Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé crypto-monnaie. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé crypto-monnaie. Afficher tous les messages

mardi 22 novembre 2022

Deuxième plus gros piratage de crypto de tous les temps : 600 millions de dollars d'éther volés à la blockchain de jeux NFT



Deuxième plus gros piratage de crypto de tous les temps : 600 millions de dollars d'éther volés à la blockchain de jeux NFT

Par: Jonathan Ponciano,Équipe Forbes


La semaine dernière, des pirates informatiques auraient violé la plate-forme de blockchain axée sur les jeux Ronin Network et extrait des crypto-monnaies désormais évaluées à plus de 600 millions de dollars, a annoncé la société mardi le 290322, marquant le deuxième plus grand piratage jamais réalisé dans l'espace en plein essor des crypto-monnaies.
Une main sombre et mystérieuse tapant sur un ordinateur portable la nuit

L'attaque est la plus importante depuis un piratage de 600 millions de dollars de la plate-forme Poly Network basée sur la blockchain.


Faits marquants

"Il y a eu une faille de sécurité", a écrit Ronin, une plate-forme blockchain liée à Ethereum pour le jeu vidéo basé sur des jetons non fongibles Axie Infinity, la société a écrit dans un article de blog mardi, ajoutant que le piratage a été découvert aujourd'hui mais s'est produit mercredi. .

Selon Ronin, 173 600 jetons d'éther et 25,5 millions de pièces en dollars, d'une valeur de près de 620 millions de dollars mardi, ont été drainés de sa plate-forme après qu'un attaquant a utilisé des clés privées piratées pour falsifier deux faux retraits la semaine dernière.

La plate-forme a découvert l'attaque après qu'un utilisateur a signalé qu'il n'avait pas pu retirer 5 000 jetons d'éther, d'une valeur de 17 millions de dollars, du réseau mardi matin.

Dans un e-mail, Tom Robinson, scientifique en chef de la société d'analyse blockchain Elliptic, a souligné que le braquage était le deuxième plus gros piratage jamais réalisé, sur la base de la valeur de la crypto-monnaie au moment de l'attaque, soit environ 540 millions de dollars.

Selon Elliptic, seul un piratage de 600 millions de dollars de la plate-forme basée sur la blockchain Poly Network en août est plus important ; ces fonds ont finalement été récupérés après une multitude d'échanges de crypto et les entreprises de blockchain ont commencé à suivre les indices d'identité sur la blockchain.

Dans l'article de blog de mardi, Ronin a déclaré avoir contacté les équipes de sécurité des principaux échanges et de la société d'analyse de chaînes de blocs Chainalysis pour obtenir de l'aide et a temporairement interrompu les transactions sur son réseau "pour s'assurer qu'aucun autre" vecteur d'attaque ne reste ouvert pour que le pirate puisse exploiter toute cybersécurité. vulnérabilités.
À surveiller

Comment la crypto-monnaie volée se déplace sur la blockchain. Selon Ronin, la plupart des fonds piratés sont toujours dans le portefeuille du pirate.
Contexte de la clé

Le piratage de mardi sur Ronin marque l'un des plus gros piratages de l'histoire de la crypto-monnaie et est encore plus important que le piratage de 460 millions de dollars sur l'échange de crypto-monnaie Mt. Gox qui a conduit à la faillite de l'entreprise et à une réglementation accrue dans l'espace naissant il y a environ sept ans. Le président de Securities and Exchange, Gary Gensler, a déclaré à plusieurs reprises que les crypto-monnaies méritaient un examen plus approfondi du gouvernement, en particulier pour aider à protéger les investisseurs. L'année dernière, il a appelé le Congrès à renforcer son autorité sur l'industrie de la crypto-monnaie. "Pour le moment, nous n'avons tout simplement pas suffisamment de protection des investisseurs dans la cryptographie", a-t-il déclaré. "Franchement, à cette époque, c'est plus comme le Far West."
Citation cruciale

"Pour le moment, les utilisateurs ne sont pas en mesure de retirer ou de déposer des fonds sur Ronin Network", a déclaré mardi la société. "Sky Mavis s'engage à faire en sorte que tous les fonds drainés soient récupérés ou remboursés."
Grand nombre

14 milliards de dollars. C'est la somme d'argent que les adresses de crypto-monnaie illicites ont reçue l'année dernière, augmentant de 79 % par rapport à l'année précédente et marquant un record absolu pour la criminalité basée sur la crypto-monnaie, selon la société d'analyse de blockchain Chainalysis, qui a cité l'explosion de l'adoption de la crypto-monnaie traditionnelle comme principal catalyseur.


Par: Jonathan Ponciano


REF.: https://www.forbes.com/sites/jonathanponciano/2022/03/29/second-biggest-crypto-hack-ever-600-million-in-ethereum-stolen-from-nft-gaming-blockchain/?sh=62b1fc842686

mardi 26 juillet 2022

Le monde de la crypto:Investissement de la CDPQ : des clients de Celsius à bout de nerfs témoignent

 

Le monde de la crypto:Investissement de la CDPQ : des clients de Celsius à bout de nerfs témoignent

Économies disparues, vies chamboulées, colère, déception : des clients de Celsius ont pu déposer leurs témoignages devant la cour de la faillite de l’État de New York cette semaine. Ceux-ci offrent un regard inédit sur une des plus spectaculaires implosions du monde de la crypto, et ses conséquences chez de petits investisseurs qui affirment y avoir perdu leur chemise.

En sept mois, soit d'octobre 2021 à mai 2022, les cryptoactifs sous gestion de Celsius sont passés de 27 à 12 milliards de dollars.


« S’il vous plaît, aidez-nous. »

Ainsi se termine une des quelque 40 lettres envoyées par des clients de Celsius au juge Martin Glenn, qui préside aux procédures de faillite déclenchées par l’entreprise le 13 juillet.

Celsius Network agissait comme une banque dans le monde de la crypto. Les clients pouvaient y déposer leurs cryptoactifs et obtenir un rendement annuel pouvant aller jusqu’à près de 19 %. Ils pouvaient aussi obtenir des prêts en cryptomonnaie ou en argent liquide en plaçant leurs cryptoactifs chez Celsius sous forme de garantie.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) avait annoncé participer à une ronde de financement de 400 millions de dollars américains chez Celsius en octobre dernier. Une enquête de Radio-Canada avait déterminé que la participation de la Caisse s’élevait à 150 millions de dollars américains.

Celsius a subitement gelé les retraits de sa plateforme le 12 juin. Depuis cette date, les clients ne peuvent plus retirer leurs cryptoactifs de la plateforme. Le 13 juin, Celsius annonçait se placer sous la protection de la loi sur les faillites dans l’État de New York.

Les lettres adressées au juge Glenn parviennent de partout dans le monde, de la Finlande, en passant par l’Inde, l’Australie, la Belgique et la Corée du Sud. Radio-Canada n’a pas pu trouver de témoignage de clients canadiens, mais certains clients ne précisent pas où ils habitent.

Ces clients estiment aujourd’hui avoir tout perdu et implorent le juge de leur permettre de récupérer leurs fonds.

J’ai 50 ans et suis travailleuse dans le domaine de la santé. Je n’ai pas beaucoup d’économies comparativement à d’autres, mais c’est un montant considérable pour moi et ma famille, écrit une femme qui affirme avoir investi l’équivalent de 19 000 $ US en crypto chez Celsius.

Je suis frustrée, je ne peux pas dormir, mon mari ne sait pas ce qui s’est passé. S’il vous plaît, rendez-nous justice, poursuit-elle.

Un client habitant en Inde assure quant à lui avoir placé quelque 14 000 $ US en cryptoactifs chez Celsius. Ce montant est énorme pour un Indien. L’Indien moyen gagne 5000 $ US par année, dit-il.

Je suis très stressé et je suis suicidaire depuis que Celsius a bloqué les retraits. Je suis le seul gagne-pain de ma famille, poursuit-il.

Une cliente australienne affirme avoir placé des fonds chez Celsius alors qu’elle attendait l’arrivée d’un nouveau bébé.

Je prévoyais retirer mes fonds de Celsius pour m’aider à payer mon accouchement et une opération pour ma tante à la fin juin, mais depuis que [Celsius] a mis les retraits sur pause, je n’ai plus accès à mon argent et ma vie est devenue misérable. Je m’inquiète que mon stress, causé par la situation chez Celsius, n'affecte la santé de mon bébé.

Dans sa lettre au juge Glenn, la cliente a inclus une capture d’écran d’un courriel qu’elle avait envoyé au service à la clientèle de Celsius le 15 juin, suppliant l’entreprise de faire une exception et de la laisser retirer ses fonds.

Pour tenter de convaincre l’agent, elle avait inclus une photo d’une échographie de son bébé.

Un autre client américain, qui avait placé l’équivalent de 40 000 $ à 50 000 $ US en crypto chez Celsius, raconte avoir appris que ses fonds avaient été gelés alors qu’il était au gym.

Je me suis effondré au sol, ma tête dans mes mains, alors que je retenais des larmes. J’ai fait de mon mieux pour aller au travail et voir mes collègues ce jour-là. Il m’était impossible de me concentrer sur mon travail. C’était comme vivre un cauchemar. Toutefois, c’était loin d’être aussi mauvais que quand je suis retourné chez moi et que j’ai dû faire face à ma famille, écrit-il.

Le PDG de Celsius, Alex Mashinsky, lors d'une diffusion sur YouTube, le 22 mai 2022.


Un investissement controversé

En octobre 2021, le PDG de Celsius, Alex Mashinsky, avait affirmé que l’investissement auquel avait participé la Caisse avait donné un coup de pouce à la crédibilité de l’entreprise.

[Ce qui est important], ce n’est pas les 400 M$, c’est la crédibilité qui vient avec les gens qui ont signé les chèques, avait-il déclaré à l’époque.

Quelques mois plus tard, il affirmait lors d’un balado que la due diligence [vérification préalable] de la CDPQ est ce à quoi d’autres gens se fient pour décider si Celsius est une compagnie à qui ils peuvent faire confiance.

C’est le cas d’un client ayant envoyé une lettre au juge Glenn, qui affirme avoir placé l'entièreté de ses économies chez Celsius après avoir constaté la réputation des partenaires d’affaires de l’entreprise.

Quand j’ai vu des entreprises [qui ont des équipes affectées à la due diligence] investir des centaines de millions de dollars dans Celsius, j’ai commencé à mettre la plupart de mes cryptoactifs sur la plateforme, écrit-il, avant d’avouer avoir honte d’avoir recommandé Celsius à ses amis et aux membres de sa famille.

La Caisse était restée relativement muette à propos des déboires de Celsius depuis le mois de mai. Toutefois, le chef des relations médias de la CDPQ, Maxime Chagnon, a fait parvenir à Radio-Canada une déclaration mercredi matin.

Le processus dans lequel Celsius est engagé est complexe et prendra un certain temps à se dénouer. Comme toujours, notre première préoccupation est de protéger les intérêts de nos déposants, les Québécois. Nos équipes déploient tous les efforts nécessaires pour préserver nos droits en tenant compte du processus judiciaire en cours, a fait savoir M. Chagnon, en reconnaissant que l’investissement de la caisse suscite plusieurs questions.

Il a ajouté que certains de nos investissements, comme celui dans Celsius, ne donnent pas les résultats escomptés.

Jointe vendredi après-midi pour commenter les témoignages des clients déposés en cour cette semaine, la Caisse n’a pas donné suite à nos demandes.

Celsius n’a pas répondu à nos questions. 

 

 REF.: 

Qu’est-ce que la Caisse et Hydro font dans la crypto ?

 Qu’est-ce que la Caisse et Hydro font dans la crypto ?

 

Par:Vincent Brousseau-Pouliot La Presse

La Caisse de dépôt et placement du Québec ne s’est pas plantée en investissant environ 200 millions dans la banque de cryptomonnaie américaine Celsius.

Publié le 23 juillet

Elle s’est royalement plantée.

En octobre dernier, la Caisse est devenue actionnaire de Celsius, une banque qui offrait des prêts de cryptomonnaies et des intérêts jusqu’à 17 % sur les dépôts de cryptomonnaies. Or, le bitcoin a perdu 65 % de sa valeur et Celsius a manqué d’argent pour couvrir les retraits des investisseurs. En juillet, l’entreprise s’est protégée de ses créanciers. Elle leur doit 1,9 milliard US, mais n’a que 167 millions US.

Bref, on ne reverra pas notre argent.

La Caisse a mal évalué son risque dans ce domaine peu ou pas réglementé, une bulle spéculative où l’objectif est de contourner le système monétaire traditionnel. Elle n’a pas réfléchi à l’aspect éthique. Par surcroît, elle a misé sur le mauvais cheval, qui était déjà dans le collimateur des autorités des marchés financiers de certains États américains.

Aussi spectaculaire soit-elle, cette erreur doit être relativisée, placée dans son contexte.

La Caisse a fait cet investissement à partir de son portefeuille de 1,5 milliard de capital de risque. Les investisseurs de capital de risque sont comme les frappeurs de puissance au baseball : ils visent toujours le coup de circuit et sont inévitablement retirés au bâton plus souvent. L’important, c’est la moyenne au bâton.

Le portefeuille de capital de risque de la Caisse a généré un rendement entre 35 % et 40 % par an depuis cinq ans. Rendement total de la Caisse sur l’ensemble de ses actifs durant cette période : 8,9 % par an. Le capital de risque est donc très rentable pour la Caisse.

De plus, la Caisse déploie en capital de risque seulement 0,36 % de ses actifs (1,5 milliard sur 419,8 milliards). Ça permet d’accompagner nos entreprises en démarrage sans mettre à risque la retraite des Québécois.

Le bas de laine des Québécois aura un examen de conscience à faire avec Celsius (leçon numéro un : se tenir loin de la crypto), mais ça ne doit pas l’empêcher de continuer à investir en capital de risque.

La Caisse investit en capital de risque dans une vingtaine d’entreprises techno (aucune en crypto, à l’exception de Celsius), dont un peu plus de la moitié sont québécoises. Pour une catastrophe comme Celsius, il y a plusieurs grands succès technos québécois comme Lightspeed, Hopper et Nuvei. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

D’ailleurs, une autre institution québécoise devrait repenser ses relations avec l’industrie des cryptos : Hydro-Québec.

Si la tendance se maintient, la société d’État vendra bientôt 1 % de son électricité à perte à des mineurs de cryptomonnaies.

Faire de la cryptomonnaie est très énergivore. Il faut miner les informations sur des chaînes de blocs en utilisant des opérations mathématiques complexes. C’est le contraire d’un système financier basé sur des institutions financières fiables et réglementées.

La société d’État a un tarif (6 cents/kWh) similaire au tarif industriel pour une centaine de mineurs québécois de cryptomonnaies. Ils consomment 111 mégawatts, soit 0,3 % de la capacité totale du réseau. (Les cryptos qui n’ont pas été sélectionnées en appel d’offres paient un tarif dissuasif de 18 cents/kWh pour la consommation non autorisée de minage de crypto.)

Mais voilà, la Régie de l’énergie vient de forcer Hydro-Québec à offrir aux cryptos un autre 270 mégawatts au tarif de 6 ¢/kWh.

Pour les mineurs de bitcoin, c’est avantageux d’avoir accès à une électricité à faible coût.

Pour le Québec, on subventionne une industrie qui n’a pas de retombées économiques, a très peu d’utilité sociale, s’attaque à la souveraineté monétaire des pays, n’est pas réglementée, est utilisée par des organisations criminelles pour blanchir leur argent, et est très polluante.

Hydro-Québec doit retourner devant la Régie de l’énergie pour trouver une façon d’annuler la décision prise l’automne dernier. Sinon, elle vendra jusqu’à 1 % de son électricité à perte aux mineurs de cryptomonnaies (elle vend 6 ¢/kWh et toute capacité supplémentaire lui coûtera 10 ¢/kWh en 2025).

On peut difficilement bannir la cryptomonnaie.

Mais on n’est pas obligé de lui fournir de l’électricité au rabais. Ni de la financer avec notre bas de laine. 

 

REF.:  https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2022-07-23/qu-est-ce-que-la-caisse-et-hydro-font-dans-la-crypto.php

vendredi 28 juin 2019

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?



monnaie virtuelle, crypto-monnaie, facebook

Quelles sont les intentions de Facebook en faisant son entrée dans l’univers des monnaies virtuelles? Des experts se prononcent.
Mise en marché d’ici un an, la libra risque de bouleverser l’univers des cryptomonnaies, actuellement dominé par Bitcoin, Ether et Ripple, notamment.
Trois experts répondent à nos questions sur les intentions de Facebook et ce que changera l’arrivée de ce nouvel acteur.

Pourquoi Facebook lance-t-il sa propre cryptomonnaie?

Les monnaies virtuelles ont la cote en ce moment, explique Alexandre Roch, professeur de finances à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Facebook veut en profiter pour entrer dans ce monde-là et faire compétition au bitcoin, par exemple.
Tout comme le professeur Roch, Geoffroi Garon-Épaule soupçonne le géant du numérique de vouloir monétiser sa plateforme.
Ils ont besoin de monétiser toutes les interactions, donc de rajouter un volet paiement dans une monnaie autonome, soutient l'expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
. C’est un moyen d’offrir aux utilisateurs d’échanger de la valeur à l’intérieur de leur propre environnement.
Pour moi, le côté paiement, c’est ce qui manquait à Facebook pour faire compétition aux géants asiatiques des réseaux sociaux, ajoute-t-il.
Le phénomène est intéressant de par l’ampleur du projet, sachant que Facebook a 2,4 milliards d'utilisateurs, enchaîne Louis Roy, associé et président de Catallaxy, une filiale de Raymond Chabot Grant Thornton qui se consacre aux actifs numériques.
Les utilisateurs de Facebook pourront échanger entre eux sans intervention d’une institution financière, et ces transactions seront, au départ, sans frais.

À quoi servira la libra?

Facebook offrira en effet la possibilité aux membres de ses plateformes (Messenger, Instagram et WhatsApp compris) de payer leurs achats en ligne en libra.
Ses utilisateurs pourront également échanger des fonds entre eux, sans passer par une institution financière traditionnelle.
La monnaie virtuelle de Facebook est très différente de ce qu’on connaît en ce moment, affirme Alexandre Roch. Ce que Facebook semble vouloir proposer ressemble plutôt à une carte de crédit prépayée. On achète des crédits dans leur monnaie qu’on peut ensuite dépenser pour des produits et services.
Cette monnaie numérique pourrait d’ailleurs être utilisée pour payer ses achats auprès de la vingtaine de partenaires de Facebook, dont Uber, Spotify et eBay.

Comment la libra se compare-t-elle aux autres monnaies virtuelles?

La libra est très différente de la cryptomonnaie la plus connue, le bitcoin.
Photo : Getty Images / Paul Paladin
Contrairement au bitcoin, dont le cours évolue en fonction de l’offre et de la demande, la monnaie de Facebook sera stable, promet l'entreprise.
Le taux de change de la libra sera fixe et indexé sur les cours de quatre devises traditionnelles, soit le dollar américain, l’euro, la livre sterling et le yen.
Des réserves d’actifs viendront également sécuriser la libra. Le géant du numérique a demandé à ses partenaires, tels que Uber, Spotify, Visa, Mastercard et Paypal, d’investir au minimum 10 millions de dollars chacun dans le projet.
Ce fonds de réserve se chiffrerait à environ un milliard de dollars au lancement de la libra.
Le projet de Facebook est supporté par de gros joueurs du milieu financier, somme toute une première lorsqu’on parle de cryptomonnaie, avance Louis Roy.
Mais la gouvernance reste celle d'une entreprise privée, Facebook, avec un conseil d'administration et des échéanciers trimestriels de performance à présenter aux actionnaires, rappelle Geoffroi Garon-Épaule.
C’est un autre aspect qui distingue la libra des autres devises virtuelles.
La monnaie bitcoin n’est contrôlée par personne, explique Alexandre Roch. Il n’y a pas d’entité centrale qui vérifie les transactions. Tout se fait par un réseau d'utilisateurs et non un certain nombre restreint de compagnies partenaires comme avec la libra. On passe d’une monnaie complètement décentralisée à quelque chose de centralisé.
La devise de Facebook sera administrée par Libra Networks, une fondation enregistrée en Suisse et dont Facebook Global Holdings est actionnaire.

Qu’est-ce que les utilisateurs de Facebook ont à gagner?

La libra n’a pas été conçue pour faire fructifier son portefeuille électronique.
Son mécanisme garantit plutôt la stabilité de son cours en vue d’une utilisation comme monnaie courante, un aspect plus qu’intéressant dans certaines régions du monde.
Les gens pourront faire des transactions financières et avoir accès à une monnaie stable, enchaîne Louis Roy. Dans certains pays moins développés, et où encore beaucoup de personnes n’ont pas accès à des comptes de banque, ça a beaucoup de valeur.
Il cite l'exemple de l’Inde, un des pays où un grand nombre d’habitants ne sont pas encore « bancarisés ».
Facebook vise aussi à séduire les résidents de pays corrompus où les gens ont moins confiance aux banques, croit pour sa part le chercheur Geoffroi Garon-Épaule.
Ils recherchent, selon lui, une monnaie qui ne risque pas de s'effondrer à cause d’une crise économique ou d’un président corrompu. Facebook resterait un rempart, une monnaie stable pour ne pas subir ces contrecoups-là, estime-t-il.
Mais, en contrepartie, si tout le monde commence à mettre de l’argent sur Facebook, les monnaies locales et connues vont se faire tasser au profit de la libra, prévient-il.

Facebook a-t-il des intentions cachées?

Mark Zuckerberg témoigne devant la Commission de l'énergie et du commerce, à Washington, au sujet de l'utilisation des données Facebook pour cibler les électeurs américains lors des élections de 2016 et de la confidentialité des données.
Photo : The Associated Press / Andrew Harnik
Mis à mal par des scandales d’exploitation de données personnelles, Facebook aura accès aux données financières de ses utilisateurs, préviennent tous les experts.
Les transactions financières et commerciales, ce sont des données. C’est de l’information. Et on sait très bien que Facebook profite beaucoup de ces données, constate Alexandre Roch.
Bien sûr que Facebook va capter nos données. La nouvelle richesse de notre époque, ce sont les données générées par les utilisateurs. Ce seront de nouvelles données à croiser avec d'autres informations, de nos comportements en ligne, notamment, acquiesce Geoffroi Garon-Épaule, malgré les garanties de confidentialité annoncées par Facebook.
On est rendus dans des communautés, des environnements avec notre identité et nos comportements. Ce sont ces données-là qui sont vendues pour faire des profits.
Geoffroi Garon-Épaule, expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
Il y a toujours un risque pour vos données personnelles, selon lui. Mais il rappelle que même dans la tempête, Facebook continue d’exister et que ses utilisateurs lui sont toujours fidèles.
On a confiance en Facebook, parce qu’on est tous dessus. Malgré les différents cas problématiques de confidentialité des données, ça reste une plateforme perçue comme étant stable et de confiance.

Est-ce que l’arrivée de Facebook dans ce marché va démocratiser les cryptomonnaies?

C’est fascinant qu’un des gros joueurs du numérique se lance dans l’industrie du paiement, croit Louis Roy. C’est un signal que la technologie est là pour rester.
Le système financier tremblait à l’idée que Google, Amazon ou Apple émette sa monnaie. Ce n’était qu’une question de temps, et Facebook sera le premier à le faire à grande échelle.
Louis Roy, Raymond Chabot Grant Thornton
L’entrée de ce nouvel acteur offre à la fois publicité et crédibilité aux monnaies numériques, estiment les experts.
Avec 2,38 milliards de membres, Facebook compte aussi sur un énorme bassin d’utilisateurs pour sa devise, un service offert dans un premier temps gratuitement.
Ça va démocratiser l’usage, mais l’usage classique, croit Geoffroi Garon-Épaule. C’est plus le côté ''je clique et je ne comprends pas ce qui se passe derrière, mais j’ai fait une transaction financière''.
Certains estiment au contraire qu’après avoir goûté à la libra, d’autres utilisateurs seront convaincus d’entrer dans l’univers des cryptomonnaies et de se doter de bitcoins, par exemple.
La nouvelle génération veut être capable d’acheter des produits et des services à partir d’une monnaie virtuelle qui ne serait pas contrôlée par l’État ni les services financiers, croit Alexandre Roch. C’est vraiment un changement culturel qu’on voit à travers le monde.
Il n’y a actuellement qu’environ 50 millions d’utilisateurs de monnaie virtuelle.


vendredi 10 août 2018

BitTorrent, la société qui gère uTorrent, va être vendue pour 140 millions de dollars



BitTorrent, la société qui gère uTorrent, va être vendue pour 140 millions de dollars

3
BitTorrent, la société mère derrière le déploiement du logiciel P2P uTorrent, va être vendue au créateur d’une cryptomonnaie, pour la modique somme de 140 millions de dollars. La date de la vente n’a pas encore été précisée et on ne sait pas encore quel impact elle aura sur le fonctionnement du logiciel de partage de fichiers.

BitTorrent, vendu au créateur d’une crypto-monnaie

Nous avons appris, grâce à nos confrères de chez TorrentFreak, que le mois dernier, le chinois Justin Sun avait l’intention d’acquérir la société BitTorrent, maison mère d’uTorrent, le célèbre logiciel de partage de fichiers en P2P. Justin Sun se définit comme le petit protégé du fondateur de la plateforme Alibaba, et est lui-même le créateur d’une crypto-monnaie, le TRON.
En tous cas, les plans de Sun pour BitTorrent ne sont pas encore très clairs, mais d’après le site américain TechCrunch, l’un des actionnaires de la société aurait déclaré que ce rachat permettrait de légitimer certaines activités liées à la crypto-monnaie. 

BitTorrent devient RainBerry

À l’occasion de ce rachat, la société change de nom et fait peau neuve : elle répond désormais à la dénomination de RainBerry. Du nouveau personnel a d’ailleurs été embauché, notamment afin d’accélérer le développement d’une application iOS, qui permettra de lire des vidéos téléchargées en torrent directement depuis son smartphone. On ne sait pas encore ce que va devenir l’ex BitTorrent, et beaucoup d’internautes s’en inquiètent. L’entreprise s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet, afin d’écarter les doutes des utilisateurs de la plateforme :
Notre attention a été attirée sur les nouvelles qui sont apparues au cours des dernières semaines spéculant sur un changement dans le modèle économique de BitTorrent.
Nous souhaitons réitérer que BitTorrent n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit, ou encore facturer pour les services que nous fournissons. Nous n’avons pas l’intention d’utiliser la crypto-monnaie maintenant, ou dans le futur.
BitTorrent a été un pionnier du partage de fichiers peer-to-peer et nous croyons que notre vision de la démocratisation du Web en permettant un accès décentralisé et résilient à l’information reste aussi pertinente qu’elle l’était au début.
Nous réaffirmons que nous sommes engagés envers nos centaines de millions d’utilisateurs dans le monde et continuerons à investir et à innover dans les produits BitTorrent et uTorrent.

REF.:

mercredi 18 juillet 2018

Apple bannit le minage de cryptomonnaies sur iOS



Apple ne roule ni pour le bitcoin, ni pour l'ether. La compagnie vient d'annoncer de nouvelles restrictions dans l'usage et le minage des cryptomonnaies sur tous les appareils fonctionnant avec iOS.

Apple justifie sa décision par la pression de ces opérations sur les batteries.


Lutte contre le cryptojacking


C'est un revers majeur pour l'industrie naissante des cryptomonnaies. Apple vient de modifier sa charte des développeurs sous iOS et y introduit des restrictions importantes concernant le minage. La charte mentionne désormais que « les applications, y compris les publicités tierces affichées en leur sein, ne peuvent pas exécuter de processus d'arrière-plan sans rapport, tels que le minage de cryptomonnaie. »

Apple n'écarte pas totalement d'iOS les cryptomonnaies, mais les applications qui exploitent la puissance de calcul des iPhone et iPad ne sont désormais plus les bienvenues. Apple n'est pas le premier à prendre cette décision : Facebook et YouTube (propriété de Google) ont fait de même, voici quelques semaines, avec toutes les publicités présentes sur leurs plateformes et qui se livraient à du cryptojacking, en activant un script générant une cryptomonnaie à l'insu de l'utilisateur.

ethereum cryptomonnaie bitcoin fotolia_cropped_1125x1125


Cryptos contrariées


Apple va cependant un peu plus loin encore, en contrariant les usagers qui minent délibérément des bitcoins ou de l'ether avec leur appareil iOS. Les applications spécifiquement dédiées à ces opérations sont désormais bannies de l'App Store. Il faut dire qu'un iPhone ou un iPad, et à plus forte raison une Apple TV ou une Apple Watch, ne sont pas vraiment conçus pour ce type de calculs extrêmement gourmands en ressources informatiques et énergétiques.

L'excommunication des cryptomonnaies d'iOS intervient alors que, dans le monde entier, les initiatives se multiplient pour tenter de les encadrer : au Canada, la province de Québec, dépassée par la demande en électricité, vient de décréter une suspension provisoire de la fourniture des mineurs de cryptomonnaies, et étudie une hausse ciblée des prix de l'électricité pour ces très gros consommateurs.

lundi 5 février 2018

Crypto-monnaie: Scandale Coincheck : les autorités japonaises avaient prévenu la société en amont du vol


Technologie : Cette révélation met en porte à faux les autorités de régulation tout comme la plateforme d'échange qui la semaine dernière a été délestée de 530 millions de dollars de monnaie virtuelle. Au delà de l'enquête en cours, la question de la régulation ou de l'interdiction est posée.

L'Agence des services financiers du Japon (FSA) avait fortement incité les responsables de la plateforme d'échange de crypto-monnaie Coincheck à réparer les failles de sécurité de son système, et ce bien avant la découverte du vol de 530 millions de dollars en décembre dernier apprend-t-on ce vendredi. Des audits organisés par cette organisation avaient révélé des problèmes de sécurité bien avant que le hack ait lieu. Le constat de ces manquements était même une des raisons qui avaient valu à Coincheck de ne pas recevoir l’agrément des autorité pour opérer en toute légalité. Une autorisation provisoire avait cependant été accordée à la plateforme.

Page d'accueil du site de la plateforme Coincheck. Les inscriptions sont pour l'heure suspendues, et les éditeurs présentent leurs "sincères excuses" aux clients.
Coincheck a déclaré que la monnaie virtuelle était stockée dans un "hot wallet" au lieu du "cold wallet", plus sécurisé, et utilisé sur les plates-formes indirectement connectées à l'Internet. La plateforme d'échange n'utilisait pas non plus de couche de sécurité supplémentaire connue sous le nom de système multi-signature.
10 fonctionnaires de la FSA ont effectué un nouvel audit dans le bureau de Coincheck vendredi matin a mentionné le ministre des finances du Japon. Ils interviennent dans le cadre d'une enquête qui vise à déterminer la méthode utilisée par les pirates pour pénétrer dans ce qui s'avère être un des plus important cyber-coffre fort du monde. L'inspection portait sur la rémunération des clients, les conditions financières et la gestion du système d'échange, et les efforts de Coincheck pour protéger ses clients a déclaré un haut responsable de la FSA à Reuters.

Interrogations sur la stratégie du Japon face aux monnaies virtuelles

Des inspections ont également été décidées sur les autres plateformes d'échange japonaises. Coincheck doit remettre aux autorités un rapport le 13 février sur les origines du vol et les mesures de sécurité prises depuis. Coincheck a également remis ses données de communication à la police de Tokyo pour enquêter sur le vol. Les autorités de plusieurs pays enquêtent également sur ce vol impliquant la crypto-monnaie NEM.
Coincheck a déclaré vouloir rembourser environ 425 millions de dollars d'argent virtuel dérobé à ses clients. La FSA a déclaré devoir encore confirmer si la société avait suffisamment de fonds pour effectuer ce remboursement. "Nous savons où les fonds ont été envoyés" avait déclaré Yusuke Otsuka, de Coincheck, lors d'une conférence de presse. "Nous les traçons et si nous sommes en mesure de continuer le suivi, il peut être possible de les récupérer". Le hack a été découvert vendredi 26 janvier.
La connaissance par le régulateur des failles dans le système de Coincheck avant le vol devrait probablement attirer davantage l'attention sur l'approche du Japon en matière de régulation des échanges de crypto-monnaie. L'année dernière, le Japon est devenu le premier pays à réguler les échanges au niveau national. Une décision qui contrastait fortement avec la position officielle de la Chine ou de la Corée du Sud, qui adoptent graduellement une position répressive contre les cyber-monnaies et leurs utilisateurs.

Le Bitcoin a son plus bas depuis novembre 2017

La hausse soudaine de la valeur des pièces numériques et le flot de nouveaux investisseurs attirés par ce marché ont suscité la nervosité des régulateurs mondiaux à propos d'un secteur largement utilisé pour la spéculation, et selon certaines sources pour blanchir de l'argent.
Le Bitcoin, la plus importante crypto-monnaie au monde, a dérapé de 11 % jeudi, à son plus bas niveau depuis novembre, suite à une interdiction promulguée par Facebook de mettre en avant sur son réseau social des publicités vantant les mérites des crypto-monnaies. Les déboires de la place de marché Bitfinex inquiètent également considérablement les investisseurs.
En 2014 la plateforme d'échange Mt. Gox, qui traitait 80 % des transactions de bitcoin dans le monde, avait fait faillite après avoir perdu des bitcoins d'une valeur d'environ un demi-milliard de dollars suite à une attaque. Plus récemment, la plateforme sud-coréenne Youbit a du déposer son bilan après avoir subit deux piratages l'an dernier.
REF.:

vendredi 5 janvier 2018

Les hackers nord-coréens veulent dérober vos bitcoins et vos données bancaires


Le groupe de pirates Lazarus, qui serait une émanation du régime de Pyongyang, s’est doté d’un arsenal permettant de dérober les portefeuilles bitcoins sur les PC des particuliers et siphonner les données de cartes bancaires sur les terminaux de paiement.

Comprendre les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc



Pour changer un peu de l’informatique et comme le bitcoin est de plus en plus abordé sur les journaux.
Voici un article pour expliquer le fonctionnement des crypto-monnaies ou monnaie virtuelle comme le Bitcoin (BTC), Ethereum, etc.
On en entend beaucoup parlé mais le fonctionnement est peut-être obscur.
Voici donc un article afin de bien comprendre les principes des monnaies virtuelles.



Fonctionnement des crypto-monnaies

Les monnaies non virtuelles

Les monnaies du quotidien (Euro, Dollar, etc) fonctionnent avec des banques centrales qui sont là pour appliquer la politique monnaie d’un ou plusieurs états.
Les banques sont des institutions financières en chargent des opérations bancaires (prêts, recevoir des dépôts, etc).
Ainsi, lorsque vous effectuez un paiement, la banque se doit de vérifier que la transaction bancaire est valide.
La banque joue le rôle d’intermédiaire de confiance.
Le fonctionnement de ces monnaies sont centralisés à travers les banques.
Pour faire un parallèle informatique, on peut donc voir les banques comme des hébergeurs qui sont en chargent des échanges entre utilisateurs.
Comprendre les crypto-monnaie et monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc

Les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle

C’est là que les crypto-monnaie ou monnaie virtuelle font leurs distinctions.
Le but est de se passer des banques et de permettre des paiements non centralisés entre utilisateurs.
On peut résumer le fonctionnement d’une monnaie virtuelle assez simplement.
Chaque utilisateur possède un porte-feuille chiffré qui stocke sa monnaie virtuelle.
Toutes les transactions effectuées ainsi que les soldes des comptes sont stockés de manière chiffrés dans la blockchain.
Cette blockchain est répartie sur l’ensemble des ordinateurs du réseau bitcoin.
Lorsqu’une transaction est effectuée, le blockchain est mis à jour.
La falsification de la blockchain est difficile puisque toutes les données sont réparties et chiffrées pour assurer la sécurité du contenu.
La blockchain est donc une sorte de livre géant des transactions effectuées en crypto-monnaie.

Le paiement en Bitcoin

Lorsqu’un utilisateur effectue un paiement en bitcoin, les ordinateurs du réseau vérifient et sécurisent la transaction avant de l’ajouter sur la blockchain. Dans le cas du Bitcoin, cette vérification se fait par la preuve de travail.
Cette vérification demande des capacités de calculs à travers des logiciels fonctionnant sur les ordinateurs, donc de la puissance de calcul, énergie etc.
Ainsi, les propriétaires des ordinateurs sont rémunérés en retour et cette rémunération se fait en bitcoin.
On appelle cette action « miner ».
Principe et fonctionnement d'un paiement en bitcoin
Il est à noter que les paiements sont anonymes dans le sens où dans la transaction, aucune information nominative n’est insérée.
On peut donc apparenter cette crypto-monnaie à un réseau de P2P tel que le Bittorent.

Le blockchain en détails

Fonctionnement de la blockchain

Le blockchain est une technologie de stockage de transmission de données.
Comme son nom l’indique, la blockchain est découpée en bloc et les miners agissent en nœuds pour vérifier le contenu de chaque bloc.
Le but est d’assurer le contenu du blockchain, d’éviter les défaillances ou les malveillances.
Ainsi, si un utilisateur falsifie le contenu de son portefeuille, lors d’une transaction, sa falsification sera découverte par les miners.
En clair donc, lorsqu’un utilisateur effectue une transaction, les miners vérifient celle-ci à travers la vérification du bloc.
Si la transaction est acceptée, le bloc est ajouté au blockchain.
La vérification prend en général une dizaine de minutes, là où dans le cas d’un paiement classique avec une banque, cet accord de paiement est instantané.


Consulter la blockchain

Dans le cas du bitcoin, la blockchain est publique.
Il existe donc des centaines de sites qui permettent sa consultation.
Il est alors possible d’avoir l’état de la blockchain, avec les dernières transactions, le total, correspondance bitcoin / dollar etc.
C’est un peu comme si, les banques publiaient en temps réel l’état de leurs comptes généraux et leurs activités.


Les limites et inconvénients du Bitcoin

Caractéristiques du bitcoin

Le bitcoin possède ses caractéristiques qui en font sa force mais aussi sa faiblesse.
Voici les caractéristiques du Bitcoin :
  • Le nombre de bitcoin est limité à 21 millions, pas un de plus. Cela permet sa rareté mais une certaine valeur minimale tout en poussant à une consommation rapide. Les récompenses pour les miners sont divisées par deux tous les ans.
  • La taille des blocs est limitée.
  • La vitesse de minage est fixée à 10 min. Le système est fait de tel sorte, que la difficulté de minage augmente avec le nombre de miner pour qu’une transaction soit calculée en 10 minutes.

Les inconvénients du bitcoin

La monnaie virtuelle possède des avantages et des inconvénients.
Si se passer des banques peut paraître intéressant, le bitcoin de part son fonctionnement possède aussi des limites intrinsèques.
Les monnaies sont très liées à la réputation, ainsi le bitcoin ne déroge pas à cette règle.
En première ligne, certains économistes ainsi que le monde de la finance ne voient pas cette nouvelle monnaie d’un bon œil.
Bien entendu, se passer des banques posent des problèmes en premier : les banques…. le monde de la finance comme la plupart des systèmes ont du mal à se remettre en cause.
Certains pays se sont même demandés, s’il ne fallait pas l’interdire, ce qui d’ailleurs d’un point de vue technique est assez difficile.
Le bitcoin n’est en place que depuis 2009, on n’a aucune idée de sa robustesse.
Il faut aussi bien comprendre que le portefeuille est purement numérique et stocké dans un ordinateur. Ce dernier peut être donc être volé suite à un piratage de l’ordinateur. Tous les internautes n’ont pas forcément les connaissances techniques pour protéger leurs ordinateurs de ces vols.
Le bitcoin est une monnaie volatile… avec une inflation assez importante, si l’on regarde le cours du Bitcoin.
500 % de hausse au cours de l’année 2017

Les monnaies virtuelles sont vues comme décentralisées, toutefois les miners se regroupent par pool afin de maximiser leurs revenus.
Or, certains de ces pools utilisent des serveurs et ordinateurs dans des spécifiques pays.
Ainsi au final, si on regarde la répartition de ces pools, on s’aperçoit que la Chine domine largement les autres.
Bitcoin inconvénients : centralisation à travers des pools de miner
Enfin, un autre désavantage est son aspect énergivore à l’heure où il faut limiter notre consommation énergétique.
La puissance de calcul demandée par les miners est très importante.
Il existe même des fermes de minage qui à travers leurs puissances de calcul tentent de gagner des milliers de bitcoin par mois.

Il faut donc plutôt voir le bitcoin comme un essai et suivre son évolution, susceptible d’ouvrir d’autres portes.
D’un point de vue informatique, c’est une belle aventure. La création de la blockchain est aussi très intéressante et peut amener d’autres voies. Enfin, certaines limites du bitcoin sont corrigées ou tentent de l’être avec d’autres monnaies virtuelles.

BitCoin et les malwares

Le Bitcoin peut attirer les cyber-criminels en quête d’argent facile.
Ainsi, des trojans miner ont vu le jour pour utiliser à l’insu des propriétaires leurs ordinateurs pour miner.
Plus d’informations : Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Pire encore, des sites internet utilisent des scripts pour faire miner les navigateurs internet.
D’ailleurs, certains sites de streaming illégaux en ont utilisé, plus d’informations : Les Web Miner : Minage de crypto-monnaie en JavaScript
Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Enfin côté ransomware, ces derniers ont recours au bitcoin, comme moyen de paiements du fait que les transactions sont anonymes et assez difficiles à retracer.

Les autres crypto-monnaies

D’autres projets de monnaies virtuelles sont nées par la suite, avec la volonté de corriger des défauts ou apporter des améliorations.
Il existe donc des dizaines de monnaies virtuelles comme le Dash,  Peercoin ou encore l’Ether.
Etherum est certainement la seconde monnaie la plus répandue et prometteuse, basée sur les mêmes principes et notamment la blockchain.
Quelques subtilités demeurent tout de même.
Ainsi, Etherum ne devrait pas valider les transactions par la preuve de travail mais par la preuve d’enjeu ou participation.
Une monnaie utilisant la validation par preuve d’enjeu n’a pas d’inflation (elle est déflationniste). La masse monétaire est créée au début et les mineurs validant les blocs supplémentaires sont récompensés en touchant le montant des frais de transfert.
Etherum n’a aucune limite de jetons contrairement aux 21 millions de Bicoin et a été pensé pour décourager les pool de mining.
Mais surtout Ethereum permet aux développeurs de créer des codes qui seront exécutés en environnement anonyme, sécurisés, sans intermédiaire (nommé Solidity).
Cela peut donc permettre à des services ou sites de commerce de créer leurs propres applications qui se grefferont sur Etherum.
Etherum a donc été pensé pour aller plus loin et bousculer les applications numériques.

REF.:

vendredi 22 décembre 2017

Quelle est l'origine du Bitcoin et combien existe-t-il de crypto monnaies ?


La création de la première monnaie virtuelle date de 2009


Le Bitcoin est né en 2009. Son inventeur voulait créer un système de monnaie électronique entièrement en pair-à-pair permettant d'effectuer des paiements en ligne directement d'un tiers à un autre sans passer par une institution financière.

Ce projet a fait des émules puisque l'on compte plusieurs centaines de monnaies virtuelles concurrentes ou non.

Hausse constante de la valeur des crypto-monnaies depuis début 2017


Ce mercredi 13 décembre, le Bitcoin a atteint un pic de 17000 dollars et sa valeur ne cesse d'augmenter depuis début 2017. (Depuis le tournage de la vidéo il y a trois semaines, la valeur du bitcoin a tout simplement doublé).

La valuation totale des crypto-monnaies dépasse les 350 milliards de dollars, elle a été multiplié par 30 depuis 24 mois.


Blockchain Partner est le leader français de l'accompagnement sur les technologies blockchain. La startup accompagne les entreprises et les institutions publiques dans leurs démarches d'innovation en blockchain, en couvrant l'ensemble de leurs besoins (stratégiques, techniques, juridiques) sur ces technologies : formations, ateliers exploratoires, développement d'applications, accompagnement d'Initial Coin Offering (ICO), etc. Parmi ses clients : BNP Paribas, Banque de France, Aéroports de Paris, Malakoff Mederic, GRT Gaz...

REF.:

dimanche 22 octobre 2017

Crypto-monnaie: A quoi sert le web miner ?



Le web miner consiste à insérer un script sur un site ou une page internet pour utiliser votre navigateur internet pour générer des crypto-monnaie.
C'est donc une nouvelle méthode pour monétiser un site en prenant en otage votre navigateur internet ou en utilisant ce dernier à votre insu.
Cela peut générer des lenteurs voire des plantages de Chrome ou Firefox.
Sachez aussi qu'il est possible que des extensions intègrent ces procédés de web miner.

REF.: https://youtu.be/dg49aQV3IM0