Piratage: Victimes dans l’informatique et l’agriculture
Fresche Solutions
Pirates : NetWalker
Information compromise :
- Renseignements personnels d’employés
- Renseignements sur des clients
Cette firme montréalaise de logiciels pour entreprises est la plus récente victime québécoise de cyberpirates qu’a repérée notre Bureau d’enquête.
Sur son blogue dans le dark web, le gang NetWalker menace de publier dans deux jours les informations dérobées. Pour montrer son sérieux, il présente une liste de dossiers de clients trouvés dans des serveurs de Fresche et une copie du passeport du fondateur.
« Nous avons récemment subi un cyberincident qui a ciblé certains de nos anciens serveurs », écrit Mathieu Alarie, chef des ressources humaines chez Fresche.
Une firme de cybersécurité enquête sur l’intrusion.
« Certains renseignements personnels d’employés ainsi que certains renseignements concernant des clients pourraient avoir été consultés, écrit Mathieu Alarie. Bien que nous n’ayons pas de preuve de l’utilisation des données, nous avons contacté les employés et les clients concernés afin de leur offrir tout le soutien et les outils nécessaires dans les circonstances. »
Agromart
Pirates : REvil/Sodinokibi
Information sensible retrouvée en ligne :
- Courriels de l’entreprise
- Informations sur des fermiers clients
Le distributeur de semences et d’engrais, surtout actif en Ontario, a refusé de payer une rançon aux pirates en mai.
Selon le site Farmtario, des agriculteurs ont ainsi vu leurs informations personnelles publiées en ligne. Agromart a dû leur offrir des services de surveillance du crédit chez Equifax.
Sollio refuse d’en dire plus « étant donné la sensibilité du sujet ».
« Nous avons communiqué rapidement avec les gens touchés pour leur offrir du soutien et une marche à suivre pour qu’ils puissent surveiller toute activité anormale », écrit la directrice des communications, Anne-Julie Maltais.
Sollio est aussi actionnaire d’Olymel, qui a elle aussi subi une grave attaque informatique en octobre.