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jeudi 21 mai 2015

L'itinérance et la déficience intellectuelle



Sous un nouveau jour

Auteur(s): 

Sylvain Picard

Psychoéducateur, Équipe Itinérance et services migrants, CSSS Jeanne-Mance

Baptiste Godrie

Revue du CREMIS
Revue: 
Vol 4 No 1 - Hiver 2011
La population auprès de laquelle j'interviens dans le cadre de mon travail dans l’Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance a des limitations intellectuelles ou une déficience intellectuelle diagnostiquée. La plupart ont une contrainte sévère à l'emploi et connaissent des difficultés à lire, écrire, compter, cuisiner et se déplacer seules dans des lieux inconnus. Lorsqu'elles sont à la rue, elles cumulent souvent des problèmes de santé mentale, de toxicomanie, de prostitution et/ou de jeu pathologique. Les personnes avec des limitations intellectuelles ne sont pas évaluées « déficientes intellectuelles » par un psychologue. Elles n'ont donc pas accès aux Centres de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) et aux équipes Déficience intellectuelle - troubles envahissants du développement (DI-TED), dont les services sont adaptés, intensifs et favorisent une plus grande stabilité. Pour être diagnostiqué déficient intellectuel, il faut, d’après l'Association américaine du retard mental, avoir moins de 70 de quotient intellectuel (QI), un retard dans deux des sept sphères de développement et que ces problèmes surviennent avant l'âge de 18 ans. Ce dernier critère peut être assoupli si l'on voit dans le dossier de la personne qu'elle a été scolarisée dans des classes spécialisées. En revanche, dans le cas d'un accident entraînant un traumatisme crânien et une perte de certaines facultés intellectuelles, on ne parle pas de déficience intellectuelle, mais de limitations intellectuelles. Être identifié comme une personne ayant une déficience intellectuelle permet une prise en charge par le réseau public, mais encore faut-il que les personnes acceptent de reconnaître cette identification. Beaucoup d’entre elles se font traiter de « soucoupes » et de « mongoles » dans les refuges. Certaines préfèrent l'étiquette « toxicomane » qui est moins stigmatisante,  mais qui leur est plus dommageable car elle les coupe des services spécialisés.
Au quotidien, je fais les suivis de 71 personnes dont certaines reçoivent des services depuis 20 ans au CSSS Jeanne-Mance. Ce sont majoritairement des hommes âgés d’une quarantaine d’années. Le quart des personnes auprès desquelles j'interviens dort dans des refuges pour personnes à la rue ou chez des amis, et la moitié connait une situation précaire et vit dans des petites chambres louées au mois. Elles sont proches du milieu de l'itinérance, dont elles fréquentent les ressources (soupe populaire, centre de jour, comptoir vestimentaire). Le reste des personnes vit dans une situation stable, souvent en dehors du centre-ville. Elles viennent me voir ou m'appellent à l'occasion pour régler un problème, par exemple, concernant leurs impôts. Je les oriente alors vers les services DI-TED de leur territoire ou auprès d'un CRDI. Quelques personnes viennent me voir ponctuellement et disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre sans que je sache où elles vivent.

Milieux de vie

Parmi les cas dont j’assure le suivi, il y a celui de Philippe1, qui vit dans une résidence « chambres et pension ». Il a des problèmes de santé mentale et d'hygiène. La nuit, il réveille la responsable pour lui parler. Il est agressif verbalement, notamment envers un autre résident qui ferait trop de bruit. La responsable de cette résidence de huit chambreurs n'en peut plus et me demande de le reloger. Ce sont d'anciens résidents de refuges pour personnes à la rue, qui apprécient l'environnement familial de cette ressource. Cette résidence se situe en dehors du territoire du centre-ville, ce qui permet aux personnes de quitter le milieu de l’itinérance et de prendre de la distance vis-à-vis de leurs amis qui peuvent consommer, se prostituer et les entraîner dans certains problèmes. C'est un bel environnement, mais qui ne convient pas à Philippe qui a du mal à s'adapter à la vie collective.
Philippe est dans la quarantaine et m'a été référé il y a dix mois en raison de la mention d'une scolarité en classes spécialisées dans son dossier, ce qui laissait suggérer la présence de limitations intellectuelles. Dans un premier temps, afin de mieux le connaître, je l'ai rencontré avec les intervenants qui gravitent autour de lui : le curateur public et un intervenant communautaire en santé mentale qui le connaît depuis dix ans. Nous avons parlé de ses besoins et nous nous sommes partagés les rôles. Assumant tout ce qui concerne le logement et le travail, je l'ai accompagné dans différentes ressources d’hébergement et il a choisi la résidence chambres et pension dans laquelle il réside actuellement. Peu après, je l'ai inscrit dans un programme d'emploi, ce qui lui permet d'ajouter 200 $ à son chèque d'aide sociale.
Je suis allé à deux reprises dans cette résidence pour jouer le rôle de médiateur. Parfois, il y a tellement de tension dans l'air que les deux parties ne réussissent pas à communiquer. Il faut faire circuler l'information afin qu'elles s'entendent sur un mode de fonctionnement. Habituellement, quand les gens se sentent écoutés et compris, la situation se résorbe. Mais dès lors que les conflits deviennent récurrents, comme c'est le cas actuellement, le risque est de « brûler » les ressources. Présentement, j'essaie d'éviter que Philippe ne parte en catastrophe comme il l'a déjà fait dans le passé et de favoriser un départ en bons termes. Il est venu hier sans rendez-vous, en état de crise. Je l'ai écouté et lui ai permis de ventiler le surplus de ses émotions. Nous avons planifié une rencontre avec son intervenant en santé mentale, qui est une personne significative pour lui, afin de discuter de sa situation résidentielle.
L’intervention à deux permet également de ne pas s'isoler avec la personne et de l'aider à bâtir un réseau. Il est important de savoir que l’on n’est pas seul à gérer des cas aussi complexes. Si je suis dans une impasse, il y a de fortes chances que d'autres intervenants se trouvent dans la même situation avec la personne. Échanger nous aide à voir les problèmes sous un autre angle.
La situation de Philippe se détériore et il va devoir changer de milieu de vie. Le problème est qu'il a déjà essayé un certain nombre de ressources jusqu'à présent et que ses tentatives se sont toutes soldées par un échec. Il ramenait des ordures lorsqu'il vivait seul en appartement, ce qui a causé des problèmes d'insectes. Il a également connu les refuges pour personnes à la rue avant d’aller en résidence chambres et pension. Au fil du temps, les ressources s'épuisent. Malgré tout, Philippe est apte à consentir aux décisions qui le concernent. Ses besoins sont au centre de nos préoccupations et nous devons l'aider à comprendre ce qui allait bien et mal dans les différents milieux de vie qu'il a connus. C'est en responsabilisant la personne par rapport à ses choix et en l'aidant à déterminer son projet de vie parmi les alternatives dont elle dispose qu’elle pourra prendre la meilleure décision. Cependant, si l'on accède trop précipitamment à ses demandes de services (en l'occurrence, qu'on la reloge dès qu'un problème se présente), on peut en venir à multiplier les échecs et à ce qu’elle perde tout espoir de changement durable. Si elle quitte la ressource, il faut que ce soit dans les meilleurs termes possibles et que la prochaine étape de son parcours ne soit pas un nouvel échec.

Briser l’isolement

Parmi les cinq CSSS avec une équipe itinérance au Québec, le CSSS Jeanne-Mance est le seul à disposer d'un poste dédié aux personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Généralement, ce sont des personnes qui ont vécu dans des familles qui avaient elles-mêmes de grandes difficultés (toxicomanie, santé mentale, déficience intellectuelle). Par la suite, elles ont été placées dans des centres jeunesse et scolarisées dans des écoles spécialisées dans les troubles d’apprentissage et de comportement. Leur scolarité dépasse rarement la quatrième année. Le développement de leur pensée formelle demeure inachevé, ce  qui rend plus difficile le rapport aux hypothèses et aux déductions. Le fait qu'elles aient de la difficulté au niveau du jugement, des habilités sociales et de la communication les rend particulièrement vulnérables à l'exploitation. Récemment, l’une d’entre elles a demandé à une personne de l'accompagner afin de retirer 60 $ au guichet puis d'aller lui acheter un paquet de cigarettes. Le gars n'est jamais revenu. Dans l'ensemble, les personnes avec une déficience intellectuelle sont un peu naïves en présumant de l'honnêteté des gens. Elles sont souvent impulsives, ce qui, ajouté à leurs difficultés à envisager les conséquences de leurs actes, peut les mener plus facilement à être judiciarisés.
Beaucoup de femmes ayant une déficience intellectuelle ont rencontré des hommes qui ont abusé d'elles, ce qui peut rendre plus difficile l’établissement d’un lien de confiance avec moi. Je peux conseiller des intervenantes de mon équipe et m'ajouter à elles, au besoin, lorsqu'un lien de confiance est établi. Elles sont plus susceptibles de tolérer la violence que les autres femmes à la rue. En raison des limitations intellectuelles qu'elles connaissent, elles s'associent parfois à des hommes plus âgés qui peuvent les aider et prendre soin d'elles. Il n'est pas rare de voir des femmes de 40 ans sortir avec des hommes qui pourraient être leur père. Certains hommes avec une déficience intellectuelle s'entourent également de femmes plus âgées qui peuvent s'occuper d'eux afin, par exemple, de régler les factures, préparer les repas et faire la lessive.
Les familles sont peu présentes dans l’intervention. Dans le cas de personnes âgées, les parents sont parfois décédés. Dans d'autres cas, elles sont orphelines ou encore, les familles sont épuisées et ont coupé les ponts. Souvent, les personnes avec une déficience intellectuelle n'ont personne à qui s'adresser en cas d'urgence. Côté activités, en raison des contraintes sévères à l'emploi, les seuls emplois qu'elles peuvent occuper relèvent de programmes d'Emploi-Québec. Ce sont des emplois de vingt heures par semaine au maximum, principalement adressés aux plus stables d'entre elles, qui leur donnent un rôle social valorisant et un supplément de revenu. Souvent, je vais discuter avec elles de ce qu'elles ont fait dans le passé et de leurs passions. J'ai une liste de ressources que je peux contacter selon leurs intérêts et leurs motivations. Une personne prépare la cuisine dans une ressource communautaire, tandis qu’une femme, qui a un certificat en toilettage pour les animaux, fait du bénévolat pour la Société canadienne de protection des animaux. Ces activités contribuent à briser l'isolement qu'elles ressentent parfois en se retrouvant seules dans un petit logement.

La brèche

Le suivi des dossiers comprend l'accompagnement à certains rendez-vous (bureaux de l'aide sociale, Palais de justice, hôpitaux, location d’appartement), les demandes de services dans un programme DI-TED ou dans les CRDI pour les personnes diagnostiquées ou encore, des démarches d'obtention de tutelle au curateur public pour celles qui se font exploiter financièrement à répétition. La présence d’un intervenant les motive et les rassure pour effectuer leurs démarches, notamment parce qu'elles savent qu'elles seront moins sujettes à la stigmatisation. Je les aide à mieux se faire entendre et à exprimer leurs besoins. Le fait que je sois là permet également d'établir un lien de confiance avec les ressources qui font alors souvent preuve d'une plus grande ouverture. Les intervenants peuvent me joindre en cas de problème et savent qu'ils ne sont pas seuls face à ces personnes. Par exemple, les propriétaires et concierges peuvent m'adresser leurs revendications et sont rassurés qu'un représentant du réseau de la santé et des services sociaux soit présent lors de la signature du bail. Je les encourage parfois à « essayer » un mois avec la personne et à voir ce qu'il en est. Dans ces moments, je me mets du côté du propriétaire et je m'assure que les locataires comprennent bien les règles en place, ce qui permet par la suite que ces dernières soient mieux respectées. Le fait d'avoir une stagiaire en psychoéducation en formation m'aide beaucoup car elle contribue aux suivis et aux activités. À travers notre présence, le réseau de la santé et des services sociaux crée une brèche pour ces personnes dans les ressources communautaires et privées.
En plus de la gestion des suivis, des situations d'urgence se présentent. Par exemple, un homme avec un trouble de personnalité limite et de probables limitations intellectuelles est récemment arrivé d’une région éloignée. On ne sait pas ce qui l'a poussé à prendre un bus pour Montréal, mais quand il est arrivé au terminus Berri-UQAM, il s'est mis à crier à tue tête. C'est la ressource Premier arrêt qui nous a appelés et l'équipe de l'Urgence Psycho-sociale Justice (UPS-J) est intervenue et l'a emmené à l'hôpital. Il a été redirigé vers un refuge pour personnes à la rue qui l'a ensuite envoyé dans une autre ressource. Le réseau communautaire est en train de s'épuiser car il crie et est harcelant vis-à-vis des autres résidents qui se rebellent contre lui. Après une semaine à Montréal, il a demandé qu'on le rapatrie vers sa région d’origine. On en sait peu sur lui, à part quelques bribes d'information de la part de ressources dans lesquelles il est passé et de l'équipe UPS-J. Sa famille est dépassée par les évènements et n'arrive pas à l'aider. Une rencontre est prévue afin d'en savoir le plus possible sur lui et de lui demander son consentement pour faire venir son dossier de sa région. La connaissance des dossiers nous permet de mieux intervenir. Si la personne a une médication, il faut que le psychiatre consulte le dossier pour appuyer son jugement. De plus, les personnes ne disent pas toujours la vérité ou ne la connaissent parfois pas, ce qui nous cause de la difficulté pour assembler les pièces du casse-tête de leurs trajectoires. Les dossiers nous permettent de mieux comprendre la dynamique de la personne. Si l'on en juge par son comportement dans l'espace public, c'est une personne qui va recevoir des contraventions qu'elle ne pourra pas payer et qui pourrait aller en prison. Pourtant, elle est en crise et a seulement besoin d'aide.
De telles situations arrivent à plusieurs reprises pendant l'année. Ce sont des personnes qui ont épuisé les ressources de leur région et sont envoyées à Montréal. En les déplaçant, on ne fait que déplacer le problème. Elles arrivent dépourvues de leur réseau social et sans argent. Elles peuvent développer un problème de santé mentale ou devenir toxicomanes car les drogues sont davantage accessibles à Montréal qu'en région. Si elles deviennent « accros » à ces drogues, elles peuvent commettre des vols ou se prostituer pour payer leur consommation. Les personnes sont prises dans une spirale qui peut aggraver leurs conditions de vie.
Dès lors que la personne a formulé la demande de repartir, comme c’est le cas avec cet homme, il faut agir au plus vite. Habituellement, dans les refuges, les gens quittent tôt le matin et rentrent en fin de journée. Pour cet homme, nous nous sommes arrangés pour qu’il puisse y demeurer durant la journée afin de limiter les dangers auxquels il peut s'exposer à la rue. La ressource Premier Arrêt le prendra en charge à la station d’autobus et remettra directement le billet au chauffeur. Nous ne pouvons pas agir en amont et nous ne faisons, dans bien des cas, qu'éteindre des incendies. Grâce à ce type d'intervention intensive et rapide, tout le monde contribue à ce que la personne ne s'installe pas durablement dans l'itinérance et puisse retourner dans sa région. Avec le temps, nous développons notre propre bottin de ressources selon les besoins des personnes. Ces liens permettent de repousser les limites que nous rencontrons lorsqu’il s’agit d’accompagner la personne dans un système complexe. Aucune journée ne se ressemble. Avec le temps, j'ai appris à gérer l'impuissance que je peux parfois ressentir dans certaines situations.

Cuisiner

Depuis quatre ans, j'organise des groupes de co-développement une fois tous les quinze jours. Chaque séance a un thème différent, que ce soit la résolution de conflits, la gestion des émotions ou le budget. Ensemble, les personnes présentes se donnent des conseils pour éviter certains problèmes et développer de nouvelles compétences. C'est un lieu privilégié de parole et d'entraide qui permet de briser l’isolement. Je participe également à un cours de cuisine collective issu de l’initiative d'une personne auprès de laquelle j'interviens. Elle voulait organiser une activité collective dans son quartier et a trouvé une ressource de cuisine qui pourrait l’aider dans son projet. Une dizaine de personnes s’y rencontrent deux fois par mois, ce qui leur permet de développer un réseau social, d’acquérir des habilités de cuisine et d’acheter leurs repas à moindre coût. Dans cette activité, elles ne sont pas vues comme des toxicomanes, des travailleurs du sexe ou des déficients intellectuels, mais comme des personnes qui cuisinent ensemble pour le plaisir. Il y a des confidences qui se font et nous apprenons à nous découvrir sous un autre jour. Si quelqu'un a besoin de me rencontrer seul à seul, je peux m'isoler avec lui dans un local à l'écart de la cuisine. Il y a trois ans, lorsque la cuisine collective a commencé, les personnes du groupe venaient me rejoindre au CLSC pour que nous y allions ensemble. Aujourd'hui, elles s'y rendent seules.
C'est seulement lorsque le lien de confiance est établi avec les personnes qu'elles nous livrent des confidences et formulent des demandes de service. Lors de nos rencontres, je tente de les aider à faire les choix les plus éclairés par rapport aux possibilités qu’elles ont. J'essaie de leur donner d'autres moyens que ceux qu'elles ont eus par le passé et qui ne marchaient pas. Lorsqu’elles doivent prendre une décision importante, je leur demande de faire un bilan des points positifs et négatifs de la situation en utilisant, au besoin, des tableaux et des images, ce qui facilite leur prise de décision. J'établis avec elles leur emploi du temps et des ententes, par exemple, pour qu'elles prennent leur douche tous les jours ou qu’en cas de conflit, elles parlent tout d'abord avec les résidents puis, si nécessaire, avec les responsables de la ressource. Le but est de développer leur autonomie et leurs habiletés sociales pour que, avec le temps, elles aient de moins en moins besoin de support.

Source.:

Notes

1 : Depuis sa maîtrise en éducation et le début de sa carrière d'intervenant, Sylvain Picard travaille dans le domaine de déficience intellectuelle ; d'abord, dans une résidence communautaire et, par la suite, auprès d'enfants et d'adolescents ainsi que de familles avec des enfants qui ont une déficience intellectuelle. Il a travaillé deux ans comme conseiller clinique chargé de superviser le travail des éducateurs. Depuis 2002, il est intervenant dans l'Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance et enseigne au cégep en éducation spécialisée. Il travaille une journée par semaine pour l’équipe DI-TED comme praticien-chercheur et a participé récemment à la publication d’un article : Mercier, C. et S. Picard (2011). « Intellectual disability and homelessness », Journal of Intellectual Disability Research, 55, 4: 441-449.
2 : Nom fictif

vendredi 1 mai 2015

Poème: Les vrais Hommes

Poème: Les vrais Hommes
Résultats de recherche d'images pour « déficient mental léger »

Je rentre ,je fais un signe discret
je ressens le flux de la vie
ils me disent Bonjour Marc!!!!
et ,....tous cri de joie !
Je les applaudi ,et je salut les intervenants juste après.
Je vois et reconnaît tous ceux qui ne sont pas incarné
Je me dois de briser leur égo,car je les aime !
 Ils me disent que je suis pas correct,...........
 Bien sûr ,ils ne comprennent pas,
Mais je frappe plus fort avec mes mots
Je sais que je suis pardonné ,parce que c'est pour leur bien !
Pour qu'ils percent mon mur ,ils doivent m'haïr
et ensuite m'aimer,c'est la même énergie repolarisée ! 
La,est leur karma !
Si tu souffre c'est que tu es pas ici,mais tu es la.
L'espace-temps entre l'ici et le la ,se retrouve la vérité.
La vérité c'est que nous sommes tous dans un même monde
Ce monde n'existe pas sans notre attirance mutuelle.
Je te repousse ,tu me tire.
je t'attrape ,tu m'évite.
Mais je sais qu'on a toujours été ensemble.

Les déficients ce sont les Hommes,c'est vous !
Car vous avez le choix
Le choix de devenir Lumière ou poussière !



Source.: T30

jeudi 23 octobre 2014

21 ième siècle: Le siècle des troubles de santé mentale

L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.


L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.

Anxiété, stress, dépression et épuisement professionnel sont devenus des maux fréquents au 21e siècle. Si bien que l’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.
À l’instar des problèmes de santé physique, les maladies mentales ne font pas de discrimination et peuvent frapper tout le monde. La dépression est une véritable maladie qui affecte l’humeur, les pensées et les comportements.
La dépression et l’anxiété font partie des motifs les plus fréquents de consultations médicales. Selon l’OMS, les problèmes de santé mentale seraient en cause dans 35 % à 45 % des journées d’absentéisme dans les pays développés.
« Le mode de vie d’aujourd’hui est plus stressant. Il y a plusieurs facteurs qui, lorsqu’ils s’accumulent, peuvent causer la dépression. Il y en a sans doute plus qu’avant, ou c’est parce qu’on les décèle plus souvent. Ça peut aussi être dû à un manque de spiritualité et à la recherche d’un sens à la vie. À une certaine époque, il n’y avait pas ces questions-là. Les gens étaient guidés par la religion », explique Lorraine Nadeau, psychologue
« Ce n’est pas facile de définir d’où vient la dépression, d’autant plus qu’elle se manifeste sous diverses formes, poursuit Mme Nadeau. Mais il y a des facteurs de risque personnels. »
Les antécédents familiaux peuvent conduire à une certaine fragilité de la part du patient, explique la psychologue. « La dépression affecte le fonctionnement du cerveau. On n’arrive pas à penser, à trouver du plaisir dans une activité. On ne s’intéresse à rien. Tout est lourd et noir. Le risque ultime chez les personnes souffrant de dépression, ce sont les pensées suicidaires. »


Les préjugés restent importants, selon la professionnelle, concernant les personnes souffrant de troubles de santé mentale.
« On pense que c’est quelqu’un qui s’écoute trop ou qui n’est pas capable de se donner un coup de pied au derrière. Les gens ne comprennent pas parce que ça ne se voit pas. Quelqu’un qui a le bras coupé, ça se voit, mais pas quelqu’un qui souffre de dépression. On croit que la personne y est pour quelque chose dans sa maladie, alors qu’elle a besoin d’un coup de pouce comme la médication », mentionne Mme Nadeau.
C’est pourquoi il ne faut pas tarder à consulter. Le médecin est d’ailleurs souvent la première référence médicale. « Les gens consultent pour des symptômes physiques, comme des maux d’estomac ou de la difficulté à dormir. Au départ, les gens ne veulent pas entendre parler qu’ils sont déprimés, mais c’est un continuum de symptômes. C’est un milieu complexe dans lequel il est important de saisir les nuances », confie la psychologue.
Il n’existe aucune façon de se prémunir totalement contre la dépression, mais faire de l’activité physique et éviter l’alcool sont une façon de diminuer les risques. « Les saines habitudes de vie permettent de diminuer la tension. Physiquement, un corps en santé peut se protéger davantage contre la dépression et l’épuisement, mais il faut voir à ne pas en faire trop non plus », soutient Mme Nadeau.
De plus en plus d'antidépresseurs prescrits, l'épuisement professionnel au banc des accusés
Les travailleurs d’aujourd’hui sont non seulement davantage sujets à souffrir d’épuisement professionnel, mais ils pourraient se voir prescrire des antidépresseurs, qu’ils le veuillent ou non, pour recevoir leurs prestations d’assurance.
Contrairement à la dépression, qui affecte les capacités du cerveau dans toutes les sphères de la vie, l’épuisement professionnel (ou « burn-out ») a directement un lien avec le travail, explique Lorraine Nadeau, psychologue. Des études sont actuellement en cours au Centre d’études sur le stress humain pour tenter de déceler des marqueurs biologiques caractéristiques à l’épuisement professionnel.
« Comme humain, nous avons certaines capacités à gérer le stress. Mais je crois qu’il y a plus de gens épuisés qu’il y a 20 ans. Il y a une grande compétitivité dans les entreprises et même au sein de différents services. On parle constamment de performance et d’efficacité», ajoute Mme Nadeau.
L’an dernier, au Québec, un nombre record de 14,2 millions d’ordonnances d’antidépresseurs ont été délivrées en pharmacie.
« Dans les cas d’épuisement professionnel, il n’est pas rare que les assureurs exigent la prise d’une médication », affirme Renée Ouimet, directrice générale de l’Association canadienne pour la santé mentale, division du Québec.
Milieux toxiques
Autant le travail peut être stimulant et susciter un sentiment d’appartenance, autant certains milieux de travail génèrent un stress permanent, signale Mme Ouimet.
« Dans certains milieux, on voit des taux d’absentéisme tellement importants qu’il est évident que l’organisation est en cause », a-t-elle ajouté.
« L’épuisement professionnel peut être lié au mode de gestion, aux exigences de performance, au manque de reconnaissance », précise Mme Ouimet.
Le manque de reconnaissance au travail multiplie par quatre le risque de vivre une détresse psychologique élevée.
La précarité de certains emplois ou le faible soutien de la part de l’entourage, notamment chez les jeunes travailleurs en début de carrière, peuvent favoriser l’épuisement professionnel.
Tout va vite
« La perte de sens et l’opposition des valeurs sont très difficiles à vivre. Par ailleurs, on vit dans une société où tout va rapidement et où il faut être productif tout le temps », fait valoir Mme Ouimet.
« Avec le développement technologique, on est appelé à faire vite, parce que la technologie permet d’aller vite », complète Mme Nadeau, qui ajoute que les gens qui accordent une trop grande importance au travail et négligent les autres aspects de leur vie pourraient être à risque.
C’est l’addition de ces différents éléments, selon la psychologue, qui feront en sorte que le travailleur souffrira d’épuisement professionnel.
« On entend parfois que ce sont des faibles qui en souffrent. Mais quand tous ces facteurs sont additionnés, on se rend compte que ce n’est pas parce qu’ils sont faibles qu’ils souffrent d’épuisement professionnel », conclut Mme Nadeau.


La santé mentale, c'est la capacité de l'individu, du groupe et de l'environnement d'interagir les uns avec les autres d'une manière qui suscite un bien-être subjectif, le développement optimal et l'utilisation des capacités mentales (cognitives, affectives et relationnelles), l'atteinte des buts individuels et collectifs justes et la réalisation et la préservation de conditions d'égalité fondamentale.
Dans cette définition, la santé mentale passe dans la sphère de la relation entre l'individu, le groupe et l'environnement. La santé mentale n'est plus perçue comme un caractère individuel, de la même manière que la bonne condition physique ; elle est plutôt perçue comme une ressource consistant en énergie, forces et compétences de l'individu interagissant effectivement avec celles du groupe et avec les possibilités et les influences présentes dans l'environnement.

Cette conceptualisation amène à certaines conclusions concernant les facteurs qui peuvent soit renforcer soit affaiblir la santé mentale. Les éléments qui rendent difficile pour l'individu, le groupe et l'environnement d'interagir efficacement et à juste titre (par exemple, la pauvreté, les préjugés, la discrimination, le préjudice, la marginalité ou une gestion médiocre des ressources ou le manque d'accès aux ressources) sont une menace et un obstacle à la santé mentale.

 Les chiffres de Statistique Canada permettent mieux de mesurer le problème. Ils indiquent que quatre travailleurs sur dix ont connu un épisode de détresse psychologique au travail entre 1994 et 2001. La même proportion de Canadiens et de Québécois se disent d'ailleurs assez ou extrêmement stressés dans la vie.

Autre méthode de calcul: 7,5 millions d'ordonnances d'antidépresseurs ont été délivrées au Québec en 2005, soit deux millions de plus qu'en 2001. Ce sont tous là des indicateurs qu'il y a des choses qui ne tournent pas rond dans nos milieux de travail, pensent MM. Lamontagne et Brun.




Crise en cellule

Les prisons ne sont pas des hôpitaux. Pourtant, de nombreuses personnes atteintes de maladies mentales se retrouvent derrière les barreaux avec des besoins criants en soins de santé.

Enquête vous révèle cette semaine les nombreuses lacunes qui persistent dans les services offerts aux personnes malades, incarcérées dans le réseau correctionnel québécois.

Les tristes histoires de Juan, Richard et Christopher nous rappellent la nécessité de mieux outiller les centres de détention dans ce domaine, un constat maintes fois souligné par le bureau du Protecteur du citoyen du Québec.
Malgré les nombreux rappels à l'ordre, les changements tardent à venir. 

Maladie mentale: du réconfort sur les médias sociaux

De plus en plus de personnes souffrant de maladies mentales partagent leurs expériences et demandent conseil sur les médias sociaux, selon une nouvelle étude. «Ce qui nous a le plus surpris, c'est de découvrir que les patients souffrant de maladies mentales profondes s'ouvraient sur les médias sociaux au sujet de leur condition, notamment YouTube», a dit le chercheur John Naslund du Dartmouth College, au New Hampshire, sur le site internet de l'institution.
«Nous avons constaté que ces patients ne semblaient pas préoccupés de parler de leurs expériences personnelles, car ils voulaient ardemment aider les autres qui souffrent des mêmes maux», a ajouté John Naslund.
Les chercheurs ont analysé 3044 commentaires de personnes affirmant souffrir de schizophrénie et de bipolarité. Ils ont observé que ces personnes étaient plus enclines à développer des amitiés sur les médias sociaux et à utiliser le web pour obtenir de l'information médicale que celles qui ne souffrent pas de ces maladies.
«Ce phénomène pourrait s'expliquer par le fait que les médiaux sociaux sont perçus comme non menaçants et favorisant les rencontres entre individus semblables dans la sécurité de leur propre maison», peut-on lire dans l'étude publiée dans le Journal scientifique PLOS ONE.

*Quoi, il y aurait-tu juste au Parlement qu'il y en aurait pas ?

Les cartésiens vont tous mourrir d'anxiété aigus !


jeudi 16 octobre 2014

19 secrets que les personnes autistes ne vous diront jamais


Un journaliste et blogueur atteint d’autisme donne son point de vue

1. Si vous voulez vraiment nous agacer, comparez-nous à Rain Man.

United Artists / giphy.com
Même si être un génie du jeu serait formidable, ce n’est pas pas vraiment comme ça que ça marche.

2. Nous pouvons paraître antisociaux, mais ça ne veut pas dire que vous devriez nous ignorer.

Red Granite / Via missguided.co.uk
Tout ce qu’il nous faut, c’est un petit coup de pouce. Si vous ignoriez toutes les personnes calmes aux soirées, imaginez toutes les super conversations que vous rateriez.

3. Même si nous détestons les bruits forts, nous adorons écouter les conversations des autres.

Nous avons juste du mal avec les centres commerciaux et les gares bondées. Comme tout le monde en fait.

4. L’idée selon laquelle nous manquons d’empathie est tout simplement fausse.

Il existe un mythe selon lequel les personnes atteintes d’autisme ne peuvent pas s’identifier aux autres. Mais ça ne s’applique pas à l’ensemble d’entre nous. Et énormément de gens qui ne sont pas autistes manquent également d’empathie.

5. Et si nous semblons être indifférents, vous ne devriez pas le prendre personnellement.

Ceux d’entre nous qui ont du mal avec l’empathie trouvent juste certaines situations sociales légèrement écrasantes. Nous n’essayons pas d’être malpolis ; nous sommes juste mal à l’aise.

6. Nous avons des intérêts variés. Et nous préférons ne pas les appeler des « obsessions ».

Le fait que nous sommes intéressés par quelque chose ne veut pas dire que nous sommes ~obsédés~.

7. Comme tout le monde, nos intérêts nous donnent souvent une raison d’être.

Nous nous sentons souvent incompris et stressés de ne pas avoir les mêmes opportunités que les autres. C’est pour ça que nous apprécions tellement tout ce que nous faisons.

8. Ça ne sert à rien de nous comparer aux gens célèbres qui sont aussi atteints d’autisme.

Nous ne pouvons pas tous peindre des chefs-d’œuvre dignes de Van Gogh, ni pondre des théories révolutionnaires comme Einstein.

9. Nous ne sommes pas non plus comme Sherlock.

10. Contrairement à la croyance populaire, nous comprenons les blagues.

Si nous ne rions pas, ce n’était probablement pas drôle.

11. Mais certains d’entre nous peuvent avoir du mal avec le sarcasme.

La plupart d’entre nous peuvent comprendre une blague. Mais le sarcasme peut être très dur à apprécier. Cela ne veut pas dire pour autant que vous devriez nous le faire remqarquer en public. Si vous pensez que nous avons mal compris ce que vous avez dit, laissez tomber.

12. Nous n’avons pas de super-pouvoirs et ne pouvons pas retenir par cœur des bouquins entiers.

Ce qui serait plutôt pratique pour les exams.

13. Nous ne passons pas toute la journée dans un coin sombre à coder.

14. Et nous ne sommes pas tous des savants fous et des mathématiciens.

Paramount Pictures / tenpointstogifindor.tumblr.com
Nous faisons tous des choses différentes.

15. Si nous vous ignorons, ça ne veut pas forcément dire que nous avons raté ce que vous disiez.

TNT / Via breatheheavy.com
Peut-être juste qu’on ne vous aime pas.

16. Notre diagnostic n’est pas quelque chose que nous utilisons pour nous différencier du reste de la société. Ça nous donne juste une identité.

17. Nous sommes plus que capables d’avoir des relations et d’exprimer des émotions sincères.

18. Nous n’aimons pas entendre que nous sommes incapables de faire des choses que les « personnes normales » peuvent faire.

Paramount / Via gurl.com
Ça veut dire quoi « normal » ?

19. Nous sommes assez ouverts, et ça ne nous dérange pas de parler de notre autisme.

FOX / Via glee.wikia.com
Si vous nous connaissez, n’hésitez pas à poser des questions !

lundi 21 juillet 2014

L'énigme de l'autisme : la piste bactérienne

Face à ce constat déprimant, un Canadien, Derrick MacFabe, chercheur à l’Université de Western Ontario, échafaude une hypothèse audacieuse : ce sont les bactéries intestinales et leurs produits métaboliques qui, selon lui, favoriseraient l’autisme. Ces toxines se formeraient notamment lors de la digestion du blé et des produits laitiers. Si cela se vérifie, cela signifierait que l’environnement est un facteur de développement de la maladie, et non pas seulement, comme on le suppose jusqu’ici, le patrimoine génétique. D’un seul coup, le traitement de cette maladie serait à portée de main.


Source:

samedi 28 septembre 2013

Nouvel outil pour évaluer la dangerosité des patients psychiatriques

Institut Philippe-Pinel

Un nouvel outil pour mieux évaluer les patients



L'institut Philippe-Pinel a installé une voûte de réalité virtuelleen psychiatrie légale pour mieux recréer la réalité et évaluer ladangerosité des patients psychiatriques, le tout au coût de 1,4 million de dollars.
Dans un cube de verre de trois mètres carrés, le patient voit en 3Dce qui se passe autour de lui. Il peut être confronté à différentes situations virtuelles.
(TVA Nouvelles)
Dans un cas présenté à TVA , le malade agressif et colérique peut apprendre à interagir avec une éducatrice de son unité psychiatrique.
«Vous oubliez pratiquement que vous êtes dans un environnement virtuel, parce que votre plancher est animé, donc le sol est un écran. Autour de vous, c'est des écrans aussi», explique le directeur de recherche à l'institut Philippe-Pinel, Gilles Côté.

«Il y a des situations qu'on ne peut pas utiliser en réalité. Par exemple, imaginons prendre un patient pédophile, le mettre en face d'enfants. C'est difficile», renchérit Patrice Renaud, professeur titulaire à Philippe-Pinel.
(TVA Nouvelles)
Le logiciel doit permettre d'analyser les réactions d'un pédophile s'approchant d'une école. Huit caméras et huit projecteurs sont utilisés.
«On peut prendre des mesures cardiaques, des mesures respiratoires, les mouvements oculaires, les mouvements du corps», détaille M. Renaud.
Ce système a été conçu il y a quelques années, à la demande de l'armée américaine, afin de replonger progressivement des militaires souffrant de stress post-traumatique dans des zones de combat virtuelles et les soigner.
Il va maintenant permettre de mieux évaluer les plus dangereuxpatients psychiatriques du Québec. Selon Patrick Renaud, cet outilsera «plus efficace pour ce qui est d'évaluer le niveau de dangerosité, le risque de récidive».
Au cours de la prochaine année, environ 200 patients de Pinel et d'autres hôpitaux psychiatriques de Montréal pourraient profiter de ce système.


mercredi 26 juin 2013

Films sur les déficients intellectuels



Mon premier choix:

Martian Child(un enfant pas comme les autres)Affiche du film


GENRE

Drame psychologique

ORIGINE

  • États-Unis

DATE DE SORTIE AU QUÉBEC

2 novembre 2007

DATE DE SORTIE DU DVD

12 février 2008

SYNOPSIS

Pour redonner un sens à sa vie, David Gordon, un célèbre auteur de science-fiction veuf depuis deux ans, caresse le projet d'adopter un enfant. Il jette alors son dévolu sur Dennis, un orphelin de six ans qui prétend venir de la planète Mars. Solitaire, réfugié sous une boîte de carton pour se protéger des rayons du soleil, le gamin passe son temps à photographier les gens et à leur subtiliser des objets, soi-disant pour les fins d'une étude sur les êtres humains. Malgré la désapprobation de sa soeur, elle-même mère de famille, David se lance le défi d'apprivoiser le rétif Dennis, durant une période d'essai autorisée par les services sociaux. Le romancier est aidé dans sa tâche par Harlee, une amie célibataire qui développe une belle complicité avec le garçon.


August Rush

Version en français
v.o.a. : August Rush
Le film peut être vu sans risque par des personnes de tout âge.

GENRE

Drame

ORIGINE

  • États-Unis

DATE DE SORTIE AU QUÉBEC

21 novembre 2007

DATE DE SORTIE DU DVD

11 mars 2008Affiche du film

SYNOPSIS

Evan Taylor, 11 ans, refuse de se faire adopter. Convaincu qu'il retrouvera un jour ses vrais parents, l'enfant s'enfuit de l'orphelinat et trouve abri dans un théâtre désaffecté de Manhattan, squatté par une bande de jeunes musiciens de rue sous la coupe de l'intimidant Wizard. Lorsque l'un d'eux lui met une guitare entre les mains, Evan, qui n'a jamais suivi de leçons, en joue comme un dieu. Aussitôt, l'ambitieux Wizard s'improvise gérant du prometteur gamin, qu'il rebaptise August Rush. Parallèlement, les parents naturels du jeune prodige, une violoncelliste devenue professeure de musique et un ex-chanteur de rock irlandais, se retrouvent par hasard à New York, onze ans après leur première rencontre.

1
Will Hunting
Par Mummy  -  Le 25/10/2009
2 pts
Votez

de Gus Van Sant
Année : 1997   Pays : Etats-Unis
Avec : Robin WilliamsMatt DamonBen Affleck, ...

Fans : 49   |   Vidéos : 14   |   Photos : 0   |   Listes : 16
Will Hunting est un authentique génie mais également un rebelle aux élans imprévisibles. Il est né dans le quartier populaire de South Boston et a arrêté très tôt ses études.

3
Un homme d'exception
Par Mummy  -  Le 25/10/2009
1 pts
Votez

de Ron Howard
Année : 2001   Pays : Etats-Unis
Avec : Russell CroweEd HarrisJennifer Connelly, ...

Fans : 14   |   Vidéos : 3   |   Photos : 0   |   Listes : 16

Nos Plusieurs

Nos Plusieurs


Documentaire (56min)   Année de production : 2010

Presse :    

Ce documentaire sur une troupe d'acteurs autistes répétant le plus grand poème épique indien, le Mahâbhârata, occasionne une réflexion sur l'art et le handicap.

My Name Is Khan

My Name Is Khan


Drame (2h 40min)   Année de production : 2010

Presse :    Spectateurs : 

Rizvan Khan est un enfant musulman qui a grandi avec sa mère dans le Borivali de Mumbai en Inde et qui souffre du syndrome d'Asperger. Adulte, Rizvan tombe amoureux d'une coiffeuse Mandira avec qui il se marie et s'installe à San Francisco.

L'Artiste

L'Artiste


(El Artista)


Comédie (1h 30min)   Année de production : 2009

Presse :    

Jorge Ramirez, infirmier dans un service de gériatrie, acquiert une grande renommée grâce aux dessins qu'il propose à une galerie. Mais l?auteur de ces ?uvres est en fait Romano, un de ses patients souffrant d?une forme d?autisme.

Adam

Adam


Comédie dramatique (1h 39min)   Année de production : 2009

Presse :    Spectateurs : 

Adam, un homme seul et renfermé sur lui-même, tente de développer une relation avec Beth, sa voisine...
 
_______________________________________________________________________________________________
 
 

Trisomie 21 / Défi Pérou

Durée

1h30

Genre

Documentaire

Origine

  • Québec

Date de sortie au Québec

13 février 2009

Date de sortie du DVD

29 septembre 2009

Synopsis

Six jeunes adultes trisomiques, six stagiaires et deux enseignants du Cégep du Vieux Montréal, ainsi que le comédien Jean-Marie Lapointe, relèvent ensemble deux grands défis: l'ascension du Machupicchu au Pérou, puis un projet communautaire auprès de villageois qui vivent dans ces montagnes de la Cordillère des Andes.
 

Chocolate

Chocolate


Action (1h 50min)   Année de production : 2008
Jen, jeune fille autiste, possède un don naturel pour les arts martiaux. Elle va ainsi aider sa mère atteinte d'un cancer à récupérer l'argent qu'on lui doit à l'aide d'un carnet où sont consignés les noms des débiteurs...
 



Ben X

Ben X


Drame (1h 30min)   Année de production : 2007

Presse :    Spectateurs : 

Choyé par sa mère et protégé par son petit frère, Ben vit dans son propre monde. Le seul univers où il se sente bien et un peu plus en " sécurité ", c'est celui d'Archlord, un jeu en ligne fascinant. Il devient alors Ben X, un héros prêt à tout...

Disponible en : DVD   


Elle s'appelle Sabine

Elle s'appelle Sabine


Documentaire (1h 25min)   Année de production : 2007

Presse :    Spectateurs : 

Au travers d'archives personnelles recueillies durant 25 ans, Sandrine Bonnaire livre un portrait de sa soeur Sabine, autiste de 38 ans.

El Cortez

El Cortez


Thriller (1h 34min)   Année de production : 2007

Presse :    Spectateurs : 

Manny, un jeune autiste récemment libéré de prison, se lie d'amitié avec un prospecteur véreux. Ensemble, ils tentent de convaincre un riche joueur fortuné d'investir dans une mine d'or...

Snow Cake

Snow Cake


Drame (1h 52min)   Année de production : 2007

Presse :    Spectateurs : 

En plein hiver, à Wawa, dans l'Ontario, l'histoire d'une amitié entre Linda, une femme autiste, et Alan, un quinquagénaire ayant gardé des séquelles psychologiques à la suite d'un accident de voiture.

Disponible en : DVD   


The Black Balloon

The Black Balloon


Drame (1h 37min)   Année de production : 2007
Tout ce que veut Thomas c'est avoir une adolescence normale. Mais son frère autiste Charlie l'en empêche. Est-ce que Thomas, avec l'aide de sa petite-amie Jackie, va finir par accepter son frère ?

The Hawk is Dying - Dressé pour vivre

The Hawk is Dying - Dressé pour vivre


(The Hawk is Dying)


Drame (1h 46min)   Année de production : 2006

Presse :    Spectateurs : 

A Gainsville en Floride, George Gatling, propriétaire d'un magasin de voitures, vit avec Précious sa soeur divorcée, et Fred le fils autiste de celle-ci, âgé de vingt ans. Il rêve de capturer un faucon et de le dresser.
Autres tags : oiseaux

Marathon

Marathon


Drame (1h 53min)   Année de production : 2005

Presse :    Spectateurs : 

Une histoire vraie, celle de Yoon Cho-Won, un jeune autiste passionné de chocolats, de zèbres et de course à pied.

Disponible en : VOD   


Crazy in Love

Crazy in Love


(Mozart and the Whale)


Comédie dramatique (1h 31min)   Année de production : 2005
Un savant en mathématiques tombe amoureux d'une experte en art en et musique. Leur amour est toutefois mis à rude épreuve par le syndrome d'Asperger, une maladie qui les enferme tous deux dans l'autisme...

Disponible en : DVD   


L'Amour d'une mère (TV)

L'Amour d'une mère (TV)


(Miracle Run (TV))


Drame (2h)   Année de production : 2004
Corrine Morgan-Thomas, une mère de famille célibataire, se bat pour que ses deux jumeaux autistes suivent une scolarité classique.
Autres tags : éducationJumeaux / jumelles

The United States of Leland

The United States of Leland


Drame (1h 48min)   Année de production : 2003
Qu'est-ce qui a poussé Leland, un adolescent de quinze ans, à tuer un enfant autiste ? Un professeur du centre de détention où il séjourne mène l'enquête.

Disponible en : VOD  


Sam je suis Sam

Sam je suis Sam


(I Am Sam)


Drame (2h 7min)   Année de production : 2001

Presse :    Spectateurs : 

Sam Dawson, un handicapé mental, se voit retirer la garde de sa fille. Auditionné pour récupérer son enfant, il est pris en charge par Rita, une avocate surmenée qui accepte de défendre gratuitement son cas devant le tribunal.

Disponible en : DVD   


L'Elue

L'Elue


(Bless the child)


Drame (1h 47min)   Année de production : 2000

Presse :    Spectateurs : 

Disponible en : DVD   


Molly

Molly


Comédie dramatique (1h 42min)   Année de production : 2000

Disponible en : DVD   


Isn't She Great

Isn't She Great


Comédie dramatique (1h 35min)   Année de production : 2000
Jacqueline Susann, provocatrice et femme de poigne, ne souhaite qu'une chose : devenir célèbre. Elle s'improvise écrivain et provoque la controverse en publiant un roman où des femmes libérées s'adonnent au plaisir de la chair.

Cube

Cube


Fantastique (1h 26min)   Année de production : 1997

Presse :    Spectateurs : 

Disponible en : DVD   


Code Mercury

Code Mercury


(Mercury Rising)


Policier (1h 51min)   Année de production : 1997

Disponible en : DVD   


Le Huitième jour

Le Huitième jour


Drame (1h 58min)   Année de production : 1996
Harry est un homme seul qui se voue sept jours sur sept a son travail. Tout va basculer quand il va rencontrer Georges le mongolien, qui vit dans l'instant. Ces deux etres que tout oppose vont devenir inseparables.

Disponible en : DVD   


Silent Fall

Silent Fall


Policier (1h 46min)   Année de production : 1994
Un psychiatre connaissant quelques problèmes personnels enquête sur un meurtre dont un enfant autiste a été témoin...

Léon

Léon


Policier (1h 43min)   Année de production : 1994
Un tueur à gages répondant au nom de Léon prend sous son aile Mathilda, une petite fille de douze ans, seule rescapée du massacre de sa famille. Bientôt, Léon va faire de Mathilda une "nettoyeuse", comme lui...

Disponible en : DVD   


les cris du coeur


(Cries from the heart)


Drame (1h 40min)   Année de production : 1994

Rain Man

Rain Man


Comédie dramatique (2h 13min)   Année de production : 1988

Disponible en : DVD