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vendredi 27 novembre 2020

Comment récupérer un mot de passe ?

 

 


·

Allez pour rire, vous pouvez aller dans le code d'une page HTML pour remplacer le type du champs "password" par "texte" et ainsi voir le mot de passe remplit automatiquement.

Très pratique pour récuperer un mot de passe oublié.

REF.: Quora,

mercredi 25 mars 2020

Mot de passe Windows perdu ou oublié – Comment récupérer un accès à la machine ?


Mot de passe Windows perdu ou oublié – Comment récupérer un accès à la machine ?

Si vous avez oublié ou perdu le mot de passe d’un ordinateur sous Windows 10, sachez qu’il est possible d’en mettre un nouveau ou de vous faire un compte Administrateur sans aucun problème. Et pas besoin de pirater quoi que ce soit, il suffit d’avoir un accès physique à la machine et une ISO de Windows 10 proposée par Microsoft.




Password, mot de passe, win 10, how To, trucs,





Étape 1 : Le matos

Alors comme je le disais, il vous faudra une ISO de Windows 10 bootable, que vous graverez sur DVD / CD ou que vous mettrez sur clé USB.

Étape 2 : Premier boot

La seconde étape consiste à démarrer sur le DVD de Windows et quand vous voyez l’écran ci-dessous,

utilisez la combinaison de touches suivantes s’il n’y a pas Bitlocker sur la machine :
MAJ + F10
Cela aura pour effet d’ouvrir une invite de commande (un terminal quoi) en mode Administrateur.
Si le disque est chiffré avec Bitlocker, avancez un peu dans l’install et choisissez l’option « Réparer ». Le programme vous demandera alors votre clé de récupération Bitlocker et vous donnera ensuite accès à un terminal.

Étape 3 : Les commandes


Une fois sur l’invite de commande, placez vous dans le dossier D:\windows\system32
d:
cd windows\system32
Puis faites une copie de sauvegarde de sethc.exe qui est le programme permettant d’utiliser les « Sticky Keys » ou en français les touches rémanentes.
copy sethc.exe ..
Ensuite, il faut écraser sethc.exe avec le programme cmd.exe (l’invite de commande).
copy cmd.exe sethc.exe

Étape 4 : Second boot

Ensuite, il faut rebooter mais ne pas démarrer sur le DVD. Laissez votre ordinateur démarrer normalement, jusqu’à ce que vous vous retrouviez sur l’écran de login.
Ensuite, maintenez la touche MAJ enfoncée et cliquez sur le bouton Redémarrer en bas à droite

Cela aura pour effet de vous envoyer sur un écran utilisé pour le dépannage de Windows.

Cliquez sur « Dépannage » puis sur « Options avancées » et enfin « Paramètres ».
Quand vous verrez cet écran, cliquez ensuite sur « Redémarrer ».

Étape 5 : Démarrage en mode sans échec

Nouveau reboot, et vous devriez tomber sur l’écran suivant :

Appuyez sur F4 pour choisir l’option 4 de redémarrage en mode sans échec et vous devriez ensuite vous retrouver sur l’écran de login une fois encore..

A cette étape, appuyez rapidement 5 fois de suite sur la touche majuscule. En temps normal, cela lance l’utilitaire des touches rémanentes mais dans notre cas, cela aura pour effet d’ouvrir une invite de commande.

Étape 6 : Changer le mot de passe du compte

A partir de là, vous allez pouvoir entrer les commandes NET USER qui vont bien pour manipuler les comptes utilisateurs de la machine. Remplacez nouvelutilisateur / nomutilisateur par le login de votre utilisateur et motdepasse par le mot de passe de votre choix.

Pour changer le mot de passe d’un utilisateur existant :
NET USER nomdutilisateur motdepasse
Pour activer un compte Administrateur
NET USER Administrateur /ACTIVE:YES
Pour changer le mot de passe du compte Admin
NET USER Administrateur motdepasse
Pour créer un nouvel utilisateur
NET USER nouvelutilisateur motdepasse /add
Et pour mettre cet utilisateur dans le groupe Administrateur
NET LOCALGROUP Administrateurs nouvelutilisateur /add

Étape 7 : On remet tout en état

Ensuite, fermez le terminal, et loggez-vous avec votre nouveau mot de passe ou votre nouveau compte. Vous verrez alors que vous êtes bien en mode sans échec.

Avant de rebooter en mode normal, lancez à nouveau une invite de commande, mais en mode Administrateur. Pour cela, recherchez cmd puis faites un clic droit sur le résultat pour le lancer en mode Admin.

Nous allons remettre le programme sethc.exe en état pour éviter que ce soit le terminal qui s’ouvre à nouveau lorsque vous appuierez 5 fois de suite sur la touche majuscule. Pour cela, dans l’invite de commande, entrez la commande de restauration suivante :
robocopy c:\windows c:\windows\system32 sethc.exe /B

L’utilitaire sethc.exe propre aux touches rémanentes sera à nouveau fonctionnel.

Étape 8 – On reboot et c’est terminé

Et voilà, ensuite il suffit de redémarrer en mode normal et vous aurez accès à nouveau à Windows avec votre nouveau mot de passe ou le nouvel utilisateur que vous venez de créer ! Bravo à vous !
Pour ceux que ça intéresse, j’ai fait aussi une vidéo tuto qui reprend toutes les étapes de cet article.

Source

lundi 16 mars 2020

Mot de passe root perdu ? Voici comment récupérer un accès à votre Linux



Mot de passe root perdu ? Voici comment récupérer un accès à votre Linux

Alors aujourd’hui, on va regarder comment hacker son propre ordinateur afin de faire sauter le mot de passe root d’une machine Linux.
On va donc apprendre à changer, comme un champion, le mot de passe de n’importe quel compte, y compris le mot de passe root, d’une machine sous Ubuntu.
Pratique si vous êtes bloqué à l’extérieur de votre ordinateur parce que vous avez oublié votre mot de passe.
Alors tout d’abord, au lancement de la machine, vous devriez voir un menu qu’on appelle le menu GRUB. Il permet de choisir la méthode utilisée pour booter. Parfois il se peut que GRUB soit masqué. Dans ce cas, au moment du boot, appuyez sur la touche MAJ pour le voir apparaitre.

Une fois sur le menu Grub, appuyez sur la touche ‘e‘.
Cela vous permettra d’éditer le script de bootloader utilisé par Grub.

Cherchez la ligne qui commence par linux et ajoutez à la fin de cette ligne
rw init=/bin/bash
Puis faites un CTRL X pour booter. Vous allez tomber sur un shell bash en root.
Entrez alors la commande en remplaçant USER par le nom de l’utilisateur dont vous voulez changer le mot de passe.
passwd USER

Et voilà ! Mot de passe changé !
Rebootez ensuite la machine et le tour est joué !
Pour ceux qui veulent voir la procédure en vidéo, la voici :


La Video.


REF.:

mercredi 11 mars 2020

Fuite et vol de mots de passe d’élus disponibles sur le web


Fuite et vol de mots de passe d’élus disponibles sur le web

Des mots de passe d’élus disponibles sur le web

 





vol d'identité, vol de donné, DarkWeb, mot de passe, Hackers,
 
 


Des milliers de mots de passe d’élus et de fonctionnaires, dont certains liés à Justin Trudeau et à des députés de l’Assemblée nationale, ont été piratés et sont disponibles sur le dark web. Ces fuites pourraient mettre des informations sensibles à risque.    
Même des directeurs de la Sûreté du Québec et un sous-ministre fédéral de la Justice ont été victimes du vol, a constaté notre Bureau d’enquête au cours des dernières semaines.                 
Ces fuites ne signifient pas nécessairement que les systèmes informatiques des gouvernements ont été directement infiltrés.                 
Ils pourraient cependant faciliter le travail de criminels qui voudraient accéder à des réseaux gouvernementaux.                 

Informations volées     

Le ministère de l’Éducation vient justement d’annoncer qu’un mot de passe dérobé a servi à voler les informations de 360 000 enseignants.                 
Plusieurs pirates qui diffusent ces mots de passe déclarent qu’ils proviennent de fuites déjà connues, comme celles qui ont frappé LinkedIn, Dropbox et le site de rencontres coquines Ashley Madison.                 
Dans ces cas-là, les victimes du vol de mots de passe ont utilisé leur courriel professionnel pour se connecter à leurs comptes sur ces sites.                 
Or, les internautes ont tendance à utiliser des mots de passe similaires d’un site à l’autre, et mettent donc leur code d’accès professionnel à risque.                 
« Ça facilite la vie des hackers, explique Mathieu Jacques, fondateur du consultant en cybersécurité Microfix. Quand on a 90 % d’un mot de passe, c’est facile d’utiliser un robot pour l’avoir au complet ! »                 
S’ils réussissent, les pirates peuvent ensuite revendre l’information à des spécialistes du vol d’identité, de l’espionnage ou des cyberattaques.                 
Des experts s’inquiètent et croient que les organismes gouvernementaux n’en font pas suffisamment pour avertir les victimes de ces vols de mots de passe lorsqu’ils sont détectés sur internet.                 

Tenus dans l’ignorance     

La majorité des victimes qu’a contactées notre Bureau d’enquête ignoraient avoir été la cible de piratage.                 
« Je vais aller poser la question à savoir pourquoi, si un journaliste du Journal de Montréal est capable de trouver ça, on [ne] m’a pas informé plus tôt », affirme François Daigle, sous-ministre délégué de la Justice, dont un mot de passe a fuité.                 
Plusieurs organisations concernées sont réticentes à expliquer ce qui s’est passé. Certaines assurent qu’elles étaient déjà au courant.                 
Tous les organismes publics affectés disent s’être dotés de politiques d’utilisation sécuritaire des courriels. Ils interdisent l’utilisation de l’adresse professionnelle sur des sites tiers et prévoient des changements réguliers de mots de passe.                 
- Avec la collaboration d’Andrea Valeria 

Notre démarche     

Nous avons utilisé un moteur de recherche conçu pour détecter les données piratées qui se trouvent sur le dark web. Ce logiciel ne révèle que les quatre premiers caractères des mots de passe qu’il peut trouver. Nous avons ensuite retrouvé certains mots de passe complets sur un forum de voleurs d’identité.        
Éric Caire 
bilan informatique Caire
Photo d'archives, Simon Clark
  • Ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale                       
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à l’une de ses adresses courriel de l’Assemblée nationale.                 
Ce qu’il avait à dire : Son attachée de presse Nathalie Saint-Pierre indique que son patron ne se souvient pas d’avoir utilisé ce mot de passe.                 

François Daigle  
  • Sous-ministre délégué de la Justice                       
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à son adresse gouvernementale.                 
Ce qu’il avait à dire : « Merci de l’avoir porté à mon attention. Je ne l’aurais jamais su autrement », souligne le deuxième plus haut fonctionnaire au ministère de la Justice à Ottawa. La fuite de son mot de passe semble liée à la brèche majeure ayant frappé LinkedIn en 2016.                 

Une greffière du palais de justice de Montréal 
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe avec lequel elle accédait jusqu’à l’été 2019 au système informatique du ministère de la Justice.                 
Ce qu’elle avait à dire : Le mot de passe servait notamment à prendre ses courriels et démarrer l’enregistrement sonore dans les salles de cour. « C’était le mot de passe pour accéder à tout », soutient l’ancienne fonctionnaire, qui vient de quitter son emploi et demande à conserver l’anonymat. Elle non plus n’avait pas été avisée de la fuite.                 

Guy Ouellette 
Periode des questions
Photo d'archives, Simon Clark
  • Député indépendant                       
Ce que nous avons trouvé : Deux mots de passe associés à l’une de ses adresses de l’Assemblée nationale.                 
Ce qu’il avait à dire : L’ancien libéral a déjà utilisé l’un des deux codes d’accès pour consulter des courriels reçus sur le réseau de l’Assemblée nationale. L’autre mot de passe a vraisemblablement servi à se connecter sur le réseau LinkedIn. Personne ne l’a avisé de la situation, même si la fuite semble dater de plusieurs années. « Il va falloir vérifier s’ils font vraiment une veille là-dessus, note-t-il. Je vais faire certaines vérifications en ce qui me concerne. »                 

Justin Trudeau 
FILES-CANADA-ROYALS-CELEBRITY-BRITAIN
Photo d'archives, AFP
  • Premier ministre du Canada                       
Ce que nous avons trouvé : Quatre mots de passe associés à autant d’adresses courriel de la Chambre des communes. L’un d’eux se trouve sur le web clandestin depuis au moins 2012 sous forme non encryptée. Certaines données semblent liées aux brèches ayant touché Dropbox, un site de partage de fichiers, et myheritage.com, spécialisé dans les recherches généalogiques.                 
Ce qu’il avait à dire : « Ce sont des adresses de député, pas des adresses du bureau du premier ministre. Ceux qui les utilisent, ce sont des employés dans la circonscription », dit Ann-Clara Vaillancourt, attachée de presse au cabinet de Trudeau.                 

Paul Crépeau  
  • Directeur exécutif du Conseil de la magistrature ; Ancien procureur de la commission Charbonneau                       
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à une ancienne adresse gouvernementale.                 
Ce qu’il avait à dire : Il s’en servait pour plusieurs comptes, jusqu’à notre appel. Le code est associé à son ancienne adresse du Directeur des poursuites criminelles et pénales, qu’il a quitté en 2012. Après notre discussion, M. Crépeau a communiqué avec son ancien employeur. « Je leur ai dit : “Je sens que vous avez peut-être un problème au niveau de la sécurité !” »                 
♦ Notre Bureau d’enquête a aussi trouvé des mots de passe associés à deux autres procureurs, qui n’avaient pas été avertis non plus. 

Pascal Bérubé 
PQ Pascal Berube
Photo d'archives, Simon Clark
  • Chef intérimaire du Parti québécois                       
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à l’une de ses adresses courriel de l’Assemblée nationale.                 
Ce qu’il avait à dire : Le député de Matane s’en servait pour se connecter à des sites tiers. La sécurité de l’Assemblée nationale ne l’a jamais avisé. « Si mon mot de passe circule avec un courriel, ce n’est pas très rassurant ! lance-t-il. Merci au Journal de nous avertir, on va prendre des mesures. »                 

François Croteau  
  • Maire de l’arrondissement de Rosemont–Petite-Patrie, à Montréal                       
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à son adresse courriel de la Ville.                 
Ce qu’il avait à dire : « C’est le mot de passe que j’avais jusqu’en 2018 pour me connecter à mon logiciel Lotus Notes de la Ville ! » Messagerie électronique, connexion au réseau Wi-Fi, téléchargement d’ordres du jour... Le code servait à toutes ces fonctions, jusqu’à ce que la Ville passe à un système plus sécuritaire, à double authentification.                  

Filomena Rotiroti  
Filomena Rotiroti
Photo courtoisie
  • Députée de Jeanne-Mance–Viger                      
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à l’une de ses adresses courriel de l’Assemblée nationale.                
Ce qu’elle avait à dire : La députée croit qu’elle utilisait ce mot de passe pour accéder au site de mise en forme myfitnesspal.com. Personne ne l’a jamais avisée.                

Denis Audet  
  • Directeur de la gestion des contrats au ministère de la Justice du Québec                      
Ce que nous avons trouvé : Un mot de passe associé à son adresse gouvernementale.                
Ce qu’il avait à dire : Le haut fonctionnaire utilisait encore le code d’accès dont nous avons retrouvé les quatre premières lettres pour se connecter à des systèmes du gouvernement. « Je vais devoir vérifier ça », affirme-t-il. Denis Audet se dit surpris de n’avoir jamais été averti de la fuite.                 

La Sûreté du Québec et la police de Montréal 
Ce que nous avons trouvé :  
  • 258 mots de passe d’employés de la Sûreté du Québec, dont certains hauts gradés des enquêtes criminelles.                 
  • 110 mots de passe associés à la police de Montréal. On y retrouve des codes de chefs de postes de quartier. Des adresses sont associées au site de rencontres extraconjugales Ashley Madison, ce qui pourrait permettre de faire chanter des agents.                                  
Ce qu’ils avaient à dire :  
  • À la Sûreté du Québec, le porte-parole Hugo Fournier assure que l’organisation est au courant de ces fuites de mots de passe depuis janvier 2018.                                  
L’organisation n’a reçu aucune plainte à ce sujet et a donc décidé de ne pas enquêter. Elle croit que ces fuites proviennent des données d’un site tiers ayant subi une brèche informatique.                                 
  • « Une enquête a permis de démontrer qu’aucune information sensible n’avait été compromise, déclare de son côté la police de Montréal. Un ensemble de mesures a également été mis en place pour empêcher que ces adresses courriel puissent être utilisées à mauvais escient. »                            

Lexique  

Web clandestin (dark web)  
Partie du web non répertoriée par les moteurs de recherche comme Google, où se concentrent les activités illicites (distribution et revente de drogue, pornographie juvénile, données personnelles volées, etc.).                
Encryption (ou chiffrement)  
Modification dans le codage numérique d’une information pour la rendre illisible par quelqu’un qui ne détient pas la clé de décryption.                
Double authentification  
Système où l’utilisateur doit entrer un code apparaissant sur un autre appareil, comme un téléphone, en plus de son mot de passe, avant de pouvoir se connecter à un réseau.              

Des experts s’inquiètent  

Des experts en cybersécurité croient que les gouvernements doivent redoubler de vigilance pour détecter les fuites de mots de passe qui pourraient compromettre leurs informations et celles de leurs employés.                 
« Ce n’est pas encore pris au sérieux », affirme l’expert en cybersécurité Mathieu Jacques.                
Selon lui, les autorités devraient systématiquement informer leurs employés de la présence de mots de passe leur étant associés sur le web clandestin, même s’ils ont été changés et qu’ils sont associés à des fuites déjà connues.                
« Tous les utilisateurs devraient être notifiés pour leurs propres problèmes », soutient M. Jacques, fondateur de Microfix, une firme qui aide les entreprises à colmater leurs vulnérabilités informatiques.                

Plusieurs façons  

Comment ces données sont-elles arrivées entre les mains de pirates ?                 
La réponse varie énormément selon les cas, disent les experts.                                 
  • La victime peut avoir utilisé son adresse courriel professionnelle comme identifiant pour se connecter à un autre site qui s’est fait pirater, comme LinkedIn, Dropbox ou Ashley Madison.                                  
« C’est généralement la source d’information piratée la moins valide, ne serait-ce que parce que l’information sur ces brèches est connue et les usagers diligents ont déjà changé leur mot de passe », explique M. Jacques.                                 
  • Quelqu’un peut avoir utilisé un ordinateur à la maison ou ailleurs, infecté par un virus, pour se connecter à son compte professionnel, et s’être alors fait voler l’information.                                  
Pour ce faire, les pirates peuvent utiliser le keylogging : un logiciel espion qui transmet les touches sur lesquelles tape la victime, et enregistre son activité.                                 
  • La victime peut avoir été « hameçonnée » (phishing) : au téléphone, par texto, par courriel ou à l’aide d’un faux site, le pirate l’a convaincue de partager son mot de passe en se faisant passer pour un interlocuteur légitime.                 
  • Pire scénario : l’organisme lui-même peut avoir directement été victime d’une attaque ou d’un vol d’informations, comme Desjardins et le ministère de l’Éducation.                                  

Grave problème  

Chose certaine, le vol de mots de passe est un grave problème dans les organisations, publiques ou privées, assure Damien Bancal, spécialiste en cyberintelligence.                
« Des fuites, il y en a à profusion, dit-il. Après le vol, les pirates peuvent utiliser les informations pendant des années, les revendre plusieurs fois... »                
Les gouvernements prennent-ils la chose à la légère ? « Ça évolue dans le bon sens, note M. Bancal. Mais leurs experts en sécurité ne peuvent pas surveiller chaque employé. »                

À quoi ça peut servir ?  


Un mot de passe valide peut être d’une grande utilité pour un pirate qui veut voler une identité afin de commettre des méfaits.                
Attaque par force brute 
Utiliser un réseau d’ordi-nateurs qui teste rapidement des milliers de mots de passe pour pénétrer dans un système informatique public. Une fois entré, le pirate peut :                                 
  • Crypter les données et exiger une rançon pour les déchiffrer ;                 
  • Accéder à des dossiers secrets pour faire de l’espionnage ou voler des informations confidentielles.                                  
Hameçonnage  
Se faire passer pour un technicien informatique ou un autre interlocuteur légitime en utilisant des données personnelles comme un identifiant et un mot de passe.                
Soutirer ensuite d’autres informations personnelles, comme d’autres codes d’accès, qui permettront de commettre des fraudes.                
Atteinte à la réputation 
Pénétrer une boîte courriel ou un compte LinkedIn pour envoyer des menaces ou insulter d’autres personnes.                
Fraude, extorsion  
  • Se cacher derrière l’adresse courriel d’un autre pour frauder ou extorquer.                 
  • Trouver une adresse servant d’identifiant pour un site de rencontres extraconjugales comme Ashley Madison, contacter la victime de la fuite et exiger une rançon pour garder le silence.

REF.:

mardi 4 février 2020

Une fuite de mots de passe pour plus de 500 000 serveurs, routeurs et dispositifs IoT



Une fuite de mots de passe pour plus de 500 000 serveurs, routeurs et dispositifs IoT

Sécurité : La liste a été partagée par l'opérateur d'un service de démarrage DDoS.

Un hacker a publié cette semaine une longue liste d'identifiants de connexion Telnet pour plus de 515 000 serveurs, routeurs et appareils connectés à l'Internet des objets (IoT). La liste, publiée sur un forum bien connu des hackers, comprend l'adresse IP de chaque appareil, ainsi qu'un nom d'utilisateur et un mot de passe pour le service Telnet, un protocole d'accès à distance qui peut être utilisé pour contrôler les appareils sur Internet.
Selon les experts à qui ZDNet s'est adressé cette semaine, et une déclaration du hacker lui-même, la liste a été compilée en balayant tout Internet à la recherche d'appareils qui exposaient leur port Telnet. Le pirate a ensuite essayé d'utiliser (1) les noms d'utilisateur et mots de passe par défaut (paramètres d'usine), ou (2) des combinaisons de mots de passe personnalisés mais faciles à deviner. Ces types de listes - appelées "bot lists" - sont communes lors d'opérations de "botnet IoT". Les pirates parcourent Internet pour créer des bot lists, puis les utilisent pour se connecter aux périphériques et installer des logiciels malveillants. Elles sont généralement privées, bien que certaines aient fait l'objet de fuites en ligne par le passé, comme une liste de 33 000 références Telnet de routeurs domestiques en août 2017. A notre connaissance, il s'agit de la plus grande fuite de mots de passe Telnet connue à ce jour.

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DDoS et fuite de données

Il semblerait que la liste a été publiée en ligne par le responsable d'un service DDoS-for-hire (DDoS booter). Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait publié une liste de "bots" aussi massive, il a répondu qu'il avait mis à niveau son service DDoS en passant du travail sur des botnets IoT à un nouveau modèle qui repose sur la location de serveurs à haut rendement auprès de fournisseurs de services cloud.

Les listes qui ont fuitées sont datées d'octobre-novembre 2019. Certains des périphériques fonctionnent maintenant sur une adresse IP différente, et les identifiants de connexion peuvent avoir été modifiés. Impossible de dire si les identifiants sont encore valides, nous n'avons pas pu les tester - ce serait illégal bien entendu. En utilisant des moteurs de recherche IoT comme BinaryEdge ou Shodan, nous avons identifié des périphériques dans le monde entier, certains sur des réseaux domestiques, d'autres sur les réseaux des fournisseurs de services cloud.

Le danger demeure

D'après un expert sécurité IoT souhaitant rester anonyme, même si certaines entrées de la liste ne sont plus valides, ces listes restent très utiles pour un attaquant habile. Les périphériques mal configurés ne sont pas répartis uniformément sur Internet, mais ils sont généralement regroupés sur le réseau d'un seul FAI en raison de la mauvaise configuration des périphériques par le personnel du FAI lors de leur déploiement auprès de leurs clients respectifs. Le pirate peut donc utiliser les adresses IP des listes, déterminer le fournisseur de services, puis ré-analyser le réseau du FAI pour mettre à jour la liste avec les dernières adresses IP.
ZDNet a partagé la liste des identifiants avec des chercheurs en sécurité fiables et approuvés qui se sont portés volontaires pour contacter et avertir les FAI et les propriétaires des serveurs.

Source.: ZDNet.com

Le FBI s'empare de WeLeakInfo, un site vendant des identifiants volés


Le FBI s'empare de WeLeakInfo, un site vendant des identifiants volés

Sécurité : Le site WeLeakInfo a vendu l'accès à plus de 12 milliards d’identifiants d'utilisateurs diffusés suite à des piratages de services en lignes.

Par Catalin Cimpanu





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Les autorités américaines ont saisi cette semaine le domaine de WeLeakInfo.com, un service en ligne qui, depuis trois ans, vendait l'accès à des données piratées sur d'autres sites Web.
Le site Web donnait accès aux mots de passe en texte clair des gens, permettant aux pirates d'acheter un abonnement sur le site et d'accéder à des milliards d'informations d'identification d'utilisateur.
En raison de cette pratique illégale, le site Web s'est forgé une réputation dans les milieux underground du piratage comme une excellente source et un endroit pour effectuer des reconnaissances contre des cibles.
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Comment les pirates ont utilisé WeLeakInfo

Les pirates achetaient un accès au site, puis recherchaient le nom, l'adresse e-mail ou le nom d'utilisateur d'une personne qu'ils voulaient pirater. Le site renvoyait alors des résultats sur toutes les fuites de données où les données de l'utilisateur étaient incluses, y compris les mots de passe en texte clair lorsque ceux-ci étaient disponibles.
Le pirate pouvait récupérer les mots de passe antérieurs et tenter de les utiliser sur les autres profils en ligne d'un utilisateur, en espérant que la cible aurait réutilisé les mots de passe sur d'autres sites.
L’accès au site Web était très bon marché, ce qui le rendait très accessible même aux pirates peu qualifiés disposant de ressources limitées. Pour 2 $ par jour, les pirates pouvaient effectuer des recherches illimitées sur les données d'un utilisateur sur le site.
Avant que le domaine ne soit saisi il y a deux jours, le 15 janvier, WeLeakInfo avait déclaré sur son site Web avoir indexé plus de 12 milliards d’identifiants d'utilisateurs de plus de 10 000 fuites de données.
Le site Web a été supprimé à la suite d'une opération conjointe du FBI et des autorités d'Irlande du Nord, des Pays-Bas, d'Allemagne et du Royaume-Uni.
Hier, dans un communiqué de presse, le ministère américain de la Justice a demandé au public de l'aide et des conseils pour identifier les propriétaires du site Web. Le lendemain, la police néerlandaise a annoncé l’arrestation d’un homme de 22 ans à Arnhem, soupçonné d'exploiter le site.

D'autres sites Web similaires restent fonctionnels

Il s'agit du deuxième site Web de ce type fermé par les autorités américaines. Ils ont précédemment supprimé LeakedSource en février 2017.
Actuellement, il existe au moins trois autres sites Web qui fonctionnent de manière similaire à LeakedSource et WeLeakInfo, en vendant l'accès aux données piratées, y compris les mots de passe en texte clair. On peut ainsi citer Dehashed, Snusbase et Leak-Lookup. Tous les trois sont toujours en ligne, au moment de la rédaction.
Tous ces sites Web ont été créés sur le modèle de Have I Been Pwned, un site Web créé par le chercheur australien en sécurité Troy Hunt. La différence, cependant, est que Have I Been Pwned n'accorde jamais aux utilisateurs l'accès aux mots de passe en texte clair - pas même à leurs propres mots de passe, sans parler des mots de passe d'autres personnes.

Source.: ZDNet.com

vendredi 30 août 2019

Plus de 300 000 mots de passe corrompus en un mois selon Google


Plus de 300 000 mots de passe corrompus en un mois selon Google

Et ce ne serait que le sommet visible de l’iceberg. La firme de Palo Alto se montre très alarmiste…


Avez-vous installé l’extension Password Checkup sur votre navigateur Google Chrome ? Si oui, vous faites partie des 650 000 utilisateurs qui ont permis au département sécurité de Google de faire une découverte terrifiante. Sur près de 21 millions d’identifiants scannés pendant un mois, 316 000 au moins auraient été compromis.
Password Checkup a été lancé par Google au début de l’année. Cette extension identifie les noms d’utilisateur et les mots de passe qui ont pu subir une violation de données. Si vous êtes victime d’un piratage, elle vous alerte et vous invite à modifier les identifiants concernés. Parallèlement, cela permet à Google de comptabiliser le volume de données utilisateur sensibles. L’extension est régulièrement mise à jour.

Des milliards de comptes touchés ?

Les chercheurs de Google référenceraient actuellement quatre milliards de noms et de mots de passe dangereux. Un chiffre affolant estimé selon l’échantillon représentatif des utilisateurs de Password Checkup. Afin d’obtenir des données plus concrètes et de sécuriser davantage les internautes, Google devrait intégrer automatiquement l’extension dans Chrome 78. Mise à jour prévue en octobre.
Vous êtes plutôt pro-Firefox ? Aucun souci : le navigateur de Mozilla possède depuis l’an dernier son propre détecteur de fuite de données. Il vous suffit de vous rendre sur le site Firefox Monitor et de saisir votre ou vos adresses électroniques utilisées pour vérifier leur intégrité. Le cas contraire, vous serez notifié par mail.


REF.:


Ne modifiez pas votre mot de passe fréquemment (c’est Microsoft qui le dit !)



Ne modifiez pas votre mot de passe fréquemment (c’est Microsoft qui le dit !)

D’après Microsoft, changer trop souvent de mot de passe vous rendrait vulnérable. On vous explique pourquoi et que faire.


Depuis toujours, on nous conseille de fréquemment changer de mot de passe. Cependant, Microsoft a récemment tenu le discours opposé. Mettre à jour trop souvent ses identifiants pourrait compromettre la sécurité de vos données.

Pourquoi changer de mot de passe ?

Originellement, le conseil de les modifier provient des brèches dans les bases de données. Lorsqu’une brèche concerne un site où vous êtes inscrit, n’importe qui peut récupérer vos identifiants pour ce site. D’où l’intérêt d’en utiliser des différents pour chaque plateforme.
Certes, changer de mot de passe évitera que quelqu’un d’autre se serve de votre compte. Pour autant le hacker qui aura créé la fuite d’informations de base aura déjà utilisé vos données s’il en a besoin. Il est donc inutile de changer vos mots de passe tant qu’aucune brèche n’a été annoncée.

Trop changer de mot de passe rend vulnérable

En effet, une étude démontre qu’en devant changer trop souvent de mot de passe, afin de les retenir, l’utilisateur moyen a tendance à revenir vers des termes logiques et simples. Par exemple des expressions liées à la plateforme, ainsi qu’un placement de majuscules trop prévisible et peu de caractères spécifiques.
Inversement, certains choisissent des mots de passe tellement complexes qu’ils se doivent de le noter quelque part s’ils n’utilisent pas de logiciel pour les préserver. Certes, un post-it avec votre mot de passe est efficace contre les pirates du NET, mais pas contre les gens autour de vous, y compris les inconnus brièvement rencontrés.

Que faut-il faire alors ?

Un mot de passe idéal contient au moins 12 signes comprenant des minuscules, majuscules, chiffres, et caractères spéciaux. Il doit être simple à retenir, et ne dois pas avoir de lien direct avec le milieu où il est utilisé.
On vous recommande également d’utiliser un mot de passe différent par plateforme afin que le hacker n’ait accès qu’au site directement concerné en cas de fuites. Enfin, si possible, n’hésitez pas à utiliser les services de double authentification, par exemple par SMS ou mail.
A lire aussi – Mot de passe Wifi perdu : que faire ?


REF.:


jeudi 15 août 2019

Dragonblood: de nouvelles vulnérabilités trouvées dans le standard WiFi WPA3



Dragonblood: de nouvelles vulnérabilités trouvées dans le standard WiFi WPA3


WiFi, WPA3, Hackers, mot de passe
 
 
 
Sécurité : Deux nouveaux bugs Dragonblood permettent aux attaquants de récupérer les mots de passe des réseaux WiFi WPA3

Plus tôt cette année au mois d’avril, deux chercheurs en sécurité ont dévoilé des informations détaillées sur cinq vulnérabilités (baptisées Dragonblood) dans la norme d'authentification et de sécurité WPA3 WiFi récemment mis en place par la WiFi Alliance.
Hier, ces mêmes chercheurs en sécurité ont révélé deux nouveaux bugs affectant la même norme.
Les deux chercheurs - Mathy Vanhoef et Eyal Ronen - ont découvert ces deux nouveaux bugs dans les recommandations de sécurité que l'Alliance WiFi a publiés pour les fournisseurs d'équipements afin d'atténuer les attaques initiales de Dragonblood.
Tout comme les vulnérabilités Dragonblood d’avril, ces deux nouvelles vulnérabilités permettent aux attaquants de faire fuiter des informations à partir d’opérations cryptographiques WPA3 et de réaliser une attaque par force brute sur le mot de passe d’un réseau WiFi.

Les deux bugs expliqués

Le premier bug est CVE-2019-13377 et affecte le « handshake » Dragonfly du WPA3 lorsque celui-ci utilise les courbes Brainpool.
Dragonfly est le mécanisme d’échange de clés par lequel les utilisateurs s’authentifient sur un routeur ou un point d’accès WPA3. En avril, Vanhoef et Ronen ont découvert que les échanges de clés Dragonfly reposant sur les courbes elliptiques P-521 pouvaient être rétrogradés pour utiliser le P-256 plus faible. En conséquence, la WiFi Alliance a recommandé aux fournisseurs d’utiliser les courbes Brainpool, plus robustes, dans le cadre des algorithmes Dragonfly.
"Cependant, nous avons constaté que l'utilisation des courbes Brainpool introduit une deuxième classe de fuites de canal auxiliaire dans l’étape de handshake Dragonfly de WPA3", ont expliqué les deux chercheurs. "Nous avons confirmé l’effectivité de cette faille sur la dernière version de Hostapd et nous avons été en mesure de mener avec succès une attaque de force brute sur le mot de passe en utilisant les informations divulguées."
Le deuxième bug, CVE-2019-13456, affecte l'implémentation d'EAP-pwd dans le framework FreeRADIUS, utilisé par de nombreux fournisseurs pour prendre en charge la connectivité WiFi.
EAP-pwd (protocole d'authentification extensible) est un système d'authentification pris en charge dans les normes d'authentification WPA et WPA2 WiFi précédentes, qui est également pris en charge à des fins de rétrocompatibilité dans WPA3.
Tout comme le bug précédent, il existe une fuite d'informations dans le processus d'authentification EAP-pwd sur certains périphériques pris en charge par FreeRADIUS, ce qui permet aux attaquants de récupérer des mots de passe.

Les normes fermées de la WiFi Alliance

Les chercheurs ont déclaré avoir signalé ces deux nouveaux bugs à la WiFi Alliance.
"[La] norme WiFi est maintenant mise à jour avec des défenses adéquates, ce qui pourrait conduire à WPA3.1", a déclaré Vanhoef.
"Bien que cette mise à jour ne soit pas rétrocompatible avec les déploiements actuels de WPA3, elle empêche la plupart des attaques que nous avons découvertes", ont déclaré les chercheurs.
Mais en plus de dévoiler les deux nouvelles vulnérabilités Dragonblood, les deux chercheurs ont également profité de l'occasion pour critiquer à nouveau la WiFi Alliance pour son processus de développement de normes fermées qui ne permet pas à la communauté open source de contribuer et de repérer en amont les failles au sein du standard.
"Cela démontre que la mise en œuvre de Dragonfly et de WPA3 sans fuites de canal auxiliaire est étonnamment difficile", ont déclaré les chercheurs. "Cela montre également, une fois de plus, que la création privée de recommandations et de normes de sécurité est au mieux irresponsable et au pire inepte."
Bien que ce type de retour puisse être ignoré lorsqu'il provient d'autres chercheurs, la critique pèse son poids davantage lorsqu'elle provient de Vanhoef. Le chercheur belge est l’un de ceux ayant découvert l'attaque KRACK, qui a rendu le standard d'authentification WiFi WPA2 obsolète et a contraint la WiFi Alliance à développer le standard WPA3, lancé en juin 2018.
Des informations détaillées sur les deux nouvelles vulnérabilités Dragonblood sont disponibles dans une version mise à jour du livre blanc Dragonblood.
Source : New Dragonblood vulnerabilities found in WiFi WPA3 standard

jeudi 25 avril 2019


Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
 
 
Libellés
BIOS, Password, mot de passe



 



Réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS


Tous les ordinateurs HP, Dell, ASUS, Lenovo ou n’importe quel autre marque propose de configurer un mot de passe dans le BIOS.
Ce dernier peut s’ouvrir au démarrage de l’ordinateur ou à l’ouverture du BIOS.
Vous avez oublié ou perdu le mot de passe du BIOS et vous ne savez pas quoi faire ?
Cet article vous explique comment réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS.
Réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS

Le mot de passe du BIOS

Il existe deux mots de passe configurables depuis le BIOS de votre ordinateur :
  • Un mot de passe utilisateur qui permet de bloquer le démarrage de l’ordinateur. A l’ouverture de ce dernier, ce mot de passe vous sera demandé.
  • Un mot de passe BIOS pour prévenir de l’accès et modifications de la configuration du BIOS.
Exemple ci-dessous de la configuration du mot de passe du BIOS sur un BIOS ASUS dans la partie avancée > Général.
Le mot de passe du BIOS
Le mot de passe du BIOS
Dans les deux cas, il s’agit de protéger et bloquer l’accès à l’ordinateur ou au BIOS.
Par exemple, pour le mot de passe du BIOS, cela permet de bloquer le chargement de DVD-ROM ou clé USB pour empêcher le vol de données.
Le mot de passe utilisateur lui protège carrément du démarrage et l’accès à l’ordinateur mais vous sera demandé à chaque allumage du PC.
Voici l’écran de demande de mot de passe à l’allumage du PC lorsqu’un mot de passe est configuré.
 Le mot de passe pour accéder au BIOS
Le mot de passe pour accéder au BIOS

Supprimer le mot de passe du BIOS

Plusieurs méthodes sont données selon les cas rencontrés.

La première méthode est lorsque vous avez encore accès au BIOS et que vous n’avez donc pas perdu le mot de passe du BIOS.

Les autres cas traitent de la perte de mot de passe.

J’ai accès au BIOS

Si vous avez accès au BIOS, il suffit de modifier la configuration de ce dernier ou éventuellement réinitialiser la configuration par défaut pour supprimer le mot de passe.
Plus d’informations sur l’accès au BIOS, cliquez sur le lien suivant : Comment accéder au BIOS de l’ordinateur
Il existe aussi une page qui explique comment remettre les paramètres du BIOS par défaut : Réinitialiser les paramètres du BIOS par défaut
Si vous avez accès au BIOS, il suffit de modifier la configuration de ce dernier ou éventuellement réinitialiser la configuration par défaut pour supprimer le mot de passe.
Plus d’informations sur l’accès au BIOS, cliquez sur le lien suivant : Comment accéder au BIOS de l’ordinateur
Il existe aussi une page qui explique comment remettre les paramètres du BIOS par défaut : Réinitialiser les paramètres du BIOS par défaut

Master code

Les BIOS sont fournis avec des Master code qui permettent de supprimer le mot de passe du BIOS.
Le master code peut donc être vu comme un code de déblocage.
Ce dernier se calcul à partir d’un numéro de série à l’aide d’un programme ou un site WEB.

Dans cet exemple nous allons réinitialiser le mot de passe d’un BIOS ASUS à partir du Master code.
Sur la page de demande du mot de passe BIOS, appuyez sur ALT+R.
Cette combinaison est spécifique à ASUS et permet de basculer sur le Rescue Password.
Rescue Password sur BIOS ASUS
Rescue Password sur BIOS ASUS
Le numéro de série est demandée, il s’agit la date du jour de l’ordinateur.
Ensuite, il faut se rendre sur ce site : http://dogber1.blogspot.com/2009/05/table-of-reverse-engineered-bios.html
La liste des différents assembleurs de PC est alors disponible avec les exemples de code de série.
Un exécutable ou script Python est alors fournit pour générer le master code.

Avec Asus, nous n’avons qu’un script python, il faut installer Python 2.6 : http://www.python.org/download/releases/2.6/
Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
A noter qu’il existe un second site qui vous permet de calculer le master code directement depuis ce dernier sans rien devoir installer.
Tous les constructeurs ne sont pas disponibles et notamment ASUS n’y est pas.
Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
Débloquer le mot de passe du BIOS avec le Master Code
Une fois Python installé, double-cliquez sur le script .py téléchargé.
Le rescue code ou numéro de série est demandé afin de générer le master code.
Dans le cas d’ASUS, la date du jour du BIOS.
Le Master est alors retourné.
Ici il s’agit de BLALACAA, il ne faut pas le saisir en majuscule et il faut le saisir sur un clavier Qwerty.
En français, cela donne blqlqcqq car les touches a et q sont inversées.
Le clavier Qwerty
La vidéo suivante résume toutes les opérations pour débloquer un mot de passe du BIOS avec la Master Code.

Reset CMOS

Voici la méthode pour supprimer le mot de passe du BIOS par une réinitialisation CMOS ou reset CMOS en anglais.
Il s’agit de la pile contenue sur la carte mère qui permet de garder les informations et données lorsque l’ordinateur est coupé électriquement.
Voici une capture d’écran avec à gauche la pile du BIOS (cercle) et à droite ce qu’on appelle le cavalier (ou jumper en anglais).
Cliquez sur la capture d’écran pour lire les indications.
Réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS
Ce qui donne encore ceci :
Réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS
Il y a alors deux solutions pour réinitialiser le CMOS :
  • soit positionner le cavalier quelques secondes en position clear CMOS puis le remettre.
  • soit retirer puis remettre la pile (c’est plutôt pour les vieux ordinateurs).
Le cavalier se trouve généralement à côté de la pile mais ce n’est pas forcément le cas.
Tout dépend de la carte mère.
Vous devez trouver l’inscription :
  • CLEAR CMOS
  • CLEAR
  • CLR CMOS
  • CLR PWD
Par exemple ci-dessous, le cavalier CLR CMOS se trouve tout en bas à droite de la carte mère.
Réinitialiser ou supprimer le mot de passe BIOS
Au besoin, n’hésitez pas à vous reporter à la notice de la carte mère, un plan de celle-ci doit être donnée.
De plus, il y a probablement un paragraphe explicatif sur la réinitialisation du CMOS pour supprimer le mot de passe du BIOS.
La vidéo suivante montre le changement d’emplacement du cavalier pour effectuer le clear CMOS :

Autres liens autour du BIOS

Quelques liens du site autour du BIOS de l’ordinateur :

REF.: