Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé Blu-ray 4K. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Blu-ray 4K. Afficher tous les messages

mercredi 1 décembre 2021

Le stockage 5D XXL sur du verre: 500To rien de moins ,mais gravé en 60 jours ;-)

 

 Le stockage 5D XXL sur du verre: 500To rien de moins ,mais gravé en 60 jours ;-)

10 000x la densité d'un Blu-Ray, jusqu'à 500 To, vivement le stockage 5D !

Stéphane Ficca
Spécialiste hardware & gaming
03 novembre 2021 à 08h50

 

Optical Society n'est pas peu fière de dévoiler sa dernière trouvaille dans le stockage de données.

Un support qui permet de stocker 10 000 fois plus d'informations qu'un Blu-Ray.

Toute une vie numérique sur un support CD ?

Une équipe de recherche est parvenue à mettre au point un nouveau stockage optique capable d'accumuler pas moins de 500 To sur un volume en verre. Une capacité de stockage 10 000 fois supérieure à celle d'un Blu-Ray classique.

Outre sa capacité XXL (de 500 000 Go), ce nouveau support de stockage aurait également l'avantage de se montrer extrêmement fiable, avec un support optique qui pourrait durer plusieurs milliards d'années. Un stockage qui aurait également la capacité de résister à des chaleurs extrêmes. Ce nouveau support pourrait être utile pour le stockage de données à long terme des archives nationales, des musées, des bibliothèques ou encore des organisations privées.

La nouvelle solution profite du stockage 5D, soit l'inscription d'informations sur une surface en verre nanostructuré à l'échelle microscopique. Un stockage de type 5D, dont les (microscopiques) points de données changent la polarisation de la lumière.

Une technologie 5D optimisée, qui a permis aux chercheurs d'inscrire des données à une vitesse de 230 Ko par seconde. Afin d'enregistrer 500 Go, il faut donc compter environ 60 jours. Les chercheurs travaillent maintenant à augmenter la vitesse d'écriture de leur méthode et à rendre la technologie utilisable en dehors d'un laboratoire.

Optical Society explique que la technologie pourra notamment être employée « pour conserver les informations de l’ADN d’une personne ».

Source : Tom's Hardware

dimanche 21 mai 2017

Les graveurs Blu-ray Pioneer Ultra HD



Les graveurs Blu-ray Pioneer Ultra HD avec une lecture 4K, mais une bonne chance de répondre aux exigences du PC
Pioneer a annoncé aujourd'hui une série de nouveaux brûleurs Blu-ray UHD, le premier que nous avons vu les débuts pour le marché des PC. Actuellement, si vous voulez une lecture UHD, vous devez choisir un joueur dédié ou un Xbox One S - Sony PlayStation 4 Pro manque de support UHD Blu-ray, même si la société japonaise a contribué au développement du Blu-ray lui-même.
Le nouveau BDR-S11J-BK et le BDR-S11J-X sont tous deux des lecteurs de 5,25 pouces qui prennent en charge presque toutes les normes de lecture / écriture optiques jamais conçues, y compris: CD-R, CD-RW, DVD ± R, DVD ± R DL , DVD ± RW, DVD-RAM, BD-R SL / DL / TL / QL, BD-RE SL / DL / TL, BD-R LTH). Ils ont également lu des CD, des DVD, des BD et des films Blu-ray UHD. Les deux lecteurs disposent d'un tampon de 4 Mo pour une protection contre le dépassement et supportent les vitesses de gravure 16x sur les supports Blu-ray standard.
Pioneer affirme que le BDR-S11J-X contient du matériel supplémentaire pour assurer une lecture audio de haute qualité, mais les deux lecteurs prennent en charge les logiciels PureRead 4+ et Pioneer PureRead en temps réel. Les spécifications exactes sur l'une ou l'autre norme sont difficiles à trouver car la langue maternelle est japonaise, mais Pioneer affirme que les deux technologies sont particulièrement utiles lors de la lecture de disques audio endommagés.4K UHD lecture Blu-ray ... si vous répondez aux exigences
Si vous avez suivi notre couverture des exigences de diffusion Netflix pour la vidéo 4K et les mises à niveau matérielles significatives dont la plupart des systèmes nécessiteraient, vous savez que les créateurs de contenu ont cessé leur tâche pour rendre le streaming 4K aussi difficile que possible. Seul le matériel Intel Kaby Lake de la septième génération est compatible avec le streaming 4K et il semble qu'un ensemble d'exigences similaires soit en place pour le support UHD Blu-ray.
Pioneer_BDRs
Afin de jouer aux rayons Blu-ray UHD, votre système doit prendre en charge AACS 2.0 et les Extensions de logiciels Guard (SGX) d'Intel. Vous aurez besoin d'un logiciel pour lire le disque lui-même (CyberLink dispose d'une solution de logiciel mise à jour pour être expédiée prochainement) et d'un GPU compatible HDMI 2.0a et HDCP 2.2. AACS 2.0 doit également être implémenté dans le pilote GPU, et aucun pilote GPU autonome actuel n'a cette fonctionnalité. Enfin, vous avez besoin d'un téléviseur 4K avec le support HDMI 2.0a et HDCP 2.2 également.
C'est un ordre élevé. Aucune puces Intel avant que Skylake ne supporte SGX, et juste posséder une carte Skylake n'est pas suffisant - beaucoup de tableaux de travail n'ont jamais mis en place la fonctionnalité et ne la supporte pas dans UEFI. L'exigence de support de HDCP 2.2 est également douteuse, car toutes les cartes Intel ne supportent pas cette norme non plus.
En théorie, la situation de lecture UHD Blu-ray devrait être meilleure que la situation de transmission 4K, car au moins 6 et 7ème génération des chips Core sont tous les deux pris en charge. En pratique, il semble y avoir autant de confusion et de problème. Le support est limité à des SKU spécifiques et à des cartes mères avec des fonctionnalités particulières, et la dépendance aux graphiques intégrés pour le support de décodage signifie que vous ne pouvez pas utiliser le Blu-ray UHD avec n'importe quel système HEDT Intel (HEDT se réfère aux puces E-class d'Intel - Sandy Bridge- E, Ivy Bridge-E, Haswell-E, etc.).
Pendant des années, il y a eu un push-pull entre les pirates de contenu et l'industrie de la production de contenu, les amateurs respectant la loi généralement pris au milieu. Pendant des années, le côté de la consommation de contenu de l'entreprise a prévenu que si la technologie devenait trop draconienne, les gens ne l'utiliseraient plus. Cela semble être le moment où nous sommes arrivés. Étant donné la vitesse de l'escargot des cycles de rafraîchissement de PC ces jours-ci, le support de streaming 4K prendra 3-5 ans pour s'établir sur le marché, alors que la lecture Blu-ray UHD peut ne jamais se produire, grâce à des exigences strictement strictes qui bloquent tout Tout le marché du matériel.
Le BDR-SJ11-BK devrait avoir un prix de 193 $, tandis que le BDR-S11J-X sera une partie de 307 $. Les deux disques seront disponibles au Japon à la fin de février, et ils passeront probablement aux États-Unis par la suite.


REF.:

dimanche 1 mai 2016

Faut-il passer au Blu-ray Ultra HD ? Une expérience de cinéphile au pays de la 4K HDR




 Ça y est, les Blu-ray Ultra HD sont disponibles dans le commerce, ainsi qu'un premier lecteur, signé Panasonic. On pourrait débattre durant des heures des stratégies d'offres des différents éditeurs, ou de celles des constructeurs, dont certains, comme Sony, ont choisi d'attendre avant de lancer leur propre lecteur. A vrai dire, attendre, c'est déjà ce que l'on fait sur Clubic depuis un moment.

Maintenant que le lecteur UB900 de Panasonic est disponible dans le commerce - à un tarif de 900 euros, annonçons tout de suite la couleur, même si Samsung en sort un à 500 euros dans la foulée -, il est temps de se poser cette question : y a-t-il un intérêt véritable à passer à la caisse pour faire l'acquisition d'un tel équipement ? Pour y répondre comme il se doit, je me suis fait prêter le fameux lecteur, pour quelques jours, par le biais de Panasonic. La marque a insisté pour que l'UB900 soit accompagné par son meilleur ami, le DX900, un écran Ultra HD dernier cri de 65 pouces, dont le prix avoisine les 5 000 euros aujourd'hui. Je n'ai pas complètement compris pourquoi cette insistance au début, disposant moi-même d'un téléviseur 4K de marque Philips. J'ai rapidement saisi l'intérêt, cependant, comme vous pourrez le découvrir dans mon essai.


Un profil cinéphile


L'angle de cette expérience est plus orienté cinéphile que technophile. Il n'était pas question durant mes essais de décortiquer la dimension technique du lecteur, mais plus de donner mes impressions en tant qu'amoureuse du cinéma dotée d'une large bluraythèque. Du passage de la VHS au DVD, il n'y avait pas photo quant au gap de qualité, et les bandes enregistrables ont, sauf dans le cas de raretés absolues, rapidement été abandonnées. Du passage du DVD au Blu-ray, à condition d'être équipé correctement - c'est-à-dire avec un lecteur de BD doté de l'upscaling de DVD -, le gap était moins flagrant, du fait qu'on restait dans le numérique. Evidemment, essayer le Blu-ray, c'était l'adopter, mais ça ne justifiait pas nécessairement de racheter absolument tous ses films possédés en DVD dans ce nouveau format. De toute façon, certains contenus - notamment des séries - n'ont jamais passé le cap du HD.

Logo Blu-ray Ultra HD

Aujourd'hui, alors que les téléviseurs Ultra HD commencent à s'étendre progressivement dans les gammes des constructeurs, et qu'on parle beaucoup de technologies d'optimisation de l'image comme le HDR, les Blu-ray Ultra HD pointent le bout de leur nez. Pour l'heure, les éditeurs ne prennent guère de risques, et mélangent quelques nouveautés avec du fond de catalogue. Le tout, sur fond de polémique d'usage de Master 2K pour des Blu-ray censés être en 4K.

Le futur est déjà là


Compte tenu du fait que le seul lecteur actuellement sur le marché est le UB900 de Panasonic, y a-t-il un authentique intérêt à se lancer, si l'on possède déjà un téléviseur Ultra HD ? Et si l'on décide de se lancer, faut-il envisager le rachat en BD UHD de certains films déjà possédés en Blu-ray ? Autant de questions qui m'ont animée pendant que je contemplais la magistrale télé de Panasonic installée sur le sol de mon salon, juste devant mon propre téléviseur, un PUS7909 de 49 pouces de chez Philips, Ultra HD, mais sans HDR, qui allait me servir de point de comparaison.

Panasonic dx900 header 792x509

Ceci est le DX900, malheureusement pas chez moi.

Résumons : je suis une cinéphile, dotée d'une large Bluraythèque, équipée avec du matos honnête mais pas haut de gamme. On m'a prêté l'une des Rolls Royce de la télé 4K, avec le premier lecteur BD UHD du marché, et le Blu-ray UHD que j'ai à ma disposition est The Amazing Spider-man 2 qui repose sur un authentique Master 4K. Pour savoir si tout ça m'a envoyé du rêve, passons à la page suivante.
 

La base : le lecteur


Disposer d'un DX900 pour cette expérience avait surtout pour intérêt de faire une comparaison avec/sans HDR, par rapport à mon équipement actuel. Je passe donc cette étape d'installation - qui se résume davantage à de douloureuses anecdotes de montage dans un espace réduit, qu'à de réels enjeux techniques.

Le lecteur UB900 fait partie de ce qui se fait de mieux aujourd'hui, et pour cause : il lit les Blu-ray Ultra HD bien évidemment, et il est rétrocompatible avec les Blu-ray y compris 3D et les DVD, dont il gère l'upscaling vers la 4K. Forcément, upscaler un DVD sur une télé qui affiche du 2160p n'est pas très heureux, mais c'est possible grâce au processeur 4K High Precision Chroma qu'embarque la bête. Il est également connecté, ce qui lui permet d'accéder à des services comme YouTube et Netflix, dont il a la certification. Enfin, il prend également en charge la plupart des codecs du marché (MKV, AVI, DivX, WMV) et accepte en prime les vidéos en 4K encodées en H264 ou en HEVC. Elles peuvent être lues par l'intermédiaire d'une clé USB, ou en DLNA.

Panasonic UB900

Est-ce que tout ça justifie le prix du lecteur ? Pas tout à fait : il faut également lorgner du côté du son pour comprendre. Outre la prestigieuse certification THX, l'UB900 embarque notamment une sortie audio analogique 7.1 associée à des composants haute fidélité (haute résolution jusqu'à 192 kHz sur 32 bits et DSD jusqu'à 5,6 MHz) et deux sorties HDMI 2.0a qui permettent de séparer les flux audio et vidéo. Parmi les formats pris en charge, on trouve les DSD, ALAC, FLAC, AAC, WAV et WMA.

Panasonic UB900

Tout cela inclut forcément de disposer d'un ensemble Home Cinema à brancher sur le lecteur. Du haut de gamme pour du haut de gamme, en somme. Disposant d'un ampli directement branché en optique sur mon téléviseur, je ne peux pas expérimenter tout le potentiel de ces 900 euros de matériel. Je m'en remets donc à une installation finalement très simple... aussi simple que pour n'importe quel lecteur.

Panasonic UB900

L'installation du UB900


Au déballage du lecteur, on constate que Panasonic a le bon goût de fournir un câble HDMI 2.0, l'évolution de la norme HDMI qui englobe tout un tas de caractéristiques liées à l'Ultra HD. Cela comprend notamment une bande passante de 18 Gbps, permettant de faire transiter du contenu vidéo en 2160p à 60 images par seconde. Un câble compatible avec tous les ports HDMI, et surtout, essentiel ici, puisque la sortie du lecteur, tout comme l'entrée du DX900, est du HDMI 2.0a, qui prend en charge le HDR. Il est important de souligner la présence de ce câble, puisque la plupart des lecteurs « standards  » n'en disposent pas, les constructeurs partant généralement du principe que les utilisateurs possèdent déjà des câbles HDMI chez eux. Mais à nouvelles normes, nouvelles règles.

Panasonic UB900

Cela ne veut pas dire que le UB900, à l'instar d'autres lecteurs BD UHD qui viendront, comme celui de Samsung, ne peut pas être branché sur une télé qui ne dispose pas d'entrées HDMI 2.0a. Il est bien évidemment possible de le brancher sur un modèle de téléviseur, à l'image de mon écran Philips UHD, doté de ports HDMI 1.4. Néanmoins dans ces conditions, le HDR ne sera pas de la partie. Et le HDR est présenté comme l'un des principaux intérêts des BD UHD - mais j'y reviendrai.

Une fois le lecteur installé, ce dernier reconnait automatiquement le téléviseur au premier allumage pour accorder correctement ses paramètres par défaut. Le menu de réglages s'avère très complet et bien que tout soit réglé en automatique à la base, il est possible d'effectuer des paramétrages manuels ou de désactiver purement et simplement certaines fonctions.

Panasonic UB900

Maintenant que tout est en place, il est temps de mettre une galette dans le lecteur.


L'essentiel : le contenu


On a bien compris que l'UB900 était beaucoup plus qu'un simple lecteur de Blu-ray UHD, mais comme c'est quand même ce qui nous intéresse dans cette expérience... j'ai commencé par mettre un Blu-ray normal dedans. En l'occurrence, le Blu-ray de The Amazing Spider-man 2, tout simplement parce qu'il s'agit aussi du film dont je dispose en BD UHD. Paradoxalement, Sony est le seul éditeur à avoir répondu présent pour cette expérience, alors que ce sont ses disques qui sortent parmi le plus tard sur le marché français.

J'ai donc commencé par visionner le début du film en Blu-ray mis à 'échelle en 4K par le lecteur. Pas grand-chose à dire quant à la qualité d'image, très bonne, très fluide. Pas grand-chose à dire également concernant la colorimétrie et le contraste, dont l'apport vis-à-vis de mon téléviseur Philips et mon lecteur de Blu-ray standard - la PS4 - ne me saute pas particulièrement aux yeux. Mais ce visionnage express avait surtout pour but de me rafraîchir la mémoire, pour passer au même film en BD UHD.


The Amazing Spider-man 2


Cherchez le pixel


L'autre intérêt du BD UHD est d'avoir une image en 4K sur le disque, ce qui, forcément, évite la mise à l'échelle forcée sur un écran 4K. L'upscaling des Blu-ray est néanmoins convaincant et même en approchant son nez de l'écran, il est difficile de discerner les pixels. Seul subsiste le grain cinématographique.


Une précision sur ce point : la plupart des écrans 4K présents sur le marché disposent d'un processeur qui optimise l'upscaling d'une source Full HD vers une définition Ultra HD. Un argument mis en avant très tôt par les constructeurs, pour une raison simple : il existe actuellement peu de contenu natif en Ultra HD. Outre les éventuels films de vacances filmés au caméscope 4K, certains contenus sur Netflix ou sur YouTube, la plupart des contenus que les possesseurs d'un écran Ultra HD visionnent, ne sont pas en 4K. De fait, l'upscaling de Blu-ray standard n'est pas un argument suffisant pour pousser à l'achat d'un lecteur UHD, pour la simple raison que l'écran de télé lui-même peut faire le boulot. C'est plutôt du côté du HDR, le high dynamic range, de plus en pus vanté par les constructeurs de télé et certains producteurs de contenus - dont Netflix -, qu'il faut se tourner.


Le HDR, technologie subtile


Le constat général, c'est que l'apport du HDR est tantôt subtil, tantôt évident. Tout dépend des scènes et des plages de couleurs. C'est surtout flagrant lorsqu'on compare l'image du BD UHD à celle du BD : on constate effectivement des couleurs plus vives, plus naturelles, ce qui est plus agréable à regarder. Paradoxalement, étant donné que c'est plus naturel, on a le sentiment d'être devant quelque chose d'évident, et ça n'est pas spécifiquement choquant au final.

Comparo spidey

Malgré la qualité faible de la capture, on voit la différence de couleurs et de luminosité entre le Blu-ray upscalé et le Blu-ray Ultra HD.

Le résultat se ressent dans des scènes très contrastées ou dans d'autres, où la lumière semblait « brûler » l'image sur Blu-ray. The Amazing Spider-man 2 est un exemple intéressant car dès le début du film, on peut constater une nette différence de colorimétrie dans le ciel, avec une luminosité plus réaliste sur un BDHD avec lequel le HDR prend tout son sens. Une fidélité que le Blu-ray, même upscalé par le lecteur de Panasonic, n'arrive pas à restituer. Dans certaines scènes sombres, c'est encore plus évident : la luminosité est brûlée sur le Blu-ray, malgré les efforts d'upscaling du lecteur, alors qu'elle est plus douce, plus naturelle, sur le Blu-ray Ultra HD. Ce qui ne choquait pas au simple visionnage du BD devient alors un défaut gênant quand on découvre la même scène avec prise en compte du HDR.

On note cependant que si l'on désactive le HDR sur l'UB900 et qu'on lit le Blu-ray UHD dans cette configuration, l'image semble différer assez peu d'un visionnage avec HDR. Il existe certes des subtilités, mais elles sont très, très infimes. Sur ce point, le travail du téléviseur DX900 joue forcément énormément. Il est possible d'effectuer des réglages spécifiques sur ce téléviseur, mais cela reviendrait à volontairement dégrader l'image, ce qui n'a pas réellement de sens.


On en revient donc au HDR. Technologie qui est d'ailleurs l'un des seuls points mis en avant sur la jaquette du BD UHD de The Amazing Spider-man 2 : Sony ne recommande pas uniquement de disposer d'un lecteur UHD, mais insiste bien sur le fait qu'il faut disposer d'une « TV 4K UHD avec HDR ».

HDR


La nécessité d'un équipement complet


Mon expérience est donc assez mitigée. D'un côté, un comparatif poussé entre l'image d'un BD standard - en Full HD et sans informations HDR, upscalé par le lecteur de Panasonic -, et l'image d'un BD UHD, - avec tout ce qu'il faut tournant sur le même lecteur -, met effectivement en avant une évolution flagrante de la finesse des détails et de contrastes bien plus naturels. Dans un visionnage sans comparatif, seul un œil entraîné et connaissant bien le film en question saura assurément mettre le doigt sur l'évolution offerte par le HDR.

Comme il s'agit très clairement de l'apport le plus flagrant de ce nouveau format de Blu-ray, il va sans dire que l'expérience sur un téléviseur UHD qui ne prend pas en charge le HDR est nettement moins intéressante. Sur mon téléviseur Philips, je remarque bien sûr une image plus précise en raison de la multiplication par 4 de la définition de l'image, qui est nativement en 4K sur le disque prêté par Sony. Mais cela justifie-t-il d'acquérir un lecteur UHD à plusieurs centaines d'euros ? Sincèrement, je ne pense pas. D'autant que, rappelons-le, la plupart des premiers disques commercialisés - sauf chez Sony - ne sont pas en 4K natif, mais eux-mêmes upscalés, ce qui signifie qu'on paie dans ce cas plein pot pour un film dont le master intermédiaire a été travaillé en 2K et ensuite upscalé en 4K. En dehors de l'argument HDR, il n'y a pas d'intérêt à repasser à la caisse.

Blu-ray Ultra HD de The Revenant

Aujourd'hui, Sony est le seul studio d'Hollywood à maîtriser toute la chaîne de production cinématographique en 4K, du fait de ses engagements à la fois en tant que producteur, constructeur et distributeur de contenu. C'est le seul éditeur qui, aujourd'hui, propose réellement des BD UHD en 4K natif. Cela signifie que j'ai pu réaliser mes essais avec une galette réellement significative. Ça n'aurait pas été le cas avec n'importe quel disque de n'importe quel éditeur.

Avec HDR, ou rien


En 2016, la plupart des téléviseurs UHD haut de gamme, ainsi que certains modèles de milieu de gamme, sont vendus avec la prise en charge du HDR. On peut clairement dire que le HDR, c'est la nouvelle 3D. D'ailleurs, alors que la plupart des premiers BD UHD vendus dans le commerce font figurer les mérites du HDR sur leur jaquette - à l'avant des boîtiers chez Fox, à l'arrière chez Sony -, aucun d'eux ne propose une version en 3D du film qu'il contient.

Samsung UBD-K8500

Par conséquent, si vous disposez, comme moi, d'un téléviseur Ultra HD qui n'est pas compatible avec le HDR, acquérir un lecteur de Blu-ray Ultra HD est loin d'être une urgence. Des prix élevés - le lecteur de Samsung est annoncé à 500 euros -, un catalogue de disques encore pauvre, pour un tarif de 30 euros par film, et un apport de qualité existant, mais pas forcément essentiel, autant d'arguments qui donnent envie d'attendre que tout cet écosystème se développe.

Cependant, si vous disposez ou comptez acquérir un téléviseur Ultra HD compatible HDR dans les prochains mois, alors la question se pose différemment. Acheter un lecteur de BD UHD s'avère, dans cette logique, bien plus cohérent.

Une évolution en douceur, ou la magie du combo


Dans tous les cas, ce tête-à-tête de plusieurs heures avec Spider-man m'a confortée dans l'idée que je me faisais à la base de ce nouveau format : le gap est trop peu flagrant entre BD et BD UHD pour que je voie l'intérêt de racheter des Blu-ray Ultra HD pour remplacer des Blu-ray... sauf, éventuellement, pour une petite poignée de films. Et encore. Lorsqu'on s'acharne à chercher les différences, on les voit. Mais de là à dire qu'après avoir vu un film en 4K HDR, on ne peut plus le revoir en Full HD ou upscaling 4K ensuite, il y a un fossé.

La solution se trouve peut-être dans l'habile stratégie marketing mise en place depuis plusieurs années par les éditeurs de Blu-ray et DVD. Ces derniers proposent en effet, depuis l'arrivée du format HD sur le marché, des combos qui contiennent plusieurs formats de disques. Blu-ray + DVD voire Blu-ray 3D + Blu-ray pour des éditeurs comme Disney. Désormais, les éditeurs misent sur des combos Blu-ray UHD + Blu-ray, permettant ainsi aux cinéphiles de faire l'acquisition d'un format lisible sur une platine Blu-ray ou une console de jeux, et de disposer du nouveau format, en attendant de changer de lecteur. Accessoirement, cette nouvelle tendance enterre un peu plus le format 3D, qui disparaît complètement de l'offre.

Blu-ray UHD

Encore faut-il être prêt à payer 30 euros pour une nouveauté - excluons d'emblée les fonds de catalogue. Des éditeurs comme la Fox vont commencer à dégainer rapidement : un combo pour Deadpool est prévu le 17 juin prochain, pour ne citer qu'un exemple. Les lecteurs, eux, vont se compter sur les doigts d'une main cette année, et c'est sans nul doute en 2017 que plusieurs modèles commenceront à tirer les prix vers le bas.

De mon point de vue, rien ne presse. Si l'on peut s'y préparer en douceur, en investissant dès maintenant dans l'achat de quelques galettes en UHD, on est davantage face à une évolution que face à une révolution. Il n'est donc pas l'heure de se ruiner.

samedi 26 mars 2016

Panasonic DMP-UB900 : Le test du premier lecteur Blu-ray 4K du marché




Panasonic DMP-UB900 : on a testé le premier lecteur Blu-ray 4K du marché
 
Panasonic

L’ultra haute définition, tous les constructeurs en parlent, mais rares sont les sources qui permettent d’en profiter. Nous avons testé l’une des seules platines Blu-ray 4K disponibles, la Panasonic DMP-UB900 avec l’un des rares Blu-ray 4K HDR disponible.

Le Blu-ray 4K Ultra HD arrive à grands pas ! Les premiers disques seront disponibles en France à la fin du mois de mars et deux constructeurs, Samsung et Panasonic, se préparent à lancer leurs lecteurs en avril. Nous avons pu tester en avant-première le modèle haut de gamme de Panasonic baptisé DMP-UB900, annoncé à 899 euros. Le constructeur nous a par ailleurs livré un téléviseur 4K de la gamme DX900 (ici en 65 pouces) et Sony nous a livré un de ses premiers Blu-ray 4K Ultra HD : le film The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros. Voici nos premières impressions.

Le plein de connecteurs

Pas trop encombrant (43 x 7 x 20 cm), le lecteur bénéficie d’une conception soignée, mais il faudra faire attention aux traces de doigts en raison de son revêtement.
La façade bascule pour révéler le tiroir du disque, mais aussi un port USB 2.0 et un lecteur de cartes mémoire SDXC. Dommage que Panasonic n’ait pas opté pour de l’USB 3.0 car nous avons constaté des saccades lors de la lecture d’une vidéo 4K à partir d’une clé USB.
Lionel Morillon -
Panasonic a soigné la connectique avec une multitude de prises à l’arrière. Citons entre autres deux ports HDMI, dont un peut se servir pour connecter un ampli Home Cinéma, ainsi que des sorties audio 7.1 analogiques, coaxiale et optique. Une prise réseau Gigabit Ethernet est également de la partie, mais il est possible de s’en passer car le lecteur dispose également d’une interface Wi-Fi compatible avec les derniers réseaux en date (802.11a/b/g/n/ac).
Lionel Morillon -
Notons la présence du logo THX 4K Source qui indique que le DMP-UB900 bénéficie de la certification de la société fondée par George Lucas, gage d’une qualité d’image optimale en 4K. Pour traiter la vidéo, Panasonic utilise un processeur maison, le High-Precision Chroma, qui prend en charge des fonctions sophistiquées et essentielles. C'est le cas par exemple de la conversion du codage des couleurs. Celui-ci pouvant être différent entre un téléviseur 4K et le Blu-ray 4K Ultra HD, le processeur se charge d'adapter au mieux le signal pour que l'image soir la plus belle possible. Autre traitement très important assuré par la platine : l'upscalling. Si ce terme est de plus en plus connu, rappelons qu'il s'agit de la technologie permettant d'améliorer la qualité d'un Blu-ray Full HD pour que l'image soit la plus belle possible sur un téléviseur 4K. Nous reviendrons plus loin sur ce traitement.
Lionel Morillon -

Une image 4K d’excellente qualité

Le lecteur de Panasonic démarre rapidement (environ 6 s) et il nous a fallu attendre environ 50 secondes pour voir apparaître le menu du film, un temps raisonnable comparé aux Blu-ray actuels. Il est difficile de se faire une idée précise sur la lecture d'un seul film, mais l’image 4K de The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros est de qualité.
Ce Blu-ray 4K Ultra HD, en particulier, bénéficie d’un espace colorimétrique plus important (BT.2020) et du traitement HDR (High Dynamic Range) qui permet d’augmenter considérablement le niveau de détail dans les zones sombres et les zones lumineuses (luminance de 1000 à 10000 cd/m² selon le constructeur). Ainsi, l’image est plus précise, plus lumineuse, avec des couleurs plus détaillées. Il est difficile d’illustrer ce gain de qualité en photographiant un téléviseur, mais la photo ci-dessous donne un exemple de l'excellent rendu des couleurs et des lumières. La plage dynamique est excellente, les zones d'ombres bien débouchées, sans saturée les zones lumineuses.
Lionel Morillon et Sony -
 Dans la photo qui suit, c’est le niveau de détail et de couleur du costume de Spider Man qui est magnifié par le Blu-ray 4K Ultra HD. Dans l'ensemble, la plage dynamique est excellente, les zones sombres bien débouchées, sans saturer les zones lumineuses.
Lionel Morillon et Sony -
En revanche, certaines personnes critiqueront l’image en invoquant la présence de bruit sur l'image. Cela n’est aucunement un défaut, mais simplement le grain de la pellicule 35 mm qui se révèle nettement plus visible en 4K.
Ce défaut devrait être présent sur d'autres titres numérisés depuis une pellicule. Il faudra attendre des titres tournés directement en numérique 4K pour avoir une image parfaitement nette... parfois qualifiée d'artificielle par les puristes. Pour exemple, le film Chappie, a lui été tourné intégralement numérique.
Faute d’équipement Home Cinéma, nous n’avons pas pu évaluer la qualité audio (qui sera là encore dépendante de la source de captation), mais le disque de Sony comportait une piste audio Dolby Atmos, hélas uniquement pour la langue anglaise.
Lionel Morillon -

Attention à la norme HDMI

Pour profiter pleinement des Blu-ray 4K Ultra HD, il faut que le lecteur ET le téléviseur soient dotés de prises HDMI répondant au standard 2.0a. Seul celui-ci autorise la transmission des données HDR. Notre duo comprenant la platine DMP-UB900 et le téléviseur 4K DX900 de Panasonic. En outre, le constructeur nous a fourni un câble HDMI portant les mentions 4K et 18 Gbps. Les utilisateurs d’un téléviseur 4K doté de ports HDMI 1.4 peuvent connecter le lecteur avec une diffusion 4K, mais seront limités à 30 images par seconde (la norme 2.0 permet 50 ou 60 images par seconde) et ne pourront pas bénéficier de la fonction HDR.
Lionel Morillon -

Un upscaling très satisfaisant

Outre des tests de lecture avec le Blu-ray 4K Ultra HD fourni par Sony, nous avons aussi testé le lecteur avec un film Blu-ray standard et même avec un DVD Vidéo. La bonne surprise vient du système de conversion en 4K qui se révèle très efficace et permet de regarder dans de bonnes conditions les vieilles galettes. Il ne sera donc pas nécessaire de renouveler toute sa médiathèque DVD et Blu-ray.
Lionel Morillon -

Pas de fonction de protection Cinavia … pour l’instant

Tous les lecteurs Blu-ray sont équipés d’une fonction de protection anti piratage nommé Cinavia. Sur certains films, un filigrane est présent dans la piste audio pour indiquer que le son vient d’un Blu-ray ou d’une salle de cinéma. Si le lecteur détecte le filigrane lors de la lecture d’un fichier vidéo, la protection se déclenche, coupe le son, voire stoppe net la lecture. Nous avons fait un test avec une vidéo piratée comportant le filigrane et la protection ne s’est pas activée. Néanmoins, Cinavia est bien mentionné dans le manuel d’utilisation et sera surement présent dans les modèles commercialisés.

Un lecteur totalement connecté

Nous l’avons dit plus haut, le DMP-UB900 est doté d’interfaces réseau Gigabit Ethernet et Wi-Fi. Un coup d’œil sur la télécommande révèle la présence de quatre touches pour accéder directement aux périphériques DLNA, par exemple un NAS, ainsi qu’à la fonction Miracast pour afficher sur un téléviseur l’écran des smartphones et des tablettes Android.
Lionel Morillon -
Deux autres touches de la télécommande donnent directement accès à des services Internet, ainsi qu’à Netflix dont certaines séries sont diffusées en 4K pour les abonnés à l'offre Premium à 12 euros par mois.
Outre Netflix, le magasin de Firefox OS offre de nombreux services gratuits, dont Twitter, Dailymotion, Picasa et YouTube (le lecteur accepte la diffusion 4K de YouTube). Arte, NRJ et Euronews sont également de la partie, ainsi qu’une multitude de jeux gratuits. Notez également que nous avons d'ores et déjà prévu de vous en dire plus sur cette interface Firefox OS, concurrent d'Android TV. Pour l'heure, disons que l'interface est globalement fluide et plutôt intuitive.
Lionel Morillon -
Nos premières impressions du lecteur Blu-ray 4K Ultra HD sont plutôt positives avec une image plus détaillée, mais aussi une meilleure restitution des couleurs et des contrastes que ce que peut offrir un lecteur Blu-ray traditionnel. Bien entendu, il faut que le téléviseur 4K soit à la hauteur et la restitution sera différente selon les films en espérant les studios soignent le transfert de leurs films vers ce nouveau format.
Evidemment avant de vous lancer dans un achat compulsif de la platine, il est peut-être plus judicieux d'attendre que la UBD-K8500 de Samsung soit disponible, pour comparer les deux modèles.
 Prix : 899 euros

Source.:

mardi 1 mars 2016

Ça va être difficile de pirater les Blu-ray 4K




Pourquoi il va être difficile de pirater les Blu-ray 4K


Les nouveaux Blu-ray 4K sont tellement bien protégés que l'éditeur de DVDFab a annoncé que son logiciel ne permettra pas de les copier.

Pour protéger les CD, DVD et Blu-ray contre la copie, les majors du disque et du cinéma y implantent des protections… que des logiciels permettent de contourner. Mais la toute dernière DRM en date, celle des nouveaux Blu-ray 4K, pourrait résister un peu plus longtemps que celle des précédents supports.
Pour commencer, SlySoft, l’un des éditeurs de logiciels permettant de passer outre ces protections anticopie, a tiré sa révérence. Actions juridiques d’ayants droit et pressions internationales ont fait plier l’éditeur après treize ans d’existence.
Ensuite, son principal concurrent, Fengtao Software, l’éditeur de DVDFab, annonce dans un communiqué que la prochaine version de son logiciel ne permettra pas de passer outre la protection des Blu-ray 4K. Il y explique que cette dernière existe en deux versions et que l'une d'elles comporte une fonction avancée, l’AACS 2.0 Enhanced, rendant nécessaire une connexion à Internet lors de la première lecture d’un Blu-ray UHD afin de récupérer une clé. Par ailleurs, poursuit l’éditeur, le contenu 4K ne sera complètement accessible qu’en présence d’une autre protection (HDCP 2.2) et les lecteurs seront munis d’une fonction capable d’authentifier les contenus.
Toutes ces raisons font que ses produits ne permettront pas le décryptage des mesures anticopie incluses dans ces Blu-ray, conclut Fengtao Software. Mais les raisons de cette prise de position ne sont sans doute pas que techniques.

Sous la pression de la justice

L’entreprise, basée en Chine, est en conflit avec le même groupe représentant des studios et leurs partenaires technologiques que SlySoft et a fait l’objet en 2014 d’une injonction d’une cour de justice pour violation du Digital Millenium Copyright Act, loi adoptée en 1998 pour protéger la propriété intellectuelle qui permet notamment d’interdire le contournement des technologies utilisées pour protéger les documents assujettis au droit d'auteur.
Argumentant que cette loi ne pouvait s’appliquer au monde entier, l’entreprise chinoise espérait renverser le jugement en 2015. Mais sa condamnation a été confirmée par une cour new-yorkaise en dépit de la promesse de ne plus proposer le logiciel à des clients américains.
Reste que si SlySoft et Fengtao Software ne permettent pas de copier ces supports, d’autres proposeront tôt ou tard et officiellement ou non, des outils pour passer outre l’AACS 2.2. L’entreprise chinoise en est persuadée.
Source :
TorrentFreak