Cyberattaques: les banques anglaises font des réserves de Bitcoin.
A Londres, les géants de la City stockent de la monnaie cryptographique pour être prêts à régler des rançons.
Comme l’a montré l’attaque massive du 21 octobre,
un individu ou une équipe de hackers sont désormais capables de mettre
hors-service les plus gros sites au monde. Pour Netflix, Sony, ou
Amazon, cela s’est soldé par un mécontentement de leurs clients. Mais
pour une banque qui passe des milliers d’ordres boursiers à la seconde,
cela pourrait avoir un effet désastreux. Certaines banques londoniennes
commencent à envisager le pire et se préparent en conséquence.
Selon The Guardian, des établissements de la City procèdent à des achats de Bitcoin pour pouvoir payer d’éventuels hackers. La monnaie virtuelle étant intraçable, elle est régulièrement réclamée par les auteurs de cyberattaques. Face à l’ampleur qu’elles prennent désormais, les banques jugent désormais plus rentable de payer des rançons que de voir leurs systèmes informatiques sombrer.
Pour les autorités, il s’agit d’un sévère aveu d’échec : «La
police admet ne pas avoir les ressources nécessaires pour faire face à
des attaques toujours plus massives. De façon pragmatique, les
institutions financières envisagent to garder des réserves de Bitcoin
dans l’éventualité d’une attaque et dans la mesure où les forces de
l’ordre pourraient ne pas intervenir suffisamment rapidement» explique
Simon Moores au Guardian. L’ancien conseiller technologique auprès du
gouvernement britannique refuse de donner davantage d’informations sur
les établissements concernés.
Si les banques peuvent craindre des attaques DDoS de grande ampleur, elles sont aussi victimes de piratages bien plus subtils et tout aussi coûteux. En 2015, des hackers russes ont détourné un milliard de dollars en pénétrant dans les systèmes informatiques d’une centaine de banques pour générer de faux virements. Pour que les opérations ne soient pas détectées, des petites sommes étaient prélevées en continu sur plusieurs mois. Face à ce type de menaces, les réserves de Bitcoin pourraient n’être d’aucune utilité.
Source.:
Selon The Guardian, des établissements de la City procèdent à des achats de Bitcoin pour pouvoir payer d’éventuels hackers. La monnaie virtuelle étant intraçable, elle est régulièrement réclamée par les auteurs de cyberattaques. Face à l’ampleur qu’elles prennent désormais, les banques jugent désormais plus rentable de payer des rançons que de voir leurs systèmes informatiques sombrer.
Si les banques peuvent craindre des attaques DDoS de grande ampleur, elles sont aussi victimes de piratages bien plus subtils et tout aussi coûteux. En 2015, des hackers russes ont détourné un milliard de dollars en pénétrant dans les systèmes informatiques d’une centaine de banques pour générer de faux virements. Pour que les opérations ne soient pas détectées, des petites sommes étaient prélevées en continu sur plusieurs mois. Face à ce type de menaces, les réserves de Bitcoin pourraient n’être d’aucune utilité.
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