Institut Philippe-Pinel
Un nouvel outil pour mieux évaluer les patients
L'institut Philippe-Pinel a installé une voûte de réalité virtuelleen psychiatrie légale pour mieux recréer la réalité et évaluer ladangerosité des patients psychiatriques, le tout au coût de 1,4 million de dollars.
Dans un cube de verre de trois mètres carrés, le patient voit en 3Dce qui se passe autour de lui. Il peut être confronté à différentes situations virtuelles.
(TVA Nouvelles)
Dans un cas présenté à TVA , le malade agressif et colérique peut apprendre à interagir avec une éducatrice de son unité psychiatrique.
«Vous oubliez pratiquement que vous êtes dans un environnement virtuel, parce que votre plancher est animé, donc le sol est un écran. Autour de vous, c'est des écrans aussi», explique le directeur de recherche à l'institut Philippe-Pinel, Gilles Côté.
«Il y a des situations qu'on ne peut pas utiliser en réalité. Par exemple, imaginons prendre un patient pédophile, le mettre en face d'enfants. C'est difficile», renchérit Patrice Renaud, professeur titulaire à Philippe-Pinel.
«Il y a des situations qu'on ne peut pas utiliser en réalité. Par exemple, imaginons prendre un patient pédophile, le mettre en face d'enfants. C'est difficile», renchérit Patrice Renaud, professeur titulaire à Philippe-Pinel.
(TVA Nouvelles)
Le logiciel doit permettre d'analyser les réactions d'un pédophile s'approchant d'une école. Huit caméras et huit projecteurs sont utilisés.
«On peut prendre des mesures cardiaques, des mesures respiratoires, les mouvements oculaires, les mouvements du corps», détaille M. Renaud.
Ce système a été conçu il y a quelques années, à la demande de l'armée américaine, afin de replonger progressivement des militaires souffrant de stress post-traumatique dans des zones de combat virtuelles et les soigner.
Il va maintenant permettre de mieux évaluer les plus dangereuxpatients psychiatriques du Québec. Selon Patrick Renaud, cet outilsera «plus efficace pour ce qui est d'évaluer le niveau de dangerosité, le risque de récidive».
Au cours de la prochaine année, environ 200 patients de Pinel et d'autres hôpitaux psychiatriques de Montréal pourraient profiter de ce système.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire