et d’interception (EASI) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Cette division est munie d’« outils d’enquête sur appareil ». Installés sur « un appareil informatique ciblé », ces outils permettent « la collecte de preuves électroniques à partir de l’appareil […] secrètement et à distance », est-il expliqué dans des documents déposés à la Chambre des communes avant l’ajournement des travaux, et dont l’existence a d’abord été rapportée par le média web Politico.
Que l’on ne s’y trompe pas : un « outil d’enquête sur appareil », c’est un logiciel espion.
« Je ne suis pas étonné d’apprendre que les agences de renseignement canadiennes ont recours à des logiciels malveillants [spyware] pour pirater des appareils. J’aurais été plus étonné du contraire », commente Ronald Deibert, directeur du Citizen Lab de la Munk School of Global Affairs de Toronto.
Ce qui est impératif, selon lui, est d’obtenir davantage de transparence de la GRC sur les fournisseurs de ces technologies.
« Il est dans l’intérêt public de savoir avec qui les agences font affaire. Pourquoi ? Parce qu’il existe des compagnies, comme le NSO Group, qui sont associées avec certains des pires régimes au monde en matière de droits de la personne, et qui utilisent les logiciels pour traquer des dissidents, des journalistes, des avocats, des membres de la société civile – y compris ici au Canada », expose-t-il.
Le NSO Group a développé le logiciel espion Pegasus, qui a été utilisé exactement à ces fins dans plusieurs pays à travers le monde.
Selon les documents fournis aux élus – ils ont été préparés en réponse aux questions d’un conservateur –, les données pouvant être recueillies comprennent textos, courriels et communications privées envoyées ou reçues au moyen de l’appareil ciblé ; photographies, vidéos et fichiers audio enregistrés sur l’appareil ou accessibles à celui-ci ; ainsi que notes et entrées de calendrier.
La GRC n’a pas répondu aux questions de La Presse, mardi, même si elle avait été sollicitée par Politico pour les mêmes motifs il y a près d’une semaine.
Impossible, donc, de savoir quel logiciel est dans sa boîte à outils, ou s’il y en a plus d’un.
Un silence auquel l’Association canadienne des libertés civiles (CCLA) s’attendait.
Mais ce qu’elle reproche peut-être par-dessus tout à la GRC, c’est d’avoir mené ses opérations à l’aide de ces outils « extrêmement invasifs », en l’absence de « toute forme de débat public ou de consultation », et sans juger bon de solliciter l’avis du commissaire à la protection de la vie privée du Canada.
« Il doit être consulté et avoir la possibilité de fournir des recommandations avant que de tels outils ne soient déployés, avant qu’une potentielle invasion de la vie privée ne se produise », s’est désolé Brenda McPhail, directrice du programme de technologie et de surveillance de protection de la vie privée de la CCLA.
Dans les documents, la GRC reconnaît qu’elle « n’a pas communiqué avec le Commissariat » avant la mise en œuvre du programme, en 2016, mais qu’en 2021, elle « a commencé à rédiger une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée », et qu’elle attend une rétroaction dans le cadre de ce processus de rédaction.
La police fédérale y note aussi que les outils et techniques de l’EASI « ne sont pas utilisés pour effectuer une surveillance de masse » et que leur utilisation est « ciblée et limitée » pour des « enquêtes criminelles et de sécurité nationale sérieuses […] seulement après avoir obtenu une autorisation judiciaire ».
Il n’y a pour autant rien de bien rassurant là-dedans, estime la CCLA.
Les gens qui sont moindrement informés sur ces outils savent qu’ils entraînent de sérieux risques pour ceux qui font l’objet de surveillance, mais aussi plus largement pour notre société, car ils modifient l’équilibre du pouvoir entre les policiers et les citoyens, qui ont le droit d’être présumés innocents.
Brenda McPhail, directrice du programme de technologie et de surveillance de protection de la vie privée de la CCLA
Au bureau du nouveau commissaire à la protection de la vie privée, Philippe Dufresne, on souligne que « l’utilisation de ce type de technologie soulève d’importantes considérations en matière de protection de la vie privée ».
Et on « attend avec impatience » que la police fédérale explique « comment cette technologie sera utilisée, ainsi que les mesures que la GRC prévoit de prendre pour s’assurer que son utilisation reste conforme à la Loi sur la protection des renseignements personnels », a écrit le porte-parole Vito Pilieci.
« Ces outils sont utilisés extrêmement rarement », insiste-t-on au cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.
Le gouvernement s’attend toutefois « à ce que la GRC travaille avec tous les agents du Parlement concernés pour s’assurer qu’ils respectent leurs obligations envers les Canadiens en ce qui concerne les outils d’enquête sur appareil et les autres technologies de ce genre », a noté Alexander Cohen, directeur des communications.
Justement : chez les conservateurs, le député Pierre Paul-Hus dit être « extrêmement préoccupé par le fait que la GRC utilise de nouveaux pouvoirs d’enquête sans consulter ni le commissaire à la protection de la vie privée ni les parlementaires ».
Et ces révélations, a-t-il ajouté, ne font que soulever d’autres questions : « Quels types d’enquêtes sont menées avec ce pouvoir, et pourquoi le commissaire à la protection de la vie privée n’en a-t-il pas été informé ? »
Dans le camp néo-démocrate, le député Alistair MacGregor affirme que cela justifie « le besoin d’assurer un meilleur contrôle de ce qui se passe au sein de la GRC », qui a la « mauvaise habitude » de reconnaître ainsi les faits après coup.
Le Bloc québécois n’a pas souhaité commenter le dossier.
S’il n’est pas « illégitime » pour la GRC et d’autres agences de renseignement de déployer de telles méthodes d’enquête, le gouvernement doit cesser de « dormir au gaz » et encadrer l’industrie de la surveillance, insiste Ronald Deibert, du Citizen Lab.
REF.: https://www.lapresse.ca/actualites/national/2022-07-06/vie-privee/la-grc-armee-de-logiciels-espions.php?mibextid=GwLpAq