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samedi 13 février 2010

Windows 7 ; Windows Activation Technologies (WAT) : il pourra identifier 70 outils d'activation de copies pirates.

Windows 7 : Microsoft annonce une mise jour de son système d'authentification

Sécurité - Le système Windows Activation Technologies, qui contrôle l'authenticité d'une copie de Windows 7, va subir une importante mise à jour la semaine prochaine. Elle sera capable de détecter 70 outils d’activation de copies pirates de l'OS de Microsoft.

Microsoft relance sa croisade contre le piratage de Windows 7 avec une mise à jour de son outil d'authentification Windows Activation Technologies (WAT) : il pourra identifier 70 outils d'activation de copies pirates.

A partir du 16 février, cette mise à jour pourra être téléchargée sur le site dédié de Microsoft ; elle sera ensuite diffusée via Windows Update plus tard dans le mois et classée « importante » mais sans obligation. Microsoftinsiste sur le fait qu'il ne veut pas imposer son système et que celui-ci ne transmet aucune information personnelle vers ses serveurs.

Pour la plupart des usagers possédant une copie authentique de Windows 7, WAT ne se fait presque pas remarquer. En revanche, si le système identifie une copie pirate, l'utilisateur en sera informé par des messages récurrents et son fond d'écran remplacé par un marquage spécifique en filigrane.

Un marquage en filigrane sur le fond d'écran

Microsoft se dit lucide quant au fait qu'il ne dissuadera pas une certaine catégorie d'utilisateurs de pirater Windows 7. Une attitude assouplie qui contraste avec Windows Genuine Advantage, le prédécesseur de WAT que la firme de Redmond avait poussé avec autorité en 2006 dans Windows XP, puis ensuite Windows Vista.

Une démarche qui lui a valu une procédure judiciaire déclenchée la même année par plusieurs groupes de consommateurs, accusant Windows Genuine Advantage de n'être qu'un spyware déguisé. Il y a quelques jours, cette affaire s'est conclu par un accord à l'amiable entre les parties après le rejet de de la procédure dite "class action" par la justice américaine, épargnant à un procès à Microsoft.

L'approche nettement plus « tolérante » adoptée avec Windows 7 n'est sans doute pas étrangère à ces démêlés. (Eureka Presse)



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Google Buzz : déjà des problèmes de confidentialité et de sécurité


Google Buzz est à la fois un réseau social et un agrégateur de services existants qui permet d’échanger des messages, des photos, de la vidéo. Tout est centralisé dans la boite de réception de Gmail et mis à jour en temps réel.

Informations personnelles rendues publiques, spams exploitant la plate-forme, pas de configuration de sécurité..., le nouveau service de Google commence à effrayer les spécialistes.

Mise à jour - Suite aux critiques des utilisateurs, Google a annoncé plusieurs changements à son service sur le blog dédié à Gmail . Il s'agit notamment d'une " option plus visible pour ne pas montrer sur votre profil qui vous suivez et qui vous suit", et la "possibilité de bloquer tous ceux qui commencent à vous suivre". La société indique travailler à "une longue liste d'améliorations en cours" pour améliorer son service.

Quelques jours après son lancement, Google Buzz continue de faire parler de lui. En mal. Rappelons que Google Buzz est un service de "réseautage" qui s'active automatiquement dans Gmail en utilisant les contacts des courriels et de la messagerie instantanée.

Les commentaires ou "buzz" arrivent directement dans la boîte de réception. L'utilisateur peut choisir entre un mode privé ou public pour partager les buzz (des avis, des photos, des vidéos...).

Dans le dernier cas, ils seront indexés en temps réel dans Google Search et consultables par tous. Buzz est aussi ouvert vers l'extérieur puisqu'il permet de récupérer directement les mises à jour en provenance de comptes Twitter, Picasa, Flickr, YouTube, Blogger et Google Reader.

Configuration par défaut pas très protectrice

Reste que les premiers utilisateurs ont commencé à relever pas mal de problèmes de confidentialité et de contrôle de l'information. Car Google Buzz n'invite pas l'utilisateur à paramétrer son profil.

Comme lors de la dernière mise à jour de Facebook, la configuration par défaut de Google Buzz est plutôt très ouverte sur le monde...Concrètement, par défaut, un utilisateur suivra automatiquement les personnes présentes dans ses contacts réguliers. C'est le principe du service. Mais il faut savoir que les informations échangées sont publiques sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

Finalement, le profil affichera les personnes avec qui l'utilisateur échange des emails régulièrement mais aussi ceux qui suivent les buzz et ceux de qui l'on suit les buzz. Résultat, le réseau social d'un utilisateur est susceptible d'être dévoilé par défaut sur la Toile.

Pour éviter ce partage global, il faut modifier les paramètres de son profil et décocher la case "Afficher la liste des personnes pour lesquelles je suis abonné et celles qui sont abonnées à mes mises à jour". Mais encore faut-il le savoir.

Autre problème, les mails. Selon nos confrères de CNET France, dans les paramètres de profil, une case propose d'attribuer une url plus sympathique à son profil, elle intégrera ainsi son identifiant gmail qui permettra de connaitre également l'adresse email appartenant au profil visité.

Spams Si cette possibilité n'est heureusement pas activée par défaut et contrôlable dans les paramètres du profil, il n'en est pas de même dans les buzz. Une simple réponse d'un de vos contacts dans un buzz sous la forme d'un "@identifiant" dévoilera publiquement l'adresse email du destinataire à tous ceux qui suivent le buzz, s'il est privé, ou au monde entier s'il est public.

Enfin, Google Buzz commence à susciter l'intérêt des spammeurs. L'éditeur de sécurité Websense vient de lancer une alerte concernant une première vague de spams (pointant vers un site piégé pour arrêter de fumer) visant les réseaux de 237 personnes.

"Nous ne pensions pas que ce type d'attaque allait arriver si vite. Lorsque Twitter a été lancé, il a fallu attendre un bon moment avant de voir des attaques malveillantes. Pour Google Buzz, cela a pris deux jours", commente le spécialiste.

Preuve que Google a peut-être un peu trop négligé la sécurité de son service, afin de lancer au plus vite son nouveau jouet.



REF.:

mardi 2 février 2010

ce que nous réserve le futur en matière de technologie

image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/sixthsense.jpg

Cette vidéo de TEDIndia est un incontournable pour obtenir un petit aperçu de ce que nous réserve le futur en matière de technologie. Un doctorant du MIT, Pranav Mistry, y présente entre autres son système nommé SixthSense. Il s'agit d'un dispositif portatif qui introduit un type d'interaction inédit entre les mondes physique et virtuel: il cesse de considérer ces deux mondes comme étant distincts.

Principalement, Pranav Mistry s'est intéressé «à la façon dont les objets du quotidien et les mouvements d'un individu peuvent être intégrés au sein d'une interaction avec le monde numérique». Son objectif est de parvenir à utiliser un ordinateur de la même manière qu'un individu interagit avec le monde physique qui l'entoure, c'est-à-dire de façon très intuitive.

Plus précisément, M. Mistry s'est attardé à tenter de «garnir le monde physique avec les informations issues du monde numérique (...), dans le but de libérer les pixels et de les introduire dans la vie de tous les jours».

Après avoir enchaîné sur une suite d'outils qui permettent au monde physique d'interagir avec le monde numérique, le clou de la présentation est néanmoins ce qui pourrait bien représenter la technologie du futur, le SixthSense. Ce système permet à un utilisateur de transporter son monde numérique avec lui en tout temps. Par exemple, elle permet de prendre des photos simplement en cadrant l'image à prendre avec ses doigts, sans avoir à sortir son appareil photo.

Voici donc la vidéo en question, d'une durée approximative de 13 minutes. Pranav Mistry fait mention du SixthSense après les cinq premières minutes. SixthSense sera éventuellement accessible à tous, puisqu'il s'agit d'un logiciel libre.




Santé et changements climatiques

En 2005, 24 % des 5 088 Québécois interrogés lors d’un sondage téléphonique disaient que les changements climatiques altéraient déjà leur état de santé de façon modérée ou majeure. Les changements climatiques agissent de diverses façons, soit directement (coup de chaleur durant une canicule; décès et blessures attribuables à un glissement de terrain, etc.), soit indirectement (problèmes respiratoires liés au smog lors de journées très chaudes et humides, gastroentérites associées à la contamination de l’eau potable lors de pluies diluviennes, etc.), voire insidieusement : la déformation de la piste d’un aéroport (construite sur le pergélisol qui fond) peut par exemple créer une insécurité importante chez une population nordique largement tributaire du transport aérien pour l’approvisionnement alimentaire ou pour les évacuations médicales.


Les effets des changements climatiques sur la santé affectent aussi plus durement certains sous-groupes de la population déjà vulnérables comme les personnes âgées atteintes de certaines maladies chroniques, les sans-abri ou encore les ménages à très faible revenu. De la même façon, certaines communautés sont plus sensibles que d’autres aux changements climatiques parce que leur population vieillit, ou émigre pour trouver du travail, ou, à l’inverse, en raison d’une croissance trop rapide. Les problèmes locaux, comme des infrastructures désuètes pour l’eau potable, ou des problèmes environnementaux comme une forte érosion côtière, ou les îlots de chaleur dans les grands centres urbains, viennent influencer la capacité de réaction humaine et financière de ces communautés. La plus connue des conséquences est la canicule qui peut causer des milliers de décès lorsqu’on n’y est pas préparé, comme en Europe au mois d’août 2003 (plus de 30 000 morts en trois semaines).

Au Québec, la hausse des températures estivales moyennes pourrait entraîner (selon le scénario A2 établi par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – le GIEC – et si on ne prenait aucune mesure préventive), une augmentation la mortalité estivale au Québec de l’ordre de 2 % en 2020 et de 10 % en 2080; ce scénario A2 est maintenant considéré comme un peu optimiste par les scientifiques du climat... Ces résultats pourraient être sous-estimés, puisque ces simulations ne prennent pas en compte le vieillissement de la population, et plus particulièrement la part croissante des 65 ans et plus (passant de 12 % en 2001 à 24 % en 2025). Or, ce groupe est plus vulnérable au réchauffement climatique que celui des 05-65 ans. Et il s’agit de la température moyenne, les canicules viennent s’y ajouter !

De fait, les changements physiologiques associés au vieillissement, la présence de diverses maladies (cérébrovasculaires, cardiovasculaires, métaboliques, respiratoires, rénales, neurologiques comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson) et la prise de plusieurs médicaments prédisposent les personnes âgées à des troubles liés à la chaleur. En plus, des îlots importants de pauvreté subsistent chez les aînés, ce qui peut grandement limiter l’utilisation de la climatisation à domicile pour les malades, souvent plus pauvres: en 2005, 18,2 % des ménages québécois ayant des revenus de moins de 20 000 $ avaient accès à un climatiseur, comparativement à 54,8 % des ménages dont les revenus s’élevaient à 80 000$ ou plus.

Afin de soutenir des milieux de vie accueillant des personnes âgées défavorisées et dont la santé peut être gravement altérée par la chaleur, il apparaît souhaitable d’encourager diverses initiatives, comme des résidences climatisées pour les plus vulnérables d’entre elles. Selon un sondage réalisé récemment au Québec, une forte proportion de la population approuverait cette stratégie de santé publique, considérée comme étant la plus efficace à court terme.

Parallèlement, d’autres types de mesures doivent toutefois être mises en place sur les plans de l’environnement et de l’habitation, comme l’application d’une réglementation favorisant la plantation des arbres et diminuant leur abattage en milieu urbain, la construction d’hôpitaux à haute performance énergétique, la déshumidification des habitations, ou l’amélioration de leur ventilation et de leur isolation.

Mais la climatisation ne saurait être considérée comme le moyen de pallier l’actuelle déforestation urbaine, ou encore de régler les erreurs de conception ou de gestion d’un bâtiment. Elle contribue de surcroît, selon les sources d’énergie utilisées, aux émissions de gaz à effet de serre. Enfin, elle s’avère de plus en plus énergivore aux heures de pointe : la proportion de ménages québécois dotés d’un climatiseur à domicile a plus que doublé en 15 ans, passant de 15,2 % en 1993 à 36,4 % en 2005, et il ne s’agit pas de personnes malades mais de biens portants pour la plupart! Un peu de planification dans les mesures d’adaptation s’impose donc si on ne veut pas empirer le problème qu’on essaie de régler.


jeudi 28 janvier 2010

L' iPad selon Apple

Apple (AAPL) a finalement levé le voile sur sa «tablette» mercredi, la baptisant iPad, un mélange d'ordinateur portable et d'iPhone avec une forte saveur multimédia.

Steve Jobs Photo: Associated Press

Dotée d'un écran tactile multitouches de 9,7 pouces, elle peut faire fonctionner les applications iPhone, dont 140 000 sont disponible sur l'App Store d'Apple, sans modification.







Toutefois, iPad aura aussi ses propres applications pour profiter pleinement de ses capacités plus importantes que celles d'un téléphone.

Le nouveau joujou lira des livres, journaux et fera jouer de la vidéo ainsi que de la musique. Concernant les livres, Apple entre dans le terrain de jeu d'Amazon.com (AMZN) et son Kindle avec le lancement d'une application iBooks. Apple lance un iBookStore pour la vente de livres.

Déjà, le New York Times a créé son application afin de rendre son contenu disponible sur la nouvelle plateforme. Le développeur de jeux Electronic Arts (ERTS) s'est présenté scène avec Steve Jobs pour l'appuyer et garantir qu'il allait créer des jeux compatibles avec iPad.

La navigation Web, le GPS, le courrier électronique, les jeux et le recours à la connexion WiFi ainsi que le sans-fil 3G font aussi partie des fonctions disponibles.

La tablette permettra de plus de travailler avec la suite de logiciels iWork, qui comprend un traitement de texte, un tableur et un logiciel de mise en pages.

À partir de 499 $ US

Le prix ? Il y a deux catégories. Pour le branchement Wi-Fi seulement, ce sera 499 $ US pour le modèle à 16 gigaoctets, 599 $ pour 32 Go et 699 $ pour 64 Go. Si l'on veut aussi avoir le sans-fil 3G, les prix respectifs seront de 629 $, 729 $ et 829 $. Tous sont équipés de mémoire flash.

Comme toujours, les États-Unis seront le premier endroit où l'appareil sera disponible, soit dans 60 jours pour le modèle WiFi et 90 jours pour celui qui comporte aussi le 3G.

Des forfaits pour le sans-fil 3G seront offerts par AT&T à 29,99 $ pour des données illimitées, et ce sans contrat. À l'international, des forfaits seront disponibles en juin.

D'autres détails techniques

L'appareil a une épaisseur d'un demi-pouce et il pèse 1,5 livre. Son processeur de marque Apple est cadencé à 1 gigahertz.

La durée de la pile peut être de 10 heures d'utilisation et d'un mois en mode veille.

Apple jure que le produit est respectueux de l'environnement.

«Apple a vendu 3 milliards de ces applications et elle prend 30% des revenus pour les applications commerciales, rappelle M. Dumais. C'est très riche. On n'a pas encore vu à qui cet appareil se destinait. Est-ce que c'est pour la personne en mobilité ? Ça pourrait être intéressant.»

L'appareil iPad pourrait bien faire son chemin vers de nouveaux marchés où la technologie corrigerait des faiblesses de longue date.

«Je pense au domaine de l'éducation, dit-il. Imaginez un tel appareil entre les mains d'un jeune enfant. À chaque année, vous avez tous vos livres mis à jour. On ne parlera plus du livre de Berlin comme dans certaines bibliothèque de nos écoles. En plus, on y trouve des outils de création, pour moins cher qu'un ordinateur portable.»

Si on spécule beaucoup à l'idée que les médias comptent sur la tablette électronique pour se réinventer, Michel Dumais y croit peu. «Alors que vous avez tout gratuitement sur Internet, paieriez vous 800 $ et un abonnement pour la même chose ?»

«Je pense beaucoup au livre électronique, poursuit-il. Là, Apple a la capacité de vendre du contenu avec sa boutique iTunes.»

Chose certaine, les concurrents devront travailler dur pour reprendre l'initiative. «Les gens se demandaient comment répliquer au iPhone, soutient M. Dumais. La barre était très haute. Soudainement, avec une nouvelle lignée d'appareils et Apple dit: allez-y, que ferez vous ? Cette combinaison matérielle et logicielle nous donne des produits simples à utiliser.»

Enfin, deux questions demeurent sans réponse.

Le premier, c'est l'importance du potentiel pour iPad. «Les développeurs de logiciels peuvent prendre un produit et le dévier de sa mission première pour en faire un nouvel outil», indique Michel Dumais.

Deuxièmement, l'indépendance d'Apple face aux autres géants de son secteur pourrait s'accroître. «Apple utilise sa propre puce, A4, extrêmement puissante dans le iPad. La compagnie balaie Intel (INTC) et AMD (AMD). Dans le futur, pourrait-elle avoir ses propres puces dans les ordinateurs ?»

C'est un dossier à suivre.

Ce n'est pas un téléphone, à moins d'y installer Skype ou Gizmo5.

Il utilisera le système d'exploitation 3.2 du iPhone, et des applications spécifiques pour le iPad seront proposées. Mais sans multitâche, on ne peut pas consulter son carnet d'adresse ou son calendrier pendant qu'on téléphone.

On peut naviguer dans Internet, mais pas encore dans les sites en Flash.

Il n'y a pas d'appareil photo intégré.

Il n'y a pas de port USB, ni de lecteur de carte mémoire pour transférer du contenu facilement: il faudra acheter des adaptateurs.

Cet appareil «vraiment magique et révolutionnaire», selon le patron d'Apple Steve Jobs, permettra de naviguer sur internet - via wifi ou réseaux téléphoniques 3G - , de faire son courrier, de lire, de visionner des photos et des vidéos et de jouer à des jeux vidéos.


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