A mesure que notre technologie avance ,surtout en neuroscience,nous deviendrons plus responsable et tolérant,simplement par une meilleure connaissance des différentes maladies du cerveau et du comportement humain.
Les troubles du cerveau connus seront bien identifiés et répertoriés, dans un prochain avenir, avec ce que nous ne connaissons pas encore assez du cerveau actuellement !
Autrefois l'épilepsie,schizophrénie,dépression,bipolaire,tumeur au cerveau,TDAH,Trouble de Stress post-traumatique(TSPT ou SSPT),etc....maintenant les Juges devront ainsi que la société(surtout le jurie) être au courant de certains trouble de personnalité ,et d'avoir un meilleur jugement concernant les condanations a mort ou a perpétuité ,en matière de fautes ou de responsabilités.
Surtout,pour certaines catégories de personnes ayant été non responsable de leurs actes,en fonction du développemnent du cerveau selon la maladie ou de son l'âge .
Tout est dans la prévention maintenant !
Plus on en apprendra sur le cerveau et le comportement criminel,plus le système juridique sera forcé de changer.Il devra accorder une importance accrue au traitement et a la réhabilitation des criminels,dont les responsabilité des actes incombe a leur cerveau.
Il est vrai que la question est particulièrement controversée et ravive de houleux débats autour de la distinction entre la peine et le soin. L’une et l’autre ne sont, en principe, pas superposables : l’on ne soigne pas en punissant et l’on ne punit pas en soignant. Mais, peut-être peut-on punir et soigner en même temps . Par exemple, la prise d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine afin de prévenir des accès de violence, ou de traitements anti-androgènes destinés à réduire la libido .S’agissant tout particulièrement du traitement inhibiteur de la libido, parfois appelé à tort « castration chimique », il est aujourd’hui employé aux États-Unis et dans certains pays européens.
En effet, des propositions d’intervention chirurgicale consistant à détruire une petite région du cortex chez les criminels sexuels de façon à réduire leurs pulsions, font aujourd’hui resurgir le spectre de la lobotomie , ce qui nous amène à envisager dès à présent les risques éthiques de l’application des neurosciences en matière juridique.
La lutte contre la criminalité, conformément aux anticipations futuristes de la nouvelle « Minority Report » écrite par Philip K. Dick en 1956.En France, la détection des signes avant-coureurs de la délinquance chez les jeunes enfants, l’instauration d’une peine de sûreté préventive pour garder en détention les criminels ayant purgé leur peine mais susceptibles de récidiver, etc., manifestent une tendance similaire et effraient.
Par exemple, la rétention de sûreté, instaurée dans notre droit par une loi de 2008, qui prévoit l’incarcération dans des centres de rétention de criminels dangereux à l’expiration de leur peine, participe de cette volonté de prévention de la criminalité.Sans entrer dans les débats sur le caractère récupérable ou non de certains individus, la nature de certains désordres cérébraux est telle que s’il est possible d’agir avant le passage à l’acte criminel, en détectant des comportements futurs ou des probabilités de récidive au moyen de l’imagerie cérébrale, pourquoi refuserions-nous d’en faire application ? C’est là une belle et généreuse idée à laquelle on ne peut que souscrire.
En conclusion, nous retiendrons tout simplement qu’il n’est pas possible de conclure … De tout temps, des données scientifiques ont pu être admises après avoir été réfutées et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Les neurosciences pourront probablement, dans un avenir plus ou moins proche, recevoir d’autres applications dans le domaine juridique, sans que l’une ou l’autre de ces disciplines ne s’en trouve dénaturée. Toutefois, s’il est un point sur lequel les neurosciences et le droit se rejoignent déjà, c’est celui de la plasticité : plasticité du cerveau et plasticité du droit. Car, si le cerveau de l’homme est plastique, c’est-à-dire susceptible d’évoluer à tous les âges de la vie, parce que les synapses ont la faculté de modifier leur capacité de transmission de l’information , le droit, fait par les hommes pour les hommes, est quant à lui suffisamment flexible, non seulement pour s’adapter à l’évolution des techniques, mais pour accompagner, voire même précéder, les métamorphoses de l’existence.
Nota:
La neuroscience, définie comme l'étude de la structure et du fonctionnement du système nerveux, forme une discipline scientifique en pleine expansion dont les applications potentielles en dehors des laboratoires de recherche sont nombreuses. Leur impact sur les différentes sciences sociales, c'est-à-dire la philosophie, la psychologie, le marketing, les sciences de l'éducation, etc. est aujourd'hui accompagné d'une apparence juridique intéressante. Les données des neurosciences suscitent un intérêt croissant dans la sphère juridique (ou juridique) tout au long de l'utilisation des méthodes d'imagerie cérébrale ou de la prescription de traitements neuropharmacologiques. Derrière le neuro-légal et la neuro-loi, le néologisme permettant de traduire le terme anglo-saxon "neurolaw" sont des perspectives émergentes riches et des enjeux intéressants liés à l'éthique.
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