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dimanche 22 avril 2018

Les anti-Keylogger pour se protéger des keyloggers



Les anti-Keylogger sont des programmes destinés à protéger contre les keyloggers (enregistreurs de frappes claviers).
Les keyloggers sont des logiciels malveillants qui enregistrent les frappes claviers
Voici une présentation rapide et explique autour des anti-keyloggers.

Les Anti-Keyloggers

Les Anti-Keyloggers protègent de l’enregistrement des frappes claviers qui peuvent être récupérés par des cybercriminels.
Voici quelques anti-keyloggers gratuits.

KeyScrambler

KeyScrambler est un anti-keylogger gratuit de la société QFX Software.
Cet anti-keylogger agit comme un keylogger et intercepte les frappes claviers des applications afin de chiffrer le contenu.
D’après nos tests, KeyScrambler protège de l’enregistrement de frappe clavier sur les navigateurs internet.
Le chiffrement des claviers se fait au niveau kernel.
Télécharger KeyScrambler
KeyScrambler : un anti-keylogger gratuit
Ainsi, avec un keylogger de type userland, effectivement cela fonctionne, qui ne parvient pas à récupérer les frappes clavier.
KeyScrambler : un anti-keylogger gratuit
ou encore cet autre Trojan RAT, qui ne parvient pas à récupérer les frappes clavier du navigateur internet.
KeyScrambler : un anti-keylogger gratuit

Zemana AntiLogger

Zemana AntiLogger est un anti-keylogger gratuit qui protège de la récupération de frappes clavier et analyse l’ordinateur à la recherche de logiciels malveillants.
L’utilisation est très simple avec une gestion de la quarantaine.
D’après nos tests, Zemana AntiLogger réussi bien à protéger contre les keyloggers.
Télécharger Zemana AntiLogger
Zemana AntiLogger

SpyShelter Anti-Keylogger

SpyShelter Anti-Keylogger fonctionne lui par des détections de comportements.
Le but est donc de détecter les menaces informatiques et trojans qui tentent d’enregistrer les frappes claviers, effectuer des captures d’écran etc.
Télécharger SpyShelter Anti Keylogger
SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger
Sur le Trojan suivant, cela fonctionne bien.
Toutes les actions (keylogger, surveiller le presse papier, activer la webcam) sont détectés.
SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger

SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger
SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger
SpyShelter Anti-Keylogger va emétre des alertes sur la plupart de vos applications.
Ce sera à l’utilisateur de statuer sur celle-ci.
SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger
Les programmes peuvent alors être ajoutées dans une liste blanche.

SpyShelter Anti-Keylogger pour se protéger des keylogger

Les anti-keylogger en vidéo

En démonstration, une vidéo qui montrent les anti-keylogger en action :

Conclusion autour des anti-keylogger

Faut-il nécessairement installer un anti-keylogger ?
Non… les keylogger sont très souvent des fonctions de cheval de troie, or si on suit la logique des éditeurs, il faudrait installer un antivirus, un pare-feu, un anti-ransomware, un anti-keylogger.
Bref, on en finit plus d’acheter des logiciels et pour les petites configurations, cumuler tous ces programmes peuvent conduire à de forts ralentissements.
Les keyloggers sont distribués comme des malwares classiques, ainsi, il faut simplement se protéger en amont et surtout avoir de bonnes habitudes pour ne pas infecter son ordinateur.
Connaître la manière dont sont distribués les malwares est donc la première chose à savoir.
Pour éviter les virus, il faut savoir comment les pirates s’y prennent pour infecter les ordinateurs : Comment les virus informatiques sont distribués

REF.:

SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus




Dans la série des utilitaires simples et très utile, voici SysHardener.
Ce dernier permet de désactiver des fonctions de Windows, assez inutiles et qui sont généralement utilisées pour propager des logiciels malveillants.
L’utilitaire est gratuit et édité par NoVirusThank, dont nous avions déjà par le passé parlé d’OSArmor.

SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

SysHardener est donc un utilitaire gratuite qui permet d’activer ou désactiver des fonctions de Windows afin de sécuriser Windows.
Son utilisation est donc simple, vous devez simplement cocher et décocher certains éléments pour activer ou non ces fonctions.
Cela peut permettre d’optimiser Windows puisqu’il permet de désactiver des services de Windows.
Télécharger SysHardener
SysHardener reprend une partie des tutoriels suivants qui permettent de limiter certains fonctions utilisés par les logiciels malveillants pour infecter Windows :
Cet article va énumérer quelques une des possibilités de SysHardener.
Evitez de désactiver tout et n’importe quoi sans savoir.
Je vous conseille aussi de créer un point de restauration avant de changer les paramètres.

Réglages généraux de Windows

La première partie concerne l’UAC et le contrôle des comptes utilisateurs, notamment il est possible d’interdire l’élévation de privilège (passage en administrateur) pour des applications non signées.

Pour plus d’informations sur la signature numérique, lire : signature numérique de fichiers et virus/malwares 
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus
Smb, le serveur de partage de fichiers peut aussi être désactivé.
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

Restriction Powershell

Des restrictions PowerShell peuvent aussi être mis en place pour lutter contre les virus Powershell.

Désactiver les extensions dangereuses

En plus de désactiver Windows Script Host, il est aussi  possible de changer l’extension de fichiers qui peuvent être utilisées par des malwares.
On trouve les extensions liées aux scripts : VBS, VBE, JS, JSE, WSF, WHM, HTA
mais certains exécutables comme .SCR ou PIF.
Enfin les extensions de fichiers liées à Java avec JAR.
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

Désactiver des Services Windows

Et puis vous pouvez désactiver les services Windows inutiles.
Par exemple, vous pouvez désactiver le contrôle d’ordinateur à distance (Remote Desktop Services).
Une liste des services à désactiver est aussi abordée sur la page : Optimiser Windows 10 : les services Windows à désactiver
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

Sécuriser Office et Adobe

Ensuite SysHardener permet de sécuriser les applications Adobe et Office.
Il s’agit de désactiver le JavaScript dans Adobe Reader qui peut-être utilisés dans des PDF malveillants utilisés dans des campagnes de mails malveillants.
De même, cela permet de sécuriser Office en désactivant DDE (Lire Vulnérabilité (?) DDE sur Word et mails malveillants), OLE et ActiveX.
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

Réglages du pare-feu de Windows

Enfin la dernière partie concerne les réglages du pare-feu de Windows.
Le but ici est d’internet les connexions sortantes pour certains processus de Windows.
Par exemple, si vous utilisez le partage de fichiers de Windows, il ne faut pas filtrer les connexions sortantes pour explorer.exe.
Sinon vous pouvez cocher la liste complète.
Des réglages plus affinés sont disponibles sur la page : Firewall Windows : les bon réglages
SysHardener : sécuriser Windows facilement contre les virus

Plus loin dans la sécurité Windows

Dans le même style, il existe Hardentools qui permet aussi de sécuriser Windows en désactivant des fonctions utilisés par les malwares.
Pour sécuriser Windows, vous pouvez lire et suivre les conseils du tutoriel suivant : Comment sécuriser son ordinateur ?

REF.:

samedi 24 mars 2018

Satori, le botnet qui transforme vos objets connectés en zombies



Depuis le mois de décembre, les experts en cybersécurité regardent avec inquiétude grossir à toute vitesse un botnet baptisé Satori. Ce dernier s'ajuste en permanence aux contre-mesures, et a la particularité de se loger dans tout objet mal protégé et connecté à Internet.

Parmi les cibles favorites de Satori, les thermostats, les TV connectées, les systèmes d'infotainment dans les voitures, mais surtout les routeurs. Une fois massif, le botnet pourrait servir à des attaques en déni de service (DDoS).


Déjà 40.000 zombies


En japonais, son nom signifie illumination, compréhension, éveil. Une notion d'une haute valeur philosophique, bien loin des objectifs et des méthodes du malware baptisé Satori. Repéré en décembre dernier, ce code malicieux se loge dans toutes sortes d'objets connectés au Net et les asservit, tels des zombies, pour constituer un puissant botnet, une armée de machines à la main de son ou ses maîtres.

Satori n'est pas encore très gros : il aurait sous sa coupe environ 40.000 appareils, mais il grandit vite. Les experts observent avec inquiétude la discipline de son ou ses auteurs, qui modifient régulièrement leur tactique d'infection. Le moment venu, Satori pourrait servir à expédier des millions de spams, ou noyer sous des requêtes simultanées venant de chaque objet infecté les serveurs d'une compagnie, d'un hébergeur ou d'une institution.

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Le digne héritier de Mirai


Des pans entiers du code source de Satori sont identiques à celui de Mirai, un botnet qui paralysa en 2016 plusieurs structures critiques du web en Amérique du Nord. L'attaque de Mirai fit tomber notamment Twitter, les sites d'Airbnb et du New York Times. Au faîte de sa gloire, Mirai enrôlait des centaines de milliers de routeurs, de webcam, et de toutes sortes d'objets connectés corrompus.

Les trois auteurs de Mirai ont été arrêtés mi-décembre par le FBI, mais leur créature a ouvert la voie à d'autres. Pour se protéger de Satori, plusieurs mesures s'imposent : changer tout d'abord les mots de passe par défaut de vos objets connectés, et les mettre à jour si l'éditeur vous le propose. Si votre bande passante baisse, vous pouvez demander une vérification à votre FAI. Satori a la particularité de se propager rapidement à tous les objets d'un même réseau, notamment domestique.

vendredi 15 décembre 2017

Votre navigateur peut miner de la cryptomonnaie ,a votre insu !



Par le passé, les hackers ont utilisé maints procédés pour se servir de la puissance calculatrice de votre ordinateur, dans leur intérêt et à votre insu bien sûr. Le dernier en date : le minage caché de cryptomonnaie, directement depuis votre navigateur.


Une fenêtre très bien cachée, voici comment l'identifier


Jérôme Segura, analyste chez Malwarebytes, société américaine spécialiste de la cybersécurité, vient de détailler sur le blog de son entreprise le fonctionnement de cette arnaque. Tout d'abord, les hackers ont repéré un site peu protégé et qu'ils ont réussi à infecter avec un JavaScript. En l'occurrence, il s'agit d'un site pornographique ayant déjà la réputation de propager des malwares sur les ordinateurs de ses visiteurs. Une fois lancé, le site force l'ouverture d'une nouvelle fenêtre (le célèbre « tab-under »), mais cette fois-ci, elle est toute petite et s'ouvre en bas à droite de l'écran, derrière l'horloge. Sur les ordinateurs où la barre du bas de l'écran n'est pas configurée pour être semi-transparente (comme c'est le cas dans le thème par défaut dans Windows 7), de prime abord, on ne l'aperçoit même pas.

Mais trois moyens existent tout de même pour la détecter. On peut par exemple agrandir la barre d'en bas, dans ce cas-là la fenêtre devient visible. Deuxième moyen : si l'on regarde l'icône du navigateur sur la même barre, on remarquera qu'elle est sur un fond plus clair, ce qui veut dire que le logiciel est actuellement lancé. Dernier moyen : faire « Ctrl + Alt + Suppr » sur votre clavier pour ouvrir le gestionnaire des tâches. Vous y apercevrez alors chrome.exe en tant que « processus actif ».

Minage caché de la cryptomonnaie Monero


Un code ingénieux qui s'exécute sur tous les navigateurs et tous les systèmes d'exploitation


Que se passe-t-il donc dans cette fenêtre cachée ? Un code s'y lance qui mine de la cryptomonnaie Monero. Afin de ne pas créer de soupçons, il est paramétré pour ne pas consommer trop de ressources de l'ordinateur. On peut le voir en lançant le gestionnaire des tâches et en basculant sur l'onglet « Performance ». La puce de l'ordinateur est chargée à 50 % environ. Ce n'est pas énorme dans l'absolu, mais en comparaison avec les ressources que nécessite un site « normal », ça l'est. Sans surprise, il suffit de fermer la fenêtre malveillante pour voir le pourcentage chuter brutalement.

Afin de lancer leur code, les hackers se servent du réseau publicitaire Ad Maven, qui s'avère facile à pirater. Une suite de codes, domicilés sur des domaines différents, est alors lancée. Le code malveillant (le dernier maillon de la chaîne), domicilé sur hatevery[.]info, fait appel à l'API de Monero, appelé « cryptonight ».

Afin de ne pas tomber victime de cette arnaque, deux conseils : suivre scrupuleusement les demandes de blocage des réseaux publicitaires qu'émet votre antivirus, et ne pas aller sur des sites réputés pas fiables.

Voir aussi :



REF.:

Cryptojacking: Vous minez peut-être des bitcoins sans le savoir... pour d'autres



Saviez-vous que vous faisiez peut-être partie d'un réseau de minage de cryptomonnaies ? Non ? C'est normal : les hackers préfèrent que vous ne le sachiez pas, puisqu'ils n'ont aucune intention de vous reverser une partie des bénéfices. Ils utilisent donc des scripts permettant de miner des cryptomonnaies sans vous le dire et consomment votre électricité pour arriver à leurs fins.

La technique semble se généraliser, notamment grâce à une petite extension qui permet de miner des cryptomonnaies avec la puissance de calcul du processeur et non de la carte graphique : CoinHive. CoinHive ne permet que de miner la monnaie Monero (donc pas des Bitcoins).


Les sites pirates friands du minage caché de cryptomonnaies


Après un micro-scandale sur le site TorrentFreak, qui avait installé ce code javascript avant de le désinstaller devant le tollé provoqué, d'autres sites s'y sont essayés. Les sites de streaming vidéo illégal, notamment, semblent friands de cette technique puisque leurs utilisateurs passent des dizaines de minutes voire des heures sur les pages pour regarder films et séries. Autant de temps qui peut être dédié au minage de cryptomonnaies à l'insu des utilisateurs.

Selon les chercheurs d'AdGuard, qui ont publié les résultats de leur étude mercredi 13 décembre 2017, des scripts permettant de miner des cryptomonnaies à l'insu des utilisateurs ont été repérés sur de nombreux sites. Ils estiment que près d'un milliard de visites de ces sites de streaming (donc pas un milliard d'utilisateurs) pourraient avoir permis le minage secret de cryptomonnaies, qui a désormais son propre terme : le cryptojacking.

Cryptomonnaie pixabay


Le Wifi de Starbucks hacké pour miner ?


Les chercheurs d'AdGuard estiment que certains administrateurs des sites pourraient eux-mêmes avoir été utilisés : certains ne seraient pas au courant de la présence du script. Les hackers, eux, auraient miné l'équivalent de 320.000 dollars de cryptomonnaies chaque mois grâce à cette technique de cryptojacking.

La tendance est telle que certains hackers commencent même à s'en prendre aux réseaux Wifi publics. A Buenos Aires, en Argentine, le Wifi d'un Starbucks local a été épinglé par le PDG de l'entreprise Stensul : le Wifi proposé par le café utilisait l'ordinateur des utilisateurs pour miner des cryptomonnaies pendant 10 secondes avant d'autoriser la connexion. Après avoir signalé les faits à Starbucks le 2 décembre 2017, le géant a déclaré avoir résolu le problème.

Modifié le 15/12/2017

REF.:

mercredi 15 novembre 2017

Trojan avancé : fonctionnement de cheval de troie plus complexe



Trojan avancé : fonctionnement de cheval de troie plus complexe


Un article sur les trojans avancés et sophistiqués.
En général, il s’agit de Trojan banker ou stealer, c’est à dire trojans spécialisés dans le vol de données contenus sur l’ordinateur.
Quand on parle de sophistication ce sont les méthodes de chargement et de fonctionnement du cheval de troie, le but est de se rendre le plus discret possible et contourner les antivirus.
On se rapproche des rootkits en terme de complexité.
L’article est donc plutôt technique et tente d’expliquer le fonctionnement d’un point de vue système.
Le but étant de bien comprendre les points de chargements et le fonctionnement général de ces trojans complexes.
Vous trouverez à la fin de cet article des vidéos illustratives de la théorie.

Introduction

Dans un premier temps, il faut connaître un minimum le fonctionnement des chevaux de troie, pour cela, rendez-vous sur la page : Comment fonctionnent les trojans
Il y a déjà quelques articles et vidéos concernant ce type de Trojans sophistiqués sur le site.
Afin de bien comprendre de ce qu’il est question, vous pouvez lire la page : Trojan RAT (Remote Access Tool).
Dans la capture d’écran ci-dessous de Process Explorer, on peut facilement « voir » les processus
malicieux avec l’habitude.
C’est la même chose, si vous effectuez une surveillance de Windows avec le gestionnaire de tâches.

Le point de chargement, une clé Run classique est aussi visible à partir de l’utilitaire msconfig ou l’onglet Démarrage du gestionnaire de tâches.
En clair donc, pour un utilisateur avancé, ces processus visibles et clés ne sont pas très discrètes et
peuvent attirer l’attention.
Un cheval de troie plus avancé, est plus discret et n’utilise pas de processus apparents.
Ces derniers sont souvent la forme de fichiers DLL et injectent des processus système Windows
Une DLL ou librairie, est un fichier avec l’extension .DLL, une exécutable (fichier .exe) pour charger des DLL en mémoire. Cela permet de partager des codes et bibliothèques entre processus sans avoir à
recoder à chaque fois ces parties et ainsi alléger l’utilisation mémoire. Plus d’informations, lire le premier paragraphe de la page : Réparer les fichiers systèmes de Windows.

Fonctionnement trojan sophistiqué

Comment se présentent ces trojans plus sophistiqués ?
Le cheval de troie est sous la forme d’un fichier DLL et non un binaire .exe qui peut se charger au
démarrage par une clé Run.
Le fichier DLL se « greffe » à un fichier système de Windows (explorer.exe par exemple) ce qui lui
permet de contrôler le processus et effectuer des actions sous nom.
Ainsi, si vous listez les processus dans le gestionnaire de tâches de Windows, rien n’est apparent, vous
avez vos processus systèmes habituels.
Au niveau du chargement du cheval de troie au démarrage de Windows, là aussi, c’est plus discret.
Ci-dessous un exemple avec le Trojan Sathurbot, le chargement se fait à partir d’une clé du registre Windows moins connue et qui permet de charger une DLL dans le processus explorer.exe.

Si on liste les programmes au démarrage de Windows, on ne voit pas cette DLL, puisque l’onglet
démarrage du gestionnaire de tâches se borne à lister les clés Run et les programmes qui se lancent à
partir de ces clés.

La DLL va se charger dans le processus explorer.exe, ce qui va permettre de contrôler ce dernier.
Il s’agit ici d’une injection de DLL.

En résume donc :

  • Le Trojan n’est pas visible dans les processus de Windows, du moins, il n’ajoute pas un 
  • nouveau processus qui pourrait attirer l’attention.
  • Le cheval de troie sophistiqué a de forte chance d’utiliser d’autres points de chargement de 
  • Windows (autorun) qui ne seront pas visibles depuis le gestionnaire de tâches.
Pour s’assurer qu’un cheval de troie de ce type ne soit pas actif et installé dans Windows, il faut
 inspecter plus profondément Windows.
L’utilisation d’outil comme Autoruns ou FRST est nécessaire pour trouver le point de restauration.
Comme vous pouvez le constater, ces trojans sont plus complexes à dénicher au sein du système, bien entendu, si la DLL est détectée par l’antivirus, une analyse du disque peut trouver l’intru.
Windows Defender ne détecte rien, pendant que Malwarebytes Anti-Malware (MBAM) détecte Trojan.Sathurbot

Les protections peuvent aussi détecter les connexions vers le serveur de contrôle du Trojan.
On notera ici que le processus qui initie la connexion est explorer.exe puisque c’est le processus contrôlé
 par le cheval de troie.

Les avantages

Outre le fait, qu’il est plus difficile de détecter manuellement en inspectant le système, du fait que, le
trojan se présente sous la forme d’une DLL camouflée dans un processus système.
L’avantage aussi de contrôler un processus système et de l’utiliser pour établir les connexions sortantes permettent aussi de tirer partie de règles de pare-feu trop laxistes.
Si les règles de pare-feu sont mal faites, trop larges ou étendues, la connexion pourra s’effectuer sans problème depuis le processus.
C’est une manière de contourner les firewall, là où avec un nouveau processus, ce dernier pourrait
émettre une alerte pour demander si ce nouveau processus peut se connecter à internet.

svchost.exe injecté et connexions sortantes vers internet

En vidéo

Voici quelques vidéos montrant des Trojans évolués.
En vidéo avec le Trojan Sathurbot :
En vidéo les injections de processus effectuées par le Trojan Bedep :
Enfin dans la vidéo suivante, comment détecter une injection de DLL non signée provenant du
Trojan Bedep :

Trojan FileLess

Et puis il existe des cheval de troie tout aussi complexe sans fichier « FileLess ».
Pour faire simple, ce sont des chevaux de troie sous la forme de scripts PowerShell qui se lancent au démarrage de Windows.
Ce script permet ensuite de charger une DLL en mémoire et s’injecter dans un processus système.
Il existe des dossiers qui décrivent ces menaces informatiques.
Se reporter au pages suivantes :

Liens autour des trojans

Résumer tout le monde des trojans et logiciels malveillants serait très compliqués.
Pour la partie fonctionnement des cheval de troie : Comment fonctionne les trojans ?
Il existe divers types et de familles plus ou moins évolués selon le but recherché par les pirates, voler des infos bancaires, mot de passe ou permettre le contrôle de l’ordinateur.
Vous trouverez une liste des familles de cheval de troie sur la page : Index des menaces et programmes malveillants/Malwares
Concernant les Trojans spécialisés dans le vols de données bancaires, vous pouvez lire la page :
 Les Trojans Banker
Les liens généraux sur les menaces informatiques :
REF.:

mardi 17 octobre 2017

Les 3 virus informatiques les plus connus et dangereux



Il circule beaucoup de mythes & légendes à propos des virus informatiques. Un des plus coriaces consistent à croire qu’il est possible d’être infecté simplement en ouvrant un e-mail ! C’était peut-être vrai avec la première version d’Outlook, mais ce n’est heureusement plus le cas aujourd’hui.

Pourquoi ne peut-on pas être infecté en ouvrant un e-mail ?

Les e-mails contiennent du texte ou du code HTML. Le HTML est le langage utilisé pour construire les pages web, comme celle que vous lisez actuellement. Un e-mail rempli de texte ou de HTML ne peut absolument pas nuire à votre ordinateur.
Fût une époque, Outlook (le client mail de Microsoft) exécutait le code Javascript que pouvait contenir les e-mails. Le Javascript est un autre langage utilisé pour le web qui peut, contrairement au HTML, nuire à l’utilisateur.
Cette époque est révolue : aucun client mail digne de ce nom n’exécute le Javascript qui pourrait être inséré par un pirate dans des e-mails.
Outre ces légendes urbaines, il existe des faits avérés assez incroyables dans le monde des virus. En voici 3 qui ont retenu mon attention et qui vous plairont sûrement.

1. Le virus le plus couteux de l’histoire de l’humanité

En 2004, un virus dénommé MyDoom fait son apparition. Le mode de propagation était classique : une fois qu’il avait infecté un ordinateur, le MyDoom envoyait des e-mails vérolés à tous les contacts du propriétaire pour les infecter à leur tour (grâce à une pièce jointe attrayante).
Un exemple d'email envoyé par MyDoom
Un exemple d’email envoyé par MyDoom
Le virus servait à prendre le contrôle des ordinateurs infectés pour envoyer du spam mais aussi pour lancer des attaques contre des entreprises comme Google, Microsoft ou encore SCO, une boite de sécurité informatique.
Les experts de MessageLabs, une entreprise d’emailing, ont rapporté 7,4 millions  d’e-mails contenant le virus MyDoom. Toujours selon eux, 1 e-mails vérolé sur 41 infectait véritablement le destinataire (ce qui est monstrueux). La société d’antivirus Kaspersky estimait à 700.000 le nombre de PC infectés en 2004 (ça aussi c’est monstrueux).
Comme je l’ai dis plus haut, le virus lançait différentes attaques grâce à ses ordinateurs zombies. Des attaques ont eu lieu contre SCO, Microsoft et Google. Microsoft dépensa 5 millions de dollars pour aider le FBI à trouver le créateur + 250.000$ de récompense à quiconque donnerait des informations sur lui.
En Juillet 2004, Google a cessé de fonctionner pendant une journée entière suite à une attaque d’une variante de MyDoom. Difficile à imaginer aujourd’hui…. La dernière fois que Google a flanché violemment, c’était à la mort de Mickael Jackson. Le moteur a eu du mal à ingérer les millions de requêtes par seconde qu’il recevait.
Bref, au total, le virus MyDoom aura coûté approximativement 38 milliards de dollars à l’État américain et à toutes les entreprises attaquées entre 2004 et 2007. 38 milliards. Pour info, le déficit de la sécu en France s’élève à 11 milliards d’euros…. soit à peine 13 milliards de $.
L’auteur du virus, vraisemblablement Russe, n’a jamais été retrouvé. La v1 de MyDoom a été programmée pour arrêter sa propre diffusion à une date donnée (février 2004) ce qui a valu la découverte de dizaines de dérivées du virus qui prenaient la relève à chaque fois. Tous les dérivés semblent avoir été écrits par la même personne.

2. Le tout premier virus de l’histoire a été créé par 2 frères Pakistanais

Il s’appelait Brain et voici ses créateurs :
Les créateurs de Brain, le premier virus de l'humanité
Les créateurs de Brain, le premier virus de l’humanité
Les deux frères ont conçu ce virus en 1986 pour protéger leur logiciel d’analyse médical des pirates. En clair, chaque personne qui utiliserait une copie illégale de leur logiciel médical serait infecté par Brain ! La sentence était assez terrible, puisque l’ordinateur affichait cet écran au démarrage sans moyen d’aller plus loin :
Brain virus
L’écran d’un ordi infecté par Brain
On pouvait y voir inscrit (à droite de la capture ci-dessus) :
Welcome to the Dungeon © 1986 Brain & Amjads (pvt). BRAIN COMPUTER SERVICES 730 NIZAM BLOCK ALLAMA IQBAL TOWN LAHORE-PAKISTAN PHONE: 430791,443248,280530. Beware of this VIRUS…. Contact us for vaccination…
Ils donnaient leur adresse et leur numéro de téléphone pour que les victimes se fassent dépanner (“contactez-nous pour la vaccination“) ! Ils n’avaient pas prévu que des milliers de personnes allaient se faire piéger et appèleraient. Leur ligne a été totalement saturée et les médias se sont emparés de l’histoire.
Leur entreprise actuelle, Brain Net, est l’un des plus célèbres fournisseurs d’accès Internet au Pakistan. Ils avouent eux-même que Brain a été un bon tremplin À l’occasion de l’anniversaire des 25 ans de Brain, les deux auteurs ont accepté de participer à un documentaire intéressant sur le sujet.

3. Le plus grand réseau d’ordinateurs zombies… oscar à Zeus !

Zeus est un virus type trojan, qui permet d’espionner et de prendre le contrôle d’un ordinateur infecté. Majoritairement utilisé par des groupes purement criminels type mafias organisées, Zeus a servi à voler des millions de numéros de cartes de crédit. Les débits bancaires pouvaient être de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les victimes !
Des mules étaient employées pour récupérer l’argent volé déposé sur des comptes bancaires. Ces mules étaient engagées par Internet par les hackers pour récupérer en cash l’argent dans un distributeur et leur amener en Europe de l’Est.
Hamza Bendelladj, arrêté en 2013 par le FBI, semble avoir été la tête pensante du réseau criminel derrière Zeus.
Hamza Bendelladj, l'auteur de Zeus et organisateur du réseau
Hamza Bendelladj, l’auteur présumé de Zeus et organisateur du réseau
Sur le Darknet, le virus coûtait entre 3000 et 4000$ minimum à celui qui voulait se le procurer, sans compter certains modules supplémentaires. Le module qui permettait par exemple de récupérer toutes les données du navigateur Firefox sur l’ordinateur de la victime coûtait 2000$ de plus. Le module qui permettait de faire tourner le virus sur Windows Vista et Windows 7 coûtait 2000$ lui aussi.
A titre personnel, je crois avoir rencontré des réseaux d’affiliation qui permettaient de gagner entre 40 et 50$ par ordinateur que l’on infectait avec Zeus et que l’on “offrait” ensuite au réseau. Pourquoi pas après tout ! Plus on est de fous, …

Conclusion

L’historique des virus informatique est vraiment passionnant. Ces 3 faits sont ceux qui m’ont le plus marqués pendant mes recherches, mais je ne doute pas qu’il en existe d’autres aussi excitants. Je pense notamment aux virus qui détruisent du matériel civil ou militaire.
Si le spectaculaire vous intéresse dans le monde du hacking, je vous recommande de découvrir mon article sur les attaques incroyables de social-engineering : “3 attaques de social-engineering auxquelles vous n’auriez jamais pensé“.

jeudi 12 octobre 2017

Un virus informatique frappe la flotte américaine de drones




Un virus informatique a infecté les cockpits des drones Predator et Reaper de l'Amérique, enregistrant les frappes des pilotes lors de leurs missions à distance en Afghanistan et dans d'autres zones de guerre.
Le virus, détecté pour la première fois il y a presque deux semaines par le système de sécurité basé sur l'hôte de l'armée, n'a pas empêché les pilotes de la base aérienne de Creech au Nevada d'effectuer leurs missions outre-mer. Il n'y a pas non plus eu d'incidents confirmés d'informations classifiées perdues ou envoyées à une source extérieure. Mais le virus a résisté à de multiples efforts pour le retirer des ordinateurs Creech, disent les spécialistes de la sécurité réseau. Et l'infection souligne les risques de sécurité en cours dans ce qui est devenu le système d'armes le plus important de l'armée américaine.
"Nous continuons à l'essuyer, et il ne cesse de revenir", dit une source familière avec l'infection du réseau, l'un des trois qui a dit à Danger Room sur le virus. "Nous pensons que c'est bénin, mais nous ne savons pas."
Les spécialistes de la sécurité des réseaux militaires ne sont pas sûrs de savoir si le virus et sa charge utile dite "keylogger" ont été introduits intentionnellement ou par accident; il peut s'agir d'un malware commun qui vient d'arriver dans ces réseaux sensibles. Les spécialistes ne savent pas exactement dans quelle mesure le virus s'est propagé. Mais ils sont sûrs que l'infection a frappé à la fois les machines classifiées et non classées chez Creech. Cela soulève au moins la possibilité que des données secrètes aient été capturées par le keylogger, puis transmises par Internet à une personne extérieure à la chaîne de commandement militaire.
Les drones sont devenus l'outil de prédilection de l'Amérique dans ses guerres conventionnelles et d'ombre, permettant aux forces américaines d'attaquer des cibles et d'espionner ses ennemis sans risquer des vies américaines. Depuis que le président Obama a pris ses fonctions, une flotte d'environ 30 drones dirigés par la CIA a atteint plus de 230 cibles au Pakistan; tout compte fait, ces drones ont tué plus de 2000 militants présumés et civils, selon le Washington Post. Plus de 150 drones Predator et Reaper supplémentaires, sous le contrôle de l'US Air Force, surveillent les combats en Afghanistan et en Irak. Les drones militaires américains ont frappé 92 fois en Libye entre la mi-avril et la fin août. Et à la fin du mois dernier, un drone américain a tué le terroriste principal Anwar al-Awlaki - dans le cadre d'une escalade de l'assaut aérien sans pilote dans la Corne de l'Afrique et le sud de la péninsule arabique.
Mais malgré leur utilisation répandue, les systèmes de drones sont connus pour avoir des failles de sécurité. De nombreux Reapers et Predators ne cryptent pas la vidéo qu'ils transmettent aux troupes américaines sur le terrain. À l'été 2009, les forces américaines ont découvert «les jours et les heures et les heures» des images de drones sur les ordinateurs portables des insurgés irakiens. Un logiciel de 26 $ a permis aux militants de capturer la vidéo.
La plus grande partie des missions américaines de drones sont pilotées par des pilotes de l'armée de l'air stationnés à Creech, un petit avant-poste dans le désert aride du Nevada, à 20 miles au nord d'une prison d'état et adjacent à un casino d'un étage. Dans un bâtiment quelconque, dans un couloir peu marqué, se trouve une série de pièces, chacune avec un rack de serveurs et une station de contrôle au sol, ou GCS. Là, un pilote de drone et un opérateur de capteur s'assoient dans leurs combinaisons de vol devant une série d'écrans. Dans la main du pilote se trouve le joystick qui guide le drone alors qu'il survole l'Afghanistan, l'Irak ou un autre champ de bataille.
Certaines des GCS sont classifiées secrètes et utilisées pour le devoir de surveillance conventionnel des zones de guerre. Les GCS manipulant des opérations plus exotiques sont top secret. Aucun des cockpits distants n'est censé être connecté à l'internet public. Ce qui signifie qu'ils sont censés être largement immunisés contre les virus et autres menaces de sécurité réseau.
Mais maintes et maintes fois, les soi-disant «entrefers» entre les réseaux classifiés et publics ont été comblés, principalement grâce à l'utilisation de disques et de lecteurs amovibles. À la fin de 2008, par exemple, les lecteurs ont aidé à introduire le ver agent.btz sur des centaines de milliers d'ordinateurs du département de la Défense. Le Pentagone est toujours en train de désinfecter les machines, trois ans plus tard.
L'utilisation des disques est maintenant sévèrement restreinte dans l'armée. Mais la base de Creech était l'une des exceptions, jusqu'à ce que le virus frappe. Les équipes Predator et Reaper utilisent des disques durs amovibles pour charger les mises à jour de cartes et transporter les vidéos de mission d'un ordinateur à l'autre. Le virus est censé se propager à travers ces lecteurs amovibles. Les unités de drones d'autres bases de l'armée de l'air à travers le monde ont maintenant reçu l'ordre d'arrêter leur utilisation.
Entre-temps, les techniciens de Creech tentent d'éliminer le virus des machines GCS. Cela n'a pas été facile. Au début, ils ont suivi les instructions de suppression affichées sur le site de la société de sécurité Kaspersky. "Mais le virus n'arrêtait pas de revenir", explique une source proche de l'infection. Finalement, les techniciens devaient utiliser un outil logiciel appelé BCWipe pour effacer complètement les disques durs internes du GCS. "Cela signifiait les reconstruire à partir de zéro" - un effort de longue haleine.
La Force aérienne
décline a commenter directement sur le virus. «En général, nous ne discutons pas des vulnérabilités, des menaces ou des réponses spécifiques à nos réseaux informatiques, car cela aide les personnes qui cherchent à exploiter ou attaquer nos systèmes pour affiner leur approche», explique le lieutenant-colonel Tadd Sholtis, qui supervise les drones et tous les autres avions tactiques de la Force aérienne. «Nous investissons beaucoup dans la protection et la surveillance de nos systèmes pour contrer les menaces et assurer la sécurité, ce qui inclut une réponse complète aux virus, vers et autres logiciels malveillants que nous découvrons.» Cependant, les initiés disent que les officiers supérieurs de Creech sont informés quotidiennement virus ". Cela attire beaucoup l'attention", indique la source. "Mais personne ne panique, pourtant." Photo publiée avec l'aimable autorisation de Bryan William Jones Voir aussi: - Insiders Doubt 2008 Le Pentagone Hack était une attaque espion étrangère sous l'assaut d'un ver Intercepter la vidéo Drone en cas de violation de sécurité de taille normale.


REF.:

samedi 5 août 2017

Tutoriel Farbar Recovery Scan Tool (FRST) : Analyse et désinfection de virus



Fabar Recovery Scan Tool (FRST) n’est pas un antivirus mais un outil de diagnostique comme OTL.
Le programme analyse  le système et génère un ou plusieurs rapports qui peuvent être analysés par exemple avec le service pjjoint afin de déceler des menaces informatiques (Trojan, Adwares etc).
Le tutoriel vous explique comment générer les rapports et les envoyer à http://pjjoint.malekal.com qui va vous retourner un lien à donner à l’interlocuteur qui vous aide.
Si vous avez été redirigé ici depuis un forum de désinfection, le but est de faire passer les rapports FRST à la personne qui vous aide à travers le service pjjoint afin que celui-ci puisse déterminer si l’ordinateur est infecté et éventuellement vous passer un “fix”, c’est à dire les commandes FRST qui vont bien pour désinfecter votre ordinateur.
Ce tutoriel est disponible sous forme de vidéo et en image.
Il est conseillé de suivre les deux… Ce n’est pas compliqué, prenez votre temps et lisez bien.
Tutoriel FRST : Analyse et désinfection de virus

Lancer une analyse FRST

Voici les liens de téléchargements de FRST qui renvoie vers le site officiel BleepingComputer.
Deux versions selon l’architecture de votre ordinateur :
(Pour savoir si vous êtes en 32-bits ou 64-bits, lire la page : Comment vérifier si Windows est en 32-bits ou 64-bits)
  • Cliquez sur le bouton Download à droite pour obtenir le programme depuis telecharger-malekal.com afin d’ouvrir la page de téléchargement de BleepingComputer.
Si cela est plus simple, voici le tutoriel en vidéo, n’hésitez pas à suivre le tutoriel en image en parallèle :
SmartScreen peut émettre une alerte – vous pouvez forcer l’exécution en cliquant sur informations complémentaires puis exécuter quand même.
FRST_SmartScreen

Avast! et Norton peuvent bloquer le programme… Désactiver le, le temps de l’utiliser : clic droit sur l’icône en bas à droite côté de l’horloge puis Gestion des agents Avast => Désactiver définitivement.
FRST_detection_Avast_rk
FRST_detection_Avast_desactiver



Après avoir téléchargé le programme FRST, ce dernier doit se trouver dans votre dossier Téléchargement.
Pour faciliter l’utilisation de FRST, placez FRST sur le bureau de votre ordinateur, suivez ces instructions :
  • Ouvrez le dossier de Téléchargement, faites un clic droit sur FRST puis Couper.
  • Placez vous sur votre Bureau en faisait clic droit puis Coller. (Attention à ne pas créer un raccourci de l’application FRST)
  • Cela va placer FRST sur le bureau.
Tutorial_FRST_deplacer_bureau
Tutorial_FRST_deplacer_bureau2
  • Lancez FRST qui se trouve maintenant sur votre bureau.
  • Accepter les modifications de l’ordinateur en cliquant sur Oui.
  • Acceptez les Clauses de non responsabilité (Dislaimer) en cliquant sur le bouton YES.
  • FRST_FR_DislaimerFabar_FRST
  • Cochez les options comme indiqué dans la fenêtre ci-dessous (à savoir il faut cocher Shortcut.txt qui ne l’est pas par défaut).
  • Cliquez sur le bouton Analyser/Scan pour démarrer l’analyse.
  • L’analyse se lance, les éléments scannés apparaissent en haut.
Version Française :
FRST_FR
Version en anglais :
FRST
Laisser bien l’analyse aller au bout un message doit vous indiquer quand le scan est terminé.
Une fois le scan terminé, les rapports s’ouvrent sur le bloc-note : FRST.txt, Shortcut.txt et Addition.txt, suivez le paragraphe suivant pour les partager à un tiers qui vous aide à désinfecter votre ordinateur des adwares, virus, trojan et autre cheval de troie.

Envoyer les rapports d’analyse sur pjjoint

Les rapports d’analyse doivent être communiqués à un tiers, pour cela, vous pouvez utiliser le site pjjoint qui permet de partager des documents : https://pjjoint.malekal.com
En outre le site pjjoint permet d’analyser automatiquement les rapports FRST pour déceler des infections, ceci nest pas évoqué sur cette page, reportez-vous à la page : Tutoriel désinfection et suppression de virus
Fabar_FRST3
  • Ces trois rapports se trouvent sur le bureau avec le programme FRST.
    Fabar_FRST4
Ouvrez le site http://pjjoint.malekal.com afin d’y déposer les rapports pour une consultation par un tiers.

Le principe est simple, vous envoyez chacun des rapports, à chaque fois un lien menant à ces rapports vous sera donné. Il faut donner ce lien à votre interlocuteur afin qu’il puisse lire les rapports.
  • Sur pjjoint, dans la partie, Chemin du fichier à soumettre, cliquez sur Parcourir.
  • Sélectionnez le fichier FRST.txt qui se trouve sur votre bureau.
Tutorial_FRST_pjjoint
Cliquez sur Envoyer le fichier pour téléverser le rapport :
Tutorial_FRST_pjjoint2
Le site pjjoint, vous donne en retour un lien qui mène à ce rapport afin d’être consulter.
Le but est de transmettre ce lien à votre interlocuteur, pour cela : Il suffit pour cela, de faire un clic droit sur le lien donné par pjjoint puis “Copier l’adresse du lien”.
Tutorial_FRST_pjjoint3
En réponse sur le forum, dans un nouveau message, faites un clic droit et coller.
Répétez l’opération pour le fichier Additionnal.txt et transmettez le  lien pjjoint de votre rapport Additionnal.txt

Voici un exemple de ce qu’un partage de rapports FRST pour une désinfection de virus peut donner au final :
Tutorial_FRST_pjjoint4

Correction (fix) avec FRST

Si vous vous faites aider sur un forum, il est possible que l’on vous fournisse un script qui permet d’être joué par FRST afin d’effectuer des commandes, notamment pour supprimer des éléments malicieux sur votre ordinateur.
Le script est transmis en retour de réponse des rapports donnés précédemment.
Tutorial_FRST_fixLe script donné doit être enregistré dans un fichier fixlist.txt qui doit se trouver dans le même dossier que le programme FRST.
FRST doit se trouver sur votre bureau, il faut donc enregistrer le fichier fixlist.txt sur le bureau.
Pour cela :
  • Ouvrez le Bloc-Note- Touche Windows +R et dans le champs exécuter, saisir notepad et OK.
  • C’est un éditeur de texte vide, Coller le script que l’on vous a fourni.
Ci-dessous un exemple de script :
FRST_fixCliquez sur le menu Fichier puis Enregistrez-sous :
1/ Placez-vous sur le bureau en cliquant sur bureau à gauche.
2/ Saisir dans le nom du fichier : fixlist.txt
3/ Cliquez sur le bouton Enregsitrer : fixlist.txt est enregistré sur le bureau.
FRST_fix_suite Relancez FRST qui doit aussi se trouver sur votre bureau.
Cliquez sur le bouton Corriger / fix. La correction doit s’effectuer, il est possible que la correction nécessite le redémarrage de l’ordinateur.
FRST_FR_Corriger
FRST_Fix
Si vous avez une erreur “fixlist.txt not found”, cela signifie que FRST ne trouve pas le fichier fixlist.txt
Soit vous n’avez pas enregistré le fichier sous le nom fixlist.txt, soit le fichier fixlist.txt ne se trouve pas dans le même dossier que FRST.
Encore une fois, FRST et fixlist.txt doivent se trouver sur votre bureau.

Note informative

FRST créé un dossier C:/FRST dedans se trouvent un dossier Logs où sont automatiquement enregistrés les rapports mais aussi un dossier Quarantine où se trouve les fichiers qui ont été supprimés depuis l’application.
Fabar_FRST7

Farbar et CD Live Malekal

Si le programme est executé en environnement CD Live, ce dernier va scanner le Windows hôte (comme le fait OTLPE).
Cela permet de générer un rapport depuis un environnement CD Live afin de diagnoster les infections et les faire supprimer.
Se reporter au paragraphe FARBAR sur la page CD Live Malekal : https://www.malekal.com/2013/02/22/malekal-live-cd/
Maleka_CD_Live_Farbar3

Désinfection FRST autonome

Se rendre sur le tutoriel : Désinfection manuelle de Windows (Trojan, Adware etc)
Tout y est expliqué afin d’analyser les rapports FRST et produire le fixlist.txt en conséquence.
Tutoriel FRST : Analyse et désinfection de virus

Lien connexes à la désinfection virale

Désinfection virus :
et pour la prévention informatique :
REF.: