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mardi 29 juillet 2014

J-CAT: L'union européenne va se constituer,une cyberforce, le J-CAT, dès le 1er septembre prochain

 

L’Europe prépare une force d’action contre le cybercrime

 

L'union européenne va se constituer d’une cyberforce, le J-CAT, dès le 1er septembre prochain. Différents pays européens vont donc regrouper leurs forces et travailler de concert contre la cybercriminalité.

 
Le britannique Andrew Archibald vient d’être nommé à la tête d’une force d’action anti cybercriminalité par l’Union européenne. Une première. Afin d’endiguer la délinquance informatique qui coûte des milliards de dollars à l’économie mondiale, le J-CAT (Joint Cybercrime Action Task Force) aura pour but de coordonner les enquêtes anti-cybercriminalité mais aussi de lutter contre les botnets, les chevaux de Troie bancaires et les actitivtés des criminels sur le darknet.
Cette initiative va débuter par un test six mois qui regroupera sept Etats membres : La France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Autriche, la Hollande, l’Allemagne et l’Italie. Les enquêteurs seront installés à La Haye à l’EC3, le Centre Européen pour la Cybercriminalité.

Six mois pour faire ses preuves

De nombreux spécialistes des nouvelles technologies viendront joindre leur force aux équipes des unités anti-cybercriminalité des Etats membres afin de recenser et éradiquer les réseaux de machines zombies (botnets) et de réduire les attaques par déni de service. Europol (police criminelle internationale), Eurojust (unité de coopération judiciaire européenne) ainsi que des chercheurs en cybercriminalité australiens, canadiens et colombiens seront présents pour mener à bien ces enquêtes. Le FBI sera lui aussi de la partie pour prêter main forte aux Européens en amenant tout son savoir-faire en la matière.
L’échange instantané d’informations sensibles, l’utilisation de bases de données tierces et la possibilité de travailler presque sans frontière facilitera grandement cette Task Force dans sa lutte contre la cybercriminalité qui on le sait, n’a pas de frontière.
Cette initiative a donc six mois pour faire ses preuves. En cas de succès, l'UE mettra en place un dispositif permanent.
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