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mercredi 16 septembre 2009

La fin des secrets bancaire ?

Choisir ses bataillesLe Journal de Montréal, p. 23 / Nathalie Elgrably-Lévy, 10 septembre 2009



À l'instar de l'Europe et de l'Amérique, le Canada profite de la crise économique et des scandales financiers pour déclencher une offensive sans précédent contre le secret bancaire qu'il tient responsable des maux qui nous touchent et des malversations des financiers véreux. Ottawa a d'ailleurs déjà signé des ententes de divulgation de renseignements privés avec la Suisse et les Pays-Bas, et espère convaincre d'autres pays d'en faire autant.
Certes, l'escroquerie est indéfendable et impardonnable. Mais partir en guerre contre les paradis fiscaux, c'est s'opposer à la concurrence fiscale entre États souverains. Est-il donc logique que certains États, qui choisissent d'offrir des lois fiscales avantageuses et de respecter la propriété privée, capitulent pour permettre à d'autres de préserver un régime fiscal oppressif? Surtout, la disparition des paradis fiscaux rendra-t-elle aux délinquants de la finance leur sens de l'éthique? On peut en douter!
Malgré tout, on applaudit les efforts du ministre Blackburn car, nous dit-on, ils permettent de réduire l'évasion fiscale. C'est oublier qu'elle n'est que le symptôme d'un trouble plus profond. Si les paradis fiscaux existent, c'est parce qu'il y a des enfers fiscaux. Les chercheurs ont montré que le principal déterminant de l'évasion fiscale, c'est le taux de taxation. L'OCDE a publié une étude qui le confirme, et Friedrich Schneider, expert en matière de fiscalité et professeur à l'Université Johannes Kepler en Autriche, abonde dans le même sens. Quand le contribuable sent qu'on le prend pour une piñata, il va naturellement tenter de protéger le fruit de son travail. Plutôt que de pointer du doigt les «juridictions non coopératives», le ministre du Revenu devrait donc faire un exercice d'introspection et se pencher sur la nature même du régime fiscal canadien qui, manifestement, est jugé non compétitif par bon nombre de citoyens.
Mais un tel exercice n'intéresse pas Ottawa qui défend sa position en affirmant que l'évasion fiscale force les gouvernements à taxer plus lourdement les contribuables incapables de se soustraire à l'impôt. Cet argument est grotesque! Un commerçant qui perd des clients au profit d'un concurrent augmente-t-il ses prix pour récupérer les revenus perdus? Évidemment pas! Le principe est le même dans le cas de l'évasion fiscale. Si l'État alourdit son fardeau fiscal pour compenser le manque à gagner, il ne fait qu'encourager les autres contribuables à chercher des échappatoires.
Contrairement à ce qu'on entend, la concurrence fiscale, au même titre que la concurrence entre les entreprises, est saine et bénéfique. Elle permet au contribuable de ne plus être une proie captive, ce qui contraint les gouvernements à contrôler leurs pulsions confiscatoires, et à dépenser les deniers publics de manière plus prudente. Elle permet aux travailleurs de conserver une portion plus importante de leurs revenus, ce qui favorise une hausse de l'épargne et de l'investissement, lesquels sont indispensables à la croissance économique. Elle attire la main-d'œuvre qualifiée ainsi que les capitaux financiers nécessaires au développement et à la création de richesse.
On peut comprendre qu'Ottawa n'apprécie pas la concurrence des paradis fiscaux. Mais les ententes de délation et la répression ne sont pas des solutions. Si certains pays ne garantissent plus le secret bancaire, d'autres sauteront sur l'occasion pour occuper cette niche. Si les épargnants ne peuvent plus faire confiance aux banques, ils trouveront d'autres moyens pour échapper à la dictature fiscale. La lutte sera vaine!
M. Blackburn choisit mal ses batailles. Il devrait plutôt travailler pour faire du Canada le plus attrayant des paradis fiscaux. Nous y gagnerons tous.


Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

P.S.
Selon, revenu canada ,il y aurait pour plus de 1 $ milliard ,de biens et d'argent caché par des Canadiens,dans les paradis fiscaux ,juste pour 2009!

REF.:

La Dette du Québec :

LA DETTE du Québec:
Dette du secteur public*
212,415,455,077.27 $
*Ce chiffre est une estimation fondée sur les données fournies par le ministère des Finances dans son Plan budgétaire 2009-2010, et ne tient pas compte des développements récents liés aux conditions économiques.






Tel était le montant de la dette du Québec au moment où j'ai commencé à rédiger cette chronique.
Je sais, je reviens encore vous hanter avec la taille de notre « maudite » dette, comme dirait Pierre Fortin. C'est une de mes obsessions. En fait, c'est surtout sa vitesse de croissance qui m'obsède autant. La santé, les services sociaux, l'éducation et tout ce que nous chérissons dans les transferts gouvernementaux vers les citoyens dépendent du fardeau de notre dette.
Si on doublait l'impôt des « riches » comme le suggèrent certains irresponsables, ce ne serait jamais qu'une goutte d'eau dans le budget du Québec.

Il y a 100000 « riches » chez nous, pour une population de 8000000 d'habitants...

Un compteur de croissance de la dette

L'Institut économique de Montréal (IEDM) vient de mettre en ligne (iedm.org) un compteur de croissance de la dette du Québec en temps réel. C'est de là que je tiens le chiffre qui apparaît en titre. Allez voir ça, ça donne le vertige d'observer les millions s'additionner à une telle allure ! Et encore, l'économiste David Descôteaux, mandaté par l'IEDM pour produire la note d'où est issu le compteur, y est allé de prudence. M. Descôteaux s'est basé sur les données du ministère des Finances lui-même dans son Plan budgétaire 2009-2010, faisant fi, donc, de la récession qui s'achève et qui ne manquera pas de coûter quelques milliards de plus.

Bref, selon cet estimé conservateur, la dette s'accroît de plus de 9 milliards par année - ou de 25 millions par jour, ou de 17000 $ par minute, ou encoro, si vous préférez, de 287 $ par seconde !

Je vous rappelle que ces chiffres n'incluent pas la dette fédérale, qui devrait se gonfler de 56 beaux milliards au moins cette année. Le fédéral prévoit revenir à l'équilibre budgétaire en deux ans. Espérons qu'il ne le fera pas sur le dos des provinces comme il l'a fait dans les années 1990-2000. Ça glace le sang rien que d'y penser...

Prêcher dans le désert


Chaque fois que j'écris au sujet de la dette ou du déficit, j'ai l'impression que personne ne me lit. Les chroniques sur les finances publiques sont celles qui génèrent le moins de commentaires.
Peut-être que ce débat vous semble hermétique et trop technique, mais vous feriez mieux de vous en préoccuper avant que la réalité ne vous frappe avec un deux par quatre derrière la tête.
L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à
laquelle siège le Canada, vient de publier une note constatant que la plupart de ses membres n'auront d'autre choix que d'augmenter - sous une forme ou sous une autre - les impôts,les taxes et les tarifs.Croyez-moi,nous ne serons pas épargnés,petits contribuables que nous sommes .Le Québec est l'un des Etats les plus endettés et les plus taxés d'Amérique. Si vous soustrayez les 40 % qui payent peu ou pas d'impôt ni de taxes et la quasi-absence chez nous de ce qu'on appelle aux États-Unis les « super-riches », on a quoi? On a une grosse classe moyenne dont le revenu disponible risque de rétrécir encore plus; Votre grosse télé au plasma, oubliez ça ! À moins de vous endetter à votre tour, vous devrez vous convertir à la simplicité « involontaire ».

REF.:

Google propose une «expérience magazine» en ligne, micropaiements en sus !

Réalisant que l'industrie médiatique grogne devant son pouvoir et que la lecture sur le Web n'est pas toujours facile, Google tente maintenant de reproduire à sa façon la sensation de l'imprimé.
En effet, le géant de la recherche en ligne vient de lancer une version expérimentale du service Google Fast Flip http://fastflip.googlelabs.com/ dans ses pages de «laboratoire», où de nouvelles fonctions sont habituellement mises à l'essai.
Le premier coup d'œil est surprenant: du contenu en provenance de sites variés est facilement accessible. L'utilisateur se sert des flèches pour «tourner» les pages et des catégories pour changer de sujet ou de publication. Il peut cliquer directement sur une page pour amorcer la lecture, avec l'affichage d'une publicité à proximité. Un clic de plus amène l'internaute directement sur le site où le texte a été publié.
La navigation dans une variété de sources de contenu se fait très rapidement sur Fast Flip. Les premiers venus ne sont pas les moindres, car on y voit notamment des pages du New York Times, du Washington Post et la BBC.
Google promet de renvoyer aux éditeurs de contenu la plupart des revenus tirés de la vente de publicité sur Fast Flip. Cela devrait davantage plaire aux fournisseurs de contenu que les méthodes de Google News. Avec ce dernier service, Google réunit les sources de contenu dans une page... et conserve les revenus publicitaires.
La nouveauté de lundi s'avère intéressante, car Google semble vouloir mieux collaborer avec les médias. L'entreprise a récemment ouvert le dialogue avec la Newspaper Association of America pour trouver la façon d'intégrer les micropaiements à son service Google Checkout.




GooGle Checkout c'est :

Recherchez avec Google.
Achetez avec Google Checkout.
Vous voulez un mode d'achat en ligne plus rapide, plus sûr et plus pratique ? Nous avons la solution.
Fini les comptes et mots de passe multiples.
Google Checkout™ vous permet d'effectuer vos achats rapidement et facilement sur les sites marchands et de suivre vos commandes et vos livraisons à partir d'un seul endroit.
Effectuez vos achats en toute confiance.
Notre règlement relatif à la protection contre la fraude vous protège contre les achats non autorisés effectués par l'intermédiaire de Google Checkout. Nous ne communiquons pas l'historique de vos achats ni le numéro complet de votre carte de paiement aux vendeurs.
Choisissez les offres promotionnelles que vous souhaitez recevoir.
Vous pouvez garder votre adresse e-mail confidentielle. Vous pouvez également choisir de ne pas recevoir les emails des sites où vous avez utilisé Google Checkout.

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La cote au Grand TÉO: Un joli 11,5/10.

Vent de changement sur Wikipédia

L'encyclopédie en ligne d'accès libre Wikipédia exploite le savoir collectif des utilisateurs du Web de partout dans le monde afin de partager de l'information à une vitesse qui rivalise souvent avec celle des médias traditionnels.
Mais pour chaque personne bien intentionnée qui s'applique à maintenir la qualité d'un article de Wikipédia portant sur un sujet qui lui tient à coeur, il existe plusieurs farceurs qui mettent en ligne des commentaires diffamatoires ou des blagues afin de voir combien de temps s'écoulera avant qu'ils soient retirés du site.
La Fondation Wikimedia, qui regroupe Wikipédia et d'autres sites d'accès libre moins connus comme Wiktionary, Wikibooks et Wikinews, affirme explorer présentement plusieurs méthodes pour mettre un frein au vandalisme.
Parmi les tactiques envisagées, l'organisme cite la fonction Flagged Revisions, qui signalerait tout contenu mis en ligne par les nouveaux utilisateurs afin qu'il soit révisé par des utilisateurs plus expérimentés, et Wikitrust, un logiciel qui donnerait des renseignements au sujet des auteurs des textes affichés sur le site et sur leur fiabilité en se basant sur leur historique.
Malheureusement pour les victimes des vandales virtuels, le chef des communications de la Fondation Wikimedia souligne que la mise en place de ces moyens de protection ne se fera pas aussi rapidement que l'avaient récemment rapporté certains médias.
Dans la liste des articles les plus vandalisés tenue par Wikipédia, on retrouve notamment ceux sur Montréal, l'Ontario, John A. Macdonald, Paul Martin, Stephen Harper, les premiers ministres du Canada, Gary Bettman, Steve Nash, Avril Lavigne, le castor et la licorne.


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Des bactéries dans les pommeaux de douche

Les pommeaux de douche en plastique sont particulièrement à risque.


Les pommeaux de douche, surtout ceux en plastiques, seraient l’endroit idéal pour le développement de la bactérie appelée complexe mycobacterium avium (MAC) responsable de certains problèmes respiratoires.

Des biologistes de l’Université du Colorado, aux États-Unis, ont analysé 50 pommeaux de douche dans 9 villes. Ils ont constaté une présence significative de la bactérie dans le tiers des analyses. On dit même qu’elle aurait une concentration 100 fois plus grande que dans les réseaux hydrauliques des villes.

Les symptômes physiques provoqués par cette bactérie sont de la fatigue, une sensation de malaise, une toux sèche persistante et un essoufflement. Les personnes le plus à risques d’être affectées sont les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes ayant un système immunitaire affaibli.

On recommande fortement de laisser couler l’eau une minute avant d’entrer sous la douche pour diminuer les risques de contamination.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans les Annales de l’Académie des sciences des États-Unis.



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