Google lance des outils pour détecter les images générées par l’IA
Radio-Canada
Le
géant de l’informatique compte intégrer de nouvelles fonctionnalités à
Google Images qui permettront aux internautes de déterminer plus
facilement si une photo a été générée par une intelligence artificielle
(IA).
Chaque image sera dotée d’un bouton À propos de cette image, qui fournira des informations contextuelles sur sa création.
Par exemple, on pourra savoir la date à laquelle une
photographie, ou une autre semblable, a été indexée pour la première
fois par le moteur de recherche. Des données concernant le lieu où elle
est apparue en premier, de même que les autres sites sur lesquels on
peut la trouver en ligne, seront également fournies.
Si l’image a été signalée par des organismes de presse comme étant fausse, c’est aussi à cet endroit que ce sera inscrit.
Google souhaite ainsi donner un coup de main aux
internautes pour localiser la source de contenus, en apportant des
éléments de contexte.
Les images d’IA étiquetées
Le géant californien prévoit aussi d’ajouter de nouvelles étiquettes par défaut aux images générées par I’IA
de Google, mais aussi par celle du logiciel Midjourney, dont l'équipe
qui s’est ralliée à la cause. Celle de la banque d’images Shutterstock
est également dans le coup, selon ce que rapporte l’agence Bloomberg.
L’objectif : s’assurer que tous les contenus générés par l’IA
qui apparaissent dans les résultats de recherche de Google soient identifiés comme tels.
Ces nouvelles fonctionnalités seront déployées au courant de l’année.
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Pour lutter contre la désinformation, Google
va déployer un outil permettant de savoir si une image a été générée par
une intelligence artificielle et même de trouver son origine. Un moyen
de rendre l'IA plus éthique.
Les IA
génératrices d'images fascinent les internautes autant qu'elles
inquiètent. Elles sont capables, en quelques secondes seulement, de
créer d'incroyables images dans des styles artistiques variés à partir
d'une simple commande textuelle. Peinture surréaliste, portrait au stylo
bic et, bien sûr, photo réaliste... Rien n'est impossible ! Parmi les
intelligences artificielles qui offrent les plus beaux rendus, on trouve
DALL-E, créé par les développeurs de ChatGPT, son rival Midjourney, mais aussi Bing Image Creator.
Les résultats peuvent être confondants de réalisme, comme le prouvent
les photos truquées de personnalités politiques plus vraies que nature
réalisées avec la version 5 de Midjourney (voir notre article),
à tel point qu'il est parfois impossible de distinguer la réalité d'une
production artificielle. Autant dire que ces IA sont un véritable
cauchemar pour le fact checking (vérification d'authenticité,
en français) ! On aurait bien besoin d'un outil pour permettre de
déterminer si une image a été créée par l'IA. Ça tombe bien, Google est
en train d'en développer un !
Images générées par IA : un outil pour démêler le vrai du faux
Lors de sa conférence I/O 2023,
Google a clairement énoncé sa volonté de développer une intelligence
artificielle plus éthique et plus transparente. Aussi, l'entreprise
annonce sur son blog, dans le cadre du déploiement des capacités de génération d'images de son IA Bard – grâce à un partenariat avec Adobe Firefly –, qu'elle va ajouter un petit label "AI Generated with Google"
en dessous de chaque image générée par son intelligence artificielle
dans Google Images. De plus, ces images posséderont des métadonnées
montrant leur origine artificielle. Elle va également permettre à
l'ensemble des internautes d'ajouter, dans les mois à venir, un
filigrane semblable sur les illustrations qu'ils généreront, que ce soit
sur Midjourney, Shutterstock ou d'autres. Notons que les rendus générés
par Bing Image Creator sont automatiquement identifiables à l'aide
d'une icône de Bing.
De plus, la firme de Redmond va faire en
sorte que les internautes puissent vérifier facilement l'origine des
images en consultant une sorte d'historique de ces dernières. Ainsi, un
bouton "About this image" – "À propos de cette image"
en français –, accessible dans la recherche d'image inversée de Google,
permettra de savoir où et quand elles sont apparues sur la Toile. Grâce à
ces indications, montrant notamment si la photo est d'abord apparue sur
un site légitime ou au fin fond du Web, on pourra plus facilement
déduire ses origines. L'outil sera d'abord disponible cet été aux
États-Unis pour les recherches en anglais. Dans l'exemple ci-dessus,
l'utilisateur recherche "moon landing", puis clique sur le bouton "à propos de cette image".
L'outil montre ensuite comment l'image est apparue sur Reddit avec la
mention "Midjourney". À l'inverse, il pourra montrer qu'elle est d'abord
apparue sur des sites d'information dignes de confiance.
Trucage par IA : connaitre l'origine d'une photo
La législation prend petit à petit forme pour contrer les dérives des
réseaux sociaux, mais encore faut-il mettre ces règles en application.
Du côté des réseaux sociaux, qui sont d'importants vecteurs de fake
news, TikTok a mis à jour ses règles pour encadrer les deepfakes et
autres fausses images, en ajoutant une nouvelle section dédiée aux "médias synthétiques et manipulés".
Le réseau social recommande d'utiliser un sticker ou une légende
"synthétique", "faux", "irréel" ou "modifié" pour une meilleure
transparence vis-à-vis des utilisateurs. De plus, elle interdit
complètement les deepfakes sur des personnes privées, mais fait une
exception pour les "personnalités publiques ayant un rôle public important", comme "un politicien, un chef d'entreprise [ou] une célébrité", sauf si "le contenu est utilisé à des fins de promotion ou enfreint toute autre politique". Sur Twitter en revanche, tout est permis avec la fameuse "liberté d'expression" si chère à Elon Musk !
L'Europe n'est pas restée les bras croisés face à l'émergence de
l'intelligence artificielle. Le Parlement européen vient tout juste
d'adopter l'AI Act, un texte destiné à encadrer leurs activités et à
combattre toutes les dérives qui leur sont liées (voir notre article).
Concernant par exemple les IA génératives comme ChatGPT et MidJourney,
les eurodéputés souhaitent que chaque contenu créé par un outil de ce
genre soit mentionné comme tel. Une disposition qui vise à lutter contre
la prolifération des contenus illégaux et la manipulation de
l'information, mais aussi à protéger le droit d'auteur. Reste à savoir
comment faire respecter ce règlement...
Vous avez un site (ou des comptes sociaux) et
souhaitez illustrer vos publications avec des images libres de droits
uniques ? Vous vous intéressez à l’IA et aux générateurs d’images comme Dall-E 2 ? Voici 6
des meilleurs générateurs AI gratuits (et professionnels) permettant de
créer une image à partir d’une description (prompt textuel).
Ces applications gratuites et payantes d’intelligence artificielle
peuvent transformer une phrase en une peinture ou une image réaliste, le
tout, libre de droits.
Accès rapide (Sommaire) :
Lecture rapide : les 6 meilleurs générateurs automatiques d’images à partir de texte
Nightcafe, le générateur d’images abstraites 100% gratuites avec un quota journalier ;
Lexica.art, l’un des meilleurs générateurs d’images abstraites (gratuit) ;
Photosonic par Writesonic, le générateur le plus pro avec une version gratuite jusqu’à 10 images (meilleur rapport qualité / prix) ;
Generated.photos, le générateur de photos réalistes de personnes ;
Dall-E 2, la référence en matière de génération d’images réalistes à partir de texte ;
Crayion, ou Dall-E mini, l’alternative 100% gratuite aux autres générateurs de visuels.
1- Nightcafe, le convertisseur AI gratuit de texte en image le plus simple d’utilisation
Nightcafe
est l’exemple type de ces applications de conversion de texte en image
qui vous feront tomber de haut en voyant le genre de créations
époustouflantes que l’IA peut faire.
Tapez n’importe quelle phrase
descriptive en anglais et Nightcafe utilisera l’IA pour la transformer
en peinture (ce site n’est pas capable de créer des images réalistes).
Lorsque
vous créez une nouvelle image, vous pouvez choisir parmi divers styles
artistiques (peinture à l’huile, mat, surréaliste, steampunk, etc.).
Ensuite, vous devez choisir entre deux styles d’IA : Artistique et
Cohérent.
Il existe une différence fondamentale entre les deux
styles. La variante Artistique est plus adaptée aux créations
abstraites, comme la représentation de bâtiments dans le ciel ou
d’autres phrases imaginatives. La version Cohérente est plus adaptée aux
images « réalistes » (bien que les résultats restent globalement
abstraits).
Voici
des exemples concrets de réalisations obtenus avec cette IA de
génération d’images et des prompts assez détaillés (en anglais) :
Avec
Nightcafe, vous pouvez sélectionner le rapport hauteur/largeur, la
résolution de sortie et quelques autres paramètres, et le tour est joué.
Nightcafe vous donnera une œuvre originale basée sur vos paramètres et
votre prompt textuel en quelques secondes. Toutes vos créations seront
enregistrées dans votre compte en ligne.
Lorsque vous créez un
compte, vous recevez cinq crédits gratuits, ainsi que cinq crédits
quotidiens. Les crédits déterminent le nombre de modifications que vous
pouvez apporter aux paramètres d’une génération.
A l’issue de la génération, vous pourrez télécharger gratuitement votre « œuvre » en basse résolution (.
2- Lexica.art : le meilleur générateur gratuit d’images par IA (non réalistes)
Lexica.Art
est un moteur de recherche d’images et générateur alimenté par
l’intelligence artificielle (IA) gratuit développé par Stable Diffusion.
Il a été conçu comme un outil pour trouver et étudier les images créées par l’IA.
L’interface est simple, composée d’une barre de recherche et de aperçus d’images.
Lorsqu’une
recherche est effectuée, les résultats incluent le texte source, la
graine et l’échelle de guidage libre de classificateur, qui peuvent être
utilisés pour recréer une image similaire en utilisant Dream Studio, un
autre projet de Stable Diffusion.
Lexica Art dispose également
d’une fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de générer des images à
partir de textes, avec un nombre limité d’options par rapport à Dream
Studio.
Les utilisateurs peuvent enregistrer leurs images
préférées et les utiliser à des fins personnelles dans une galerie
personnelle, et peuvent également télécharger une image pour l’utiliser
comme point de départ pour générer de nouvelles images.
Dans l’ensemble, Lexica Art est un outil utile et facile à utiliser pour explorer et créer des images avec l’IA.
3- Generated.photos, le puissant générateur d’image de personnes qui semblent réelles
Dans le même esprit que le site « This Person Does Not Exist », les photos de personnes générées par le site Generated.photos sont créées de toutes pièces par des systèmes d’IA.
Toutes
les images peuvent être utilisées à n’importe quelle fin sans se
soucier des droits d’auteur, des droits de distribution, des
réclamations pour infraction ou des redevances.
Les photos sont
très réalistes et il est possible de personnaliser de nombreux critères
sur l’avatar que l’on souhaite créer avec Generated.photos comme le
choix du sexe, le type de cheveux, la couleur de cheveux ou encore la
couleur de peau, ect…
Les photos de personnes générées par Generated.photos sont-elles gratuites et libres de droits ?
Les
images peuvent être téléchargées gratuitement et utilisées à titre
personnel. Pour toute utilisation d’une photo de profil générée par l’IA
Generated.photos, le site demande simplement un backlink
vers la source en retour. Des images de meilleure qualité et des
licences d’utilisation commerciale sont disponibles pour les
téléchargements individuels et l’accès à l’API. Les tarifs débutent à,
19,99$ par mois pour la version premium offrant accès à des fichiers de
plus grande taille (1024 x 1024 pixels).
4- Dall-E 2, le générateur d’image pour les professionnels (avec accès API)
DALL-E 2
est un nouveau système d’IA capable de créer des images et des œuvres
d’art réalistes à partir d’une description en langage naturel.
Dall-E 2 est un générateur d’images professionnel avec accès API.
Il est capable de produire des images de haute qualité à partir de
textes simples. Il est également très facile à utiliser et permet de
générer des images de manière rapide et efficace.
5-
Photosonic : le générateur professionnel d’images libres de droits de
Writesonic (pour remplacer les banques d’images payantes)
Créé par l’outil de rédaction automatiqueWritesonic,Photosonic est un outil en ligne qui vous permet de créer des images réalistes ou artistiques à partir de n’importe quelle description textuelle, en utilisant un modèle d’IA texte-image de pointe.
Le
modèle est basé sur la diffusion latente, un processus qui transforme
progressivement une image de bruit aléatoire en une image cohérente qui
correspond au texte.
Vous pouvez contrôler la qualité, la
diversité et le style des images générées en ajustant la description et
en réexécutant le modèle.
Quels sont les cas d’usages envisageables de Photosonic ?
Vous
pouvez créer des images de paysages, d’animaux, d’objets, de
personnages, de scènes ou de tout ce que vous pouvez imaginer, et les
personnaliser avec divers attributs et détails.
Vous pouvez
également utiliser Photosonic pour améliorer ou modifier des images
existantes en ajoutant des annotations textuelles ou des filtres.
Photosonic est-il gratuit ?
Photosonic est gratuit jusqu’à 10 crédits de génération d’images que vous pouvez utiliser pour créer jusqu’à 20 images à partir de n’importe quelle description textuelle.
Vous
pouvez également gagner des crédits supplémentaires en partageant
Photosonic autour de vous en invitant d’autres personnes à rejoindre
l’application.
Si vous souhaitez débloquer la génération d’images
illimitée et accéder à davantage de fonctionnalités et de paramètres,
vous pouvez passer à un abonnement premium pour un faible coût mensuel
ou annuel (ou acheter des crédits à la carte).
Les images générées par Photosonic sont-elles libres de droits ?
Oui.
Lorsque vous utilisez Photosonic, les images que vous créez deviennent
publiques et son donc libres de droits (et libres d’utilisation par
n’importe qui d’autre que vous également).
Cela signifie que vous
et les autres utilisateurs pouvez librement reproduire, afficher,
exécuter, distribuer et créer des œuvres dérivées basées sur ces images,
sans aucune exigence de redevance ou d’attribution.
Les images générées par Photosonic peuvent-elles être utilisées à des fins commerciales ?
Vous
avez tous les droits d’utiliser les images créées par Photosonic à
partir de vos données à des fins personnelles ou commerciales, pour
autant que vous respectiez les règles et les conditions de service de
l’outil.
Quelle est la qualité des images générées par Photosonic ?
Elles peuvent être téléchargées jusqu’en 2048 x 2048 pixels, ce qui est grandement suffisant pour la plupart des supports web.
6- Craiyon (dall e mini), un générateur d’images en ligne 100% gratuit (mais limité)
Craiyon, anciennement DALL-E mini,
est un modèle d’IA capable de dessiner des images à partir de n’importe
quel texte gratuitement (le site diffuse simplement des publicités pour
financer ses serveurs) !
Seul
inconvénient, et non des moindres, les images générées le sont dans une
faible qualité, les rendant difficillement exploitables sur des sites
web (format 256 x 256 pixels uniquement).
Voici un exemple de résultat obtenu avec ce prompt « A realistic picture of a computer using AI to generate photos » :
Les
deux fondateurs de cette IA sont Boris Dayma (qui a formé la version
actuelle du modèle AI DALL-E mini) et Pedro Cuenca (qui a travaillé sur
le backend).
Pour tirer le meilleur de DALL-E mini, les fondateurs
recommandent d’utilisation de termes spécifiques comme
« illustration », « photo réaliste », « haute définition »… en
complément des descriptions du type de photo recherché.
Le modèle utilisé par Craiyon est appelé « DALLE mini« ,
plus précisément la version plus grande également connue sous le nom de
« DALLE mega » et est entraîné à l’aide de Google TRC.
Les images générées par Craiyon sont-elles libres de droits ?
Il existe deux types de licences avec chacune ses spécificités :
La licence commerciale gratuite ;
La licence commerciale payante.
Licence commerciale gratuite Dall-E mini
Vous
pouvez utiliser le site ou les images à des fins académiques ou de
recherche ou pour éduquer ou divertir sur diverses plateformes de médias sociaux.
Si
vous êtes un particulier ou une entité dont le chiffre d’affaires
annuel est inférieur à 1 million de dollars américains, vous êtes
autorisé à utiliser les images générées par le Service dans le but de
réaliser un gain financier, à condition que (1) une redevance de 20 %
soit due sur les revenus attribuables à toute transaction blockchain
(telle que la vente de NFT), et que (2) Craiyon puisse révoquer votre
droit d’utiliser le Site ou les images à tout moment.
L’utilisation commerciale gratuite nécessite que vous attribuiez les images à Craiyon (via un lien notamment).
Licence commerciale payante Craiyon
Si
vous êtes un particulier ou une entité dont le revenu annuel est
supérieur à 1 million de dollars américains, l’utilisation commerciale
du site ou des images est soumise aux conditions d’un contrat de licence
commerciale distinct. Pour en savoir plus, vous pouvez les contacter à
l’adresse sales@craiyon.com.
Réponses aux questions fréquentes sur les générateurs d’images, peintures digitales et photos (par IA)
L’utilisation
des sites capables de générer des images à partir d’un simple texte
pose beaucoup de questions. Voici quelques-unes des questions les plus
fréquentes autour de ce sujet. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à
nous les poser en commentaires pour que nous puissions y répondre et
les ajouter à la liste.
Qu’est-ce qu’un générateur d’images IA en ligne ?
Un générateur d’images IA en ligne est un programme informatique qui est capable de créer des images de haute qualité à partir de données numériques. Ces images peuvent être des illustrations, des logos ou des photos.
Généralement,
il suffit d’un ou plusieurs mots pour pouvoir créer des images uniques à
l’aide d’une IA entrainée pour cela. Plus le texte d’entrée (prompt)
est détaillé, plus l’image générée aura de chances de ressembler au
résultat attendu.
Comment fonctionnent les générateurs d’images alimentés par des intelligences artificielles ?
Les
générateurs d’images alimentés par des intelligences artificielles (IA)
sont des programmes informatiques capables de produire des images de
haute qualité à partir de données aléatoires. Ces images sont créées en
utilisant une technique d’apprentissage automatique connue sous le nom
de « génération par transfert ».
Les générateurs d’images sont-ils gratuits ?
Les
générateurs d’images sont des outils en ligne qui permettent de créer
des images à partir de textes ou de modèles prédéfinis. Ces outils sont
habituellement gratuits et faciles à utiliser, mais des versions
professionnelles sont également souvent proposées lorsque les besoins
sont plus importants que la génération de seulement quelques images.
Les images générées par les AI image generator sont-elles libres de droits ?
Les
pluparts des images générées par les AI image generator sont libres de
droits. Vous pouvez les utiliser à des fins commerciales ou non
commerciales. Si le site ou le service utilisé ne vous y autorise pas,
vous serez dans tous les cas notifiés lors du téléchargement du visuel
généré.
Qu’est-ce que Dall-E ?
Dall-E est un générateur d’images open-source créé par OpenAI,
une entreprise de recherche en intelligence artificielle. Dall-E est
capable de générer des images à partir de textes descriptifs, comme «
une personne en train de jouer de la guitare » ou « un chien qui court
après un frisbee ». À ce jour, la plupart des images générées par Dall-E
1 et Dall-E 2 ne sont pas encore capables de rivaliser avec de vraies
photos prises par des professionnels.
Comment utiliser Dall E ?
Dalle
est un générateur d’image gratuit et open source. Il permet de générer
des images de différentes tailles, en fonction de votre choix. Vous
pouvez également ajouter des effets à vos images, comme la rotation, le
redimensionnement, etc. Pour l’utiliser dans le cadre de la création de
nouvelles images, il suffit de préparer un texte descriptif, le plus
complet possible, décrivant l’image que vous souhaiteriez que le modèle
vous génère.
Avec Dall-E, Openai est-elle la seule entreprise à proposer un générateur d’images ? Quelles alternatives existent ?
Non, il existe différents modèles de machine learning entrainés pour créer des images plus ou moins réalistes.
Parmi les plus connus, on citera par exemple ces 4 alternatives :
X-LXMERT
: Créé par AI2 Labs, X-LXMERT est une extension de LXMERT, un
transformateur de connexions visuelles et linguistiques. L’outil est
doté de raffinements en matière de formation et de capacités de
génération d’images améliorées, rivalisant avec les modèles spécialisés
dans la génération d’images. X-LXMERT présente trois raffinements clés :
La discrétisation des représentations visuelles, l’utilisation d’un
masquage uniforme avec une large gamme de rapports de masquage, et
l’alignement des ensembles de données de pré-entraînement sur les bons
objectifs. Sur leur page de projet, l’équipe de recherche X-LXMERT a
expliqué l’entraînement comme suit : « Nous utilisons l’échantillonnage
de Gibbs pour échantillonner itérativement des caractéristiques à
différents endroits de l’espace. Contrairement à la génération de texte,
où l’ordre de gauche à droite est considéré comme naturel, il n’existe
pas d’ordre naturel pour la génération d’images. »
RuDALL.E
: ruDALL-E prend une courte description et génère des images sur cette
base. Le modèle comprend un large éventail de concepts et génère des
images et des objets totalement nouveaux qui n’existaient pas dans le
monde réel. Le modèle russe d’OpenAI, ruDALL.E, est entraîné sur
ruGPT-3, qui a été entraîné sur 600 Go de texte russe. Le modèle russe
ruDALL.E possède 1,3 milliard de paramètres et un tokeniseur de texte
YTTM avec un dictionnaire de 16 000 tokens. Il s’appuie sur un modèle
VQGAN personnalisé qui convertit une image en une séquence de 32×32
caractères. Il existe deux modèles en cours d’exécution de l’outil,
Malevich (XL) entraîné sur 1,3 milliard de paramètres avec un codeur
d’image et Kandinsky (XXL) avec 12 milliards de paramètres. En exécutant
le premier modèle avec le même texte que le dernier exemple de DALL.E, à
savoir « un fauteuil en forme d’avocat », ruDALL.E a compris la
combinaison chaise et avocat dans la fonction de forme.
GLID-3
: GLID-3 est une combinaison de GLIDE d’OpenAI, de la technique de
diffusion latente et de CLIP d’OpenAI. Le code est une version modifiée
de la diffusion guidée et est entraîné sur des images de personnes de
type photographique. Comparé à DALL.E, le résultat de GLID-3 est moins
capable de produire des images imaginatives pour des prompts donnés.
CLIP :
avant de lancer DALL-E, l’équipe de recherche d’OpenAI a présenté un
outil texte-image en libre accès, baptisé CLIP. Le réseau neuronal
Contrastive Language-Image Pre-training a été entraîné sur 400 millions
de paires d’images et de textes. L’outil apprend efficacement des
concepts visuels à partir de la supervision du langage naturel et peut
être appliqué à la classification en fournissant les noms des catégories
visuelles à reconnaître. Dans un document présentant le modèle,
l’équipe de recherche d’OpenAI a décrit la capacité de CLIP à effectuer
diverses tâches pendant le pré-entraînement, notamment la reconnaissance
de caractères d’objets (OCR), la géolocalisation, la reconnaissance
d’actions, etc. CLIP s’est avéré très efficace, flexible et plus
généralisé. En outre, elle est beaucoup moins coûteuse, car elle
s’appuie sur des ensembles de données de paires texte-image déjà
disponibles sur Internet. Elle peut s’adapter pour réaliser un plus
large éventail de tâches de classification visuelle.
Les IA ne peuvent-elles que générer des images abstraites ?
Non,
toutes les intelligences artificielles ne font pas que créer des images
abstraites, elles peuvent également générer des images relativement
réalistes du moment que le prompt initial est bien détaillé.
Les IA peuvent-elles être utilisées pour générer des images dans le cadre de projets NFT ?
Les
images générées par les IA peuvent-elles être utilisées dans le cadre
de projets NFT ? La réponse est oui, mais à condition que les images
soient générées par une IA entraînée pour le faire (ou, a minima, que
l’utilisateur de l’IA soit suffisamment habitué à l’utilisation de ces
outils afin d’en sortir des images de qualité). Bien entendu, pour
pouvoir être commercialisées en tant que Non Fongible Tokens, les images
devront avoir été générées grâce à une IA générant des visuels libres
de droits.
« Cette image est-elle vraie ? » Adobe veut vous fournir la réponse
Stéphane Moussie |
Vigilant
comme vous êtes, vous vous méfiez des images sensationnelles qui
circulent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Mais
comment avoir la certitude que cette image d'un chaton à cinq pattes n'a
pas été retouchée ? Adobe planche depuis quelques années sur cette
problématique avec des médias et d'autres acteurs du numérique. Après
tout, qui est mieux placé que le créateur de Photoshop pour répondre à
la question de l'authenticité des images ?
La Content Authenticity Initiative
franchit une nouvelle étape importante avec le lancement en bêta pour
tous les utilisateurs du Creative Cloud de Content Credentials. Intégré à
Photoshop, ce système permet à l'utilisateur de lier à son fichier les
informations sur les retouches qu'il a effectuées. Que ce soit un simple
ajustement de la luminosité ou l'intégration d'une ressource externe
(synonyme dans ce cas de trucage), ces modifications sont attachées au
document, y compris la ressource externe utilisée. Ce nouveau type de
métadonnées n'est pas enregistré par défaut, c'est à l'utilisateur
d'activer l'option dans Photoshop.
Le « certificat » des créations est présenté sur la banque d'images
Adobe Stock ainsi que sur la plateforme Behance. Et quand une image
n'est pas hébergée sur l'un de ces services, on peut la charger sur le
site verify.contentauthenticity.org
pour voir les modifications qu'elle a subies. Cette manipulation rend
la vérification laborieuse, mais l'objectif à terme est de faire
apparaître ces informations là où les images circulent le plus. Twitter
fait partie des entreprises engagées dans la Content Authenticity
Initiative, tout comme Microsoft, Qualcomm, Nikon, ARM, l'AFP, Getty
Images, le New York Times ou encore France Télévisions.
Outre un moyen de lutter contre les fausses informations, Adobe promeut ce système comme un certificat d'authenticité
sur le marché des NFT. Les créateurs peuvent associer leur adresse de
portefeuille de cryptomonnaies à Content Credentials pour prouver qu'ils
sont les véritables auteurs des œuvres numériques en vente. Plusieurs
plateformes de NFT (KnownOrigin, OpenSea, Rarible et SuperRare) vont
présenter cette information et de son côté Behance va accueillir une
section dédiée aux NFT.
La réussite de l'initiative dépendra de son adoption par les
principaux créateurs et diffuseurs d'images. Adobe prévoit de mettre en
ligne un kit de développement open source permettant à tous les éditeurs
d'intégrer Content Credentials à leurs apps et services, mais plusieurs
acteurs cruciaux manquent encore à l'appel, parmi lesquels Apple,
Google et Facebook.
C’est par un simple
communiqué qu’Apple a mis le feu aux poudres en cette fin de semaine sur
la toile. Alors que la firme de Cupertino venait d’annoncer la mise en
place au cours de cette année d’une nouvelle fonctionnalité dans iOS 15,
permettant de scanner les photos sur iCloud et les comparer avec la base de données des enfants disparus ou exploités, une levée de boucliers a fait son apparition sur la toile.
Si la volonté initiale de la Pomme était d’utiliser iCloud pour
combattre la pédocriminalité, une bien noble cause, beaucoup ont vu dans
cette nouvelle action de la firme un abaissement des standards en
matière de protection de la vie privée. Il faut dire que la marque à la
pomme est pourtant connue pour mettre la confidentialité des données
personnelles sur un piédestal.
Un point que n’a pas oublié de
rappeler le plus célèbre des défenseurs des droits individuels sur
internet, le lanceur d’alerte Edward Snowden. L’ancien de la NSA qui a
révélé le plus grand scandale de confidentialité informatique il ya
quelques années n’a pas manqué de rappeler la Pomme à l’ordre.
Tout comme lui,
l’organisation pour la protection des libertés informatiques EFF
(Electronic Frontier Foundation) met en garde Apple sur cette nouvelle fonctionnalité et les conséquences qu’elle pourrait avoir sur des millions de personnes.
Dans un communiqué l’ONG est très acerbe contre la firme de Cupertino,
qu’elle érigeait il y a quelques semaines encore en modèle pour les
autres géants du net. « Dire que nous sommes déçus par les plans d’Apple est un euphémisme ». Si l’organisation reconnaît et salue la volonté d’Apple, cette dernière pourrait ouvrir la porte à « des abus plus larges ».
Retrouvez notre sélection des meilleures banques
d’images pour télécharger des photos, des musiques et des vidéos libres
de droits. Certains sites sont gratuits, d’autres exigent un abonnement
ou un paiement en fonction du nombre d’images téléchargées.
Une banque d’images est une base de données qui regroupe un
ensemble de ressources dédiées à la création graphique : photos, vidéos,
icônes, illustrations vectorielles, logos, mockups… Très prisées par
les professionnels tels que les chargés de communication, les
graphistes, les rédacteurs ou encore les développeurs, les banques
d’images permettent de proposer des visuels de qualité et de rendre un
contenu plus impactant. Ces visuels peuvent ainsi être utilisés sur des
sites Internet, pour illustrer un texte, pour des flyers ou encore des
packagings et des supports publicitaires. Parmi les thèmes les plus
populaires, nous retrouvons : photos de paysages, fonds d’écran,
architecture, affaires et travail, mode, santé, photographie de rue,
technologie… Plus que de simples ressources à caractère illustratif, ces
contenus visuels doivent transmettre un message, remplir un objectif
précis et susciter des émotions.
Pour les professionnels de l’image ou les photographes, il est
possible de vendre ses clichés et illustrations via les banques
d’images. Le prix des ressources varie selon les licences (standards ou
étendues) avec des critères tels que le format, le support de diffusion
et la durée d’exploitation. Parmi les principaux acteurs, il existe
Shutterstock, Getty Images, Adobe Stock ou encore iStock.
Les fonctionnalités principales des banques d’images destinées aux pros sont les suivantes :
Recherche par mot clé : en plus d’offrir des images
de bonne qualité, les bibliothèques d’images se veulent simples
d’utilisation puisque celles-ci fonctionnent comme des moteurs de
recherche. Il existe, dans la plupart des cas, une barre de recherche
située en page d’accueil qui permet à l’utilisateur de taper un ou
plusieurs mots-clés en rapport avec le visuel recherché. Souvent, un tri
par filtre est également possible pour affiner ses recherches.
Collection d’images : lorsque vous sélectionnez une
image affichée dans les résultats de recherche, certaines banques
d’images proposent des collections qui permettent d’accéder à des
ressources qui sont similaires à celle choisie. Cette fonctionnalité
permet d’accéder facilement à des nouvelles photos dans la même
thématique.
Multiplicité des formats : les banques d’images
proposent en général différents formats de ressources téléchargeables.
Vous pouvez choisir votre résolution d’image (basse, moyenne ou haute
résolution), le type de fichier (JPEG, PNG, SVG, PDF, AI, EPS, RAW…) et
la taille de l’image en pixels. Pour les ressources vidéo, vous pouvez
choisir la résolution (480p, 720p, 1080p, HD, 4K ou 8K) et le type de
fichier (MP4, MOV, AVI…).
Recherche par image : certaines bibliothèques de
photos proposent un moteur de recherche par image, qui permet de trouver
une base d’images, de photos ou d’illustrations semblable à l’image
renseignée.
Historique des téléchargements : certaines banques
photos ou vidéos proposent un historique des téléchargements. Cette
fonctionnalité permet de réutiliser des contenus achetés précédemment et
facilite l’organisation de vos nombreuses ressources.
Les meilleures banques d’images gratuites
Pour trouver des visuels de qualité à moindre coût, il existe
plusieurs banques d’images gratuites telles que Coverr, Unsplash,
Pixabay ou encore Pexels. Certaines banques de ressources sont
spécialisées, comme Nappy qui propose à titre gratuit des contenus
favorisant la diversité.
Ces banques d’images permettent de télécharger gratuitement des
ressources avec leur licence associée. Selon les types d’autorisation,
vous pouvez copier, modifier, distribuer et utiliser les images, même à
des fins commerciales. Dans certains cas, vous n’avez pas besoin
d’ajouter d’attribution, même si citer l’auteur est vivement conseillé
pour accorder de la visibilité au créateur derrière l’illustration. Il
est toutefois nécessaire de respecter certaines règles si vous utilisez
la photo à des fins commerciales, car le contenu représenté sur l’image
ou la vidéo peut lui être soumis à une réglementation : apparition d’une
marque ou d’un logo, personne ou groupe de personnes photographiées,
monuments ou œuvres protégés…
Certaines banques d’images gratuites proposent également des API qui
permettent aux professionnels de retrouver ces bases de données
directement au sein d’autres outils tels que Canva, Trello, Dropbox,
Figma ou encore Product Hunt et Zoom.
Les licences des banques d’images : libre de droits, droits gérés, Creative Commons…
Les banques d’images gratuites et payantes proposent des licences
différentes en fonction des usages. Il existe deux types de licences :
la licence libre de droits et la licence de droits gérés. Dans le cadre
d’une licence libre de droits, vous devez payer le contenu une seule
fois pour pouvoir l’utiliser comme bon vous semble. Quant à la licence
de droits gérés, il est nécessaire de payer des droits à chaque usage.
Il est possible de retrouver des contenus sous licence Creative Commons
qui permettent de faciliter le partage des photos, vidéos et images
selon différents degrés de restrictions.
Enfin, il est important d’effectuer une distinction entre l’usage
commercial (contenu utilisé pour commercialiser, vendre, faire de la
publicité…) et l’usage éditorial (contenu utilisé pour illustrer un
article ou un propos).
Questions fréquentes sur les outils Banque d’images
Quelles sont les meilleures banques d'images gratuites ?
Parmi les meilleures banques d’images gratuites, on retrouve Unsplash, Pixabay, Pexels, Coverr ou encore Pixel Mob.
Une photo libre de droits est-elle une photo gratuite ?
Peut-on utiliser librement une photo trouvée sur Google Images ?
Quelles sont les règles à respecter quand on utilise des photos de banque d'images gratuites ?
Si vous faites partie du milliard d’utilisateurs de Google Photos,
vous avez dû recevoir un mail pour vous prévenir que ce dernier va
changer de politique à partir du 1er juin 2021.
En gros, finit l’illimité gratuit, vos photos/vidéos seront désormais
comptabilisées dans votre espace de stockage Google Drive. Ce dernier
offrant 15 Go sur lesquels vous retrouverez donc vos documents, votre
Gmail et vos photos/vidéos, cela risque de faire un peu juste pour
certains.
Rien de très étonnant si l’on y réfléchit bien, les services gratuits
ET illimités se font de plus en plus rares, surtout lorsqu’on en arrive
à des chiffres aussi énormes de ceux que doit gérer Google (28
milliards d’ajouts chaque semaine). Heureusement, ils préviennent
longtemps à l’avance pour laisser à tout le monde le temps de se
retourner. De plus les photos déjà existantes sur le compte ne seront
pas impactées (seuls les nouveaux ajouts seront comptabilisés dans le
nouveau système si j’ai bien suivi) et les tarifs pour augmenter votre
limite maximale de stockage restent abordables.
Si les modifications n’impacteront donc pas la grande majorité, cela
va poser des problèmes aux plus gros utilisateurs, ceux qui prennent en
photo HD tous leurs repas et font des vidéos quotidiennes de leur chat.
Ces derniers vont vite se trouver à court de place. Pour augmenter cette
limite par défaut il faudra payer donc autour des 20€/an (pour passer à
100 Go) ou 100 €/an pour 2 To.
Or même si les tarifs sont plutôt dans la moyenne, tout le monde n’a
pas envie de payer. Nombreux sont ceux qui faisaient juste du stockage
sans vraiment utiliser le site, juste parce que c’était pratique et
intégré à leur compte. D’autres y verront peut-être une occasion de
retirer au géant américain une source de surveillance publicitaire
supplémentaire.
Quel que soit votre cas et si vous voulez stocker vos contenus pour
moins cher et/ou hors GAFAM, il vous reste quelques mois pour tester
d’autres plateformes et effectuer la migration. En voici quelques-unes,
la plupart disposent d’une version gratuite limitée et d’une version
payante plus complète. J’ai essayé de garder le principe Google Photos, à
savoir un service en ligne facile d’utilisation pour tous sans entrer dans l’autohébergement & co (il y a des exceptions comme vous le verrez ;))
Piwigo
Open source et disposant de plugins et de thèmes pour une meilleure personnalisation (plus de 600 !), Piwigo
vous permet de stocker et organiser vos différentes collections photo.
Pour un particulier, le mode illimité vous coutera seulement 39€/an. Le
site existe depuis 2002 donc c’est pérenne et niveau vie privée c’est
bien respecté. Si vous optez pour la version autohébergée … c’est tout
simplement gratuit.
Je vous encourage vraiment à y jeter un oeil et si vous êtes content du service, n’hésitez pas à faire un petit don pour les soutenir 😉 J’en ferai sans doute un article détaillé un jour.
kDrive
J’ai déjà parlé (et fait une vidéo test) du service de cloud kDrive
qui appartient à l’hébergeur suisse Infomaniak. Je ne reviens donc pas
sur ces différentes fonctionnalités, notamment en termes de sécurité,
mais vous pouvez tout à fait utiliser kDrive pour stocker vos différentes photos et vidéos.
Un de ses avantages est son prix : 5€ par mois (60€/an) pour 2 To
d’espace … difficile de faire mieux (avec 30 jours gratuits pour
tester). Cela dit il n’y aura pas d’outils pour effectuer des modifs sur
vos photos.
Yandex.disk
Le Google Photo made in Russia, ni plus ni moins. Jusqu’à 10 Go en
mode gratos avec possibilité d’avoir 100 Go pour 20$/an, 1 To pour
100$/an ou 3 To pour 300$/an. Yandex.disk
existe en version desktop (Windows, macOS, Linux) ou en applis, permets
de retravailler de manière basique vos images, de les organiser et
d’automatiser la sauvegarde du contenu, de partager avec vos amis, vous
propose le versionning, etc. Merci Vlad !
Cluster
Cluster
vous permet de regrouper vos photos au travers de galeries et de les
partager avec vos proches (famille, groupe d’amis …) ou de les garder
privées. C’est d’ailleurs leur promesse : sortir vos photos des réseaux
sociaux où elles sont analysées, traquées, etc. L’outil est gratuit et
supporte la haute définition, mais les mises à jour semblent assez
lentes.
Smugmug
Avec Smugmug
vous aurez droit à un espace de stockage illimité pour vos photos en
full résolution, à partir de 8$/mois. Franchement pas mal niveau tarif.
Inclus dans le prix un petit site pour présenter vos images et des
applis desktop et mobiles.
Et si vous avez besoin d’une plus grande personnalisation pour votre
site (nom de domaine perso, protection via un filigrane, boutique
e-commerce pour vendre vos clichés …) et bien c’est possible, il suffira
de passer à des plans supérieurs. Je ne connaissais pas, merci à
Nicolas de m’avoir partagé l’info sur Twitter !
pCloud
C’est l’un des premiers noms qui m’est venu à l’esprit en commençant
cet article, mais après avoir jeté un oeil sur le site je me suis rendu
compte que la version gratuite était moins intéressante que dans mes
souvenirs. Aujourd’hui elle ne propose que 10 Gigas, soit moins que
Google Drive. Cela dit si vous ne dépassez le quota de Google que de
quelques Giga, vous pourriez balancer une partie sur pCloud afin de rester sous les limites de chaque service. Bon après il faut avoir envie de gérer 2 comptes différents.
Sinon point de vue tarif il faut compter 60€/an pour 500 Go et 120€
pour 2 To, cela reste donc un peu plus intéressant que chez Google.
JioCloud
Synchronisation entre plusieurs appareils, organisation en dossiers,
sauvegardes automatiques et partage avec votre carnet d’adresses.
Dommage que JioCloud service n’offre que 5 Go d’espace de stockage.
Flickr
Flickr
n’est plus de première jeunesse et il ne propose plus le stockage
jusqu’à 1 To comme c’était le cas auparavant, mais il vous autorise
toujours jusqu’à 1000 photos et vidéos gratuites. Si vous avez besoin de
plus il faudra payer 7.5€/mois (ou 5.5€/mois sur l’abonnement à
l’année).
Photobucket
Dans le même genre, mais encore plus limité dans son offre gratuite, Photobucket
vous permet de mettre en ligne un maximum de 250 images. Pas le
meilleur plan, par contre ils ont une offre illimitée à 11.69$/mois
(avec l’abo annuel), soit un peu plus cher que l’abonnement 2To proposé
par Google … mais pour de l’illimité.
Dubox Cloud Storage
Un petit nouveau
qui se focalise sur le mobile et propose jusqu’à 1 To d’espace gratuit
pour sauvegarder automatiquement vos photos et vidéos. Ne propose pas
d’édition donc c’est de l’upload et du visionnage simple.
iCloud Photos
Uniquement réservé aux possesseurs d’iPhone
et uniquement jusqu’à 5 Gigas d’espace. Un des moins intéressants du
lot, d’autant plus que les prix pour du stockage supplémentaire ne sont
pas les moins chers (comptez 120€/an pour 2 To).
Sinon vous avez aussi peut-être de l’espace de stockage déjà inclus dans certains services que vous possédez déjà :
OneDrive
Si vous utilisez la suite Microsoft 365 vous avez droit à 1 To d’espace de stockage
en ligne, donc autant en profiter. Par contre c’est juste du stockage,
ne vous attendez pas à trouver de quoi travailler ou éditer vos images.
Amazon Prime
L’espace de stockage proposé y est illimité pour les photos
(full résolution et avec quelques outils d’édition), et de 5 Gigas pour
les vidéos. Si vous avez de plus gros besoins en vidéo les tarifs
seront de 1.99€/mois pour 100 Gigas, puis environ 9.99€/mois par To
(maximum 30 To). Moins cher si vous payez à l’année (2 mois offerts).
Avec votre abonnement Prime vous pouvez en plus soutenir, gratuitement, votre streamer Twitch préféré 😉
Slidebox : pas de classement de photos automatisé, vous allez devoir tout faire à la main à l’ancienne
Degoo : 100 Go en gratuit et jusqu’à 10 To pour 10$/mois. Seulement pour mobiles.
Dropbox
: très limité en termes d’espace gratuit (2 Go) et prix moyen pour du
supplément (12€/mois pour 2 To ou 100€ pour l’abo sur 1 an).
Je ne l’ai pas mentionné pour tous, mais la plupart de ces services
proposent des applications (iOS et Android) qui vous permettent
d’uploader automatiquement les photos/vidéos depuis votre mobile vers
votre espace de stockage.
Waifu2x est
un outil open source japonais en ligne de commande qui utilise des
réseaux neuronaux pour agrandir des images, des vidéos (MP4) et des GIF
animés en conservant une excellente qualité.
Waifu2x n’étant pas très abordable par le commun des mortels, tout un
business de sites et d’applications payantes s’est développé.
Mais tout le monde n’a pas forcément envie de dépenser de l’argent
pour agrandir un GIF rigolo. Heureusement, un développeur chinois a eu
la bonne idée de réaliser une interface simple Windows à utiliser pour cet outil.
Vous pouvez cliquer ici ou là pour récupérer le programme d’installation de Waifu2x-Extension-Gui.
Quand j’illustre un article, il m’arrive parfois de tomber sur une
photo top, mais qui malheureusement est proposée au format WebP.
Ce format mis au point par Google est très bien, mais pas encore
supporté par mon WordPress ni mon OS et il est encore moins possible de
l’enregistrer nativement sous un autre format avec un navigateur.
Alors comment faire pour convertir un WebP en PNG ou JPG sans trop vous prendre la tête ?
Plusieurs techniques. D’abord avec un convertisseur en ligne comme ce service c’est super simple, gratuit et rapide.
Mais si vous réalisez régulièrement cette opération, il vaut peut-être mieux passer par une extension pour votre navigateur.
Sous Chrome, je vous invite à installer Save Image As PNG
qui vous permettra ensuite d’un simple clic droit sur l’image de
l’enregistrer dans un autre format plus traditionnel supportant la
transparence : le PNG.
Par contre, sous Firefox, j’ai cherché et je n’ai rien trouvé qui a bien fonctionné sur mon navigateur. Dommage.
À vous les conversions de WebP en PNG ou JPEG en toute liberté !
Illustration pour l'article intitulé Comment effectuer une recherche d'image inversée en toute simplicité Capture d'écran: David Murphy
Si vous êtes tombé sur une image sur Internet, peut-être sur votre site de réseau social préféré, et que vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez toujours demander au responsable de la publication. Il y a de fortes chances pour qu'ils aient simplement écrit l'image d'un autre endroit et ne sachent plus rien à quoi elle provient. Mais c’est bien. Vous pouvez également prendre en charge le travail de détective vous-même et de nombreuses ressources vous aideront. Trouvez votre image sur Google ou Tineye
La plupart des gens savent probablement que vous pouvez effectuer une recherche d’image inversée simple sur des sites tels que Google et Tineye, deux des meilleurs endroits recommandés par la plupart des internautes si vous essayez de trouver la source de l’image, une version de meilleure qualité ou des sites Web peut fournir plus de contexte sur l'image elle-même. (Sur Google, il suffit d’afficher le site, de cliquer sur l’icône de l’appareil photo et de déposer une URL ou une image téléchargée. Tineye fonctionne de la même manière.) Illustration pour l'article intitulé Comment effectuer une recherche d'image inversée en toute simplicité Capture d'écran: David Murphy (TinEye)
Pour rendre ce processus encore plus facile, Google a intégré cette fonctionnalité directement en chrome - il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur une image et de sélectionner "Rechercher une image sur Google" - ou d'installer une extension Firefox faisant la même chose. Les utilisateurs de Tineye sur Chrome et Firefox ont également des extensions qui font la même chose: cliquez avec le bouton droit sur une image pour pouvoir effectuer une recherche Tineye sans avoir à visiter le site Web au préalable. Utilisez beaucoup de sites d'images inversées à la fois
Il y a aussi la bombe nucléaire. Ou plutôt, ImgOps, qui est un excellent site Web combinant plusieurs outils de recherche d'images inversées sous un même toit. Illustration pour l'article intitulé Comment effectuer une recherche d'image inversée en toute simplicité Capture d'écran: David Murphy (http://imgops.com)
Ajoutez l’URL d’une image (ou téléchargez une image) et vous pourrez effectuer rapidement une recherche inversée sur plusieurs services en cliquant simplement sur les hyperliens fournis (notamment Google, Bing, Tineye, Reddit, Yandex, etc.). et d'autres). Le site est également extrêmement utile si vous souhaitez transférer l'image vers un hôte GIF, la modifier, la rechercher dans des données masquées ou la convertir entièrement dans un autre format de fichier.
Et si vous souhaitez que ces types de pouvoirs soient intégrés directement dans votre navigateur, les extensions Noobox pour Chrome et «Recherche par image» pour Firefox vous permettent de cliquer avec le bouton droit de la souris sur une photo et de choisir un certain nombre d’outils d’image inversée différents. Découvrez ce que les données EXIF d’une image peuvent vous indiquer.
Si ni Google Reverse Image Search ni Tineye ne vous sont très utiles, vous pouvez toujours essayer de déposer l'image dans un afficheur EXIF, ce qui pourrait vous en dire un peu plus sur la façon dont elle a été prise (ou par où, si vous essayez de regarder.) comment vous pouvez visiter l’emplacement d’une magnifique photo que vous avez vue). Cela peut ne pas fonctionner dans la plupart des cas si la personne responsable de l'image ou des sites sur lesquels elle a été partagée a supprimé les informations EXIF de la photo, mais c'est une option. Déranger les autres qui en sauraient plus que vous sur une image
De même, des communautés en ligne telles que le sous-programme «Aidez-moi à trouver» pourraient également éclairer une image que vous êtes tombé par hasard. Ce n’est pas une garantie - et je ne voudrais pas leur envoyer des requêtes quotidiennes -, mais c’est une autre bonne option pour en savoir plus sur une image en particulier. Bonne chasse!
L'extension .aae est associée au nouveau format XML de fichier
"sidecar", introduit dans les dernières systèmes d'exploitation iOS
(iPhone 5 et les versions ultérieures) et Mac OS Yosemite d'Apple pour
supporter le montage d'images/vidéo non destructif et l'application
d'effets.
Le fichier .aae est un document XML textuel au format Property
List (PLIST) d'Apple qui décrit toutes les opérations d'édition
effectuées sur une image (vidéo) ou tous les effets/filtres qui lui sont
appliqués. Le nom de chaque fichier sidecar correspond au nom de
l'image originale respective (.jpg) ou de la vidéo originale respective (.mov).
Les photos ou vidéos originales restent intactes. Si aucune travail
d'édition n'a été fait ou aucun filtre/effet n'a été appliqué, un
fichier .aae n'est pas créé. Lorsque ces images ou ces vidéos
sont transférées sur un ordinateur (par exemple, en utilisant l'option
Capture d'images), leurs fichiers sidecar XML (.aae) sont aussi transférés.
Actuellement, iPhoto sur iOS 8 est la seule application supportant le
format de fichier sidecar AAE. Sur Windows et Mac, les fichiers .aae
sont inutiles et peuvent être supprimés en toute sécurité, bien que
leur contenu (code XML) puisse être facilement examiné avec un éditeur
de texte. Sur le système d'exploitation iOS 8 iPhone, la suppression des
fichiers .aae supprimera également tout l'édition et tous les
filtres/effets appliqués et restaurera l'état d'origine des
images/vidéos affectées.
AAE n'est pas un fichier image,c'est simplement un fichier d'accompagnement qui
apparait quand on importe une image JPG ou une vidéo enregistrée au
ralenti à partir d'un iPhone ou iPad avec avec l'application Transfert
d'images d'OS X Yosemite, ou encore modifié avec photo. Exemple: 03.AAE serait plutôt le fichier d'accompagnement
d'une photo 03.JPG. Ne te préoccupe pas de ces fichiers AAE, ils ne te
servent à rien. Et certain, ce ne sont pas des photos ou copies de
photos. On pourrait dire que ce sont des fichiers "techniques".
La nouvelle coqueluche de Reddit depuis fin janvier, s'appelle Deepfakes.
Il s'agit d'un soft qui en utilisant du machine learning, est capable de décomposer frame par frame une vidéo, pour remplacer le visage de quelqu'un par quelqu'un d'autre.
Mais attention, il ne s'agit pas d'un simple trucage cinématographique… non, non.
En nourrissant l'algo de nombreuses photos, celui-ci est capable de
reconstituer un visage dans ses moindres détails et de le faire
parfaitement correspondre à un autre, en reconstituant, y compris, les
parties qu'il ne connaît pas.
Machine learning FTW !
L'utilisation première de Deepfakes est donc pour le
moment, de remplacer le visage d'acteurs ou d'actrices pornos par celui
de célébrités pour faciliter la vie de ceux qui manquent d'imagination.
Évidemment, la mise à disposition de tous de cet outil provoque la
colère de certains (à Hollywood principalement) et soulève beaucoup de
questions sur la légitimité ou pas de faire ça. Nicolas Cage continue sa
carrière de meme, marchant dans les pas de Chuck Norris, et même
Pornhub ne veut plus de vidéo DeepFakes sur ses serveurs.
Mais si on fait abstraction de cet usage, c'est quand même une
chouette techno. Comme je n'ai pas vraiment envie d'afficher du porno
ici (à votre plus grand regret, je sais), je vais plutôt reprendre comme
exemple cette utilisation qu'a fait Sven Charleer de DeepFakes.
Il a pris en photo le visage de sa femme Elke, sous de nombreux angles…
Puis a sélectionné un morceau d'interview d'Anne Hathaway au Tonight Show avec Jimmy Fallon…
Et voilà le résultat. Sa femme au Tonight Show plus réaliste que réaliste…
Sympa comme utilisation non ? Amusant de pouvoir faire figurer quelqu'un dans son émission ou son film préféré.
C'est une chouette surprise je trouve 😉
Quoiqu'il en soit, si cet outil vous intéresse, voici quelques liens qui vous en apprendront plus.
En annonçant au CES de Las Vegas qu'il allait battre sa propre
cryptomonnaie, le KodakCoin, Kodak a vu le cours de son action s'envoler
de 120 % en une séance.
La société américaine souhaite faire de sa cryptomonnaie un outil destiné aux photographes pour gérer leurs droits d'auteur.
La valeur de Kodak triplée en 8 heures
En ce moment, il suffit de mettre de la blockchain dans son business
plan pour voir fondre sur soi les investisseurs et les actionnaires
alléchés par les promesses de gains faramineux. Mardi 9 janvier, au CES
de Las Vegas, Eastman Kodak dévoilait son intention d'émettre
prochainement sa propre cryptomonnaie, le KodakCoin. L'annonce a eu
l'effet d'une bombe : entre midi, heure de l'annonce, et la clôture à
Wall Street à 16h, le titre a pris 117, 6 %, passant de 3,10 dollars à
6,85. Et l'ascension s'est poursuivie après la clôture, pour s'arrêter à
20h à 9,10 dollars, après un plus haut à 10 dollars.
Voilà des années que Kodak n'avait pas suscité un tel appétit : en 4
ans, la valeur de l'entreprise avait été divisée par 10. Voilà que
celle-ci a triplé en moins de 8 heures ! Les marchés financiers
n'avaient plus connu de tels bonds depuis la fin des années 90, au
moment de la fameuse bulle Internet. Kodak signe-t-il là le début de son
grand retour ? Le groupe, auteur d'une boulette historique en n'ayant
pas cru au début des années 2000 que l'avenir était au numérique, se
lance à corps perdu dans la technologie blockchain pour se construire un
avenir 2.0.
Kodak mise aussi sur le mining
Le KodakCoin sera lancé le 31 janvier prochain, mais n'est que l'un des
pans d'un projet plus vaste baptisé KodakOne autour des cryptomonnaies :
concrètement, il s'agit d'une plateforme de gestion des droits des
images à destination des photographes. Ils pourront stocker dans la
blockchain leurs archives et nouvelles photos, en céder les droits en
toute confiance et s'assurer d'un paiement rapide et sécurisé, en
KodakCoin. KodakOne prendra également la forme d'un logiciel qui
râtissera le web à la recherche des images utilisées sans permission.
Emetteur de monnaie, Kodak va également se lancer dans le minage de
bitcoins, l'opération de création de la plus célèbre des monnaies
virtuelles, par la résolution d'équations mathématiques complexes. Pour
lui-même, d'abord : Kodak dispose d'énormes génératrices d'électricité
héritées de son glorieux passé industriel, et qui trouveront un nouvel
emploi dans le minage. Pour ses clients aussi, puisque Kodak va proposer
à la location le Kodak KashMiner, un boîtier permettant de se lancer
chez soi dans le minage.