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samedi 10 février 2018

Les rendements des ultrariches


Q. Est-ce qu’il existe des données statistiques sur la source de l’enrichissement des millionnaires et milliardaires ?
R. Étienne, de Sainte-Adèle, a 30 ans. Notre lecteur se donne 10 ans pour devenir millionnaire. Il nous a posé une excellente question. Ce n’est pas une information qui court les rues. En procédant par recoupements, on peut arriver à certaines conclusions ou observer des tendances. Par exemple, dans la liste annuelle des milliardaires de Forbes (forbes.com/billionaires/list/) on peut observer que le top 10 est occupé par Bill Gates, Warren Buffett, Jeff Bezos, Amancio Ortega, Mark Zuckerberg, Carlos Slim Helu, Larry Ellison, Charles et David Koch, et Michael Bloomberg.
Quant aux industries engendrant les plus grandes fortunes, à part la techno et les télécommunications qui sont dominantes, on trouve la pétrochimie (Frères Koch), les ventes de vêtements au détail (Zara, fondée par Ortega) et le conglomérat financier de Buffett. À noter que de nombreuses entreprises commercialisant la bière, les confiseries, le divertissement et le transport ont su créer des empires financiers. Pensons à AB-InBEV, Heineken, Ferrero, Mars, BMW, etc.
Où va leur argent ?
Selon les données d’un sondage sur la consommation financière effectué par la Réserve Fédérale américaine en 2016, la grande majorité des valeurs est immobilisée dans la résidence principale et dans les véhicules automobiles. Une portion significative est détenue dans des fonds de pension et dans des comptes d’épargne.
Pour ce qui est de ceux qui possè­dent des actifs nets supérieurs à 1 million de dollars, les valeurs investies dans la maison principale et dans l’immobilier locatif ne sont pas dominantes. Les multimillionnaires et milliardaires ne perdent pas le goût du risque. Ils placent le gros de leur patrimoine dans des intérêts commerciaux divers, comme des holdings, des sociétés en démarrage (start-ups), des solutions gérées de portefeuilles, des actions en Bourse, des obligations et des fonds. Mais, très peu d’entre eux laissent végéter leur argent dans les comptes bancaires.
L’origine des revenus des très riches est assez diversifiée. Certains obtiennent des rétributions d’une douzaine de sources. On y trouve du salaire, des honoraires, des revenus de loyers, des cachets pour des conférences, des dividendes d’entreprises, des intérêts sur placements, des gains issus de la vente d’actions ou d’immeubles, et des locations de biens en tous genres.

Gains boursiers remarquables depuis 2009 de sociétés qui ont rendu milliardaire leur fondateur
  • Microsoft:  + 486 %
  • Berkshire Hathaway:  + 311 %
  • Amazon:  + 2196 %
  • Facebook:  + 371 % (depuis 2012)
  • Apple:  + 1209 %
  • Disney:  + 562 %
  • Oracle:  + 238 %
  • Google:  + 583 %
  • BMW:  + 330 %
  • Alibaba:  + 86 % (depuis 2014)
REF.:

vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.:

lundi 24 octobre 2016

Les hackers devraient siffonnner l'argent des Banques a la source : Les Paradis Fiscaux !



Cyberattaques: les banques anglaises font des réserves de Bitcoin.

 

A Londres, les géants de la City stockent de la monnaie cryptographique pour être prêts à régler des rançons.

vendredi 30 octobre 2015

Placement: Choisir entre placement a risque ou a intérêt fixe garantie ?

Selon les spécialistes , ce sont les placements a faible taux d'intérêt fixe,genre 1% garantie sur 5 ans qui sont plus rentable que ceux a risque qui vous donneront beaucoup plus ,mais a perte !
Vous perderez plus de 63% de vos profits en frais de tout genre avec la cote de vos traders qui se paye grassement a même vos profits !

Voici ce qu'ont dit les spéçialistes a l'émission Frontline !
ICI !

Exemple: un fond de pension ,placer en investissement a risque, perd de l'argent de ces temps-ci ,alors changer moi tout ça et écoutez pas votre banquier ! On menace de tout retirer ,allez-up !



Nota: Avec les futures crises économiques a venir,déja programmé comme la prochaine bulle immobilière,.....la création de la Bourse shanghai,la décroissance des pays émergeants, les banques sont en mode récupération des argents perdus dans la dernier crash boursier,les pertes avec les vols d'identités, le Bitcoin (de qui personne ne connaît les créateurs),les argents perdus dans les paradis fiscaux, etc................. sont nos indicateurs ! Le monde(demon)veut sa part du gâteau de feu !$!
Mais il n'est pas en Chocolat,il est en Marde ; c'est la même couleur LoL, le sentez-vous !


Conclusion: Pourquoi ? Parce que la mort annoncé de l'argent est proche !
Tout est virtuel et invisible ,sauf l'argent ;-)

REF.:

mercredi 20 mai 2015

La suppression de l’argent liquide, un pas de plus vers la dictature bancaire


La suppression de l’argent liquide, un pas de plus vers la dictature bancaire


Sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers la dictature totale, celle des banques.
Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait ; « L’argent liquide pourrait disparaître dès 2020 en Norvège ». La proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une association regroupant 200 établissements financiers du pays. Mais déjà un an auparavant, Israël avait donné le la. Le gouvernement de Tel Aviv avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison invoquée ? Lutter contre la fraude fiscale. Et dès qu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, tout le monde applaudit sans se poser d’autres questions.
Aujourd’hui, s’étant assuré que l’idée pourrait passer sans rencontrer beaucoup de résistance, les banques passent à la vitesse supérieure. La Norvège se dit prête à passer aux paiements sans espèces. Pas en 2020, mais maintenant. JP Morgan Chase, une des plus grosses banques du monde a averti ses clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer des liquidités dans ses coffres. Pour leur sécurité, bien sûr. Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement américain à limiter l’usage du cash.
En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger cité par Spiegel , dit ceci : « Avec les possibilités techniques, les pièces de monnaie et les billets, aujourd’hui, sont en fait un anachronisme ».
Il est loin le temps où l’on planquait ses économies dans une vieille boité de biscuits ou sous son matelas. C’est un rappel brutal de ce que nous sommes devenus : des consommateurs, rien de plus. Des consommateurs qui, pour consommer doivent le payer de leur travail pour lequel on leur alloue de quoi faire valoir le droit à consommer. L’argent du travail ne représente que le droit à consommer et il semble que les vrais propriétaires de l’ensemble argent-produits à consommer veulent renforcer le contrôle sur la gestion de ce binôme, l’homme devenant un simple paramètre.
Ce qui semble être un bon plan, est en fait plus que cela, mais pour les banquiers. C’est même un plan d’enfer, grâce auquel ils pourront gérer toutes les crises. En passant au tout numérique en matière de mode de paiement, ils pourront augmenter ou ralentir la consommation selon la conjoncture économique. Selon Zero Hedge, il suffit de taxer les avoirs pour inciter à la dépense et inversement. Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune résistance.
En France, nous n’en sommes pas encore là. Est-ce à cause de la fameuse exception culturelle ? Mais les journaux habituels commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant en avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres pays d’Europe que l’idée soi-disant séduit. Bien que les français n’y soient pas encore prêts, y aurait-il un rapport entre les menées des banques et les projets du gouvernement français au sujet des contrôles des comptes bancaires qui, pour l’instant, ne concernent qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre ?

Nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes

La dette mondiale atteint 286% du PIB de la planète



Le monde aurait besoin de tout ce qu’il produit pendant plus de deux ans pour régler toutes ses dettes, montre un rapport de l'Institut McKinsey, intitulé «Debt and (not much) deleveraging », qui conclut que la dette totale mondiale atteint désormais 199.000 milliards de dollars, soit 28.000 dollars par être humain, un montant record dans l’histoire. En 2007, le total des dettes se montait à 142.000 trillions de dollars, et ces chiffres montrent donc que nous sommes dans une situation bien pire que celle dans laquelle nous nous trouvions juste avant la crise financière, affirme Michael Snyder du blog économique The Economic Collapse.
Les États-Unis sont toujours cités lorsque l’on évoque des endettements astronomiques, et avec raison : la dette du pays de l’Oncle Sam atteint désormais 18.000 milliards de dollars, alors qu’elle ne se montait « qu’à » 9.000 milliards de dollars juste avant la dernière récession.
Cependant, ce ne sont pas les seuls en faute. Selon le rapport de McKinsey, toutes les grandes économies sont en cause. « Sept ans après l'éclatement de la bulle du crédit mondial qui a provoqué la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression des années trente, la dette continu de croître», peut-on lire dans le rapport.
« En fait, plutôt que de réduire leur endettement, toutes les grandes économies ont aujourd’hui un niveau d’emprunt plus élevé par rapport à leur produit intérieur brut qu’en 2007. (…) Cela pose de nouveaux risques pour la stabilité financière, et pourrait saper la croissance économique mondiale. »
Ce qui est le plus surprenant, c’est que c’est en Chine que l’endettement a le plus augmenté. Entre 2007 et la mi-2014, la dette chinoise est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. La dette de la Chine représente maintenant 282% du PIB, un niveau qui demeure gérable, mais qui dépasse tout de même celui de pays développés tels que l’Allemagne ou les Etats-Unis.
Le fait que la moitié de ces emprunts soient liés, directement ou indirectement, à un marché immobilier en surchauffe, ou que la moitié des nouveaux prêts soit associée à des comptes bancaires opaques, ou encore que beaucoup de gouvernements locaux ne pourront pas faire face à leurs dettes, demeure extrêmement préoccupant.
Tout ceci implique que la courte période de relative stabilité dont nous venons de bénéficier sur ces dernières années n’est imputable qu’aux emprunts effrénés et à l’impression d’argent qui l’ont accompagnée. « Quiconque doté d’une moitié de cerveau devrait être capable de voir qu’il s’agit d’une gigantesque bulle financière, et qu’elle est vouée à se dégonfler de façon très, très douloureuse », écrit Snyder.
D’après l'économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d'intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ».
« Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l'histoire financière », ajoute-t-il.
Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes.
Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il.
 
 Source.:

jeudi 11 décembre 2014

Le pétrole finit sous 60 dollars à New York pour la première fois depuis 2009



Economie
Les prix du pétrole ont fini sous le seuil psychologique des 60 dollars le baril pour la première fois depuis la mi-juillet 2009 à New York, dans un marché plombé par une offre surabondante et des perspectives de demande moroses.
Des barils de pétrole vides en Irak en 2008
Des barils de pétrole vides en Irak en 2008 - Ali al-Saadi AFP
© 2014 AFP
Les prix du pétrole ont fini sous le seuil psychologique des 60 dollars le baril pour la première fois depuis la mi-juillet 2009 à New York, dans un marché plombé par une offre surabondante et des perspectives de demande moroses.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier a clôturé à 59,95 dollars, du jamais vu depuis plus de cinq ans sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en baisse de 99 cents par rapport à la veille.
A Londres, le baril de Brent pour livraison en janvier a aussi fini à des planchers depuis la juillet 2009, à 63,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"On a franchi une nouvelle étape", avec une clôture sous les 60 dollars, a commenté James Williams, expert énergétique pour WTRG Economics.
Après des mois de déroute, le baril d'or noir coté à New York a chuté de 44% depuis son dernier pic de la mi-juin, de 106,91 dollars en clôture.
"Bas, encore plus bas", les cours de l'or noir ne semblent pas avoir encore trouvé de plancher, a commenté Matt Smith, de Schneider Electric.
"C'est ce qui arrive lorsque l'on a 2 millions de barils par jour (mbj) en trop d'offre, par rapport à la demande, pesant sur le marché" et "alors que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne montre aucun signe de réduction de production ou de réunion anticipée", a continué M. Williams.
Dans ces conditions, l'afflux de nouvelles négatives pour les prix qui a inondé le marché de l'énergie mercredi s'est encore fait ressentir.
La révision à la baisse par l'Opep de ses estimations de consommation mondiale de pétrole a particulièrement pesé et le pessimisme des courtiers a encore été renforcé "par une phrase de cinq mots (en anglais, ndlr) du ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouaïmi: +Pourquoi devrais-je réduire la production+", a relevé Matt Smith.
En effet, cela "renforce encore une fois l'intention affichée des Saoudiens de préserver leurs parts de marché plutôt que de défendre les prix", a-t-il ajouté.
L'annonce d'une hausse surprise des stocks de brut aux États-Unis mercredi a déçu les attentes de ceux qui avaient espéré des signes d'une demande pétrolière accrue des Etats-Unis pour soutenir le marché.

- "Beaucoup de pétrole, trop de pétrole" -

"D'autant que les raffineries n'ont jamais fonctionné à un rythme aussi rapide que la semaine dernière depuis août 2005", à 95,4% "et que les produits pétroliers ont eux aussi bondi, a relevé James Williams. En d'autres termes, "il y a beaucoup de pétrole, trop de pétrole", et "il ne serait pas étonnant que le WTI chute jusqu'à 50 dollars le baril", a-t-il conclu.
Sur le marché des changes, un nouvel accès de vigueur du dollar jeudi par rapport aux autres devises a encore accentué le plongeon des cours, a noté Tim Evans, de Citi Futures.
Plus le billet vert est fort, moins les actifs libellés en dollars sont intéressants pour les acheteurs munis d'autres monnaies.
Dans ce contexte, les bonnes nouvelles sur le front économique jeudi, avec un fort bond des ventes au détail en novembre - un bon signe pour la consommation des ménages - et un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage début décembre n'auront pas suffi à inverser la tendance, malgré un rebond de Wall Street.

Source.:

lundi 1 décembre 2014

Les 5 Règles d'Or pour Investir avec Succès



Clem Chambers, chroniqueur sur Forbes et auteur du best-seller numéro 1 sur Amazon intitulé “101 Ways to Pick Stock Market Winners”, discute des cinq règles d’or pour vous aider à trader avec succès.
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Les 5 Règles d’Or pour Investir avec Succès, par Clem Chambers

Incisif, honête et essentiel, 101 Ways to Pick Stock Market Winners, par Clem Chambers, est un best-seller en Amazon.
Il y a plus de gens qui observent les mouvements des cours plutôt qu’investir en actions. La plupart d’entre eux se rendent compte que faire du trading serait le moyen de sortir de la vie de tous les jours, mais ils ne savent pas où commencer.
Investir en actions donne l’impression d’être réservé aux riches ; une affaire risquée où les débutants perdent leurs chemises. Mais y aurat-t-il une façon de commencer sans se brûler ?
Voici 5 règles d’or pour commencer à faire du trading avec succès.
Règle no 1 Créez un portefeuille de 30 actions.
N’écoutez pas les conseils de gens qui vous suggèrent de mettre tous vos œufs dans le même panier. Un portefeuille vous donne l’assurance que la malchance ne vous blessera pas et que les titres choisis produiront les bénéfices qu’ils méritent. Au cours des années, ces profits seront plus performants que n’importe quel compte bancaire ou compte de dépôt offerts.
Un portefeuille diversifié ne vous fera peut-être pas profiter du facteur chance, mais investir n’a rien à voir avec la chance. Chance et malchance s’annulent au fil du temps, mais si vous avez tout votre argent investi en très peu d’actions alors la malchance pourrait vous propulser hors du jeu.
Règle no 2N’achetez jamais plus de €1.000,00 en actions si vous ne possédez pas au moins 30 titres différents.
Se risquer trop sur n’importe quel titre est une recette pour un désastre, même pour l’investisseur le plus brillant. Un tout petit portefeuille garde votre capital en toute sécurité et réduit le stress qui pourrait rendre l’investissement désagréable. Seulement une fois que vous possédez 30 actions, vous pourriez penser à élargir votre portefeuille.
Règle no 3Allez en ligne et obtenez des outils de trading modernes et efficaces.
Un compte gratuit ADVFN fournit aux investisseurs privés des outils de trading gratuits. Il y a quelques années, ces outils n’étaient même pas disponible aux investisseurs professionnels ;
  • Cours actions en temps réel
  • Graphiques en direct
  • Bilan comptables
  • Portefeuille
  • Actualités
  • Opinions – Forum
  • et beaucoup d’autres services !
Ces services gratuits vous permettent de prendre des décisions financières ave la meilleure information possible sur les titres à acheter et quand les vendre. Rechercher des actions à acheter peut sembler comme un travail. C’est parce que faire du trading est tout à fait une profession à part entière.
Malheureusement, trader n’est pas un raccourci vers la richesse, vous devriez le voir comme un autre moyen de faire de l’argent, avec concentration et détermination. Heureusement, vous trouverez le trading très amusant et le considérez plus comme un passe-temps qu’un devoir.
Règle no 4Choisissez des actions toujours en utilisant des graphiques.
Il y aura toujours de nouvelles méthodes de faire de l’argent en utilisant les graphiques mais au fil du temps ils ne seront plus efficaces. C’est comme ça que fonctionne le marché.
Il faut chercher constamment des nouvelles méthodes pour réussir ; les anciennes sont vite rongées par le marché. Pour faire de l’argent, vous devrez détruire lentement les fondations de votre méthode et en construire une autre.
Règle no 5Investissez dans des actions à long terme.
Achetez des actions que vous pensez détenir pour trois ans ou plus. N’enrichissez pas votre courtier en essayant de trader et en devenant pauvre. Vous devriez prendre note quand l’investisseur le plus prospère du monde, M. Warren Buffett, affirme que la paresse est son trait le plus rentable quand il fait du trading. Investir lentement et régulièrement gagne la course à l’investissement sur le marché boursier. Savoir investir est une habileté à apprendre.
Vous pourriez ouvrir un Livret A ou un compte LEP et laisser les intérêts rouler en franchise d’impôt. Tandis que les intérêts bancaires sont taxés, l’utilisation de ces outils permettra de protéger de l’impôt vos profits et les dividendes ; une raison de plus pour investir à long terme.
Faites attention : le moment où vous pourrez acheter une Ferrari en faisant du trading, vous serez déjà trop vieux pour en vouloir une. Pensez-vous que ce n’est pas bien? Peut-être devriez-vous penser à une autre façon pour devenir assez riche, avant de vous inquiéter sur le temps que cela va prendre !
Si vous considérer le trading comme un emploi à temps partiel d’ici jusqu’à la retraite, c’est déjà très bien.

jeudi 6 novembre 2014

Pétrole: La demande ralenti,les États-Unis commence à exporter



Par un petit dimanche de septembre, il y a trois semaines, le ministre des Finances de la Chine, Lou Jiwei, a déclaré à la presse que son gouvernement n’avait pas l’intention de modifier ses politiques en réaction à une donnée économique en particulier. La croissance de la production industrielle est moins forte que par le passé. C’est la plus faible en Chine depuis décembre 2008, et tous les opérateurs de marché s’en inquiètent.
Depuis cette déclaration chinoise, l’indice de référence aux États-Unis, le Standard and Poors 500, a perdu 7 % de sa valeur. Depuis son sommet le 3 septembre dernier, le TSX à Toronto a perdu près de 10,5 % de sa valeur, officiellement en correction.
Ce qui se passe en Chine a un effet majeur sur les marchés boursiers. Mais ce n’est pas le seul. Une succession d’événements explique l’incertitude actuelle en bourse. Et la Chine a possiblement servi de déclencheur à un ralentissement de la croissance des bourses.
Voici ce que vous devez savoir en cinq points :
  1. Les cours du pétrole sont en baisse depuis juin dernier, alors que l’offre semble dépasser une demande qui ralentit. Les États-Unis pourraient commencer à exporter de leur pétrole. La Libye recommence à produire normalement du pétrole. Et la Chine ralentit;
  2. La Chine, justement, a révisé à la baisse ses projections de croissance économique en septembre, indiquant du même coup qu’elle n’allait pas intervenir pour stimuler davantage son économie;
  3. L’Europe, et au premier chef l’Allemagne, s’approche d’une récession en raison notamment du conflit en cours avec la Russie dans le dossier de l’Ukraine;
  4. L’Europe et le Japon pourraient baisser leur taux d’intérêt, alors que les États-Unis semblent s’approcher d’une hausse en 2015, ce qui favorise la montée du dollar américain. Cette hausse du dollar rend moins intéressants les investissements dans les ressources comme le pétrole, qui sont négociées en dollars américains;
  5. Différents événements géopolitiques créent des tensions continues : le groupe armé État islamique, Russie-Ukraine, Ebola, etc.
Petrole-BRENT 

 Le prix a la pompe, de l'essence est environ 1.23$ a 1.35$/Litre a Mtl,pour un baril de pétrole a 82.75 a 83.15$/baril du ice brent crude, l'or : gold spot a $1169.18 et le comex gold a $1168.40 ,le dollard canadien est a $0.8771 ,donc par rapport au 1.00 américain , ont doit débourser 14 cents par dollard américain !

Il faut dire que les États-Unis ne cessent d’augmenter leur production grâce au développement de la technologie de fracturation, qui permet l’extraction du pétrole de schiste au Texas et dans le Dakota du Nord. Ils ouvrent également leur marché à l’exportation de pétrole, du jamais vu en quatre décennies. Les Américains pourraient exporter jusqu’à 1 million de barils par jour d’ici la fin de l’année.

 Au Canada, pendant ce temps, les producteurs de l’Alberta commencent à réfléchir à leurs options. Selon l’AIE, le quart des nouveaux projets dans les sables bitumineux pourraient être compromis si le pétrole chute sous les 80 $ le baril pour une période prolongée. Les projets déjà en développement ne seraient pas en danger. Le prix minimum de rentabilité pour ces projets est de 63,50 $US le baril en moyenne. Mais les projets qui sont dans les cartons sont beaucoup plus coûteux, avec un seuil de rentabilité qui se situe entre 85 et 115 $US le baril.

 Le FMI a donc révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale. Cela a poussé sa directrice, Christine Lagarde, à déclarer que nous entrons dans une zone de croissance économique médiocre. Il s’agit d’événements extérieurs au Canada, a tenu à spécifier le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver. Mais ils ont néanmoins un impact sur l’économie canadienne et sur les marchés boursiers canadiens.
Le marché canadien réagit fortement aux attentes de croissance et de demande mondiales. Ce marché est lié aux métaux et aux ressources. Et il est donc sensible aux fluctuations économiques. Le marché américain réagit aussi aux marchés des ressources, mais également à la stimulation de la Réserve fédérale, aux données économiques fondamentales de l’économie américaine et aux résultats des entreprises.
Dans les circonstances, il est possible que le marché canadien réagisse plus négativement aux incertitudes mondiales liées à la Chine, l’Europe et les prix de l’énergie. D’ailleurs, le marché canadien est déjà entré dans la zone qui est considérée comme étant une correction : baisse de plus de 10 % depuis le dernier sommet.

S&P / TSX
depuis 1 an : +8,9 %
depuis le début de l’année : +3 %
depuis le sommet (3 sept.) : -10,5 %

Source.:

Pétrole & marché du Carbonne: Une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020



Le prix de l’essence va monter d’environ 2 ¢ le litre le 1er janvier 2015 au Québec en raison de l’entrée en vigueur du marché du carbone. Dès l’an prochain donc, les entreprises commerciales et industrielles devront respecter des quotas d’émission de gaz à effet de serre (GES), acheter des crédits d’émissions pour compenser ce qu’ils rejettent en trop et réduire à terme leurs GES.
Dans ces circonstances, les distributeurs de carburant auront l’obligation de participer à ce marché. Et ils vont donc refiler la facture à leurs clients, les automobilistes. C’est ainsi que le marché du carbone va fonctionner : toutes les entreprises qui seront soumises au marché trouveront une façon d’incorporer le coût supplémentaire dans leurs prix.
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Québec a décidé d’éliminer la redevance de 1 ¢ que doivent verser les distributeurs au Fonds vert. Cette décision viendra réduire la hausse envisagée par l’entrée en vigueur du marché du carbone. C’est pourquoi, comme l’écrivait Le Devoir en septembre, le ministère de l’Environnement prévoit un prix de 1,9 ¢ le litre, et non de 2,9 ¢.
Selon l’Institut économique de Montréal, le marché du carbone conjoint avec la Californie entraînera une taxe supplémentaire de 10 ¢ le litre d’ici 2020.
Que penser de cette taxe?
  1. Cette taxe carbone est nécessaire pour tenter de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les grandes institutions, comme le FMI et l’OCDE, soutiennent la taxation du carbone.
  2. Toutefois, cette taxe réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.
  3. La taxe carbone pourrait favoriser le transport en commun et l’adoption de modes de transport autres que l’automobile.
  4. Cette taxe permettrait également au gouvernement du Québec d’investir les sommes recueillies dans le marché du carbone dans des projets verts, des initiatives de transports durables et des projets qui entraînent une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il est clair qu’il y a un coût associé aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais il y a un coût également associé à l’absence d’efforts, une sorte d’hypothèque qu’on laisserait aux générations futures. Êtes-vous prêts à payer le prix nécessaire pour réduire votre empreinte carbone?


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samedi 3 décembre 2011

Nouvelles valeurs internet: crainte d'une bulle spéculative


Entrée en Bourse - Nouvelles valeurs internet: crainte d'une bulle spéculative
 
© Reuters


NEW YORK - La glissade de plusieurs valeurs internet récemment entrées à la Bourse de New York fait ressurgir la peur d'une bulle spéculative qui commencerait déjà à éclater, alors que se profile l'introduction sur le marché du géant Facebook.

C'est comme Yahoo qui chancèle encore !
Wikipedia qui demande des dons !
Foursquare qui n'est pas stable !
MySpace qui est en perte de vitesse !
HP se demandait s'il devait se débarrasser de la division PC !
IBM qui vend des droits d'auteurs !
On dévore,par l'entremise d'un consortium, tout ce qui est droits d'auteurs avec le cadavre de Nortel !
Microsoft qui se jette sur Skype,qui n'allait pas si bien que ça !
Samsung et Apple qui se font la guerre ,sur font de droit d'auteur face a l'ouverture et a l'expansion du marché de la Chinois!
Mais ,s'il y a bulle technologique ,ce sera Microsoft,Apple,Google qui en ressortirons gagnant !



Le site «social» de bons de réduction Groupon, le réseau social professionnel LinkedIn ou encore le site internet de critiques et recommandations Angie's List: ces sociétés, toutes entrées en Bourse en 2011, cotent désormais tout près voire en dessous (dans le cas de Groupon) de leur cours d'introduction en Bourse.
Pour l'analyste Lou Kerner, spécialiste du secteur internet et des entreprises non cotées chez Liquidnet, «Groupon illustre vraiment la difficulté de fixer le prix d'une entreprise fondée sur un modèle d'affaires balbutiant».
«C'est une gifle pour les banques (qui ont piloté l'opération), et pour la compagnie, qui a tenu à aller à l'autel de la Bourse alors qu'aucune raison ne l'y obligeait», ajoute M. Kerner, un phénomène qui selon lui rappelle la première vague internet de 1994-99.
«Les valorisations (de la première vague internet) ont longtemps grimpé, jusqu'à atteindre les proportions d'une bulle», rappelle M. Kerner, et aujourd'hui les investisseurs sont nerveux, se demandant à quelle stade de cette vague on se trouve actuellement.
«Nous allons avoir une nouvelle bulle, la question c'est de savoir si nous sommes dans la bulle, ou si nous en sommes aux débuts» du développement du nouveau secteur des médias sociaux, ajoute-t-il. «Les investisseurs essaient de comprendre si on en est à 2000 (la date de l'éclatement de la première bulle internet, NDLR), ou à 1998».
Mais pour lui, il n'y a pas de quoi s'affoler pour Facebook, bien «plus mûr» que Groupon. Facebook est «dans une classe à part», comme Google et Amazon l'étaient déjà pour leur entrée en Bourse, estime M. Kerner, qui juge plausible la valorisation à 100 milliards de dollars avancée par les médias.
D'autres spécialistes des entrées en Bourse notent aussi que des facteurs techniques expliquent la reculade de valeurs toutes jeunes.
«Par définition les entrées en Bourse sont plus risquées que des valeurs qui ont un plus long historique d'échanges, donc quand le marché est instable comme c'est le cas récemment, les investisseurs vendent souvent leurs positions les plus risquées en premier», note Lise Buyer, fondatrice de la société VClass Group, qui conseille les sociétés se préparant à entrer en Bourse.
Un mouvement qui pourrait être accentué par le toilettage des portefeuilles à l'approche de la fin de l'exercice, selon elle.
Elle note aussi le rôle de la spéculation: «il est très possible qu'il y ait eu beaucoup de spéculateurs ayant investi dans l'action (Groupon), ce qui est souvent le cas avec les entrées en Bourse de marques grand public».
«Pour Groupon et Angie's List, je crois que de nombreux investisseurs considéraient que c'était une opération rapide pour une "intro" sexy, et pas des investissements de long terme», analyse aussi Nick Einhorn chez Renaissance Capital, cabinet spécialisé dans les entrées en Bourse.
Et puis il note l'effet boule de neige: «si une nouvelle valeur, comme Groupon, tombe sous son cours d'entrée en Bourse, les investisseurs considèrent que c'est un signal négatif et cherchent à s'en débarrasser».
Le cas de LinkedIn serait un peu différent, et s'expliquerait par la mise sur le marché de titres supplémentaires à la mi-novembre: «je crois que le titre souffre de l'aversion au risque comme les deux autres, mais il y a aussi un élément d'offre et de demande», estime M. Einhorn.


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mardi 25 octobre 2011

La Cyberattaque sur le Nasdaq en Oct 2010


Cyberattaque sur le Nasdaq - Des conseils d'administration visés
 
© REUTERS / Shannon Stapleton


Les pirates informatiques qui ont pénétré dans le système informatique de Nasdaq OMX Group l'année dernière ont installé des logiciels malveillants leur permettant d'espionner les conseils d'administration de sociétés cotées, selon deux sources proche de l'enquête.
De nouvelles informations prouvent en effet que cette cyberattaque est plus grave que ne le suggéraient les premiers éléments, alors qu'en février Nasdaq avait déclaré qu'aucune preuve ne permettait d'indiquer que les pirates avaient eu accès aux informations des clients.
On ne sait pas quel type d'informations pourraient avoir été volées par les pirates. L'enquête, menée par le FBI et l'Agence nationale de sécurité, poursuit son cours.
«Dieu seul sait ce qu'ils ont fait. L'impact à long terme d'une telle attaque est toujours indéterminée», commente Tom Kellermann, expert reconnu en sécurité informatique.
Nasdaq a été victime d'une attaque visant à faciliter l'accès aux données d'une autre société, comme ce fut le cas lorsque des clés de sécurité numérique ont été dérobées à la division RSA Security du groupe EMC en mars, permettant aux «hackers» de pénétrer par la suite les réseaux de Lockheed Martin.
Nasdaq avait initialement annoncé que sa plate-forme d'échanges n'était pas affectée. Mais les pirates ont attaqué le programme «Directors Desk» hébergé sur internet et utilisé par les conseils d'administration des entreprises pour partager entre autres des documents et communiquer avec les dirigeants.
Selon Tom Kellermann, les pirates ont ainsi pu avoir accès à des documents confidentiels.
La durée de l'attaque, découverte en octobre 2010, n'a pas encore été déterminée.


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jeudi 13 octobre 2011

«le premier pas» pour guérir une démocratie en crise


Économie - Al Gore soutient les anti-Wall Street
Al Gore
© YURI CORTEZ / AFP

Al Gore soutient les anti-Wall Street


WASHINGTON - L'ancien vice-président américain Al Gore, aujourd'hui champion de la lutte contre le réchauffement climatique, a apporté jeudi son soutien aux manifestants anti-Wall Street, estimant que leur mouvement était «le premier pas» pour guérir une démocratie en crise.
«De l'économie à la crise du climat, nos dirigeants apportent des solutions qui ne résolvent pas nos problèmes. Au contraire, ils proposent des politiques qui réussissent peu», écrit-il sur son blogue.
«Avec une démocratie en crise, un vrai mouvement venu de la base, en montrant les défauts de notre système, marque le premier pas dans la bonne direction. Vous pouvez me compter parmi ceux qui soutiennent le mouvement Occupons Wall Street», écrit-il.
Le blogue contient un lien qui permet de faire des dons au mouvement.
Al Gore a été vice-président des États-Unis de 1993 à 2001 sous Bill Clinton.
Candidat malheureux à la Maison-Blanche en 2000 contre le républicain George W. Bush, il a obtenu en 2007 le prix Nobel de la Paix pour son action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. La même année, il a obtenu un Oscar pour son documentaire sur l'environnement, Une vérité qui dérange.