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dimanche 14 décembre 2014

Origine de l'univers: Et si le Big Bang avait créé non pas un mais deux univers, dont les temps s'écoulent de façon opposée?





SCIENCE - En ce moment même, des êtres vivants sont en train de reculer dans le temps, dans un univers parallèle. Aussi saugrenu que cela puisse paraître, cette théorie est le résultat d'une étude scientifique publiée dans la revue Physical Review Letters, et elle pourrait bien bouleverser notre compréhension de l'univers, son origine, son avenir, le temps qui passe.
Julian Barbour, l'auteur principal de cette théorie, et ses collègues physiciens, suggèrent en fait que lorsque le Big Bang a eu lieu, ce n'est pas un univers qui a été créé, mais deux. L'un avançant dans le temps, et l'autre allant à reculons.
Flèche du temps symétrique
Cette idée défie complètement notre conception de la "flèche du temps", notion introduite par Arthur Eddington dans les années 1920 pour décrire le temps qui passe. Selon cette théorie, le temps s'écoule dans une seule direction. Le bois prend feu, mais jamais la fumée ne redevient du bois. Nous vieillissons, et ne serons jamais comme Benjamin Button.
Le hic: les lois de la physique s'appliquent peu importe le sens dans lequel le temps passe. Rien ne peut démonter a priori l'idée d'un univers parallèle allant dans un sens différent du notre.
"Le temps est un mystère, explique Barbour au DailyMail. En gros, toutes les lois physiques connues sont exactement pareilles peu importe dans quel sens le temps passe, et dans le monde dans lequel nous vivons tout va dans une direction."
Les physiciens ont utilisé un modèle informatique de simulation de notre univers, composé de 1000 particules. Ils ont analysé leur comportement et interactions lorsqu'elles étaient soumises à l'influence de la gravité.
Notre futur est leur passé
Peu importe leur taille, la distance entre elles, ces particules finissaient par se retrouver les unes à côté des autres, dans un état proche de celui du Big Bang. Mais ensuite, et c'est là tout le mystère de cette étude, les particules se sont étendues dans deux directions différentes, les deux directions temporelles du modèle. C'est comme si le modèle général avait un passé, mais deux futurs.
Ainsi, deux flèches du temps, symétriques, opposées, se sont créées. Le long de ces deux structures temporelles, les lois de la physique classique ont ensuite fait leur travail, les particules se regroupant dans des structures complexes, comme ce fut le cas pour les galaxies, étoiles et planètes après le Big Bang.
Si un tel système théorique a réellement pris forme dans notre lointain passé, comment vivent les êtres vivants de cet univers opposé? «Ils définiraient leur flèche comme s'éloignant de l'état central. Ils penseraient que nous vivons dans leur plus lointain passé». Et inversement, nous penserions qu'ils vivent dans notre passé, un passé «négatif».
Quant à localiser cet autre univers, dans la pratique, c'est encore un autre problème. «Nos résultats sont une démonstration de faisabilité», indique Barbour.

Source.:

vendredi 14 décembre 2012

Hubble plus qu'a 380 millions d'années du Big Bang

Nasa - Hubble remonte le temps vers le Big Bang
Une des galaxies observées par le télescope spatial Hubble. 
Photo AFP / ESA / Hubble

Hubble remonte le temps vers le Big Bang

WASHINGTON - Le télescope spatial Hubble a récemment observé les galaxies les plus lointaines jamais vues, a annoncé la NASA mercredi, une découverte «archéologique» sur les origines de l'univers qui permet de comprendre un peu mieux ce qui s'est passé après le Big Bang.Ces observations, effectuées sur six semaines en août et septembre, ont permis de découvrir sept nouvelles galaxies, dont la plus ancienne est âgée de 13,3 milliards d'années, soit 380 millions d'années après le Big Bang.
La dernière avancée de taille en la matière portait sur une galaxie qui remontait à 500 millions d'années après le Big Bang.
Cette nouvelle découverte annoncée mercredi rapproche donc encore un peu plus les scientifiques de l'aube de l'Univers, les tout premiers temps après le Big Bang à propos desquels tellement de questions restent pour l'heure en suspens.
«C'était une campagne d'observation très ambitieuse, on a pu remonter jusqu'à 13,3 milliards d'années, quelques millions d'années après le big bang. A cette époque l'univers n'avait que 3% de son âge actuel», a expliqué lors d'une conférence de presse Richard Ellis, astrophysicien à l'Institut de technologie de Californie à Pasadena, qui a participé à cette étude.
«En tout sept nouvelles galaxies ont été découvertes, la plus ancienne date de 380 millions d'années après le big bang», a ajouté Abraham Loeb, du département d'astronomie à l'Université de Harvard.
«Regarder ces premières galaxies permet d'en apprendre beaucoup sur les conditions des premiers temps après le Big Bang, d'apprendre plein de choses sur nos origines. On a ainsi pu observer que ces galaxies étaient 1000 fois plus denses que nos galaxies actuelles», a-t-il ajouté.

Regarder encore plus loin


«Ces images sont comme la première échographie d'un bébé. Ce sont les plus vieilles recherches archéologiques dont nous disposons sur les origines de l'univers», a encore affirmé M. Loeb.
L'âge estimé de l'univers est de 13,7 milliards d'années. Ces nouvelles galaxies très lointaines donnent une image précise des origines de l'univers car elles nous apparaissent aujourd'hui telles qu'elles étaient il y a 13,3 milliards d'années, 300 à 400 millions d'années après le big bang, précise la Nasa.
Le télescope Hubble, lancé en 1990, a été poussé à fond: il a pris des images en lumière quasi infrarouge avec des temps de pose plus longs que d'habitude et en utilisant efficacement ses filtres de couleur.
«C'est la première fois en 23 ans qu'on a pu utiliser Hubble à pleine capacité», s'est félicité Richard Ellis.
«Pour trouver les premières galaxies il faudra regarder encore plus loin, mais plus on regarde loin, moins il y a de lumière, plus les galaxies sont petites», a repris Abraham Loeb.
Celui-ci attend donc avec impatience le lancement, d'ici au mieux cinq ans, du successeur d'Hubble, le télescope spatial à infrarouge «James Webb Space Télescope/JWST».
Ce sera le plus grand télescope jamais déployé dans l'espace, avec un miroir principal d'un diamètre total de 6,5 mètres, près de trois fois celui de Hubble. Il pourra capter six fois plus de lumière et cela devrait permettre de remonter encore plus loin, peut-être même de révéler le moment même de la création de l'univers.
«Nous n'avons découvert que la partie émergée de l'iceberg», a conclu Richard Ellis.


REF.: