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jeudi 28 mars 2013

Les pirates informatiques ne se connaissent pas vraiment entre eux

Cliché - Le profil type du pirate: un ado qui vit chez ses parents
 
Photo Fotolia

Cliché

Le profil type du pirate: un ado qui vit chez ses parents

MONTRÉAL – Le directeur du Centre international de criminologie comparée (CICC), Benoit Dupont, présentera le 2 avril, à Montréal, une étude sociologique portant sur une dizaine de pirates de 17 à 27 ans arrêtés au Québec en 2008, et tentera de répondre à la question: «Pourquoi les pirates informatiques vivent-ils encore chez leurs parents?»
Les pirates informatiques ne sont pas capables de tirer un profit criminel de leurs actes, selon M. Dupont, par ailleurs titulaire d'une Chaire de recherche du Canada en sécurité et technologie. «Ils sont capables de faire beaucoup de dommages aux ordinateurs dont ils prennent le contrôle, mais ils n’ont pas de compétence de monétisation», a-t-il affirmé.
«Ce n’est pas aussi simple de faire des profits faramineux, a-t-il ajouté. Il faut aussi maîtriser des compétences sociales, or leurs équipes sont assez dysfonctionnelles.»
Après avoir légalement exploité les disques durs des accusés, M. Dupont a constaté qu’au début, «le groupe étudié était assez soudé, mais qu’au bout de deux ans, il y avait beaucoup de conflits et de disputes.»
Les pirates informatiques ne se connaissent pas vraiment entre eux, car ils n’ont que des liens virtuels, d’après cet expert. Ils sont jeunes et impulsifs, parfois issus de milieux modestes ou défavorisés, et sont plus ou moins ancrés dans l’adolescence.
Certains ont déjà un dossier criminel. «Les Anonymous, par exemple, ont eu des interactions avec le système de police (petit trafic de drogue, voies de fait, etc.)», a indiqué Benoit Dupont, qui estime que ce phénomène «est un prolongement de la petite délinquance qui autrefois se composait de gangs de rue.»
La conférence aura lieu le mardi 2 avril de 19 h à 22 h, à l’Université de Montréal, Carrefour des arts et des sciences, salle C 2059, 3150, rue Jean-Brillant.


mercredi 27 mars 2013

Les lunettes 2D de Sony

«Lunettes intelligentes» - Les géants se font la guerre pour vos yeux
 
Photo Lev Dolgatsjov / Fotolia

«Lunettes intelligentes»

Les géants se font la guerre pour vos yeux


2013 sera-t-elle l'année des accessoires techno portés comme des vêtements? C'est du moins ce que laisse croire la multiplication des joueurs et les récents dépôts de brevets de Sony qui, après Google et Microsoft, pénètre le marché des lunettes intelligentes.

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Des montres intelligentes capables de contrôler plusieurs gadgets (de Google, Apple, LG, et Samsung), des lunettes nous faisant accéder à la réalité augmentée... Décidément, les entreprises souhaitent transformer notre environnement par le biais de leurs accessoires techno, qui sont aussi devenus des objets de style.
Sony se prépare à affronter Google et Microsoft sur le terrain des lunettes de réalité augmentée, comme en font foi plusieurs demandes de brevet déposées depuis 2008. N'existant pour l'heure qu'à l'état de concept, les lunettes de Sony semblent se rapprocher à grands pas d'une commercialisation comme en témoigne la multiplication des brevets.
Un brevet de Sony datant du 21 mars 2013 évoque l'installation d'un système d'affichage sur chacun des deux verres de ses lunettes, contrairement à Google qui n'exploite qu'un seul verre. D'après le brevet, l'usager pourra ajuster le positionnement de ces deux écrans au gré de son confort visuel. Les lunettes de Sony embarqueraient aussi des piles et des caméras.
Toutefois, Sony ne proposerait qu'une interface en 2D et non pas un affichage d'images 3D en réalité augmentée, comme la vidéo de présentation de Google le suggère pour les Google Glass.
À l'avis de certains spécialistes, interrogés par Business Insider, les dispositifs tels que les montres intelligentes et ce type de lunettes techno ne représentent ni plus ni moins que la prochaine grande étape technologique.
Ils remplaceront probablement à terme les appareils mobiles si populaires de nos jours, que sont les téléphones et les tablettes. Plutôt que de transporter un appareil et le consulter pour obtenir les informations souhaitées, les usagers prendront l'habitude de le «porter» dans la vie de tous les jours.
Par conséquent, cela signifie que nous nous habituerons probablement à voir des gens dans la rue, parlant à voix haute et seul. Selon toute vraisemblance, cette habitude est là pour rester...


lundi 25 mars 2013

L'eau du bain devient écran de projection où l'on plonge les mains pour manipuler des objets virtuels

Salon Laval Virtual

Les Japonais rendent l'eau du bain interactive

Salon Laval Virtual - Les Japonais rendent l'eau du bain interactive
Projection d'images à la surface de l'eau par le japonais Yasushi Matoba 
Photo Jean-François Monier / AFP


L'eau du bain devient écran de projection où l'on plonge les mains pour manipuler des objets virtuels, l'image translucide d'un papillon apparaît sur une bulle de savon: les jeunes Japonais étonnent par leur créativité et leur ingéniosité au Salon Laval Virtual.

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Rares sont ceux qui tentent un «bonjour» en français, certains ont même du mal avec l'anglais, mais c'est toujours avec bonne humeur qu'ils invitent le visiteur à tester leurs inventions.
En vedette cette semaine à Laval ( Mayenne), des écrans révolutionnaires, qui échappent aux supports traditionnels. «On se rapproche progressivement de Minority Report», le film de Steven Spielberg, commente Laurent Chrétien, directeur des Rencontres internationales de la réalité virtuelle.
Yasushi Matoba, de l'Université d'électro-communication (Tokyo), un des concepteurs d'«Aqua Top Display», a les mains plongées dans une baignoire d'eau opacifiée par du sel de bain. Délicatement, ses doigts forment une «boule d'énergie» virtuelle matérialisée par une lumière orangée qu'il lance sur des espèces de petites méduses bleues non moins virtuelles. Yasushi Matoba joue et son écran n'est autre que la surface de l'eau.
Avec le même système, qui repose sur une caméra de détection des mouvements Kinect, on peut aussi, du bout des doigts, déplacer des images, les agrandir ou les réduire, comme on le ferait sur un écran tactile... ou les noyer pour les supprimer.
Les Japonais adorent les bains, explique Tomoya Suzuki, «et les tablettes numériques ne sont pas résistantes à l'eau»...
Le visiteur qui se prête au jeu constate une étrange interaction entre le virtuel, l'image projetée, et la sensation de l'élément liquide. Comme une immersion physique dans le monde virtuel.
«L'application est quasiment directement commercialisable», estime Laurent Chrétien.

Une boîte à coucou

Avec «Colloidal Display», Yoichi Ochiai (Université de Tokyo) présente lui aussi un nouveau type d'écran: l'image délicate d'un papillon bleu se projette sur une pellicule de savon. L'apparente simplicité du système dissimule «une technologie de pointe», explique le jeune Japonais: des ultrasons font vibrer la pellicule de savon et la micro-transformation ainsi produite renvoie la lumière comme une lentille.
Moins poétique, mais tout aussi efficace, l'application «Food Practice Shooter» s'adresse aux enfants et se veut pédagogique. Comment leur faire aimer les légumes? Avec un jeu vidéo, bien sûr, répondent les chercheurs du Kosaka Laboratory.
Un casque en forme de tomate sur la tête, les enfants sont invités à faire exploser carottes, poivrons verts ou tomates qui s'agitent sur l'écran. Mais, pour avoir des munitions, ils doivent d'abord manger ces mêmes légumes. Pour de vrai. À Laval, les légumes ont été remplacés par des biscuits à leur saveur. Mais le principe reste le même : plus on mâche, plus on obtient de munitions. Un grand sourire -obligatoire- et on peut tirer.
Le concept, «très simple à commercialiser», selon Laurent Chrétien, a déjà séduit l'entreprise de restauration collective Sodexo.
L'inventivité japonaise se poursuit même au lit. En pyjama et pantoufles, les jeunes chercheurs de l'Institut Kanagawa de technologie invitent au câlin, avec deux grosses peluches -un chien et une espèce indéterminée. Chauds au contact, les «Zzzoo Pillows» se laissent prendre dans les bras et respirent en rythme avec le dormeur, favorisant le sommeil, selon leurs inventeurs. Seul problème, ils ronflent... en tout cas le compresseur qui leur permet de respirer.
Quant à l'application "Perch on my arm" (Université Keio), une boîte dissimulée derrière un rideau de velours rouge, elle réserve un drôle de tour de magie. On place le bras dedans et on a l'impression qu'un oiseau vient s'y percher. On tape sur la boîte, et on sent l'oiseau battre des ailes puis resserrer sa prise. Étrange.
«C'est juste étonnant», commente Laurent Chrétien.

REF.:

utilise la technologie WebGL, d'un site en 3D !

Google - Avec Maze, une page Web se transforme en labyrinthe 3D
Google Maze permet de transformer n'importe quel site Web en une interface de jeu en 3D, mais uniquement sur le navigateur maison de Google. 
Photo Google

Les laboratoires de Google présentent une nouveauté spectaculaire, uniquement disponible sous Chrome, permettant aux internautes de déambuler dans d'étranges labyrinthes en 3D générés depuis n'importe quelle page Web, le téléphone intelligent faisant alors office de manette de jeu.
Pour pouvoir profiter de cet étonnant divertissement, il faut disposer du navigateur Chrome à la fois sur son ordinateur et sur son smartphone. Une fois les deux synchronisés et connectés surchrome.com/maze, il devient possible de jouer avec l'interface de n'importe quel site Web, plus ou moins complexe.
Cette démonstration utilise la technologie WebGL qui déstructure les différents composants d'un site pour en faire un univers en 3D. Au joueur de naviguer dedans à l'aide de son smartphone (ou de son clavier).
Découvrir Chrome Maze en vidéo:youtu.be/7AvTl9aU5D8
Tester Chrome Maze (sous Chrome uniquement):chrome.com/maze



OS X d'Apple victime d'un logiciel malveillant injectant de la pub







Via les navigateurs - OS X d'Apple victime d'un logiciel malveillant injectant de la pub


Les utilisateurs d'un ordinateur fonctionnant sous OS X d'Apple ne peuvent plus se sentir en sécurité. Un cheval de Troie s'attaquant à ce système d'exploitation a été découvert par un éditeur russe de logiciels de sécurité, ce qui représente une situation rare, mais qui s'insère dans une tendance en croissance. 
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Un éditeur de logiciels de sécurité a repéré le cheval de Troie «Yontoo.1», dissimulé dans des sites illégitimes de bandes-annonces ou derrière de faux lecteurs multimédias, qui installe une extension affichant de la pub sur les pages web par le biais des trois principaux navigateurs utilisés sur OS X.
Les utilisateurs de Mac auraient avantage à développer rapidement de bons réflexes en matière de sécurité, car l'éditeur Doctor Web «a constaté une hausse de la propagation de publiciels ciblant les ordinateurs sous Mac OS X depuis le début de l'année.»

Méthodes d'infection

Plusieurs méthodes d'infection ont été révélées sur le blogue de l'éditeur, telles que la création d'une page web proposant de la vidéo, comme des bandes-annonces de films. Lorsque l'internaute s'y rend, il se fait indiquer qu'un logiciel d'extension fait défaut à son navigateur. Il est invité à cliquer sur un bouton pour l'installer, ce qui le redirige vers une page web infectée permettant de télécharger le cheval de Troie.Les autres méthodes consistent à présenter le cheval de Troie à l'usager comme s'il était «un lecteur vidéo, un programme pour améliorer la qualité de la vidéo ou un logiciel servant à accélérer ou à gérer les téléchargements, etc.», prévient Doctor Web.
Lorsque l'usager clique sur un bouton pour débuter le processus de téléchargement, il voit une fenêtre s'ouvrir, qui permet au cheval de Troie de se télécharger et de placer une extension dans les trois navigateurs populaires sur OS X: Chrome, Safari ou Firefox.
Une fois installé, le logiciel malveillant suit les activités en ligne de l'internaute et affiche des publicités sur les sites visités. C'est de cette façon que les auteurs du logiciel malveillant font du profit: chaque pub vue leur rapporte des gains.
Cette méthode d'infection est très similaire à celle utilisée pour attaquer Windows, tout comme la meilleure façon de s'en débarrasser. L'usager doit supprimer le logiciel d'extension de ses navigateurs et démarrer une analyse à l'aide d'un antivirus.