Facebook et Microsoft vont se doter de leur câble sous-marin entre les États-Unis et l'Europe. Les deux géants américains de la high tech veulent moins dépendre des opérateurs et maîtriser ces artères télécoms vitales pour leurs services en ligne.
Pas de services Internet et cloud efficaces sans réseaux de
télécommunications performants. Microsoft et Facebook le savent mieux
que quiconque et ils ont décidé d'investir directement dans leur propre
câble télécoms sous-marin. Le but? Réduire leur dépendance technique
vis-à-vis de ces infrastructures, détenues et conçues par des opérateurs
de métier, alors qu'elles sont vitales pour relier entre elles leurs
"usines" stockant les milliards de données de leurs clients.
Pour Microsoft, cette initiative n'est pas la première du genre. En 2015, le groupe a signé deux accords avec Hibernia et Aqua Comms, qui exploitent et possèdent des câbles en fibre optique transatlantiques, pour bénéficier d'artères sous-marines haut débit qui lui soient réservées. L'éditeur de Windows a aussi rejoint le consortium NCP (New Cross Pacific) qui investira dans un câble transpacifique entre l’Oregon (États-Unis), la Chine, la Corée du Sud, Taiwan et le Japon.
Allié à Facebook, Microsoft pousse sa logique un peu plus loin en s'associant pour la construction complète d'un câble sous-marin taillé pour ses besoins. Baptisé MAREA, il assurera une liaison de 6.600 kilomètres entre la Virginie, sur la côte Est américaine, et le port de Bilbao en Espagne, d'où il pourra être reconnecté à d'autres réseaux vers l'Europe, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie.
Cette artère sous-marine aura une énorme capacité théorique de 160 Tbps (160.000 gibabit par seconde) capable de transformer des flux massifs de données entre les deux rives de l'Atlantique, engendrés par les services cloud et de communication de Microsoft (Office 365, Skype, Azure), et ceux de Facebook (Facebook, Messenger, WhatsApp…).
Les deux partenaires ont choisi un axe sous-marin situé plus au sud que les nombreux câbles transatlantiques reliant habituellement la région de New York au Royaume-Uni ou à la France. "En construisant le câble le long de cette nouvelle route au sud, nous augmentons aussi la résistance de notre réseau mondial, aidant à garantir davantage de fiabilité pour nos clients", relève un responsable américain de Microsoft.
La construction de cette artère sous-marine commencera cet été et s'étalera jusqu'en octobre 2017. L'exploitation technique de ce câble sera ensuite confiée à Telxius, une filiale de l'opérateur espagnol Telefonica. Cette dernière vendra de la capacité télécoms dans le cadre de ses activités de vente de gros sans préciser s’il s’agira d’une vente exclusive en faveur de Facebook et Microsoft, comme on peut le pressentir.
Microsoft et Facebook ont conçu MAREA de telle sorte qu'il puisse fonctionner avec toutes sortes d'équipements de réseau, ce qui leur permettra de mieux maîtriser les évolutions technologiques futures sans dépendre des opérateurs télécoms.
"En créant avec Microsoft et Telxius un design compatible avec tous les fournisseurs d'équipements télécoms, nous pouvons choisir le matériel et les logiciels qui servent le mieux le système et en fin de compte accélérer le rythme de l'innovation", a commenté Najam Ahmad, en charge des questions d'ingénierie liées aux réseaux chez Facebook.
Pour Microsoft, cette initiative n'est pas la première du genre. En 2015, le groupe a signé deux accords avec Hibernia et Aqua Comms, qui exploitent et possèdent des câbles en fibre optique transatlantiques, pour bénéficier d'artères sous-marines haut débit qui lui soient réservées. L'éditeur de Windows a aussi rejoint le consortium NCP (New Cross Pacific) qui investira dans un câble transpacifique entre l’Oregon (États-Unis), la Chine, la Corée du Sud, Taiwan et le Japon.
Allié à Facebook, Microsoft pousse sa logique un peu plus loin en s'associant pour la construction complète d'un câble sous-marin taillé pour ses besoins. Baptisé MAREA, il assurera une liaison de 6.600 kilomètres entre la Virginie, sur la côte Est américaine, et le port de Bilbao en Espagne, d'où il pourra être reconnecté à d'autres réseaux vers l'Europe, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie.
Cette artère sous-marine aura une énorme capacité théorique de 160 Tbps (160.000 gibabit par seconde) capable de transformer des flux massifs de données entre les deux rives de l'Atlantique, engendrés par les services cloud et de communication de Microsoft (Office 365, Skype, Azure), et ceux de Facebook (Facebook, Messenger, WhatsApp…).
Les deux partenaires ont choisi un axe sous-marin situé plus au sud que les nombreux câbles transatlantiques reliant habituellement la région de New York au Royaume-Uni ou à la France. "En construisant le câble le long de cette nouvelle route au sud, nous augmentons aussi la résistance de notre réseau mondial, aidant à garantir davantage de fiabilité pour nos clients", relève un responsable américain de Microsoft.
La construction de cette artère sous-marine commencera cet été et s'étalera jusqu'en octobre 2017. L'exploitation technique de ce câble sera ensuite confiée à Telxius, une filiale de l'opérateur espagnol Telefonica. Cette dernière vendra de la capacité télécoms dans le cadre de ses activités de vente de gros sans préciser s’il s’agira d’une vente exclusive en faveur de Facebook et Microsoft, comme on peut le pressentir.
Microsoft et Facebook ont conçu MAREA de telle sorte qu'il puisse fonctionner avec toutes sortes d'équipements de réseau, ce qui leur permettra de mieux maîtriser les évolutions technologiques futures sans dépendre des opérateurs télécoms.
"En créant avec Microsoft et Telxius un design compatible avec tous les fournisseurs d'équipements télécoms, nous pouvons choisir le matériel et les logiciels qui servent le mieux le système et en fin de compte accélérer le rythme de l'innovation", a commenté Najam Ahmad, en charge des questions d'ingénierie liées aux réseaux chez Facebook.
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