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NEW YORK - La glissade de plusieurs valeurs internet récemment entrées à la Bourse de New York fait ressurgir la peur d'une bulle spéculative qui commencerait déjà à éclater, alors que se profile l'introduction sur le marché du géant Facebook.
C'est comme Yahoo qui chancèle encore !
Wikipedia qui demande des dons !
Foursquare qui n'est pas stable !
MySpace qui est en perte de vitesse !
HP se demandait s'il devait se débarrasser de la division PC !
IBM qui vend des droits d'auteurs !
On dévore,par l'entremise d'un consortium, tout ce qui est droits d'auteurs avec le cadavre de Nortel !
Microsoft qui se jette sur Skype,qui n'allait pas si bien que ça !
Samsung et Apple qui se font la guerre ,sur font de droit d'auteur face a l'ouverture et a l'expansion du marché de la Chinois!
Mais ,s'il y a bulle technologique ,ce sera Microsoft,Apple,Google qui en ressortirons gagnant !
Le site «social» de bons de réduction Groupon, le réseau social professionnel LinkedIn ou encore le site internet de critiques et recommandations Angie's List: ces sociétés, toutes entrées en Bourse en 2011, cotent désormais tout près voire en dessous (dans le cas de Groupon) de leur cours d'introduction en Bourse.
Pour l'analyste Lou Kerner, spécialiste du secteur internet et des entreprises non cotées chez Liquidnet, «Groupon illustre vraiment la difficulté de fixer le prix d'une entreprise fondée sur un modèle d'affaires balbutiant».
«C'est une gifle pour les banques (qui ont piloté l'opération), et pour la compagnie, qui a tenu à aller à l'autel de la Bourse alors qu'aucune raison ne l'y obligeait», ajoute M. Kerner, un phénomène qui selon lui rappelle la première vague internet de 1994-99.
«Les valorisations (de la première vague internet) ont longtemps grimpé, jusqu'à atteindre les proportions d'une bulle», rappelle M. Kerner, et aujourd'hui les investisseurs sont nerveux, se demandant à quelle stade de cette vague on se trouve actuellement.
«Nous allons avoir une nouvelle bulle, la question c'est de savoir si nous sommes dans la bulle, ou si nous en sommes aux débuts» du développement du nouveau secteur des médias sociaux, ajoute-t-il. «Les investisseurs essaient de comprendre si on en est à 2000 (la date de l'éclatement de la première bulle internet, NDLR), ou à 1998».
Mais pour lui, il n'y a pas de quoi s'affoler pour Facebook, bien «plus mûr» que Groupon. Facebook est «dans une classe à part», comme Google et Amazon l'étaient déjà pour leur entrée en Bourse, estime M. Kerner, qui juge plausible la valorisation à 100 milliards de dollars avancée par les médias.
D'autres spécialistes des entrées en Bourse notent aussi que des facteurs techniques expliquent la reculade de valeurs toutes jeunes.
«Par définition les entrées en Bourse sont plus risquées que des valeurs qui ont un plus long historique d'échanges, donc quand le marché est instable comme c'est le cas récemment, les investisseurs vendent souvent leurs positions les plus risquées en premier», note Lise Buyer, fondatrice de la société VClass Group, qui conseille les sociétés se préparant à entrer en Bourse.
Un mouvement qui pourrait être accentué par le toilettage des portefeuilles à l'approche de la fin de l'exercice, selon elle.
Elle note aussi le rôle de la spéculation: «il est très possible qu'il y ait eu beaucoup de spéculateurs ayant investi dans l'action (Groupon), ce qui est souvent le cas avec les entrées en Bourse de marques grand public».
«Pour Groupon et Angie's List, je crois que de nombreux investisseurs considéraient que c'était une opération rapide pour une "intro" sexy, et pas des investissements de long terme», analyse aussi Nick Einhorn chez Renaissance Capital, cabinet spécialisé dans les entrées en Bourse.
Et puis il note l'effet boule de neige: «si une nouvelle valeur, comme Groupon, tombe sous son cours d'entrée en Bourse, les investisseurs considèrent que c'est un signal négatif et cherchent à s'en débarrasser».
Le cas de LinkedIn serait un peu différent, et s'expliquerait par la mise sur le marché de titres supplémentaires à la mi-novembre: «je crois que le titre souffre de l'aversion au risque comme les deux autres, mais il y a aussi un élément d'offre et de demande», estime M. Einhorn.
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