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samedi 9 octobre 2010

Comment propager des sons dans le vide de l’espace

Cristaux piézoélectriques - Propager des sons dans le vide de l’espace
L’espace étant par définition complètement vide, aucun son ne peut normalement s’y propager. Des chercheurs ont utilisé les propriétés vibratoires des cristaux piézoélectriques pour contourner cet obstacle.

Des chercheurs ont trouvé un moyen de véhiculer des ondes sonores dans le vide de l’espace, ce qui n’était pour le moment possible que dans les films de science-fiction.

Rappelons que les sons, pour se propager, ont besoin d’un support matériel, comme l’air ou l’eau. L’espace étant par définition complètement vide, aucun son ne peut normalement s’y propager.

Les chercheurs ont contourné ce problème en utilisant des cristaux piézoélectriques, bien connus des physiciens et largement utilisés dans les équipements électroniques comme les imprimantes ou les radios.

Ces cristaux présentent la particularité de produire une petite charge électrique lorsqu’on les fait vibrer. Or, les champs électriques peuvent voyager dans le vide sans aucun problème.

L’idée des chercheurs est la suivante: utiliser une onde sonore pour faire vibrer le cristal et créer un champ électrique qui voyagera dans l’espace jusqu’à un autre cristal. Ce second cristal vibrera alors à la même fréquence que le premier et reproduira l’onde sonore initiale.

Mike Prunella du VTT Technical Research Centre en Finlande est l’un des scientifiques à l’origine de cette découverte. Il a expliqué à la revue New Scientistque le son pouvait ainsi se propager dans l’espace comme s’il était entouré d’air. «C’est un peu comme si les ondes sonores ne reconnaissaient pas le vide. Elles passent simplement à travers.»

Les chercheurs ont publié le résultat de leurs travaux dans la dernière édition du périodique Physical Review.REF.:

vendredi 8 octobre 2010

Le nouveau BlackBerry Torch



Stratégie - Annoncé avant son lancement à 249 euros, SFR semble avoir entendu les critiques et indique que le dernier smartphone de RIM sera vendu avec abonnement à 199 euros...




Rétropédalage chez SFR. Le 22 septembre dernier, l'opérateur annonçait fièrement la disponibilité du BlackBerry Torch pour le 5 octobre. Mais le prix communiqué avait immédiatement suscité certaines critiques puisque le dernier smartphone de RIM était annoncé à 249 euros avec abonnement.

Un prix élevé et curieux puisque le terminal est vendu aux Etats-Unis à 199 dollars. Un tarif déjà surévalué pour certains distributeurs puisque Amazon le propose désormais à 99 dollars moyennant un abonnement de deux ans...

Le Torch a beau être haut de gamme, à 249 euros, il se retrouvait en concurrence directe avec l'iPhone 4 doté de caractéristiques techniques jugées supérieures. A ce prix, la balance risquait donc de pencher en défaveur de RIM...

50 euros de moins

SFR semble avoir compris le message puisqu'il annonce un nouveau prix pour le lancement qui a lieu ce mardi. Le Torch sera finalement proposé à partir de 199 euros avec un abonnement Illimythics 5 webphone. Le prix sera le même pour les professionnels.

Rappelons que le Torch est doté d'un écran tactile capacitif de 3,2 pouces qui cache un clavier coulissant. Une bonne idée qui permet de concilier deux écoles, celle du clavier tactile et celle préférant le bon vieux clavier mécanique jugé par certains plus efficace.

La définition d'écran de 480x360 pixels est identique à celle du Bold 9700. Un peu court comparé au standard actuel de 800x400 et plus que modeste face à l'écran Retina de l'iPhone 4 (960x640).

Animé par un processeur de 624 MHz (loin des standards actuels à 1 Ghz), le Torch dispose de 512 Mo de mémoire, 4Go de stockage interne extensible via une carte microSD pouvant atteindre 32 Go (une carte de 4Go est fournie avec le smartphone).

Le Torch reçoit un appareil photo numérique de 5 mégapixels avec flash, capable d'enregistrer de la vidéo en 640x480. Là encore un peu juste face au modèles haut de gamme concurrents qui enregistrent en HD 720p. On note également que RIM n'a pas prévu de caméra frontale pour la vidéoconférence.

Le Torch est le premier modèle équipé du BlackBerry OS 6 qui apporte une importante refonte de l'interface utilisateur afin de la rendre plus conviviale et tournée vers les applications multimédia et un nouveau navigateur Web enfin digne de ce nom.REF.:

Attaques sur les sites web et "botnets" : levons un coin du voile...

Alors que les attaques sur les sites web défraient régulièrement la chronique, on sait peu de choses sur les moyens employés et les motivations de ceux qui déploient les « botnets » utilisés pour ces attaques. Un botnet, c'est un réseaux d'ordinateurs, infectés à l'insu de leur propriétaire par un logiciel malveillant - ou malware - disséminé par un « botnet master », le créateur et administrateur du botnet. Cet individu sans scrupules peut ensuite utiliser le réseau de PC « zombies » ainsi « détournés » à son propre profit, par exemple pour lancer des opérations de « phishing » et détourner de l'argent de compte bancaires. Mais, comme on va le voir, il peut aussi « louer son botnet » à des « clients » qui vont, par exemple, le mettre en œuvre pour mener des attaques en déni de service.

Dialogue avec un Botnet Master

Le 16 août, un chercheur du Cisco Security Intelligence Operations a publié un très intéressant article (en anglais) titré « Infiltrating a Botnet » . Le chercheur y indique comment il a pu entrer en contact avec un « botnet master » et discuter avec lui, en se faisant passer pour un « confrère ». Il a ainsi réussi à lui soutirer d'intéressantes informations, qui donnent une idée de la dimension du phénomène, qui peut être très lucratif :

On comprend mieux, dès lors, pourquoi les infrastructures Internet sont si souvent victimes de ces botnet...

Cartographie des attaques sur Internet

Cisco met à la disposition de la communauté une cartographie synthétique des attaques en cours et des menaces sur l'intégrité ds architectures Internet, qu'il s'agisse de spam, de virus ou de malwares

Ce tableau de bord est disponible à l'adresse www.senderbase.org.

Interoute, un opérateur de réseau pan-européen, a développé un baromètre Internet qui cartographie et identifie les adresses sources et les adresses cibles lors d'attaques malveillantes (par exemple DDOS...) ainsi que le type de menace.

Cet outil graphique est mis à la disposition de la communauté, gracieusement, à l'adresse barometer.interoute.com ainsi que sous la forme d'un widget téléchargeable ici.

[ Complément d'information - le 25 août 2009 à 14 h ]

Symantec, l'éditeur de logiciels de sécurité,fournit également un intéressant tableau de bord à l'adresse www.messagelabs.com/intelligence.

Il apparaît que le spam représente environ 90% du trafic e-mail, et que les trois botnets les plus actifs envoient 21 milliards de spams par jour soit 15 à 20% du volume total de spam qui transite sur l'Internet !

N'hésitez pas à utiliser ces outils.REF.:

Après les 3 mises en veille du processeur Power7 d'IBM, un quatrième mode nommé "Winkle" arrivera bientôt

C’est une des révélations de la conférence Hot Chips de fin août dernier :IBM travaille sur une technologie de mise en veille profonde. La gamme de processeurs POWER7 possède déjà 3 modes de mise en veille différent possédant les doux noms de « sieste », « veille » et « veille profonde » (implémentés notamment en fonction de la charge de travail du processeur et de la tolérance de l’application envers la latence nécessaire au processeur pour revenir en mode normal).

Logiquement, plus on économise d’énergie, plus le processeur met du temps à repartir : le mode « sieste » épargne quelques 15% de la consommation totale du processeur et revient en mode normal quasiment instantanément. A l’extrême, le mode « veille profonde » quant à lui réduit de 85% la consommation pour un temps de reprise d’activité d’environ 2 ms.

Dans la même lignée, le nouveau mode de veille, baptisé « winkle » (probablement suite aux pérégrinations de Rip Van Winkle qui aurait dormi d’une traite pendante 20 ans) rendrait la consommation du processeur quasi proche de 0, pour un temps de retour à l’état actif compris entre 10 et 20 ms. Tout est affaire de compromis… Et d’intégration. Comme le souligne Olivier dans son article vers un développement informatique plus vert, ce n’est pas parce que ces technologies existent qu’on les utilise, qui plus est à bon escient.

D’un point de vue développement (dans notre cas, bas niveau), si ces objectifs de consommation/d’utilisation des modes « veille » des processeurs ne sont pas intégrées très tôt dans le projet, il devient très difficile et donc coûteux de le faire à posteriori. Par exemple, la gestion de la consommation sur les processeurs IBM est pilotée par un microcontrôleur (extérieur au processeur) qui rassemble en temps réel les données nécessaires au calcul du couple tension/vitesse d’horloge optimal. Il est difficile d’imaginer une solution de gestion implémentée à posteriori qui soit réellement efficace.

Le souci de cette course à la réduction à la consommation en veille est qu’elle est parfois devenue un cheval de bataille marketing pour les fondeurs, qui peuvent « faire passer » une augmentation ou une stabilité des consommations en mode normal avec une réduction de la consommation en mode veille. Par ailleurs, les « réductions » de consommation en mode normal sont bien souvent des consommations identiques (voire supérieures), mais à puissance de calcul supérieure. C’est déjà bien me direz-vous, et je suis d’accord.

On perçoit cependant un vrai fossé technologique, également lié aux bonnes pratiques de développement (de l’assembleur au langage haut niveau) qui nous empêche encore de faire mieux avec moins. Ceci dit, une harmonisation verticale (matériel/logiciel/utilisation, telle que le propose par exemple la société meta-it) est pour moi une des clés de cette véritable décroissance de la consommation électrique.REF.:

Google TV démarre cette semaine, mais en 2011 en Europe

Technologie - Alors que Logitech s’apprête à dévoiler son boîtier Revue mercredi, suivi de Sony la semaine prochaine, Google a inauguré un site officiel tandis que Twitter a dévoilé son application Google TV.

On va beaucoup entendre parler de Google TV cette semaine et la suivante. La firme de Mountain View a enclenché sa communication en présentant hier le site officiel Google TV.

On y retrouve la présentation détaillée de la plateforme avec le moteur de recherche comme élément central de la navigation au coeur des programmes TV, et un accès « au web tout entier, pas juste une partie » avec le navigateur Chrome. Google TV reposant sur une base Android, les utilisateurs pourront avoir accès aux applications du Marketplace qui auront été adaptées à l'affichage sur grand écran.

Twitter est d'ores et déjà de la partie avec une application dédiée Google TV dévoilée hier.

Disponible en Europe début 2011

Napster, Pandora et Vevo seront aussi présents dès le départ. Le groupe Turner a adapté les sites web de ses chaînes CNN, TNT, TBS tandis qu'Amazon proposera son service VoD fort de 75 000 titres à louer ou acheter. Netflix offrira son service de streaming.

Pour profiter de Google TV, les consommateurs devront acheter l'un des appareils compatibles ; il y aura d'abord le boîtier Revue que Logitech doit présenter mercredi, sans doute accompagné d'une gamme d'accessoires.

Les documents rendus publics par la FCC dévoilent les entrailles de la machine qui est configurée comme un netbook : processeur Intel Atom Z515 1.2GHz, 4 Go de mémoire vive, connexion sans fil WiFi, deux sorties HDMI, deux ports USB et un gros ventilateur pour refroidir l'ensemble. Ce qui laisse craindre que la Logitech Revue n'émette un ronronnement assez dérangeant pour un appareil de salon.


Et le 12 octobre, Sony dévoilera les premiers téléviseurs Google TV et peut-être aussi des lecteurs Blu-ray. Rappelons que les États-Unis auront la primeur de Google TV cette année. La plateforme et les produits associés sont annoncés en Europe pour début 2011. (Eureka Presse)REF.: