D’après l’ONU, 250 millions d’humains vont être concernés par la montée des eaux dans les prochaines années soit en 2050 environ !
Ce sont les Naufragés de l’île Jean-Charles en Louisiane en premier !
Les habitants de l’île de Jean Charles sont des indiens. Depuis que le gouvernement leur a alloué 48 millions de dollars pour s’installer ailleurs, ils sont devenus les premiers réfugiés climatiques américains. Le gouvernement reconnaît enfin être victime du réchauffement climatique. Un événement aux États Unis. Mais tout ne se déroule pas comme prévu, l’argent tarde à venir. Trouver un nouveau territoire pour toute la tribu n’est pas si simple.Dans ce secteur le Port fourchon situer a Galliano possède des digues pour protéger son terminal pétrolier ou transite 90% du pétrole off shore et 20% du pétrole et du gaz consommé par les USA.
« Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale » dit H. Richard Lane (Directeur de programme à la division Géologie de la National Science Foundation, qui finance cette recherche). Shanghai, Le Caire, Londres ou La Nouvelle-Orléans seraient alors totalement englouties sous les eaux, et une partie de la Floride, le Bangladesh, le Cambodge ou les Pays-Bas, une grande partie de la Belgique et du nord de la France effacée des cartes. La réalisation de ce scénario (qui, avec + 2 °C n'est pas le plus alarmant) obligerait l’humanité à densifier ses populations sur des territoires toujours plus petits.
- Pour l'instant l'arctique fond plus vite que l'antarctique. Les glaciers continentaux pourraient apporter assez d'eau pour faire monter les mers d'environ 40 cm. La fonte du Groenland apporterait assez d'eau pour élever la mer de 6 à 8 mètres (tout en privant les terres d'eau douce). L'Antarctique-Ouest (qui s'érode aussi37) contient assez d'eau pour une élévation de 5-6 m, alors que l'Antarctique-Est s'il fondait élèverait la mer de 70 mètres supplémentaire. Les modèles ne permettent pas encore de prédire à quelles vitesse et dans quelle proportion ces fontes se feront. Les courbes ont été relativement linéaires au XXe siècle, mais des effets d'albédo et de libération massives de méthane pourraient accélérer le réchauffement, et donc la montée des mers38.
- Enfin, les prédictions régionales sont rendues difficiles par le caractère non uniforme de l'élévation marine39 (détails ci-dessous). Certaines régions subissent une élévation plus importante que la moyenne (souvent, plus que deux fois la moyenne), et d'autres une chute40. Les modèles divergent encore quant aux probabilités de changement du niveau marin41.
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations.
Comment faire face ?
De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une
ambitieuse enquête.
29
octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée
dans le noir à la suite du passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et
ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des
mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux
inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou
pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À
l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des
eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et
leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage
excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des
barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca
ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante,
sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Le phénomène des migrations climatiques est susceptible de causer des conflits dans les régions déjà sensibles de la planète. Ainsi, au Bangladesh, des conflits externes ont explosé à cause de la migration élevée vers l'Inde qui aggrave la concurrence pour l’accaparement de ressources déjà rares. Cette concurrence entraine le déclenchement de tensions ethniques à la frontière et a l’intérieur des terres118.
REF.:
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