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jeudi 21 février 2008

La destruction du satellite espion de la NSA ,appelé le USA-193 est peut être un test antimissile caché

jeudi 21 février 2008, sélectionné par Spyworld

Les raisons de la destruction, par les Américains, d’un de leur satellite espion devenu incontrôlable, laissent les observateurs sceptiques.(l'opération militaire a coûtée environ 50 millions $ US., juste le missile SM-3 coûte 10 millions $ US.)
La Russie y voit un test antimissiles caché.
La Chine dénonce une opération militaire.

Le département américain de la Défense a annoncé, mercredi 20 février au soir, avoir réussi à abattre depuis un navire de guerre, un de leurs satellites espions à la dérive. Les raison invoquées par le Pentagone ont laissé perplexe milieux spatiaux et gouvernements étrangers, sur les réelles motivations de cette destruction. Le risque toxique, provoqué par l’entrée dans l’atmosphère du satellite porteur de près de 500 kilos d’hydrazine, qui constitue la principale justification de l’armée américaine, n’est pas partagé par certains spécialistes. Ce produit, qui sert à propulser le satellite en orbite, pourrait s’avérer potentiellement dangereux, selon Washington, pour les populations civiles, si le réservoir qui le contient devait s’écraser intact.
Le CNES surpris
"Je suis assez surpris qu’on parle de ce risque puisque ce n’est pas la première fois qu’il y a un véhicule qui rentre (dans l’atmosphère) avec de l’hydrazine dedans", fait ainsi remarqué Marc Pircher, directeur du centre spatial de Toulouse. En effet, a souligné ce responsable du Centre national d’études spatiales (Cnes), si "l’hydrazine est relativement toxique, elle est assez instable et se décompose à quelques centaines de degrés", se transformant en gaz et devenant inoffensive. C’est ce qui se passerait avec la destruction quasi certaine du réservoir à sa rentrée dans l’atmosphère, qui entraîne un échauffement de près de 2.000 degrés. En ce qui concerne le risque de pollution de l’espace posé par la destruction du satellite, le directeur du centre spatial de Toulouse a expliqué qu’elle allait "générer énormément de débris, mais qui n’auront pas de longue durée de vie". Selon lui, "ils finiront tous par rentrer dans l’atmosphère en quelques semaines".
Un test antimissile caché ?
Par ailleurs, le contenu militaire de cette opération n’a pas échappé à certain gouvernements étrangers, qui voient dans la destruction de ce satellite par un missile SM-3 tactique, un moyen dissimulé de procéder à des essais en armement. C’est le cas de la Russie qui voit dans cette opération un test antimissiles caché, alors que les Etats-Unis développent actuellement un système de bouclier antimissile. Les chinois, qui se sont émus de cette action militaire, ont réclamé aux Etats-Unis des informations, s’inquiétant des conséquences possibles de l’opération pour la sécurité spatiale. "La Chine suit de près les possibles dommages à la sécurité de l’espace et aux pays concernés, créés par l’action américaine", a assuré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao. "La Chine demande aux Etats-Unis de respecter sérieusement ses obligations internationales et de fournir rapidement à la communauté internationale l’information nécessaire pour que les pays concernés puissent prendre leurs précautions", ajoute-t-il. Washington prend soin de démentir que cette opération vise à démontrer sa capacité à détruire des satellites dans l’espace, à l’instar de ce qu’avait fait la Chine en janvier 2007, en abattant avec un missile un vieux satellite météo chinois.
Protéger des données secrètes ?
Peu avant le lancement du missile, les responsables américains ont réfuté toute notion selon laquelle cette décision d’abattre le satellite puisse être motivée par la volonté de protéger des données secrètes ou encore pour tester une capacité de défense antisatellite. Le porte-parole du département d’Etat, Tom Casey, a répété pour sa part, que cette opération visait seulement à protéger les populations civiles. Selon lui, le sous-secrétaire d’Etat chargé de l’Asie Chris Hill "a eu des discussions avec les Chinois et je crois qu’ils connaissent parfaitement notre point de vue. Nous avons souligné que nous faisions une grande différence entre les efforts pour éradiquer une menace pesant sur les populations civiles et des tests antimissiles", a-t-il fait valoir."Nous cherchons à protéger des vies innocentes et à minimiser les risques pour les populations au sol", a insisté Tom Casey. "Il me semble que c’est une bonne politique de chercher à assurer la sécurité des gens. A part ça, je ne vois pas d’angle politique" à cette démarche, a-t-il conclu.
Conférence de désarmement
Il y a plus d’une semaine à Genève, à la Conférence du désarmement, la Russie et la Chine ont présenté un projet de traité d’interdiction des armes dans l’espace, qui est apparu comme une réponse au projet américain de créer un bouclier antimissile en Europe. La proposition des deux pays vise à interdire d’une part le déploiement de tout type d’arme dans l’espace et d’autre part à empêcher un recours à la force contre des objets spatiaux, mais elle a été rejetée par Washington.

Regarder la video: ICI du Satellite USA-193, également connu sous le nom de NRO launch 21 (NROL-21), est un satellite espion américain, lancé depuis la base spatiale de Vandenberg Air Force Base[2] le 14 décembre 2006[3] par une fusée Delta II-7920[4]. Ses détails opérationnels ne sont pas connus. L'engin est la propriété du National Reconnaissance Office.
Il s'agissait du premier lancement conduit par United Launch Alliance, une joint venture entre Boeing et Lockheed Martin.
Selon le sité spécialisé, Global Security, il s'agit d'un prototype emportant un radar de nouvelle génération [5]. Les paramètres de son orbite le rapprochait des satellites radar Lacrosse

Moins d'un mois après le lancement, la presse a rapporté qu'un satellite espion, probablement USA-193, avait perdu le contact avec le sol[6]. [7].
En janvier 2008, plusieurs sources[8],[9] ont rapporté qu'un satellite espion américain, là encore probablement USA-193, allait retomber sur terre dans un délai de quelques semaines, sans doute début mars 2008.
Son orbite au 18 février 2008 n'était plus comprise qu'entre 247 et 259 kms contre les 400 kms d'origine [10]
Plusieurs articles ont signalé la possibilité de présence de produits ou de matérieux potentiellement dangereux, dans un cas de l'hydrazine[11] et dans un autre du béryllium[12]. Certains citaient également la possibilité que le satellite possédât un cœur nucléaire[

Le 14 février 2008, l'administration américaines a annoncé que, suite à une décision du président Bush, le satellite serait détruit avant sa rentrée dans l'atmosphère, dans le but de « sauver et préserver la vie humaine ». Certains média on indiqué[14]que le satellite serait abattu grâce à un Standard Missile 3 de la marine développé dans le cadre de la défense antimissile, tiré depuis le croiseur USS Lake Erie (CG-70) de classe Ticondegora [15], stationné dans le Pacifique Nord et secondé par les destroyer de classe Arleigh Burke USS Decatur et l' USS Russel. Les autorités ont annoncé[16] une probabilité de succès proche de 80%. Le coût de l'opération de destruction est estimé à 40 à 60 millions de dollars, dont 10 millions pour le missile lui-même.
Le 21 février le département de la Défense a annoncé dans un communiqué : « Vers 22h26, (03h26 GMT, jeudi 21 février 2008), un navire de guerre équipé d'un système de combat Aegis, l'USS Lake Erie, a tiré un missile SM-3 tactique qui a frappé le satellite approximativement à 247 km au-dessus de l'Océan Pacifique ». La vitesse relative du satellite et du missile au moment de l'impact peut être estimée à 44 000 km/h soit 12 km/s.

Un journaliste a remarqué[17] que la destruction de ce satellite pouvait se justifier par d'autres raisons : éviter de perdre le contrôle de matériels et de technologies confidentiels, et « répondre » à la République populaire de Chine qui a elle-même abattu par missile balistique un satellite Feng-Yun le 11 janvier 2007.
Un article du New-York Times [18] dénombre 328 satellites retombés sur terre depuis cinq ans sans causer de dégats. L'armée américaine se contente de justifier sa position par la quantité importante d'hydrazine transportée par USA 193.
Le site Futura-Sciences souligne dans un de ses articles les similitudes de cet engin avec les satellites espion de type Lacrosse[19]. Il envisage l'hypothèse d'un démonstrateur testant des dispositifs destinés à une nouvelle génération d'appareils d'observations. Dans ce cas sa destruction se justifierait pour éviter le risque que ses technologies se retrouvent divulguées.

Ref : http://fr.wikipedia.org/wiki/USA_193

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