L'enquête de Julie Vaillancourt et François Mouton,montre encore que les aliments de seconde qualité doivent se diriger vers les Banques alimentaires ?
Un boucher qui travaille chez IGA a accepté de lever le voile sur cette pratique à condition que nous préservions son anonymat.
En théorie, les viandes emballées en magasin doivent être consommées dans un délai de deux à trois jours après la date d'emballage, selon la recommandation du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).
Mais, à l'IGA où travaille notre collaborateur, on aurait tort de se fier à cette date pour savoir si le produit est encore propre à la consommation. Chaque matin, avant l'ouverture du magasin, on retire la viande des tablettes et... on la remet.
Cette pratique est illégale. Selon la loi fédérale sur les aliments et les drogues, la date qui figure sur un produit doit nécessairement correspondre au jour où le produit a été emballé pour la première fois.
Selon nos sources, dont un autre boucher qui témoigne également
sous le couvert de l'anonymat, trafiquer la date d'emballage n'est pas
une pratique exclusive à IGA.
Un de nos collaborateurs a travaillé à la boucherie d'un IGA pendant deux jours, muni d'une caméra cachée. Le 5 novembre, l'emballeuse lui explique que tous les matins, il faut retirer des comptoirs les paquets qui datent de quelques jours afin de leur donner une nouvelle vie.
Ce matin-là, on retirait des étalages les produits datés du 2 novembre.
Nous avons acheté certains de ces morceaux de viande, et les avons fait analyser afin de mesurer la présence de bactéries. Les deux steaks étaient acceptables. Par contre, les deux morceaux de poulet ont obtenu un taux de bactéries près de quatre fois - et même dans un cas, 35 fois - supérieur à ce qui est acceptable pour la consommation humaine.
Quoi qu'il en soit, le directeur principal aux affaires publiques chez Sobey's Québec, Alain Dumas, condamne la pratique.
Pourtant, au cours des deux dernières années, deux autres épiceries IGA que celle où nous avons enquêté ont été prises à changer des dates d'emballage, selon des documents obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
L'IGA de Coteau-du-Lac avait changé la date d'emballage de pépites de saumon fumé, un incident que son propriétaire attribue à un imbroglio avec le MAPAQ. Celui de Saint-Hyacinthe avait modifié la date d'emballage de sacs de moules et de filets de truite saumonée. Le propriétaire dit que c'était par mégarde. Tous deux ont été condamnés à 500 $ d'amende par le MAPAQ.
Quoi qu'il en soit, dès que nous avons contacté Sobey's, les 285 marchands IGA du Québec ont été sommés de rappeler la loi aux propriétaires ainsi qu'aux gérants.
On leur a demandé de s'assurer que le personnel inscrive bien la date initiale lors du réemballage.
« Les inspecteurs vérifient les aspects qui sont vérifiables avec les informations dont nous disposons. Ce n'est pas une situation qui est facile à observer parce que forcément, ça ne se fait pas dans des heures où l'inspection se fait », explique-t-elle.
Moisson Montréal est un organisme à but non lucratif qui récupère et distribue gratuitement des denrées et des produits essentiels tout au long de l'année à des organismes communautaires de l'île de Montréal. En distribuant annuellement environ 7,7 millions kilos de denrées à 211 organismes qui aident 115 467 personnes chaque mois, Moisson Montréal constitue la plus importante banque alimentaire au Canada. Moisson Montréal, c’est également 150 fournisseurs agroalimentaires, 38 employés permanents et 25 bénévoles réguliers. Sa mission est double : assurer un approvisionnement alimentaire optimal aux organismes communautaires desservant les personnes en difficulté de l’île de Montréal et participer au développement de solutions durables pour favoriser la sécurité alimentaire.
Source.:
Si vous vous fiez aux dates d'emballage pour choisir votre
viande en épicerie, il y a de fortes chances que vous vous fassiez
avoir. Si ont regarde les kiosques de gâteaux et pain passés dâte ,vendu a rabais (cautionné par les grosses Boulangeries),une autre histoire de viande de seconde main survient maintenant ,dans tous nos épiceries et rien n'est donné a la guignolée !
Des épiceries trichent sur les dates d'emballage de viande et de volaille !
Plusieurs commerçants changent les étiquettes des paquets de
viande et de volaille afin de faire croire aux consommateurs que leurs
produits sont plus frais qu'ils ne le sont réellement,.....pourquoi pas les congeler et les vendre a rabais dans les Banques Alimentaires ?
Estie,y viennet de dégeler: seulement Metro et Loblaw collabore,et les autres cie eux autres vive sur la planète abondance ,des gens riches et célèbres ;-) voir le lien!
Estie,y viennet de dégeler: seulement Metro et Loblaw collabore,et les autres cie eux autres vive sur la planète abondance ,des gens riches et célèbres ;-) voir le lien!
Un boucher qui travaille chez IGA a accepté de lever le voile sur cette pratique à condition que nous préservions son anonymat.
En théorie, les viandes emballées en magasin doivent être consommées dans un délai de deux à trois jours après la date d'emballage, selon la recommandation du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).
Mais, à l'IGA où travaille notre collaborateur, on aurait tort de se fier à cette date pour savoir si le produit est encore propre à la consommation. Chaque matin, avant l'ouverture du magasin, on retire la viande des tablettes et... on la remet.
« Quand le produit est périmé, que ça fait trois jours qu'il est
là, on vérifie s'il est beau en le sentant et si ça semble acceptable,
on le remet en tablette. »
— Un boucher chez IGA
Le problème, c'est qu'au passage, les bouchers apposent une date
plus récente sur l'étiquette, explique notre boucher. « Dans notre IGA,
on étire la date d'une journée, dans d'autres magasins, on peut lui
donner jusqu'à trois jours. »
Cette pratique est illégale. Selon la loi fédérale sur les aliments et les drogues, la date qui figure sur un produit doit nécessairement correspondre au jour où le produit a été emballé pour la première fois.
- Pour avoir plus de détails sur la « date d'emballage » et la Loi sur les aliments et drogues, cliquez ici.
- Pour voir ce que dit la loi, cliquez ici.
« Tout le monde le fait, tout simplement. Dans tous, tous, tous,
tous les magasins que j'ai faits dans ma vie, ils le font tous. »
— Un boucher chez IGA
Photo : ICI Radio-Canada
En caméra cachée dans un IGA
Un de nos collaborateurs a travaillé à la boucherie d'un IGA pendant deux jours, muni d'une caméra cachée. Le 5 novembre, l'emballeuse lui explique que tous les matins, il faut retirer des comptoirs les paquets qui datent de quelques jours afin de leur donner une nouvelle vie.
Ce matin-là, on retirait des étalages les produits datés du 2 novembre.
- L'emballeuse dit : « Les produits qui arrivent sur la palette, c'est pour changer la date. »
- Notre collaborateur : « J'enlève le 2? »
- L'emballeuse répond : « Oui, emballe en date du 3 novembre ».
Nous avons acheté certains de ces morceaux de viande, et les avons fait analyser afin de mesurer la présence de bactéries. Les deux steaks étaient acceptables. Par contre, les deux morceaux de poulet ont obtenu un taux de bactéries près de quatre fois - et même dans un cas, 35 fois - supérieur à ce qui est acceptable pour la consommation humaine.
Nous avons fait analysé des morceaux de viande pour mesurer la présence de bactéries.
Photo : ICI Radio-Canada
Chez Sobey's, propriétaire de l'enseigne IGA au Québec, on n'a
pas voulu commenter les résultats des analyses de laboratoire. Sobey's
fait valoir qu'elle a recours aux services d'une compagnie privée pour
inspecter ses établissements en plus de se soumettre aux inspections
du MAPAQ.
Quoi qu'il en soit, le directeur principal aux affaires publiques chez Sobey's Québec, Alain Dumas, condamne la pratique.
« C'est quelque chose qu'on n'approuve pas, c'est quelque chose
qu'on ne supporte pas. Ça reste un acte isolé, car ce n'est pas du tout
dans les procédures et dans la politique que l'entreprise prône auprès
de ses marchands. »
— Alain Dumas, directeur principal aux affaires publiques chez Sobey's Québec
Des précédents
Pourtant, au cours des deux dernières années, deux autres épiceries IGA que celle où nous avons enquêté ont été prises à changer des dates d'emballage, selon des documents obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
L'IGA de Coteau-du-Lac avait changé la date d'emballage de pépites de saumon fumé, un incident que son propriétaire attribue à un imbroglio avec le MAPAQ. Celui de Saint-Hyacinthe avait modifié la date d'emballage de sacs de moules et de filets de truite saumonée. Le propriétaire dit que c'était par mégarde. Tous deux ont été condamnés à 500 $ d'amende par le MAPAQ.
Quoi qu'il en soit, dès que nous avons contacté Sobey's, les 285 marchands IGA du Québec ont été sommés de rappeler la loi aux propriétaires ainsi qu'aux gérants.
On leur a demandé de s'assurer que le personnel inscrive bien la date initiale lors du réemballage.
Rapports d'inspection du MAPAQ
Le MAPAQ déplore que certains marchands fassent du réétiquetage
illégal. Sa porte-parole Johanne Mainville, conseillère en salubrité au
MAPAQ, explique que le procédé est difficile à dépister .
« Les inspecteurs vérifient les aspects qui sont vérifiables avec les informations dont nous disposons. Ce n'est pas une situation qui est facile à observer parce que forcément, ça ne se fait pas dans des heures où l'inspection se fait », explique-t-elle.
Moisson Montréal est un organisme à but non lucratif qui récupère et distribue gratuitement des denrées et des produits essentiels tout au long de l'année à des organismes communautaires de l'île de Montréal. En distribuant annuellement environ 7,7 millions kilos de denrées à 211 organismes qui aident 115 467 personnes chaque mois, Moisson Montréal constitue la plus importante banque alimentaire au Canada. Moisson Montréal, c’est également 150 fournisseurs agroalimentaires, 38 employés permanents et 25 bénévoles réguliers. Sa mission est double : assurer un approvisionnement alimentaire optimal aux organismes communautaires desservant les personnes en difficulté de l’île de Montréal et participer au développement de solutions durables pour favoriser la sécurité alimentaire.
Source.:
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