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lundi 20 décembre 2021

Meta "indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires".

 

 Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.

 

 

Meta cible les entreprises utilisant Facebook et Instagram pour espionner

1500 comptes Facebook et Instagram liés à de l'espionnage ont été fermés.

Meta a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram.


Agence France-Presse

Meta a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram liés à des cybermercenaires qui les ont utilisés pour espionner jusqu'à 50 000 organisations militantes, des personnes dissidentes et des journalistes pour une clientèle du monde entier.

Les comptes en question étaient connectés à sept sociétés offrant des services allant de la collecte d'informations publiques en ligne à l'utilisation de fausses identités pour entrer en relation avec les cibles en passant par de l'espionnage numérique par le biais du piratage.

Meta – anciennement le groupe Facebook de Mark Zuckerberg – affirme avoir alerté les quelque 50 000 personnes pouvant avoir été visées.

Ces cybermercenaires prétendent souvent que leurs services ne ciblent que les personnes qui commettent des crimes et les terroristes, souligne Meta dans un rapport. Leur ciblage est en fait sans distinction et inclut des journalistes, des critiques de régimes autoritaires, des familles de membres de l'opposition et des personnes qui militent pour les droits de la personne.

Quatre des sociétés concernées sont basées en Israël, un pays réputé dans le secteur de la cybersurveillance : Cobwebs Technologies, Cognyte, Black Cube et Bluehawk CI.

Les trois autres sont BellTroX, basée en Inde, Cytrox, basée en Macédoine du Nord, et une société non identifiée basée en Chine.

Faux comptes pour espionner

[Ces entreprises] semblent prêtes à cibler n'importe qui pour le compte du plus offrant, a relevé Nathaniel Gleicher, responsable de la sécurité, lors d’une rencontre avec les médias.

Elles se présentent généralement comme des services d'intelligence sur Internet, spécialisés dans la collecte et l'analyse d'informations récupérées sur des sites, des blogues, des forums de discussion, des pages de médias, etc.

Les cybermercenaires créent parfois de faux comptes sur les réseaux sociaux pour récolter encore plus d'éléments personnels, rejoignant même les conversations ou groupes auxquels ces personnes participent.

Les entreprises tentent aussi parfois de gagner la confiance de leur cible avant de les duper en leur envoyant des pièces jointes ou des liens piégés et ainsi accéder, frauduleusement, à leurs téléphones intelligents ou ordinateurs.

Elles peuvent alors récupérer des données sensibles comme des mots de passe, des numéros de téléphone, des photos, vidéos et messages, selon ce que décrit le rapport. Elles peuvent aussi activer les micros, caméras et les fonctions de géolocalisation pour mieux espionner.

Pour le parlementaire démocrate et président d'un comité sur le renseignement au Congrès américain, Adam Schiff, cette annonce de Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.

Meta n'a pas pu déterminer qui dirigeait l'entreprise opérant depuis la Chine, mais a constaté que certains des serveurs utilisés pour l'espionnage semblaient aussi être utilisés par les forces de l’ordre.

Notre enquête a révélé que des outils malveillants étaient utilisés pour surveiller des groupes minoritaires dans toute la région Asie-Pacifique, y compris dans la région du Xinjiang en Chine, en Birmanie et à Hong Kong, souligne le rapport.

L'une des sociétés visées, Cytrox, a par ailleurs été accusée jeudi par une équipe de recherche du Citizen Lab, l'organisation de cybersécurité de l'Université de Toronto, d'avoir développé un logiciel ayant servi à espionner au moins deux Égyptiens, un responsable politique en exil, Ayman Nour, et l'hôte d'un populaire programme d'informations, qui a souhaité rester anonyme.

Une autre société ciblée par Meta, Black Cube, a démenti jeudi auprès de l'AFP les accusations, affirmant ne mener aucune opération de piratage informatique ou même évoluer dans le cybermonde. Black Cube se présente comme un cabinet d'assistance juridique utilisant des méthodes légales pour obtenir des informations sur des contentieux.

 

REF.:   https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1848371/entreprises-espionnage-facebook-instagram-?fbclid=IwAR0Mkv3skp0qv4D33S41YRDQ_7ugbA_gIH0ABelsOFAPgF1FyfKG1Mozxhk

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